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COURS D’INTRODUCTION A

L’ECONOMIE

UNIVERSITE INUKA

DISPENSÉ PAR STANLEY RALPH ALBERT, MSC.


Chapitre I. Cheminement de la science économique et étude des
concepts de base

 1. La pensée économique dans l’antiquité et du moyen


â ge
 2. Le courant philosophique- la pensée grecque
 3. Définition de l’économie
 4. Le phénomène de rareté
 5. Ressources
 6. Besoins
 7. Micro- économie
 8. Macroéconomie
Chapitre I. Cheminement de la science économique et étude des
concepts de base

 9. Bien libre
 10. Bien économique
 11. Bien de production
 12. Biens et services finals
 13. Service
 14. Deux types de consommation
a) Consommation finale
b) Consommation productive
Chapitre I. Cheminement de la science économique et étude des
concepts de base

 15. Inflation, chô mage


a) Définition et typologie d’inflation
b) Les causes de l’inflation
- Inflation par les coû ts
- L’inflation par la demande
 16. Le chô mage
SYNTHÈSE DE LA PENSÉE ECONOMIQUE
1. La pensée économique dans l’antiquité et
du moyen âge.
Parmi les documents retraçant les idées
économiques dans l’antiquité et du moyen-â ge,
sont souvent cités certains textes religieux, des
codes de lois ou de préceptes moraux.
Certains archéologues se réfèrent au code
babylonien d’Hammourabi (1730-1685 Av J-C)
comprenant des règlements détaillés
concernant l’activité économique de son
empire. De même, les nombreux passages de la
Bible condamnant le vol, la cupidité et l’amour
exagéré des richesses matérielles sont
considérés comme des règles économiques de
l’É tat théocratique de la société hébraïque. La
Bible ordonne d’être juste et bon dans les
rapports économiques avec son prochain, ce
qui témoigne que les juifs ont eu à rencontrer
des situations antagoniques et des tensions
dans leurs transactions commerciales.
SYNTHÈSE DE LA PENSÉE ECONOMIQUE
2. L’apport des grecs dans le cheminement de la science économique
L’économie grecque se compose de domaines familiaux subvenant en grande
partie à leurs propres besoins. Petit à petit, une aristocratie foncière se forme. Les
guerres fournissent des prisonniers qui constituent une classe d’esclaves astreints
au travail manuel.
Les marchands, enrichis par l’essor de la navigation et du commerce, entrent en
conflit avec les propriétaires fonciers. Pour réduire ces tensions, au sein d’une
société en voie de transformation, législateurs, hommes politiques et philosophes
essayent d’établir des principes qui règlent les rapports économiques ou sociaux
et les institutions de l’É tat.
Dans la République de Platon, il trace les grandes lignes de ce qu’il considère
comme un É tat modèle, ou les gouvernants doivent être éduqués des l’enfance en
vue de leurs responsabilités futures et choisis sur concours. La classe dirigeante
ne doit pas accaparer plus de biens qu’il ne lui en faut pour vivre. La communauté
des ressources doit être de règle.
3. DÉFINITION DE L’ ÉCONOMIE

Du grec ancien oïkonomia, gestion de la maison, constitué


d’oikos, maison, et nomos, gérer, administrer.
Etymologiquement, l'économie est l'art de bien administrer
une maison, de gérer les biens d'une personne, puis par
extension d'un pays.
3. DÉFINITION DE L’ ÉCONOMIE

L’économie est la science qui étudie comment les ressources


rares sont employées pour la satisfaction des besoins illimités
des hommes vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux
opérations essentielles que sont la production, la distribution
et la consommation des biens et des services, d’autre part,
aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter
ces opérations (Malinvaud 1975).
4. PHÉNOMÈNE DE RARETÉ

La rareté s’explique par le fait que nos besoins et nos désirs


dépassent très largement les ressources existantes, ce qui
requiert des coû ts pour les acquérir.
La rareté résulte en fait de deux phénomènes indépendants:
 La quantité limitée des ressources dont dispose les êtres
humains
 et le caractère insatiables de leurs besoins.
5. RESSOURCES

Les ressources constituent les moyens de production que


fournissent la nature et l’homme grâ ce auxquels nous
pouvons obtenir les biens et services nécessaires aux besoins
de l’humanité.
Les ressources naturelles comprennent les minéraux, la terre,
l’eau et l’air. La main d’oeuvre est aussi une ressource rare à
cause des contingences de temps (24 heures dans une
journée). Les usines et l’outillage sont des ressources
fabriquées par l’homme.
6. BESOINS
Les besoins économiques expriment la nécessité de
consommer des biens et des services provenant d'un désir,
d'un sentiment de privation. On distingue les besoins
primaires, secondaires et tertiaires :
a) Les besoins primaires sont ceux qui sont indispensables à
la vie de l'homme, tels que se vêtir, se nourrir et se loger.
b) Les besoins secondaires sont ceux qui sont nécessaires
mais non indispensables à la survie de l'homme (Lecture,
loisir, voyage).
c) Les besoins tertiaires sont ceux qui améliorent la vie de
l’homme (des besoins facultatifs dont on peut se passer).
6. BESOIN
Un besoin est une sensation d’insatisfaction qui ne peut être
effacée qu’au prix d’un effort.
Un besoin est donc une exigence de la nature ou de la vie
sociale, C’est une notion relative qui varie :
Dans le temps : les besoins évoluent en fonction, du degré de
développement économique et social, de l’évolution des
mentalités et de l’innovation technologique et les
phénomènes de mode.
Dans l’espace en fonction : les besoins différent selon : les
croyances, la catégorie socioprofessionnelle, le lieu
d’habitation.
BESOINS – PYRAMIDE DE MASLOW
BESOINS - ACTIVITÉS
Activité 1: L'aventure sur une planète déserte n°1
Imaginez que vous arrivez sur une planète déserte. Vous allez vivre sur
cette planète avec d'autres humains, il faut survivre et organiser votre vie,
dressez la liste des nombreux objets dont vous aurez besoin pour vous et
vos amis.

Activité 2: Reprenez la liste des besoins (affichée au tableau) puis


classez les différents besoins dans les 3 groupes.
• besoins primaires
• besoins secondaires
• besoins tertiaires
7. MICRO-ÉCONOMIE

La micro-économie est la partie de l’analyse économique


s’intéressant aux données individuelles plutô t qu’agrégées.
Elle s’intéresse à l’étude de chaque firme plutô t qu’à celle de
l’ensemble des firmes, à la cellule individuelle de
consommation (ménage) qu’à la population totale, au produit
particulier plutô t qu’au produit global, les prix des différents
biens et services, la répartition du revenu de la firme, etc.
8. MACRO-ÉCONOMIE

La macroéconomie est la partie de l’analyse économique


s’intéressant aux données exprimées sous la forme globale
plutô t qu’individuelle. Elle porte sur une vision générale de la
vie économique en considérant la dimension d’ensemble,
l’allure et le fonctionnement de l’économie plutô t que le
fonctionnement des différentes parties qui la composent.
Ex. PNB, IPC, taux de chô mage.
9. BIEN
En économie, un bien est toute entité, pouvant faire l’objet d’une
mesure quantitative, et susceptible d’intéresser les individus. Les
biens sont les artefacts (phénomène dû à une intervention humaine)
constituant la richesse et ou permettant de la créer.
Exemple
 Une pomme, une heure passée avec sa conjointe;
 Du minerais de fer, des heures de travail d’un ingénieur informatique
N.B: Il est également important de remarquer que la définition d’un
bien peut, si besoin est, impliquer la définition de la période, du lieu et
de l’état de la nature dans lequel le bien en question est rendu
disponible.
9. BIEN LIBRE
Bien dont l’offre est si abondante que tout le monde peut
avoir tout ce qu’il souhaite sans effort et sans coû t. L’eau, l’air,
et le soleil sont des exemples de biens libres fréquemment
cités. Toutefois, dans la plupart des économies modernes, ils
n’ont pas toujours les caractéristiques correspondant aux
exigences du concept de bien libre. L’eau pure n’est pas
disponible gratuitement dans la plupart des communautés,
puisque l’eau existante est souvent contaminée et nécessite
un traitement chimique. L’air et le soleil sont plus proches de
la notion de bien libre.
10. BIEN ÉCONOMIQUE
Un bien économique est tout bien ou service désiré, mais
rare, ce qui exige un effort ou un sacrifice pour l’obtenir. Le
fait qu’un bien soit rare ne signifie pas qu’on en trouve peu.
Ces biens ne sont tout simplement pas accessibles
gratuitement. Ils sont le produit de l'activité économique et
sont destinés à satisfaire les besoins des ménages ou ceux des
entreprises pour la production d’autres biens et services. Ils
se vendent sur le marché à un certain prix. Les biens
économiques peuvent être matériels (vêtement, TV) ou
immatériels (services). Ils peuvent être l’objet de
consommation individuelle ou collective.
11. BIEN DE PRODUCTION
Biens utilisés dans la production d’autres biens. Les
entreprises achètent et vendent des bâ timents et
d’équipements destinés à la production. Un bien peut faire
l’objet d’un investissement pour une entreprise et d’une
consommation pour le ménage.
Exemple : une voiture est considérée comme un bien de
consommation finale pour un ménage lorsqu'elle est utilisée
pour transporter les membres du ménage, mais un bien de
production pour une entreprise de taxis.
12. BIENS ET SERVICES FINALS

L’ensemble des biens et services destinés à la consommation


finale des ménages.
13. SERVICE
Tout bien immatériel procurant de l’utilité et dont
l’acquisition nécessite un coû t.
Ex. Education, santé, justice et sécurité. Lorsqu’il s’agit d’un
service public, c’est l’É tat qui en supporte le coû t.
14. TYPES DE CONSOMMATION
1. Consommation finale
2. Consommation productive
CONSOMMATION FINALE
L’usage d’un bien qui n’engendre pas d’autres biens
économiques.
Ex)
 Boire un verre de rhum barbancourt,
 contempler un tableau de Franck Etienne et assister à un
concert d’un groupe musical constituent des actes de
consommation finale.
CONSOMMATION PRODUCTIVE
La consommation productive consiste à faire usage d’un bien
pour produire d’autres biens.
Ainsi, la boulangerie utilise la farine pour produire du pain.
De même, les constructeurs d’automobiles consomment de
l’acier pour produire des moteurs, etc.
15. INFLATION
L’inflation est l’augmentation continue du niveau général des
prix (NGP). Le taux de variation du NGP est le taux d’inflation.
Il existe différents types d’inflation :
- L’inflation est dite rampante lorsqu’elle s’étend sur une
longue période avec un taux de croissance annuel modéré
(moins de 10%)
- L’inflation est galopante quand elle atteint un taux de
croissance accéléré, c’est-à -dire un taux à deux ou trois
chiffres.
15. INFLATION (suite)

- On parle d’hyperinflation lorsque le niveau des prix


atteint ou dépasse 1000%. Quand le rythme de la
croissance du niveau général des prix est accéléré et
que l’économie connaît une certaine récession (baisse
de la production) ou a même stagné, on parle de
stagflation.
15. a. LES CAUSES DE L’INFLATION
- Inflation par les coûts
L’inflation qui est due à l’augmentation plus vite des salaires
que la productivité. Les coû ts des facteurs de production sont
trop élevés par rapport à la productivité.
Elle est celle où la hausse des prix résulte de la hausse
autonome de divers coû ts de production, tels que la hausse
des couts des matières premières ou des produits importés,
hausse des salaires due à une demande excédante de main-
d'oeuvre, à la pression de salaire supérieure à la productivité,
etc.
15. a. LES CAUSES DE L’INFLATION
- Inflation par les coûts
La productivité est l’ensemble de biens et services produits
par unité de travail, de capital ou des deux.
Lorsque l’inflation est due aux coû ts trop élevés des intrants
importés, l’on parle d’inflation importée.
15. b. LES CAUSES DE L’INFLATION
- Inflation par la demande
L’inflation par la demande est due à des hausses prix
entrainées par le comportement des consommateurs dont le
revenu augmente. Autrement dit, elle est celle où la demande
de biens et de services excède la capacité de production ; il en
résulte une hausse des profits, des prix et des salaires qui
alimentent la poussée de l'inflation.
Ces derniers, voyant leurs besoins augmentés, se bousculent
pour acheter des biens et des services dont l’offre disponible
est relativement limitée.
15. c. MESURE DE L’INFLATION
Pour mesurer le pouvoir d'achat d'un revenu ou encore le
coû t de la vie à un moment donné, il faut tenir compte de
l'évolution des prix des biens et des services correspondants.
Aussi, dans la plupart des pays, un indice est utilisé pour
rendre compte de cette dernière.
15. c. MESURE DE L’INFLATION
Notion d’indice
Un indice est un outil statistique qui permet la comparaison
spatiale ou temporelle d'une grandeur ou d'une variable
donnée. En d'autres termes, c'est un indicateur qui renseigne
sur l'évolution d'une variable entre deux dates différentes ou
permet de comparer en deux endroits distincts. Il existe des
indices de prix, de volume, de valeur, de chiffres d'affaires, de
masse salariale, etc.
15. c. MESURE DE L’INFLATION
Notion d’indice
Si on compare la variable « prix », l'indicateur qui permet de
mesurer, de comprendre et d'interpréter, en un lieu donné et
à un moment déterminé, l'évolution de cette variable
économique, est bien un indice des prix, et notamment
l'Indice des Prix à la consommation.
15. c. MESURE DE L’INFLATION
Notion d’indice
L’indice des prix est un indicateur couramment utilisé pour
mesurer les variations au cours du temps du niveau général
des prix des biens et services acquis, utilisés ou payés par une
population de référence.
Etant donné que les prix des différents biens et services ne
varient pas tous au même taux, un indice des prix ne peut que
refléter la moyenne des variations.
15. c. MESURE DE L’INFLATION
Notion d’indice
L’indice peut servir:
i) à mesurer une variation moyenne des prix d’un ensemble
fixe de biens et services achetés par les ménages pour leur
propre consommation, ou bien
ii) à mesurer la variation en pourcentage du montant des
dépenses que doivent consentir les ménages pour maintenir
un niveau de vie donné.
15. c. MESURE DE L’INFLATION
Notion d’indice
Ces mesures peuvent varier du fait que les consommateurs
n’achètent pas toujours de façon immuable le même
assortiment de biens et services, mais ajustent leurs
dépenses pour tenir compte des variations des prix relatifs et
d’autres facteurs.
La variation des prix à la consommation affecte le pouvoir
d’achat réel des revenus monétaires des ménages et, par
conséquent, la richesse, le niveau de vie ou le bien-être réel
que représente une somme d’argent donnée.
15. c. IPC
Dans la plupart des pays, les IPC ont initialement été établis
pour permettre un ajustement automatique des salaires afin
de dédommager les salariés pour les variations des prix des
biens et des services qu’ils achètent, et ils ont ainsi joué un
rô le important dans le processus d’ajustement des revenus.
Plus récemment, dans de nombreux pays, l’IPC est surtout
utilisé pour fournir une mesure générale de l’inflation des
prix pour le secteur des ménages dans son ensemble.
15. c. CALCUL DE L’IPC
1. É tablir l'IPC d'une liste de produits
2. Faites la somme des prix des produits achetés dans le
passé
3. Récupérez les nouveaux prix
4. Faites la somme des prix des articles actuels.
5. Divisez le nouveau prix par l'ancien
6. Multipliez ce résultat par 100
7. Pour connaître la variation de prix, soustrayez 100 de l'IPC
15. c. CALCUL DE L’IPC
 Supposons qu’une personne veut comparer un article qui
valait 500$ en 2006, alors qu’en 2018 ce même article coû te
800$. L’année 2006 étant le point de référence, alors son
indice sera de 100. Pour trouver l’indice comparatif en
2018, il est nécessaire de faire l’équation suivante :
 800$ (prix en 2014) / 500$ (prix en 2002) = 1,6
 Par la suite, il faut multiplier ce montant par 100 pour
obtenir l’indice
 1,6 x 100 = 160.
15. c. CALCUL DE L’IPC
 Cela peut se lire de cette façon :
 L’indice de 2018 est de 160. Ainsi, le prix en 2018 est 1,6
fois plus élevé que le prix en 2004. Le calcul à faire serait le
même si le prix était de 800$ en 2018 et 500$ en 2006.
 500$ prix en 2018 / 800$ prix en 2006 = 0,625
 Par la suite, il faut multiplier ce montant par 100 pour
obtenir l’indice
 0,625 x 100 = 62,5
 Le prix en 2018 est donc 62,5% du prix en 2006.
16. LE CHÔMAGE
Pour le Bureau International du Travail (BIT), un actif doit
remplir trois conditions pour être comptabilisé comme
chô meur:
 être à la recherche d’un emploi;
 être disponible immédiatement (sous quinze jours);
 ne pas avoir travaillé plus d’une heure dans la semaine qui
précède l’enquête.
16. LE CHÔMAGE
Le chô mage est le fait qu’une partie de la population active ne
travaille pas, c’est à dire ne trouve pas d’emploi. Cependant,
pour mieux comprendre le chô mage, il faut maîtriser les
concepts suivants.
a) La population en âge de travailler
La population en â ge de travailler comprend la population
civile â gée de 15 ans et plus. Elle est divisée en deux groupes :
La population active et la population inactive.
16. LE CHÔMAGE
b) La population inactive
La population inactive regroupe l’ensemble des personnes
occupées dans des travaux domestiques non rémunérés et
toutes les personnes ne cherchant pas un travail rémunéré.
Exemple : les étudiants, les retraités, les femmes au foyer, les
personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler et tous
autres individus qui décident de ne pas travailler..
16. LE CHÔMAGE
c) La population active
La population active comprend l’ensemble des individus â gés
de 15 ans et plus qui sont, soit déjà au travail, soit au
chô mage.
16. LE CHÔMAGE
Sont considérées comme chô meurs, selon le BIT, toutes
personnes ayant l’â ge officiel de travailler et qui se trouvent
dans l’une des catégories suivantes :
- Personnes qui se trouvent sans emploi, à même d’en
prendre un, et en quête d’un travail rémunéré,
- Personnes sans emploi qui ont pris leur disposition de
commencer à travailler dans un nouvel emploi ;
- Personnes mises à pied temporairement ou pour une durée
indéfinie sans rémunération.
16. CHÔMAGE - TYPOLOGIE
Il existe cinq types de chô mage qu’il y a lieu d’étudier en
profondeur :
 Le chô mage déguisé
 Le chô mage frictionnel
 Le chô mage saisonnier
 Le chô mage structurel ou technologique
 Le chô mage cyclique ou conjoncturel
16. CHÔMAGE - TYPOLOGIE
- Le chômage déguisé
Le chô mage est dit déguisé lorsqu’on emploie beaucoup de
travailleurs alors qu’un nombre moindre suffirait ;
- Le chômage frictionnel
Le chô mage frictionnel est du au fait que les travailleurs
quittent leur emploi avant d’en trouver un autre ou qu’ils
entrent sur le marché du travail pour la première fois.
Le chô mage frictionnel correspond à la période nécessaire au
passage d’un emploi à l’autre (adaptation de la population
active aux nouveaux emplois créés) ; il dépend du degré de
mobilité professionnelle des individus.
16. CHÔMAGE - TYPOLOGIE
- Le chômage structurel ou technologique
Le chô mage structurel ou technologique est du à l’utilisation ou
l’évolution des nouvelles technologies où les machines remplacent une
certaine quantité de main d’oeuvre dans le processus de la production.
Il peut être aussi du par une mauvaise adéquation entre les
qualifications offertes et recherchées.
- Le chômage saisonnier
Le chô mage saisonnier provient des périodes de ralentissement
économique;
-Le chômage cyclique ou conjoncturel
Ce type de chô mage est du aux fluctuations économiques.
16. CHÔMAGE - TYPOLOGIE
-Le chômage volontaire
Le chô mage volontaire est lié au fait que les gens refusent de travailler
au taux de salaire en vigueur sur le marché du travail.
Les chô meurs involontaires forment la partie de la population active
qui n’est pas employée et qui est à la recherche d’un emploi.
16. TAUX DE CHÔMAGE
Le taux de chô mage représente la fraction de la population
active qui ne travaille pas. Il est obtenu en rapportant la
quantité de personnes qui ne travaillent pas à la population
active
 Taux de Chô mage = (Nombre de chô meurs / Population
active)*100
 Taux d’activité = (Population active / Population totale 15
ans et plus)*100

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