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Géo TG – Thème 2 : Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation

Intro : Xi Jinping, nouvelles routes de la Soie


Mondialisation => modifications, coopérations transfrontalières mais aussi des tensions.
P : Comment la mondialisation influence-t-elle le développement des territoires actuellement dans le
monde ?
I- Premièrement, les territoires sont inégalement intégrés à la mondialisation.
1) Une hiérarchisation croissante des territoires
- Un nouveau monde multipolaire
La mondialisation est un système géoéconomique et géopolitique fondé sur une mise en relation généralisée,
mais hiérarchisée des territoires reposant que l’internationalisation des firmes transnationales (FTN), les flux
de capitaux, de produits et des informations, les innovations technologiques. Elle dépend des stratégies
d’insertion plus ou moins volontaires des Etats.
Ainsi, aujourd’hui, l’espace mondial est organisé par trois grands pôles majeurs qui sont l’Amérique du
Nord (E-U, Canada), l’Europe et l’Asie de l’Est. Ils ont un rôle structurant du fait de leur poids politique,
économique, financier, scientifique et culturel. En leur sein, les grandes métropoles concentrent les fonctions
de commandement et d’impulsion. Toutefois, l’architecture mondiale devient de plus en plus multipolaire du
fait de l’affirmation de puissances, plus ou moins rivales. Si les grands pays développés demeurent des
acteurs incontournables du fait de leur poids et de leur influence, leurs capacités de domination sont en
recul. Les Etats-Unis perdent du terrain, l’Union européenne est en difficulté (Brexit) et le Japon
relativement isolé. Le Brexit pour « British Exit » désigne la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
- Un système mondial en recomposition
Par contre, on assiste à l’affirmation de nouvelles puissances. Certaines sont de rang mondial comme la
Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil ou de rang continental, à l’instar de l’Afrique du Sud, de l’Arabie
Saoudite, la Turquie, le Mexique, l’Argentine. D’autres cherchent encore leur voie : Iran, Ethiopie,
Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Egypte, Pakistan, Nigéria. Ces 17 Etats s’affirment donc avec force sur la
scène internationale, d’autant plus qu’ils représentent 60% de la population mondiale, 1/3 de l’économie,
près de 30% des exportations et plus de 40% de la production manufacturière. Mais ils ne forment pas un
ensemble homogène. Parfois ils s’allient comme les BRICS ou ils s’affrontent : Arabie Saoudite/Iran.
De plus, ces nouvelles puissances doivent aussi relever d’immenses défis internes : déséquilibres
économiques, systèmes rentiers russe, saoudien ou iranien, déficits démocratiques et systèmes oligarchiques,
profondes inégalités sociales et territoriales alimentant de fortes tensions internes, gestion prédatrice des
ressources non durables, sous-équipements en ce qui concerne l’eau, l’électricité, les transports,
l’urbanisation.
Pour rappel, un système rentier est une situation d’un Etat qui tire des revenus importants (ou rentes) de
l’exportation de produits bruts (gaz, pétrole par exemple). Un système oligarchique est un système politique
dans lequel le pouvoir est accaparé par un petit nombre de personnes.
- La montée des fragmentations et des tensions
Si tous les territoires sont intégrés dans la mondialisation, leurs situations et trajectoires diffèrent
sensiblement débouchant sur un monde fragmenté (divisé). Distinguons 4 grands ensembles :
 Les anciens centres hégémoniques dominants
 Les nouveaux pôles autonomes ou en voie d’émergence
 Les Etats intégrés dominés
 Les marges évitées ou sacrifiées.
Par suite, les tensions et rivalités se cristallisent autour de certains espaces :
 Interfaces maritimes : le bassin Caraïbe, la Méditerranée, le golfe Persique, la mer de Chine et
l’océan Arctique
 Interfaces continentales : la grande bande Sahara-Sahel et le Moyen-Orient.

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2) De multiples facteurs d’intégration ou d’exclusion à la mondialisation
- Un espace mosaïque si inégal
Loin d’uniformiser l’espace, la mondialisation survalorise à toutes les échelles les différences territoriales,
qu’elles soient naturelles (accès aux ressources), sociales et économiques (coûts salariaux, niveaux
d’équipement) ou culturelles (formation). Mesurant l’efficacité économique d’un pays, le PIB/hab montre
des écarts considérables. Dans ce contexte, l’espace mondial est de plus en plus fragmenté, du fait de
l’explosion des inégalités sociales. Alors que 8% de la population mondiale dispose de 86% de la richesse, la
question d’un partage plus équitable et efficace des richesses se pose. Le développement durable -
économique, social, environnemental et solidaire- reste un défi. De surcroît, dans de nombreux pays, mal-
développement et corruption alimentent des fractures sociales et territoriales entre quartiers urbains, villes et
campagnes, métropoles et provinces, intérieurs et littoraux. Le contrôle des rentes (minerais, import/export)
est source de conflit au sein des élites, entre groupes, gangs ou milices armées.
- Les territoires, entre intégration et sur-exclusion
Les territoires sont effectivement des constructions liées aux décisions prises par les acteurs, citoyens et
élites politiques, économiques et sociales. Ces choix déterminent leurs trajectoires d’intégration à la
mondialisation. Ainsi, dans la Caraïbe, les Bahamas sont devenues un paradis fiscal et un pôle touristique
pour le plus riches alors qu’Haïti demeure dans le sous-développement du fait d’un Etat très fragile et
d’élites corrompues. Un paradis fiscal est un territoire où la fiscalité est très basse voire inexistante et les
transactions financières dissimulées.
Toutefois, aucune situation n’est définitivement figée, comme en témoigne l’essor de la Chine ou des
Emirats Arabes Unis. Loin d’être dépassés, les Etats jouent un rôle majeur par leurs choix politiques et
économiques, l’équilibre entre intérêt général et acteurs privés, leurs stratégies d’aménagement des
territoires. Si bien que le taux d’ouverture commerciale varie fortement d’un pays à l’autre selon sa
spécialisation économique et ses choix (traités commerciaux, accueil des IDE). En Asie, il tombe de 170%
dans la cité-Etat de Singapour (pôle logistique régional) et 100% au Vietnam (usines électroniques ou
textiles pour l’exportation) à seulement 6% en Corée du Nord. Le taux d’ouverture commerciale correspond
au poids que représentent les échanges (exportations et importations) dans l’économie d’un pays en % du
PIB. Un pôle logistique régional est un territoire où le transfert de marchandises non produites sur place
représente une part très importante des échanges (qui peuvent dépasser en valeur le PIB du territoire).
- Les Pays les moins avancés, entre crises et insertion dominée
Dans la mondialisation, les 47 PMA sont les Etats marginaux, aux inégalités sociales et territoriales les plus
marquées. A Phnom Penh, la capitale du Cambodge, le taux de pauvreté est de 7% contre 20% à
Sihanoukville, grand port du pays favorisé par la Chine dans le cadre des Routes de la Soie et 84% dans les
zones rurales. Cette géographie centres et périphéries se retrouve dans tous les pays d’Asie du Sud-Est. Mais
ces pays et territoires en apparence les plus marginalisés participent tout de même à une mondialisation
souterraine. L’Afghanistan produit 80% de l’héroïne mondiale, pour le plus grand profit des grands
propriétaires fonciers, qui indexent les baux fonciers sur le prix de la drogue et les réseaux de trafiquants
internationaux.

II- Deuxièmement, des coopérations se dessinent mais aussi des tensions et de nécessaires
régulations aux échelles mondiale, régionale et locale.
1) Les enjeux de la coopération régionale
- De la coopération régionale à la mondialisation
L’intégration des territoires dans la mondialisation passe par la multiplication d’organisations
intergouvernementales (OIG) à différentes échelles dont l’objectif est de créer de la stabilité en promouvant
des lieux de débats et de coopération entre Etats voisins. Ces organisations régionales plus ou moins
étendues participent à la gestion des grands défis contemporains. Ainsi, plus ou moins souples et intégrées,
ces 40 OIG peuvent être uniquement politiques (Union africaine, Conseil de l’Europe, Ligue arabe, Conseil

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nordique) ou militaires (OTAN) ; mais aussi économiques, monétaires ou commerciales (Mercosur, ZLEC
africaine). Ces nombreuses organisations régionales s’enchevêtrent et dessinent une architecture complexe,
car de nombreux Etats adhèrent souvent à plusieurs systèmes de nature et d’échelles différentes. Par
exemple, même au sein de l’UE, la zone euro et l’espace Schengen ne se recouvrent pas.
- Enjeu de puissances au sein de la coopération régionale
La création et le fonctionnement des organisations régionales sont souvent associés aux logiques de
puissances qui cherchent à contrôler leur espace régionale pour pouvoir mieux s’affirmer sur la scène
mondiale. Par exemple : pas de CEE puis d’Union européenne possible sans couple moteur franco-
allemand ; pas de Mercosur sans compromis géopolitique en Amérique latine entre le Brésil et l’Argentine.
Dans les Amériques, les Etats-Unis ont réussi à intégrer leurs deux voisins très dépendants de leur économie
dans l’ALENA devenue ACEUM. Mais la volonté américaine de créer un ensemble commercial couvrant
toutes les Amériques (ZLEA) a été mise en échec par le Brésil et ses alliés.
En Asie, l’ASEAN, Association des Nations de l’Asie du Sud-Est, était lors de sa création en 1967 durant la
Guerre froide, une organisation pro-occidentale. L’apaisement des tensions a permis, entre 1984 et 1999
l’entrée de 5 nouveaux pays. Elle doit composer avec les ambitions des nouvelles puissances voisines
chinoise et indienne.
- Coopérations et intégrations régionales, des dynamiques diversifiées
La dynamique des organisations régionales reflète donc de grands enjeux géopolitiques et géoéconomiques.
Si certaines constructions sont très avancées comme l’UE, d’autres sont en crise comme le Conseil de
Coopération du golfe Persique ou en panne comme l’Union du Maghreb arabe ou en perdition comme
l’Union des Nations sud-américaines qui a perdu la moitié des participants du fait des conflits entre ses Etats
membres. En revanche, le Mercosur favorise la création de corridors de développement en Amérique latine.
Par ailleurs, le rapprochement entre la Russie et la Chine en Eurasie passe par des accords bilatéraux et la
création de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à but économique et sécuritaire ; permettant
aussi la création d’alliances à géométrie variable d’échelle mondiale, BRICS ou les « nouvelles routes de la
Soie » chinoises.

2) Un monde sous tension, quelles régulations ?


- Pilotage et régulations mondiales en crise
Dans un monde de plus en plus intégré, le pilotage de la mondialisation est un enjeu crucial pour répondre
collectivement aux grands enjeux : respect des droits universels (démocratie, paix, droit du travail),
développement durable, solidarités Nords/Suds. Depuis 1945, le système mondial repose sur les grandes
organisations internationales, politiques (ONU) ou économiques (Fonds Monétaire International, OMC,
Banque mondiale) largement dominées par les Etats-Unis et les pays occidentaux. La demande des pays des
Suds de réformer ce système pour l’adapter au monde multipolaire d’aujourd’hui se heurte au veto
américain. Le système est donc largement paralysé et contourné par les pays émergents à l’origine
d’organisations alternatives comme la Banque Asiatique d’Investissement dans les infrastructures créée en
2014 à l’initiative de la Chine. Elle concurrence la Banque asiatique de Développement, le FMI et la Banque
mondiale.
- La montée d’intérêts divergents et contradictoires
Le système mondial multipolaire actuel est structuré par le choc d’intérêts divergents et contradictoires entre
puissances : les Accords sur le climat de l’ONU sont ainsi toujours bloqués par de gros pollueurs (Inde,
Brésil, Australie, Etats-Unis). Par ailleurs, la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine impacte les relations
internationales. Les Etats-Unis restent à l’écart de nombreux traités (Accord sur le nucléaire iranien) et
mènent une lutte agressive contre leurs concurrents : protectionnisme, contrôle des technologies, sanctions
politique et économique contre la Russie, la Chine ou l’Union européenne. A l’opposé, la Chine renforce
partout ses positions et se lance à l’assaut du monde avec de « nouvelles routes de la Soie » y compris dans
l’Arctique. On assiste aussi à la réaffirmation du rejet d’une certaine mondialisation par des associations ou

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organisations non-gouvernementales (ONG). Ils promeuvent des systèmes alternatifs : circuits courts,
recyclage, agricultures biologiques.

- Un monde surarmé et en ébullition


Cependant, la montée des tensions se traduit par un monde surarmé : en dix ans, les dépenses mondiales
d’armement ont augmenté de 20% pour atteindre 1788 milliards de dollars en 2019. Dix puissances en
réalisent 75%, dont les E-U (36%), loin devant la Chine (14%), l’Arabie Saoudite (3.8%), l’inde, la France
et la Russie (3.5%). La montée des conflits est particulièrement vraie en Asie de l’Est, au proche et Moyen-
Orient, en Asie du Sud et au Sahel : on dénombrerait : 402 conflits dans le monde, dont 226 conflits violents
et 18 véritables guerres, civiles ou internationalisées, souvent dans les Etats les plus pauvres : Syrie,
Afghanistan, Yémen, Libye, Pakistan, Ukraine, Nigéria, Somalie, Centrafrique…Le département des
opérations de la Paix de l’ONU gère 15 actions militaires ou de police avec 110 000 casques bleus afin de
stabiliser des zones de conflits alors que l’armée française intervient massivement au Sahel.

III- Pour terminer, la France a un rayonnement international divers et une attractivité inégale dans la
mondialisation.
1) Le rayonnement international à plusieurs facettes de la France
 La France au cœur des flux de l’économie mondiale
En 2018, la France est la 7° puissance économique mondiale par le PIB en 2023, le 7° exportateur mondial
de marchandises, le 4° pour les services. Elle est le 3° pôle mondial émetteur d’IDE après les Etats-Unis et
la Chine. Plusieurs FTN françaises sont des leaders mondiaux dans leur secteur d’activité comme L’Oréal,
LVMH, Michelin. Pourtant, la part de la France dans le commerce mondial régresse depuis 20 ans : elle est
peu présente sur les marchés émergents, le commerce est avant tout tourné vers l’Europe = zone de faible
croissance et ses exportations reposent sur un petit nombre de grandes entreprises. Le commerce extérieur
français est déficitaire.
 Une influence géopolitique encore forte
Cependant, la France garde de son passé de grande puissance une influence politique et diplomatique
mondiale. Elle est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, disposant d’un droit de veto et
membre du groupe des pays les plus riches du monde (G7 et G20). Elle possède le 3° réseau d’ambassades
dans le monde, siège dans les OIG et est membre fondateur de l’UE. De plus, la France demeure également
une puissance militaire importante, dotée d’une force de dissuasion nucléaire et d’une réelle capacité de
projection, c’est-à-dire un ensemble de moyens qui permettent d’acheminer une force militaire loin de son
lieu habituel de stationnement pour exécuter une mission. L’armée française est présente à l’étranger sous
forme de bases, de flottes et de missions sous mandats internationaux. La France est également le 3°
exportateur mondial d’armement. Par ailleurs la France affirme également son influence géopolitique grâce
à l’aide publique au développement (ensemble de dons et de prêts préférentiels effectués par un pays
développé vers les pays en développement) et à l’aide humanitaire passant par les ONG comme Médecins
sans Frontières.
 Un soft power culturel vivace
Enfin, le rayonnement culturel de la France s’appuie sur des valeurs qui se veulent universelles dont la
référence symbolique est la DDHC de 1789 et sur un riche patrimoine : littérature, cinéma, musique,
peinture, architecture. Des institutions comme le Louvre ou le Centre Pompidou ouvrent des musées à
l’étranger. Plus largement, l’art de vivre à la française, le luxe, la gastronomie participent au soft power.
La France est aussi présente sur tous les continents par sa langue. On dénombre 321 millions de
francophones dans le monde selon l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui regroupe 88
Etats. D’autres vecteurs contribuent à la diffusion de la langue et de la culture française : les 96 instituts
français, l’Alliance française, le réseau d’établissements scolaires français à l’étranger et dans la domaine

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audiovisuel : RFI, TV5 Monde, France 24. En outre, le français régresse face aux langues autochtones et à la
montée de l’anglais comme langue de communication mondiale.

2) L’attractivité inégale de la France dans la mondialisation


o Une terre d’accueil des capitaux étrangers
Tout d'abord la France demeure attractive aux yeux des investisseurs étrangers : elle est la 8e destination
mondiale des flux d'IDE cumulés ainsi les filiales d'entreprises étrangères hé joue un rôle considérable En
France puisqu'elles emploient plus de 13% des salariés qui assure plus de 30% des exportations du pays
générant par conséquent 20 % de l'activité du secteur Recherche et Développement, R&D. De plus les
capitaux étrangers sont notamment présents dans les plus grandes entreprises françaises : en 2023, 40% du
capital des entreprises du CAC 40 et certaines entreprises étrangères prennent le contrôle d'entreprises
françaises par exemple en 2014, le secteur énergie d’Alstom est devenu étatsunien (General Electric). Le
Club Med, le Louvre Hotels Group sont passés sous influence chinoise en 2015.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/cac-40-40-du-capital-des-entreprises-francaises-est-detenu-par-des-non-residents_6252600.html

o Un pays qui attire les personnes


Puis, la France a une longue tradition de terre d'accueil. La population française a été façonnée par des
vagues successives d'immigration mais la France n'est plus le pays de destination privilégié au sein du
système migratoire international. Les populations immigrées se concentrent dans les principales aires
urbaine française et particulièrement en région parisienne.
En revanche, la France est une destination privilégiée des étudiants étrangers. Elle se place en 3e position
derrière les États-Unis et le Royaume-Uni. Héritage historique 40 % des étudiants proviennent du continent
africain. De plus, la France demeure la première destination touristique mondiale avec près de 80 Millions
de visiteurs étrangers en 2022. Elle bénéficie de sa position centrale en Europe occidentale d'où l'importance
du tourisme de transit. Ses atouts sont multiples : longues façades littorales, vastes domaines montagneux,
variété des paysages, richesse patrimoniale et culturelle. Mais cette attractivité est très sélective : les
touristes étrangers privilégient la Côte d'Azur, les Alpes du Nord et, en premier lieu, Paris.
o Les métropoles, au cœur de l’attractivité du pays
Enfin, les métropoles ce sont les lieux privilégiés de réception des flux de capitaux comme des flux
humains. Elles bénéficient de leur position centrale dans les réseaux de transport et de la concentration des
fonctions métropolitaines, activités de commandement et de service dont ont besoin les entreprises. Par
exemple, plusieurs métropoles françaises accueillent les sièges d'organisation supranationale comme Paris
qui abrite les sièges de l’Unesco et de l'OCDE. Le siège d'Interpol ou Organisation internationale de police
criminelle est installé à Lyon et le Parlement européen est à Strasbourg.
Les métropoles possèdent également un niveau d'équipement permettant l'organisation d'événements
internationaux qu'ils soient sportifs (Jeux Olympiques 2024, divers championnats d'Europe ou du monde),
culturels ou politiques comme la COP 21 au Bourget en 2015. La capacité hôtelière est aussi déterminante
comme pour l'accueil du Festival de Cannes ou le G7 à Biarritz en 2019. L'organisation de congrès
internationaux s'accompagne de l'essor du tourisme d'affaires dont Paris est un pôle mondial.

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Source : https://evasion-online.com/ou-se-trouve/france-villes-touristiques

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