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Références du devoir

Matière : Histoire-Géographie

Code de la matière : HG06

N° du devoir : 4
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

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Exercice  : réponse à une question problématisée

Débutant au 19e siècle par de grandes découvertes au niveau mondial et des expansions territoriales, la
mondialisation a réellement pris de l’ampleur durant les années 1970 grâce au développement des moyens de
communication et de circulation. De nombreuses puissances la composant et aidant à sa propagation, sont en
perpétuelle recomposition. L’espace mondial est composé de centres d’impulsion et de périphéries plus ou moins
dynamiques. Cela signifie que les territoires, à différentes échelles, sont inégalement intégrés à la mondialisation.
Si certaines grandes puissances, notamment la triade, bénéficient de mouvements positifs grâce à la mondialisation,
d’autre état émergent échappent à cette mondialisation du fait d’une fermeture pouvant être volontaire ou
involontaire.
Nous analyserons quels sont les atouts des pays les mieux intégrés puis nous étudierons les difficultés que
rencontrent les pays bien moins intégrés.

Certains territoires sont relativement bien intégrés au sein de la mondialisation et possèdent de très nombreux
atouts.
Parmi les territoires les mieux intégrés se placent les trois aires de puissances majeures : La triade. Elle est
constituée de trois pays : l’Amérique du nord, l’Europe ainsi que l’Asie du sud-est. Ces trois pays sont des centres
d’impulsions économiques dominant le monde. La triade représente 80 % du commerce planétaire et 66 % du PIB
mondial alors qu’elle ne représente que 11 % de la population mondiale. Elle possède donc de nombreux atouts
pouvant être économique, politique et géographique. La triade est, premièrement, le cœur financier du monde en
concentrant 92 % des transactions financières. Les grandes organisations économiques, financières et commerciales
internationales comme le FMI et la banque mondiale à Washington ou l’OMC à Genève font activement parti de la
triade. De plus, les 3/4 du commerce mondial tout comme 55 % des flux capitaux s’organisent en trois pôles:
Amérique du nord, Asie orientale et Europe occidentale : ce qui représente la triade. De surcroît, les cinq premières
places financières mondiales en 2017 sont situées à Londres, New York, Hong Kong, Singapour et Tokyo. Parmi,
les vingt premières, on en retrouve 5 en Europe, 6 en Amérique du Nord. La triade représente plus de 70 % des
dépenses mondiales en 2014 dans les secteurs innovants.
Deuxièmement, les atouts sont politiques. En effet, l’ONU est dominée par la triade, ayant son siège dans la ville
de New York. Le conseil de sécurité a pour membre permanent les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine
et la Russie. Le budget est donc principalement financé par ces états : 44 % de l’UE, 22 % des États-Unis et 16 %
du japon. Encore une fois ces états financent presque à eux seuls l’aide au développement avec 50 % de la part de
l’UE, 23 % par les États-Unis et 16 % par le Japon. De plus, la triade représente 80 % du budget militaire en 2015
tout en possédant l’arme nucléaire. Les États-Unis, l’UE et la Chine ont également le plus vaste réseau
d’ambassades et des bases militaires des usèrent et de l’Otan sur toute la planète. Leurs atouts économiques servent
beaucoup pour obtenir des faveurs politiques, c’est pourquoi la croissance économique est la préoccupation
majeure des états. Toutefois, la puissance de la triade s’estompe peu à peu depuis quelques décennies. La
domination économique et financière notamment. La richesse mondiale était à 75% produits par la triade en 2000
alors qu’en 2015 elle n’est plus que de 60 %. Cette baisse peu s’expliquer par un manque de dynamisme dans la
démographie des états de la triade mais aussi par l’émergence de nouveaux pays avec une croissance rapide. Parmi
ces puissances émergentes se trouvent les BRICS. On y trouve le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du
Sud. Aujourd’hui les BRICS représentent 30% du PIB mondial, mais ce nombre va continuer de progresser durant
les prochaines années. Ainsi, Les BRICS contestent les rapports internationaux et forment une nouvelle réalité
géopolitique mondiale.
Troisièmement, parmi les territoires les mieux intégrés, se trouvent les mégalopoles. De nombreuses mégalopoles
tel que Mégalopolis, la mégalopole japonaise de Fukuoka, la mégalopole européenne ont pour atouts de se situées
sur les côtes en bords de mers, où se trouvent de nombreux ports permettant le commerce à l’échelle mondiale. Les
flux de tous types sont concentrés dans ces territoires, l’essentiel des trafics maritimes et aériens du monde et plus
de 90 % des flux financiers. Tous ces territoires sont donc bien intégrés dans la mondialisation. La triade l’est
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complètement tandis que les pays émergents comme les BRICS gagent petit à petit du terrain. Chaque pays possède
ses atouts étant principalement économiques.

Cependant, des territoires restent moins bien intégrés dans la mondialisation au regard de nombreuses difficultés.
Tout d’abord, on trouve les PMA : les pays les moins bien avancés. Les PMA regroupent 47 pays dont la
vulnérabilité économique est grande. Les pays ayant un indice de développement humain faible sont à l’écart de la
mondialisation au vu de leur croissance économique faible. Ces écarts peuvent être expliqué par l’instabilité
politique des états, par le faible niveau d’alphabétisation ou encore par la corruption endémique. De plus, la
surmortalité liée à la sous-nutrition, au manque d’eau potable, de services médicaux et par peu ou pas d’éducation
n’aide pas non plus les états à développer leur croissance, encore moins au sein de la mondialisation. Les pays
comme le Niger ou le Tchad ont une faible intégration dans la mondialisation.
Ensuite, parmi les territoires non intégrés dans la mondialisation se trouvent les zones grises. Ces zones grises
représentent des espaces paraissant hors de contrôle ne faisant plus partie du système mondial. Les états comme la
Somalie, l’Afghanistan où des parties d’états comme le nord du Mali ont quasiment les mêmes difficultés que les
PMA mais pas nécessairement les mêmes raisons. D’autres territoires sont contrôlés par des activités illégales tel
que le « Triangle d’or » (entre la Birmanie, la Thaïlande et le Vietnam) ou le « Croissant d’or » (entre l’Iran,
l’Afghanistan et le Pakistan) qui sont des territoires contrôlés par la production de drogue les empêchant donc de
s’intégrer dans la mondialisation pour des raisons plus qu’évidentes.
De plus, on retrouve aussi les anciennes métropoles qui se sont écartées de la mondialisation. En effet, au sein des
aires de puissance certaines villes qui étaient des métropoles mondiales sont désormais en crise. Ces difficultés
peuvent être expliquées par un déclin des activités économiques entraînant du chômage et de l’insécurité. Le départ
des habitants des quartiers sinistrés vide progressivement les villes. La métropole de Detroit est un exemple de ce
type d’écart à la mondialisation, ayant vu ses entreprises délocaliser leurs activités ou leur siège social, ou même
cesser leurs activités à la suite d'une faillit : favorisant ainsi une augmentation du chômage et une baisse de la
croissance économique et du nombre d’habitants.

Les inégalités d’accès à la mondialisation sont multiples. Les territoires comme la triade sont au cœur de la
mondialisation tandis que les territoires tel que les PMA sont mis à l’écart. Les raisons sont le plus souvent un
retard de développement ainsi que la place géographique qui peut jouer dans l’intégration des états au sein du
monde. L’Asie oriental possède de nombreuses infrastructures facilitant la communication avec le monde, l’UE
étant développée, il existe beaucoup de liens entre les pays d’Europe d'ouest. Tandis que des états comme Niger
sont isolés ou entourés d’états instables ou sous-développés. On voit quand même que les inégalités entre Triade et
BRICS, par exemple, sont de moins en moins importantes grâce à leur développement efficace.
Dans les périphéries les moins intégrées tel que l’Afrique subsaharienne, bien qu’elle soient en mesure de se
détacher, sont encore exclues de la mondialisation comme de nombreuses autres régions.

Exercice 2  : Etude de documents

L’Asie regroupe au sein de ses frontières de nombreux pays émergents ainsi que des grandes puissances
mondiales. La croissance de ses pays engendre de fortes inégalités au sein de leur territoire. Les littoraux sont les
régions les plus dynamiques, regroupant les métropoles ; tandis que les régions rurales demeurent en retard. De
fortes inégalités au sein des métropoles résident aussi.
Le premier document permet d’identifier les différentes causes des inégalités au sein des territoires asiatiques. Puis
le deuxième document permet de comprendre le rôle de l’ASEAN ainsi que de distinguer les réussites et les
insuffisances de cette association.
Nous expliquerons donc dans un premier temps les différentes inégalités d’intégration des pays d’Asie orientale à
la mondialisation puis dans un second temps, nous expliquerons quels sont les succès et lacunes des différents
programmes de l’ASEAN.

Les pays de la Triade issus du continent Asiatique tel que la Chine littorale, possèdent de nombreux ports
principaux fortement intégrés dans le processus de la mondialisation.
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En effet, le port de Shanghai est l’un des plus grands ports au monde dont la capacité d’accueil de portes
conteneurs est immense. Grâce à ce port, le commerce maritime asiatique est intense. Il ne faut également pas
oublier les ports de Hong-Kong, Taïwan, mais aussi de Tokyo et d’Osaka qui sont eux aussi sur la liste des plus
grands ports actifs mondiaux dans le commerce international. Au contraire, le territoire des Tigres, englobant les
pays au Sud de la Chine comme l’Indonésie, le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie, le Brunei et les Philippines, ne
possèdent qu’un seul grand port principal intégré à la mondialisation étant le port de Singapour. Il y’a donc ici une
première inégalité sur le marché économique maritime asiatique.
Par la suite, on peut voir grâce au document 1, une forte inégalité au niveau des métropoles. Effectivement, les
pôles de la Triade possèdent un grand nombre de métropoles : il y’en a en tout six, dont trois métropoles régionales
et trois grandes métropoles mondiales étant Shanghai, Tokyo ainsi que Hong-Kong attirant beaucoup de touristes
mais aussi d’IDE et de FTN qui souhaiteraient y installer leurs sièges principaux. La Chine et le Japon sont ainsi
capable à dominer sur la sphère internationale. Les Tigres, bien au contraire, ne possède que quelques métropoles :
il y’en a trois dont qu’une seule mondiale étant Singapour. Ils y’a donc un handicap face aux FTN qui vont préférer
s’installer en Chine plutôt qu’en Indonésie. De surcroît, le Japon compte une mégalopole tandis qu’aucun pays des
Tigres n’en possède, ce qui créer un désavantage supplémentaire creusant davantage l’inégalité entre les deux
territoires. On peut aussi mettre l’accent sur le fait que les pôles de la Triade ont une interface maritime directe sur
les États-Unis, pays qui domine mondialement sur de nombreux domaines dont principalement le domaine
économique, alors que les Tigres possèdent seulement une interface maritime donnant sur l’Europe et le Moyen-
Orient, ce qui est bien moins intéressant en termes de marché économique.

Afin de contrer ses inégalités, l’ASEAN va mettre en place des accords régionaux qui règleront certains
problèmes mais des insuffisances persistent.
Fondé en 1967, l’ASEAN regroupe cinq pays d’Asie du Sud-Est qui sont l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines,
Singapour et la Thaïlande avec comme objectif une intégration complète dans la mondialisation en effaçant les
nombreuses inégalités qui les frappent. La première des réussites de l’ASEAN est la montée du PIB de ses
membres, signe de développement économique. En effet, d’après le Document 2, « le PIB total des membres
actuels de l’ASEAN atteint 2 550 milliards US$ (2016), ce qui en fait la sixième puissance économique mondiale
». De plus, la population des pays a augmenté puisque d’après le Document 2, elle représente aujourd’hui 640
millions d’habitants. Il y’a donc une réussite économique croissante des cinq pays qui ont su s’affirmer dans le
commerce mondial en générant de grands profits et en s’affirmant devant les autres puissances mondiales «
L’ASEAN est également la quatrième puissance commerciale mondiale et draine 7 pourcent des flux entrants
d’investissement direct à l’étranger (IDE) au niveau global ». L’ASEAN à donc, également, attirer le regard
d’investisseurs étrangers qui voient son potentiel économique.
Toutefois, des insuffisances persistent dans les accords de l’ASEAN. En 1992 a été signé « l’accord sur la Zone
de libre-échange de l’ASEAN » provoquant « la libéralisation du commerce des services » et renforçant « la
compétitivité des industries de la région Asie-Pacifique » et favorisant ainsi « leur intégration aux chaines de valeur
mondiales », et bien en réalité « la libéralisation des services apparaît comme le point faible de l’intégration de
l’ASEAN jusqu’à présent ». En outre, même si « les droits de douane sur la plupart des marchandises ont été
ramenés à zéro, l’utilisation de barrières non-tarifaires, telles que les différentes normes pour les produits, les
interdictions d’importation, [...] s’est accrue ». On remarque donc bien que l’ASEAN progresse sur certains points
mais que d’autres restent à travailler. On peut aussi relever le fait que bien que « la mobilité des personnes pour le
tourisme et la formation fait l’objet de peu de restrictions », ce qui est un point positif amenant l’intégration au
processus de la mondialisation puisque cela accroît le tourisme et donc les revenus des pays, « la circulation
transfrontalière des personnes a peu progressé », ce qui pose à nouveaux problème puisque cela peut être un frein à
des personnes diplômées qui pourraient apporter une avancée technologique au sein des pays.
Finalement, les membres de l’ASEAN ont remarqué « qu’ils n’y arriveraient pas s’ils essayaient de bâtir une
forteresse tournée vers elle-même ». Pour contrer les inégalités, il faut donc faire face aux pays du Nord, en
adoptant une « perspective plus ouverte ». Ainsi, « La part de ces échanges dans les échanges totaux des membres
de l’ASEAN a fortement augmenté depuis la signature d’accords commerciaux avec la Chine (en vigueur depuis
2005), le Japon (2008), la République de Corée (2010) et l’Inde (2010). ». En plus, les membres de l’ASEAN ont
pris des décisions environnementales, démontrant une prise d’exemples sur les pays de la Triade, voulant prouver
qu’ils peuvent à présent faire partis de leur « Plan AEC 2025 », adopté en 2015 dont le premier document vise à
s’aligner sur des objectifs de développement durable. Il atteste également d’une « prise de conscience de
l’importance de réduire les inégalités entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci. ».

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L’Asie Orientale souhaite intégrer par le biais de l’ASEAN ses pays au cœur de la mondialisation en mettant en
place un développement économique (augmentation du PIB et de la population) et en facilitant les échanges
transfrontaliers sur ces territoires. Afin de supprimer les inégalités territoriales dont elle était victime, l’ASEAN va
créer des alliances avec de grandes puissances mondiales comme la Chine, le Japon, l’Inde et la Corée en signant
avec eux des accords commerciaux.
La mondialisation, même si elle rapproche les Etats, met aussi ses différents acteurs en concurrence. Des rivalités
économiques se créer non seulement au niveau inter-régionales mais aussi au niveau mondial entrainant de
puissantes répercussions géopolitiques.

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