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Le produit intérieur (PIB) est un indicateur synthétique qui mesure l’accroissement de la richesse
due à la production au cours d’une période donnée. Il est calculé selon 3 optiques différentes :
- L’optique production : le PIB est la somme des valeurs ajoutées brutes de toutes les unités
de production résidentes + les impôts sur les produits – les subventions.
- L’optique dépense : Le PIB est la somme de la consommation finale totale, de la formation
brute de capital fixe (FBCF), des variations de stocks, des acquisitions nettes des cessions
d’objets de valeur et des exportations, le tout moins les importations.
- L’optique revenu : le PIB est égal à la rémunération totale des salaries + l’Excédent brut
d’exploitation/revenu brut des ménages + les impôts (nets de subventions) sur la production
et les importations.
3. Citez le cinq secteurs institutionnels résidents de la comptabilité nationale.
- Les entreprises : qui produisent les biens et les services vendus sur le marché.
- Les ménages : qui consomment les biens et services achetés sur le marché.
- Les administrations publiques : qui fournissent des services collectifs gratuits et
redistribuent le revenu national.
- Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM).
- Le reste du monde : regroupe les relations entre les unités économiques étrangères et les
unités économiques résidentes.
- Les sociétés non financières
- Les sociétés financières
- Les ménages
- Les administrations publiques
- Les ISBLSM
4. Donnez l'équation de l'équilibre ressources-emplois (ERE) d ' un produit.
Production au prix de base + importations + marges commerciales et de transport + impôts sur les
produits – subventions sur les produits = Consommation finale + consommation intermédiaire +
formation brute de capital (FBCF et variations de stock) + Exportations.
Ce qui distingue l’ERE d’un produit de l’ERE global c’est que contrairement a l’ERE d’un produit,
l’ERE globale ne fait pas apparaitre les marges commerciales et de transport car celles-ci font partie
de la production des services de commerce et de transport (coté ressources) et sont incorporées
dans les prix d’acquisition des utilisations (coté emplois).
Le solde du compte d’exploitation des ménages s’intitule « revenu mixte brut » parce que
La production non marchande des administrations publiques étant constituée pour l'essentiel de
services gratuits, elle ne peut être évaluée comme celle des services marchands par référence aux
prix du marché. Cependant, principalement dans un souci de comparabilité internationale, les
comptables nationaux ont décidé d'intégrer les services non marchands des administrations
publiques dans la sphère productive afin qu'ils puissent contribuer au produit intérieur brut au
même titre que les services marchands.
Considérons, en effet, l'exemple de l'éducation. Dans certains pays, l'éducation est essentiellement
assurée gratuitement par le service public alors que, dans d'autres, seul le secteur privé payant
existe. Si la production non marchande n'était pas prise en compte, le pays où l'enseignement est
assuré par le secteur privé se verrait attribuer un PIB supérieur, même si les systèmes d'éducation
privés et publics sont rigoureusement identiques d'un point de vue pédagogique.
Les différents éléments de coûts pris en compte dans cette évaluation comprennent :
• La consommation intermédiaire
• La rémunération des salaries.
• La consommation de capital fixe
• Et éventuellement, les impôts sur la production diminués des subventions sur la production.
La naissance de la comptabilité nationale, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est étroitement
liée à l'avènement de la théorie keynésienne durant la période entre la première et la seconde guerre
mondiale. C'est à cette époque que la comptabilité nationale a commencé à se développer en tant
que discipline, en réponse à la nécessité d'une intervention plus importante de l'État dans
l'économie, notamment pour quantifier les interventions publiques destinées à relancer la
production et l'emploi. Ce développement a été un événement décisif directement à l'origine de la
comptabilité nationale moderne.
La comptabilité nationale fait une distinction entre les dépenses de consommation finale et la
consommation finale effective pour mieux refléter la réalité économique. Les dépenses de
consommation finale représentent la valeur des biens et services acquis par les ménages, tandis que
la consommation finale effective inclut également la valeur des services fournis par le
gouvernement aux ménages sur une base individuelle, comme la santé et l'éducation.
Pour les comparaisons internationales, la consommation finale effective est souvent plus
appropriée car elle prend en compte les services fournis gratuitement par le gouvernement, ce qui
permet une meilleure comparaison du bien-être entre les pays, indépendamment des différences
dans la manière dont les services sont financés ou fournis. Cela donne une image plus complète de
la consommation réelle des ménages, y compris les services publics.
Le Système de Comptabilité Nationale (SCN) a évolué progressivement depuis 1953 sous l'égide
des Nations Unies. Les différentes versions du SCN publiées jusqu’ici sont :
Le SCN 1953 qui était limité à la mesure du revenu national et ne comprenait pas
d'évaluations à prix constants. Il comprenait six comptes principaux et a résolu divers
problèmes, notamment en incluant la production pour compte propre et en reconnaissant
les activités légales et illégales comme productives.
Le SCN 1968 qui a introduit des améliorations telles que la distinction entre producteurs
marchands et non marchands et une évaluation des comptes nationaux à prix constants plus
détaillée.
Le SCN 1993 qui a intégré les comptes de patrimoine, étendu les secteurs institutionnels et
fait la distinction entre les services gouvernementaux individuels et collectifs.
Le SCN 2008 qui a introduit des changements majeurs tels que le traitement de la recherche
et développement comme un actif et l'inclusion des dépenses militaires d'armements comme
actifs fixes.
13. Donnez l'équation de l'équilibre ressource-emplois (ERE) d 'un produit, et l'équation
de l'équilibre ressources-emplois global (compte des biens et services). Qu'est-ce qui
distingue les deux équations ?
1. Déflateur du PIB (indice des prix) = [PIB en valeurs (prix courants)] / [PIB en volume (prix
année de base)]
2.