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I) Des territoires inégalement intégrés à la mondialisation 

: une hiérarchie accrue des territoires

A. Des pôles traditionnels

3 pôles majeurs : Asie orientale + EU + UE dominent la mondialisation grâce à leurs places


financière, leur technologie et leur production culturelle et intellectuelle. Ce sont eux qui, dès les
années 1980, ont impulsé la mondialisation actuelle. Cette Triade élargie englobe des pays
asiatiques et à la croissance + récente comme la Chine totalise 75 % du PIB mondial et concentre
80 % des sièges sociaux des Firmes transnationales ( Firmes Multi Nationales).

Ces aires de puissance se caractérisent par une attractivité migratoire et un haut niveau de
développement économique et humain. Toutefois, ces territoires sont en perte de vitesse en raison
de crises éco successives et d’une croissance rapide des inégalités.

B. Un système mondial en recomposition avec l’affirmation de nouveaux acteurs

L’augmentation de pays émergents → monde polycentrique.


Partenaires mais concurrents à l’augmentation des échanges notamment grâce à des logiques
régionales ( Mercosur, Asean). Il s’agit des BRICS + Mexique, Turquie, Indonésie ou Thaïlande.
Ces États ont connu une croissance économique rapide à partir des années 2000 ce qui leur a permis
de rattraper les pays développés.
BRICS sont à l’origine de 60 % de la croissance mondiale et cherchent à s’affirmer qur la scène
mondiale.

Pays émergents se situes sur plusieurs continents ( « jaguars », latino- américains comme Chili,
« lions » africains comme le Ghana, « tigres » asiatiques comme Vietnam).
De plus, la hiérarchie des pôles change : les pays du golfe arabo-persique déjà intégrés par les
exportations d’hydrocarbures, comme le Qatar et l’Arabie Saoudite, ont un rôle financier voire
culturel nouveau à l’échelle mondiale ( cf Coupe du monde).
Evolution bouleversement l’organisation du monde telle qu’elle fut longtemps présentée selon « la
limite Nord Sud » et la traditionnelle organisation en centre/périphérie.

C. Existe-t-il encore des territoires en marge ?


Pays du Sud, marqués par des conflits, les faiblesses de développement et l’enclavement sont
classés comme PMA, (pays les moins avancés).
47 PMA, surtout situés en Afrique subsaharienne, sont souvent au coeur de conflits mais
s’intègrent dans la mondialisation grâce à l’exploitation, souvent par des Firmes transnationales
étrangères, de matières 1ères mais aussi par les flux illicites et par les IDE venus notamment de
Chine.

Dans ces territoires très dépendant des remises des migrants et de l’aide internationale, une grande
partie de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’agriculture est souvent vivrière
l’économie peu diversifiée.
Certains états sont défaillants ou en guerre (Somalie), ne parviennent pas à
s’insérer dans les flux internationaux, ou alors de manière illicite (piraterie,
drogue).

II) La mondialisation, de multiples facteurs d’intégration ou d’exclusion

A) un espace mosaïque si inégal


Figure 1: zinnia
Mesurant l’efficacité éco d’un pays, le PIB pacccc nnr habitant montre des écarts considérables
Dans ce contexte, l’espace mondial est de + en + fragmenté, du fait des explosions des inégalités
sociales. Alors que 8 % de la pop à l’échelle mondiale dispose de 86 % des richesses, la question
d’un partage plus équitable et efficace des richesses se pose. Le développement durable – éco,
social environnemental et solidaire- reste un défi.

Facteurs socio-économiques sont souvent déterminants : les territoires ont des avantages attirent des
entreprises : main d’oeuvre qualifiée, marché intérieur, présence de centres de recherche…= atouts
qui favorisent pays du Nord. Mais me faible coût du travail peut attirer des FTN dans des pays
moins développés.

B. Les FTN, de multiples strategies d’intégration

C) Les territoires entre intégration et surexclusion

A l’échelle nationale, l’accessibilité est un gage d’attractivité. Ainsi, la mondialisation favorise la


métropolisation et la littoralisation.

1. Les métropoles, centres d’impulsion mondiaux

grandes métropoles qui concentrent les fonctions de commandement, éco pol et culturel. Parmi
elles, les villes mondiales jouent un rôle majeur ; reliées par des flux intenses et variés elles
constituent l’Archipel Métropolitain Mondial. Au coeur de ces métropoles, les centres financiers
sont de véritables pôles d’impulsion de la mondialisation (La Défense, la City londonienne).

Mégalopoles sont des centres d’impulsions. On en compte 3 dans les aires de puissance : la
Mégalopolis au nord des état unis, les mégalopoles japonaise et européenne.
D’autres se sont formées plus récemment en Californie, en Chine, ou encore aux Brésil/Argentine.

Métropoles émergentes s’affirment aussi dans les Suds. D’autres s’affirment, comme Lagos au
Nigeria.

2) frontières littoraux et anti mondes au cœur de la mondialisation

Concentration des moyens de transports valorise les interfaces (hubs de + en +) performants,


connectent les territoires aux flux mondiaux. Ainsi Atlanta, 1 er hub aéroportuaire au monde,
redistribue les flux aériens de l’ensemble du continent américain.

Littoraux profitent eux aussi de leur situation d’interface : façade Pacifique de l’Asie ou celles de la
Manche et de la Mer du Nord en Europe concentrent les plus grands ports et sont au cœur des
échanges maritimes mondiaux. Ces ports, comme Shanghai ou Singapour, abritent souvent des
zones franches.

De même l’accessibilité numérique est désormais un facteur d’intégration incontournable. Câbles


sous marins, datas center jouent un rôle central dans le réseau de télécommunications. Leur
localisation est le reflet de la hiérarchie qui organise l’espace mondial (42 % des datas centers sont
aux EU).
Frontières sont aussi des interfaces. La frontière entre les états unis et le Mexique est très intégrée
dans la mondialisation et concentre les flux légaux (de biens et de services) et illégaux
(contrebande, produits illicites, migrations clandestines).

A une autre échelle, les paradis fiscaux constituent des pôles de la mondialisation grise.

Espaces intérieurs et faiblement peuplés ( l’Ouest de la Chine) sont bcp moins intégrés à la
mondialisation. D’autres espaces fournissent des matières premières mais leur exploitation par les
états et les FTN se fait au détriment de l’environnement ( Amazonie, Arctique russe…) et des
peuples autochtones ( Indiens, Nenets en Sibérie).

Les espaces marginaux deviennent des antimondes nés de la mondialisation car celle-ci renforce les
inégalités socio-spatiales en hiérarchisant les territoires. Mal-dév et illégalismes ( corruption, trafics
illicites… ) alimentent des fractures sociales et territoriales entre quartiers urbains, ville et
campagne, métropole et provinces, intérieur et littoraux.

L’enclavement peut néanmoins être dépassé dans les territoires riches en ressources qui suscitent
des convoitises : les ressources du continent africain sont de + en + exploitées y compris dans le
Sahara et la fonte des banquises rend l’Arctique + accessible.

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