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Les acteurs nationaux par soucis de simplification regroupent les acteurs en six (6)
catégories selon la fonction économique principale qu’ils accomplissent.
On distingue :
- Les opérations sur biens et services,
- Les opérations financières,
- Les opérations de répartition.
Un flux est une grandeur en mouvement réalisé au cours d’une année. Il a une dimension
temporelle. Il est égal à la valeur de la variation de stock.
Un stock est une grandeur économique possédée à un moment par un acteur économique. Il n’y
a pas de dimension temporelle, mais il est daté.
Exemple : la masse monétaire, le capital fixe, le patrimoine d’un ménage à un moment donné,
…..etc.
Les entreprises créent des biens et services (flux réels) et génèrent des revenus (flux
monétaires). Les manages perçoivent des revenus (flux monétaires) en échange des facteurs de
production qu’ils offrent aux entreprises (flux réels). Les ménages dépensent leur revenu pour
acheter sur le marché des biens et services produits par les entreprises.
Entreprises
Ménage
Flux réel
Flux monétaire
Production
Dépense Revenu
A- Convention de temps
La comptabilité nationale établie les comptes sur la base annuelle qui est l’année civile, les
sources statistiques étant le plus souvent, elles aussi, annuelle.
B- La convention d’espace
La comptabilité nationale décrivant l’activité économique nationale, il faut délimiter le champ
de ses observations en précisant le territoire observé et les unités ou agents retenus.
Le territoire économique
Le territoire économique comprend :
- Le territoire géographique ;
On distingue le flux net et le flux brut. Le flux brut correspond à l’agrégation de flux
élémentaires agissant dans le même ses. Par contre, les flux nets représentent l’agrégation de
flux n’agissant pas dans le même sens.
D- Comptabilité monétaire
Pour agréger les données correspondantes aux différentes opérations, il faut disposer d’une
unité monétaire d’évaluation commune. La comptabilité nationale fait donc une évaluation
monétaire de ces opérations en utilisant les prix. On distingue quatre types de prix :
I. Présentation générale
Un secteur institutionnel est un ensemble d’unités institutionnelles. On appelle unité
institutionnelle, tout centre élémentaire de décision économique caractérisé par une unicité de
comportement et une autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale. Ainsi,
une unité institutionnelle est caractérisée par une homogénéité de comportement, une
autonomie de décision et dispose d’une comptabilité complète.
Ce secteur comprend également les quasi-sociétés privées représentées par les succursales
d’entreprises étrangères établis dans le pays. On y trouve aussi les institutions privées sans but
lucratif au service des sociétés non financières (syndicats patronaux).En revanche, les
entrepreneurs individuels qui n'ont pas de personnalité juridique distincte de celle de
l'entrepreneur, sont exclus de ce secteur institutionnel. En effet, les entreprises individuelles
(agriculteurs, petits industriels, artisans, commerçants, professions libérales), qui vendent des
biens et des services non financiers, sont considérées par la comptabilité nationale comme des
ménages.
Ce secteur regroupe toutes les unités dont la principale fonction consiste à produire des services
non marchands destinés à toutes les unités ou à effectuer des opérations de redistribution du
revenu ou du patrimoine national. En d'autres termes, elles fournissent des services collectifs
gratuits ou quasi gratuits, et redistribuent le revenu national. Les ressources principales sont les
prélèvements obligatoires : impôts, cotisations sociales.
Les administrations publiques locales : elles concernent les collectivités locales (région
département, communes) et les organismes dépendantes (districts, syndicats internationaux,
communauté urbaines).elles regroupent également des organismes divers locale (exemple :
chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, de métier)
VI. Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM)
Elles regroupent des organismes privés sans but lucratif produisant des services non marchands
destinés aux ménages.
Ce secteur comprend :
Sociétés financières Financer, c’est à dire collecter Fonds provenant des engagements
transformer et répartir des financiers contractés
disponibilités financières.
Les Institutions sans but lucratif Produire des services non Les contributions volontaires
au service des ménages marchands et dans certains cas effectuées par les ménages, et
(ISBLSM) produire, sans but lucratif des éventuellement des achats de biens
services marchands destinés par les ménages
aux ménages.
Tous les actes économiques effectués chaque année par les secteurs institutionnels sont agrégés
en un petit nombre d'opérations présentant une certaine homogénéité. Ces opérations peuvent
être regroupées en trois catégories selon la nature de l’activité économique considérée.
On retrouve :
Pour étudier la production, on préfère utiliser les unités de production homogène plutôt que les
secteurs institutionnels. De même que les unités institutionnelles sont regroupées en secteurs
institutionnels, les unités de production homogène sont regroupées en branches. La production
(P) se décompose en production marchande (PM), en production pour emploi final propre
(PEFP) et en autre production non marchande (APNM).
Tous les biens sont considérés par convention comme marchands. Cependant certains biens ne
sont pas destinés à être vendus, ce sont ceux que le producteur réserve à son propre usage, soit
Les services sont marchands quand ils peuvent être acheté ou sur un marché et quand ils sont
produits par une unité marchande, c’est-à-dire par une unité dont les ressources proviennent
majoritairement de la vente de sa production.
Les services sont non marchands quand ils sont fournis par les administrations publiques ou
privées à la collectivité dans son ensemble ou à certains groupes de ménages, à titre gratuit ou
quasi gratuit.
La production non marchande comprend aussi la production pour usage final propre et autre
production non marchande.
- La production des biens agricoles conservés par les agriculteurs comme semences,
- La production de services de logements produits par les propriétaires occupant évaluée
sur la base du loyer que ces propriétaires devraient payer qu’ils devraient louer le
logement ;
- La production de service personnels et domestiques du fait de l’emploi de personnel
rémunéré (c’est la production de ménages employeurs),
- La production des biens en capital fixe fabriqués pour eux même par l’ensemble des
secteurs institutionnels (constructions et extensions de logements par les ménages,
machines fabriquées par les entreprises elles-mêmes pour leur propre usage) ;
-
L’autre production non marchande (APNM) est fournie à d’autres unités institutionnelles soit
gratuitement soit à des prix économiques non significatifs par les administrations publiques et
ISBLSM. Cette production recouvre :
Les services individuels fournis par les administrations publiques à la collectivité dans son
ensemble (service de la justice, police ou la défense)
Des services qui font l’objet de consommation individualisée comme la santé ou l’éducation
que l’on pourrait faire payer par les usagers mais qui, pour des raisons de politique économique
ou sociale, sont vendus à un prix non économiquement significatif.
1- Consommation
Elle se décompose en consommation intermédiaire (CI) et en dépense de consommation
finale (CF). La consommation intermédiaire représente la valeur des biens et services
transformés ou entièrement consommés au cours du processus de production. Ces biens et
services disparaissent totalement dans le processus de production, soit par incorporation
dans les produits élaborés, soit par destruction comme énergie. Autrement dit, elle
représente la valeur des biens et services marchands détruits dans les différents processus
de production.
Les actifs corporels comprennent les machines, les logements, les bâtiments, les ouvrages du
génie civil (ponts, routes…) ainsi que la valeur des grosses réparations de ces actifs.
Par convention, les ménages dans leur activité domestique et les administrations publiques et
privées ne détiennent pas de stocks (sauf des stocks stratégiques pour les administrations
publiques). La variation des stocks (notée VS) représente la différence entre les entrées en
stocks et les sorties de stocks, évaluées aux prix du marché au jour de la transaction.
Ce sont les opérations par lesquelles la valeur ajoutée générée par la production est distribuée
entre la main d’œuvre, le capital et les administrations publiques, ainsi que les opérations de
redistribution du revenu et de la richesse.
La valeur ajoutée est donnée par la différence entre la production et les consommations
intermédiaires.
Une distinction est effectuée entre les opérations de répartition primaire qui correspondent à la
distribution des revenus liés à la rémunération des facteurs de production (salaire, intérêt,
dividendes) et les opérations de répartition secondaire qui décrivent la distribution opérée par
les administrations publiques.
Elles comprennent les intérêts et rémunération de certaines créances ; les revenus de la terre
(fermage, métayage) et les actifs incorporels ; les dividendes et autres revenus distribués des
sociétés ; les revenus prélevés par les entrepreneurs de quasi-société ; la participation des
salariés aux fruits de l'expansion de l'entreprise.
Ils comprennent la TVA grevant les produits6, les autres impôts liés à la production (cette
catégorie peu homogène comprend par exemple la taxe d'apprentissage, taxe sur les alcools, les
produits pétroliers...), les droits de douane et assimilés.
E- Opérations d’assurance-dommage
Elles comprennent les primes nettes d'assurance-dommages et les indemnités d'assurance-
dommages. Les primes nettes d'assurance-dommages qui sont égale à la partie de la prime
Les passifs financiers correspondent aux engagements monétaires et financiers contractés par
les différents secteurs institutionnels.
- des opérations sur bens et services (l’achat d’un bien entraine le transfert d’un
instrument de paiement ou la naissance d’une dette) ;
- des opérations de répartition (le versement d’une prestation sociale entraine le transfert
d’un instrument de paiement qui éteint le droit de l’assuré à sa possession) ;
- des opérations financiers elles même (l’émission d’une obligation entraine le transfert
d’un instrument de placement et la création d’une dette pour l’émetteur).
La nomenclature des opérations financières et des actifs et passifs financiers est fondée sur
le degré de liquidité des actifs financiers (la liquidité parfaite étant représentée par les
moyens de paiement sans frais et sans risque de perte en capital) et sur les caractéristiques
Les DTS sont des actifs financiers de réserves crée par la FMI et repartis entre ses membres
pour leur permettre d’augmenter leurs actifs de réserves existants. Il ne constitue cependant pas
une créance sur le FMI. Ils permettent aux banques centrales d’obtenir des devises de la part
des autres banques centraux ou du FMI.