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I.

Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation quelle que soit l’échelle considérée
A) Les facteurs d’intégration à la mondialisation
1) Des acteurs multiples construisent des réseaux mondialisés.

• Les FTN : elles ont un siège social et des filiales dans d’autres pays. Elles sont moteurs, acteurs, opérateurs et
conséquences de la mondialisation. 4% de la main d’œuvre mondiale travaille pour les FTN, et les FTN
représentent 1/3 de la production mondiale, ¼ de l’économie mondiale et 2/3 du commerce international.
Les FTN sont présentes dans tous les domaines (Renault - automobile, LVMH – Luxe, Disney – Culture). Les
deux premières FTN mondiales sont Walmart et Sinopec (production de pétrole). Dans les FTN, il y a les
GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Les FTN possèdent un cortège d’entreprises sous-
traitantes et leur but est de produire où la main d’œuvre est la moins cher (on emploie de la main d’œuvre à
bas coût).

Les recherches en recherche et développement se font dans le pays d’origine.


Les Etats mettent en place des politiques publiques d’attractivité pour attirer les FTN sur leur territoire ainsi que les
IDE. Ils organisent des zones franches (ex : ville de Tanger au Maroc). Les pays émergents ont créé des zones
franches pour augmenter leur taux de croissance.

• Des groupes supranationaux/organisations internationales :


- ONU (but : paix dans le monde) et ses nombreuses agences (UNICEF, Unesco), siège à New York
- OMC : siège à Genève, prône le libéralisme et pousse les échanges internationaux, création en 1995
- FMI (fonds monétaire international) : veille à la stabilité monétaire/économique en régulant les crises.
- Banque mondiale : siège à Washington, accorde des prêts pour les pays en voie de développement.

• Il y a aussi les ONG (organisations non gouvernementales) : médecins sans frontières (budget de 1,4 milliards
de dollars), Greenpeace. Ces organisations vivent des dons. Les activités et les personnes qui travaillent son
bénévoles et leurs objectifs sont internationaux (action contre la faim, handicap international). Les ONG
luttent pour les droits de l’homme et viennent en complément de l’action de l’ONU. Les ONG jouent un rôle
sur l’opinion publique.

L’organisation Médecins sans frontières a été créée suite à une famine au Nigéria.

• Les organisations de consommateurs : les entreprises sont attentives et font attention à montrer qu’elles
produisent dans des pays qui respectent les droits de l’homme. En tant que consommateur, on fait partie de
la mondialisation par nos achats, par nos déplacements, nos projets de vie, notre présence sur la toile
(réseaux sociaux).

• Les groupes médiatiques

• Les diasporas (ex : China Town à Paris). Le mot est originellement utilisé pour les juifs (diaspora juive : 1er
siècle après J.-C.).

• Les mafias

2) L’accessibilité, une condition indispensable à l’intégration

• Les HUB portuaires et aéroportuaires connectent les flux mondiaux. Le premier HUB est celui d’Atlanta.

HUB : nœud d’un réseau de transport, qui permet une redistribution des passagers et des marchandises et
un éclatement des destinations.

• L’accessibilité numérique est un facteur d’intégration incontournable. Elle se fait grâce aux satellites et aux
câbles sous-marins.

• Les Datacenters (centres de collecte de données) : 40% des datacenters se trouvent aux Etats Unis. C’est la
création d’Internet qui a permis cela.
Le contraire d’accessibilité : enclavement. L’enclavement est le fait d’être à l’écart des grands axes de
communication. Les pays enclavés n’ont pas accès à la mer. La Suisse par exemple est un pays enclavé, ainsi que le
Boutan et le Népal (s’en sort grâce au tourisme). L’Autriche est enclavée, mais l’Union Européenne lui permet de
sortir de son enclavement.

Les pays qui sont enclavés mais qui on beaucoup de pétrole s’en sortent, car ils le vendent.

B) Une hiérarchie des centres de décision mondiaux en constance évolution


1) Les trois pôles de la mondialisation, centres d’impulsion et aires de puissance

- Amérique du Nord
- Europe
- Asie orientale

C’est dans ces trois pôles qu’on trouve les carrefours les plus importants dont les métropoles mondiales, les centres
de recherche les plus importants (Silicon Valley), les façades maritimes majeures (Pacifique et Atlantique). Ces trois
pôles produisent à eux seuls 73% de la richesse mondiale, 85% des IDE (capitaux investis par une entreprise dans un
pays étranger) s’y trouvent et 25% de la population mondiale.

Ces trois pôles sont l’objet d’attractivité migratoire importante et possèdent e plus haut IDH (PIB + éducation +
espérance de vie).

Il y a des poches de pauvreté, en crise avec des déclins économiques et démographiques comme la ville de Détroit
aux Etats Unis. Ce sont des friches industrielles.

2) Les villes mondiales au cœur de la mondialisation : concurrence et compétition

Ces villes ont :

- Un rayonnement culturel riche


- Une vivabilité (qualité de vie, de l’air, espérance de vie)
- Economie
- Recherche et développement
- Environnement
- Accessibilité

Les 5 villes mondiales sont : Londres, New York, Tokyo, Paris, Singapour.

Ce sont des villes peuplées, cosmopolites, où il y a une créativité culturelle importante.

Elles forment avec Amsterdam, Séoul, Berlin, Hong Kong, Sidney, Chongqing 12 à 15 % de la population par an.

Le PIB de Tokyo ou de New York est comparable à celui du Canada, de l’Espagne, de la Turquie.

Les villes mondiales sont marquées par des quartiers d’affaires, les CBD (central business district). Il y a celui de
Manhattan à New York, la Défense à Paris et le City à Londres.

Ces villes sont marquées par des inégalités socio-spatiales et la gentrification.

Ces villes mondiales exercent un rayonnement sur les autres villes de la planète : les jeux olympiques de Paris, la
Fashion Week, les coupes du monde, les sommets sur le climat. Ces événements ont une visibilité mondiale.

Ces villes mondiales sont à la fois concurrentes et complémentaires. Elles sont connectées entre elles.

AMM (archipel métropolitain mondial) : métropoles globales et mondiales connectées entre elles en réseaux
concentrant les services et les richesses et organisant la mondialisation économique.

C) Les territoires ont inégalement accès à la mondialisation, classement


1) L’affirmation de nouveaux centres d’impulsion : les BRICS et les pays émergents

Pour participer à la mondialisation, il faut avoir :


- Des ressources
- Une économie dynamique (taux de croissance important)

Les pays émergents participent moins aux flux.

Les métropoles affluentes sont Mumbai, Moscou, Sao Paulo, Johannesburg (Afrique du Sud)

La Chine est le deuxième pays émetteur d’IDE. C’est le premier pays à déposer des brevets. Sur les 500 premières
FTN mondiales, 120 sont chinoises. Elle crée des projets comme les nouvelles routes de la soie.

En Inde, la croissance est fragile.

Les pays émergents sont la Turquie, l’Indonésie, la Thaïlande, le Nigéria, l’Argentine

2) Les espaces périphériques

Mongolie : exportation de produits miniers.

Nouvelle Zélande : exportation de kiwis

Bangladesh : exportation de produits manufacturés

Kenya : exportation de roses

Il y a des pays qui s’intègrent à la mondialisation grâce au tourisme comme le Costa Rica. Le Rwanda s’intègre grâce
à la haute technologie.

3) Les pays enclavés et les PMA

L’enclavement n’est pas un facteur d’isolement total. Le Népal par exemple s’en sort grâce au le tourisme.

Il y a une cinquantaine de PMA dont la plupart en Afrique (le Niger par exemple). Ces pays se trouvent en Afrique
sub-saharienne. Il n’y a pas de ports, pas d’infrastructures, ce sont des pays marqués par des conflits.

Les réseaux illégaux et criminels (mafias) se jouent de la mondialisation. Ils sont dispersés un peu partout. Des
régions entières vivent de trafics illégaux, comme le Maroc avec le cannabis, l’Afghanistan avec le pavot, l’Inde avec
la Cocaïne.

La Corée du Nord et le Sénégal sont des PMA. La Corée du Nord a un gouvernement totalitaire, c’est un pays enclavé
même s’il a des frontières maritimes.

Etude de cas : la Russie, un pays dans la mondialisation.

En Russie, il y a une partie intégrée, une partie partiellement intégrée et une partie pas du tout intégrée, en marge.

C’est la fédération de Russie qui fait suite à l’URSS en 1991.

La Russie est une puissance émergente. Elle fait 17 millions de km2 et a une densité faible, 145 millions d’habitants.
La Russie a le 11ème PIB mondial. Le taux de pauvreté de la Russie est de 15%. *

La Russie a quitté le G8 et faisait partie du G20. Elle est membre de l’OMC.

Il y a une guerre d’agression avec l’Ukraine.

La Russie mise sur ses hydrocarbures. Elle a une économie de rente. Elle exporte son gaz à 80% vers l’Europe, dont
22% en Allemagne. C’est le 2ème exportateur de pétrole brut.

Les territoires russes sont inégalement intégrés dans la mondialisation. On parle d’archipel de la mondialisation. Il y
a des métropoles (Saint Pétersbourg et Moscou), une périphérie plus ou moins intégrée et une partie en marge, la
Sibérie, où Poutine met les Goulag.

La Russie engage des coopérations régionales avec ses voisins ou d’autres continents. Elle est présente en Afrique,
où elle est le premier exportateur d’armes. La Russie a engagé un partenariat avec la Chine et des coopérations avec
la Biélorussie et les pays d’Asie centrale.
Etude de cas : les corridors de développement en Amérique latine.

Corridor de développement : voie de transport facilitant le passage des marchandises et des hommes lorsque les
territoires sont enclavés. Ils permettent d’améliorer les relations entre différents espaces et l’ouverture des
économies de certains pays.

Les corridors sont encouragés par les grandes institutions internationales (ONU, banque mondiale) et par les
organisations régionales (Mercosur). Ils se sont multipliés dans le but de faciliter l’ouverture au monde et les
relations entre les pays voisins.

La Bolivie, qui est un PMA est particulièrement intéressée par ses corridors car c’est un pays enclavé. Son IDH est de
0,5. La Bolivie a des ressources naturelles. La Bolivie réclame au Chili des territoires qu’elle a perdus lors d’une
guerre qui lui permettaient d’avoir accès au Pacifique.

Projet de corridor :

- Railway Pacifique, chemin de fer qui relierait l’Atlantique avec le Pacifique. Les pays qui y participent
sont le Pérou, la Bolivie, le Paraguay et le Brésil.

Le Paraguay est une zone franche, zone dynamisée par la triple frontière, des échanges intenses et fréquenté par des
trafiquants de toute sorte.

Zone franche : espace dans lequel la législation économique nationale ne s’applique pas. La plupart des zones
franches bénéficient de dérogations de droits de douane ou de fiscalité : les marchandises entrent et sortent
librement.

Cependant, tous les projets de développement restent des projets car les distances sont énormes et cela coûte cher.

Le danger de ces corridors est l’effet tunnel.


II. Coopérations, tensions et régulations
A) De nombreux accords régionaux multilatéraux
1) En constante augmentation

Multilatéral (plusieurs acteurs) ≠ bilatéral (deux acteurs)

Les accords sont de plus en plus nombreux. La mondialisation s’est accélérée avec la chute du mur de Berlin en 1989.

Années 90 : Entrée de la Chine sur le marché mondial avec les zones franches.

En 2001, la Chine entre dans l’OMC, qui est l’outil de la mondialisation, pour que la Chine suive les règes de
l’économie mondiale. La Chine est surnommée « l’usine du monde ». Beaucoup de ses accords sont des « coquilles
vides ».

4 grands accords régionaux :

- ACEUM : accord entre le Canada, les Etats Unis et le Mexique


- Mercosur : marché du sud avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay
- UE : accord économique et politique créé en 1992 avec le traité de Maastricht
- ASEAN : association des pays de l’Asie du Sud est

2) Des niveaux d’intégration différents

Dans la plupart de ses accords, un pays est particulièrement influent. Pour l’ACEUM, les Etats Unis, pour l’UE,
l’Allemagne/France, pour l’ASEAN, l’Indonésie.

Il y a des accords de libre-échange économiques qui facilitent la circulation des marchandises au sein des membres
de l’association (ex : le tarif douanier négocié, coopérations sur les transports, justice, éducation) (les accords les
plus poussés sont ceux de l’UE)

OPEP : organisation des pays exportateurs de pétrole avec par exemple le Venezuela. Ils ont un rôle politique
mondial.

Il existe des coopérations transfrontalières entre les Etats Unis et le Mexique, avec les maquiladoras, qui sont des
petites usines mexicaines tenues par les américains.
3) Certains sont si peu porteurs de développement qu’ils font débat
- Le CAN (communauté andine des nations) en Amérique du sud
- ALBA (alliances bolivariennes pour les Amériques)
- Il y a des conflits dans l’UE, avec des pays qui veulent être plus importants.
- Il y a des accords entre l’UE et le MERCOSUR et des débats pour la viande
- La Russie est sortie du G8
- Le Venezuela est sorti du MERCOSUR
- L’Angleterre est sortie de l’UE

Etude de cas : les îles des Caraïbes et des Antilles

Les multiples Etats essaient de coopérer entre eux et essaient de s’ouvrir à la mondialisation. C’est souvent des îles
avec un IDH faible et des pays instables politiquement. Haïti est un PMA et est un pays très pauvre.

Ce qui coupe ce dynamisme, c’est la présence des Etats Unis. Porto Rico est dépendant du pays. Les Etats Unis
appellent la mer des Caraïbes la Méditerranée américaine car c’est un espace de croisières important.

Il y a 43 millions d’habitants.

C’est une mosaïque d’une trentaine de territoire dont 17 sont dépendants soit des Etats Unis soit des anciennes
puissances coloniales. Saint Martin est dépendant de la Hollande, les îles Caïman sont dépendantes de l’Angleterre,
la Martinique et la Guadeloupe sont dépendantes de la France.

5 iles des Caraïbes qui se détachent et sont connectées au monde : Cuba, la République Dominicaine, les Bahamas,
Aruba et la Jamaïque.

Selon les territoires, les IDH changent. L’IDH d’Aruba est de 0,9 alors que celui d’Haïti est de 0,4. Il y a beaucoup de
mouvements migratoires, souvent clandestins.

• Ces territoires s’ouvrent sur la mondialisation grâce au tourisme international. C’est un bassin touristique
majeur qui associe tropicalité et balnéarité. Il y a beaucoup de croisières avec beaucoup de personnes (des
bateaux ayant jusqu’à 5000 passagers). Les touristes viennent d’Amérique du Nord.
• Ils s’ouvrent aussi sur la mondialisation avec les paradis fiscaux comme les îles Caïman, les îles vierges et
Aruba. On est là au cœur de la mondialisation financière.

Depuis les années 70, ces territoires tentent de s’organiser pour créer une intégration régionale. Il y a 3
organisations :

- CARICOM (communauté des Caraïbes) dont le but est de favoriser les échanges économiques
- OECO (organisation des Etats de la Caraïbe orientale). Les pays participants ont une monnaie unique.
- AEC (association des Etats de la Caraïbe)

La Chine commence à s’intéresser à cette partie du monde et à investir. Elle est bien accueillie à Cuba.

Dans cette région du monde, il y a une forte illégalité (drogue, trafic d’êtres humains, trafic d’armes, contrebande).
Ces îles des Caraïbes sont proches des pays producteurs.

Etude de cas : l’Asie du Sud Est, l’ASEAN

ASEAN : c’est d’abord une zone de libre-échange cela devient une communauté économique. L’ASEAN est créé dan
dlr contexte de la guerre froide en 1967. A ce moment-là, l’Inde et la Chine étaient communistes et cette zone
(Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Singapour, Philippines) était protégée par les Etats Unis.

Aujourd’hui, dix Etats sont membres : le Vietnam depuis 1999, Brunei, la Birmanie, le Laos (PMA), le Cambodge.

Près de 700 millions d’habitants et c’est le 5ème bloc économique mondial après les Etats Unis, l’Europe, la Chine et le
Japon.

C’est un bloc émergent favorisé par la présence d’une route maritime mondiale majeure qui passe par le détroit de
Malacca. Ce bloc a une croissance moyenne de 5% par an.
10% des IDE du monde sont dans ces territoires ce qui montre leur attractivité. C’est la 3ème force économique
mondiale après la Chine et le Japon.

La zone comporte des contres mondiaux : Singapour et Bangkok et l’IDH est très élevé (0,8).

Dans ce bloc, il y a de fortes inégalités à toutes les échelles. Il y a des territoires en marge de la mondialisation avec
un faible développement (PMA) tels que Myanmar, le Laos et le Cambodge.

Il y a des pays en développement comme le Vietnam, les Philippines, l’Indonésie qui profitent des délocalisations
industrielles des grands groupes des FTN qui fabriquent dans ces pays émergents (Japon, Chine). Au Vietnam, il y a
un fort exode rural.

Il y a des lieux touristiques tels que la Riviera thaïlandaise et Bali.

Tous les Etats proposent sur le modèle chinois des ZES (zones économiques spéciales), qui sont des zones franches.

Ces Etats ont des ressources en hydrocarbures (Brunei, Indonésie, Mer de Chine).

Dans cette zone, il y a des instabilités et des tensions. Un des défis est de réduire la pauvreté (il y a 15% de la
population qui vit avec moins de 1$ par jour).

Jakarta est une région où il y a 35 millions d’habitants. C’est une ville marquée par la pauvreté, avec des bidonvilles.

Dans ces territoires, il y a de fortes inégalités socio-spatiales. Il y a des problèmes frontaliers avec la Chine qui affiche
ses ambitions dans la mer de Chine, les routes de la soie.

Il y a de la drogue qui circule, des trafics en tout genre, de la piraterie et des groupes terroristes.

B) Des tentations de régulation.


1) Le multilatéralisme favorisé
• Objectif de l’OMC : encourager le commerce mondial en diminuant les taxes douanières. L’OMC est un
forum permanent de négociation mondial. 159 pays en font partie.

Gouvernance : ensemble des facteurs exerçant l’autorité sur un territoire et gérance ce territoire.

Gouvernance mondiale : différentes rencontres entre chefs d’Etats pour trouver un accord.

• Le G6 est né en 1975 par Valéry Giscard d’Estaing. Il a invité d’autres chefs d’Etats en France pour
discuter de la hausse du prix du pétrole. La RFA est invitée (chancelier) ainsi que l’Italie, le Royaume Uni,
le Japon, les Etats Unis. L’année suivante, il invite le Canada. En 1998, la Russie rejoint le G8, que Poutine
a quitté.
G7 : groupe qui rassemble les sept pays qui étaient les plus grandes puissances économiques en 1975 et
qui aborde les grands enjeux mondiaux géopolitiques, économiques ou écologiques du moment.

• Des Etats émergents ont voulu créer leur propre groupe de réflexion, le G20, dans les années 2000. Ce
groupe est plus ouvert que le G7 et émet des propositions.
G20 : groupe des 20 plis grandes puissances économiques mondiales formé de 19 pays et de l’Union
européenne.

• Le forum de Davos (station de ski en Suisse) : chaque année, en janvier, les principaux capitalistes de la
planète se retrouvent, les lobbyistes, les thinktank, les PDG des FTN, les chefs d’Etat.

2) Une coopération très inégale

Certains Etats sont tentés par un retour au protectionnisme, une relocalisation de leur production et des accords
bilatéraux. Les accords bilatéraux renvoient au début du XXème siècle et la première guerre mondiale.

Les Républicains ont un peu de réticence au multilatéralisme. Trump s’est retiré de la Cop, a menacé de partir de
l’OMC et de l’ONU avec « America first ».
- Le Royaume Uni s’est retiré de l’UE
- La Chine refuse toute régulation de sa monnaie
- Les lobbies de producteurs qui protègent leur appellation (vins de Champagne, bœuf de Kobe).

Les défis de la mondialisation sont aussi bien économiques que sociaux et environnementaux.

- Réduction des inégalités


- Réduction de la pauvreté
- Gonflement de la dette mondiale géré par le FMI
- Défis environnementaux

C) Une mondialisation génératrice de tensions


1) Les tenants du néolibéralisme

Le néolibéralisme est un retour au XIXème siècle, avant la crise de 29. Il a été tenté aux Etats Unis et en Grande
Bretagne. Ces expériences ont créé beaucoup de pauvreté.

Le néolibéralisme crée des guerres commerciales, de l’espionnage industriel, des guerres juridiques. C’est la loi du
plus fort qui règne, tout le monde essaie d’avoir du poids.

Les Etats Unis et la Chine se livrent depuis environ 5 ans une guerre commerciale en s’intimidant et taxant les
produits de l’autre.

2) Les détracteurs de la mondialisation

Pour eux, le nouvel ordre économique mondial n’est ni juste, ni démocratique, ni écologique. Ils critiquent le poids
des Etats Unis, les paradis fiscaux, le manque de prise en compte du développement durable et des questions
climatiques. Ils disent que les acteurs internationaux ont une légitimité de contester. Les patrons de FTN, du FMI, de
la banque mondiale et de l’OMC appauvrissent encore plus les pays en développement et que la mondialisation
creuse les inégalités.

8% de la population mondiale dispose de 86% de la richesse mondiale.

Ils accusent les FTN d’Uberisation/de dumping social.

3) Des formes de contestation variées

Il y a les altermondialistes qui veulent une autre mondialisation qui est plus écologique, démocratique et sociale et
les antimondialistes qui sont contre la mondialisation.

Ces groupes sont très divisés. Les plus radicaux sont les antimondialistes, appelés aussi les décroissants.

Les écologistes veulent moins produire, moins consommer et moins polluer.

Le premier forum social mondial a eu lieu en 2001 au Brésil à Porto Alegre au sud de Sao Paulo. Il y avait 123 pays
participants.

Les altermondialistes font la promotion de modèles alternatifs :

- Affirmation des acteurs locaux et des territoires de proximité


- Traçabilité des produits

Ce sont des préoccupations éthiques et morales.

Certains proclament une démondialisation.

Les altermondialistes sont très présents sur la scène médiatique internationale (Greta Thun berg). Il existe des ONG
altermondialistes qui se présentent comme les portes paroles d’une société civile globale. Les altermondialistes
profitent des G7 pour manifester.
Société civile ≠ politique. Les civils n’ont pas la parole autrement que par le vote.

Les acteurs de gouvernance mondiale sont : les organisations internationales, les Etats et les ONG. Le principe de ces
acteurs mondiaux est le multilatéralisme avec comme moyens les rencontres, les manifestations/actions, les textes
qui énoncent les principes de la mondialisation.

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