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La production mondiale se définit par l’ensemble des opérations et des processus qui permet
de réaliser un produit fini ou une richesse.
Cette richesse est calculée à l’aide du PIB (produit intérieur brut) = ensemble des richesses
produite par un pays en 1 an (peu importe la nationalité de l’entreprise).
Les systèmes productifs sont organisés en chaine de valeurs ajoutées à cause de la mondialisation.
=> Toutes les étapes d’un bien ou d’un service pour arriver à sa fabrication.
En général les « donneurs d’ordres » sont des pays développés. La fabrication se fait le plus souvent
dans les pays où la main d’œuvre est peu couteuse, les pays émergents ou du Sud économique.
En 1994, la part des pays développé dans le PIB mondial était de 64% et de 36% pour le reste du
monde.
En 2019, leur part n’est plus de 45%, le reste du monde est de 55%.
Il y a un rééquilibrage en faveur des pays du Sud. Il y a un recul des pays développés dans la produc-
tion des richesses mondiales (PIB).
(exercice de cartographie)
Les espaces majeurs restent l’Amérique du Nord (Etats-Unis), l’Europe de l’Ouest (France, Allemagne)
et l’Asie de l’Est (Japon). Ces espaces forment les pôles de la triade aujourd’hui élargie à la Chine.
Ils sont concurrencés par des pays émergents ( Les B.R.I.C.S) voir croquis + texte
Quelques métropoles de rang mondial sont aussi devenues des espaces productifs.
Aujourd’hui, des espaces sont en cours d’intégration (espaces périphériques). Ils bénéficient la délo-
calisation. Il y a des pays d’Amérique latine (Mexique) ou d’Afrique du Nord, etc.
Ce sont ces pays qui fournissent la main d’œuvre = des pays ateliers.
A côté de ces pays on a les pays qui fournissent la matière première, souvent des pays pétroliers
(OPEP).
À l’échelle mondiale, des États ou des régions sont depuis plusieurs décennies des espaces pro-
ductifs majeurs : les États-Unis et le Canada, l’Europe de l’Ouest et le Japon. D’autres États les
concurrencent désormais, dont la Chine qui a pris une importance considérable, ou encore la Co-
rée du Sud. Le Brésil, l’Inde et à un niveau moindre l’Afrique du Sud émergent à leur tour. Au-
jourd’hui dominent trois pôles majeurs : l’Amérique du Nord (Canada et États-Unis), l’Europe de
l’Ouest et l’Asie de l’Est (Chine, Corée du Sud et Japon). À une échelle plus fine, les fonctions de
commandement de ces espaces productifs se concentrent désormais dans quelques métropoles
de rang mondial, telles New York, Londres, Paris, Shanghai et Tokyo.
Des espaces productifs se développent à la périphérie des trois espaces majeurs : ils bénéficient
des délocalisations. L’Amérique latine (le Mexique et l’Argentine), l’Europe et de l’Est et l’Afrique
du Nord ainsi que l’Asie de l’Est (Thaïlande, Vietnam, Philippines, Indonésie) en bénéficient : des
activités industrielles venues des trois pôles s’implantent dans ces pays-ateliers. Des États four-
nissent des matières premières, en particulier pétrolières, comme le Venezuela, l’Algérie, le Nigé-
ria ou l’Arabie Saoudite. Ces intégrations engendrent des flux, les pays-ateliers et les pays pétro-
liers alimentant les marchés des trois pôles majeurs, principalement par voie maritime, en sui-
vant de grandes routes océaniques. Elles traversent les océans Atlantique, Indien et Pacifique, en
empruntant des points de passage stratégiques.
Cet étude de cas nous montre l’exemple d’un espace productif spécialisé dans la haute technologie. Il
est considéré comme un cluster de technologie. Il est considéré comme un modèle, il est copié par la
France qui a donc construit Paris-Saclay, qui est un pôle d’innovation. On y trouve des entreprises,
des grandes écoles (Polytechnique).
Les GAFA(M) sont concurrencés par les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiamo).
Cette spécialisation ne concerne pas que la technologie, elle se fait aussi dans le domaine financier,
c’est le cas de Londres et de New York.
C’est le cas, dans certains pays, dans le domaine agricole, par exemple au Brésil qui se spécialise dans
la production de soja.
A) Des acteurs au cœur de cette recomposition
FTN (Frime Trans-National) : c’est une entreprise implanté dans au moins 5 pays étrangers.
Elles ont un poids considérable. Elles ont des chiffres d’affaires supérieur au PIB de certains Etats.
Dans le classement des premières FTN on compte beaucoup qui appartiennent au pays du Nord
(Walmart en EU).
Depuis les années 90 on voit des FTN des pays émergents rivaliser avec les pays du Nord. (Chine).
2) Les Etats
Un Etat peut augmenter, pour protéger son marché de la concurrence étrangère, les tarifs
douaniers=les frais de douanes.
A l’inverse, un état peut favoriser les échanges commerciaux. Par exemple, en réduisant les frais de
douanes. Ils signent des accords.
Canada, Etats Unis, Mexique avec ACEUM. Asie du Sud Est avec Asean.
Les états peuvent décider d’être des paradis fiscaux (Malte, Qatar) ce qui attire les FTN car il y a un
défiscalisation.
L’Etat peut favoriser le déploiement d’aménagement nécessaire pour accueillir les touristes ou les
FTN, souvent des réseaux de transport et de communication.
ONG (Organisation Non Gouvernementales) : peuvent intervenir dans les espaces productifs. . Elles
dénoncent les abus des FTN.
Exemple : Rana Plaza à Dacca . Les normes de sécurité n’étaient pas respectées.
Exploitation des Ouïghours par la Chine. Amazon soustraite des Ouïghours qui sont internés dans des
camps.
Les associations dénoncent donc la sous-traitance, Nike qui employait des enfants et Amazon et les
Ouïghours.
Ils existent également, depuis la seconde guerre mondiale, des organisation internationales comme :
Exemple :
Les Etats Unis figurent parmi les principaux pays récepteurs et émetteurs d’IDE. Investissement direct
à l’étranger.
Dans les flux immatériels on compte également les flux d’informations qui se sont multiplié en raison
des progrès dans la communication. Naissance d’Internet, 5G, multiplication des DATA-CENTER.
Les biens manufacturés sont les principaux produits échangés dans le cadre de flux matériels.
Ces marchandises sont échangées par voix maritimes. Il y a maritimisation des échanges.
En effet, les conteneurs d’acheminer de plus en plus de marchandises dans de gigantesques porte-
conteneurs.
Désormais on remarque aussi que les flux illégaux de produits augmentent. (Drogues, animaux,
armes, organes).
Autres types de flux matériels :
Le flux de personnes. Dans le cadre du tourisme et du travail. Ces flux sont assurés par un meilleur ré-
seau de transport. Il y a aussi un développement de Low-Cost. Et de façon général, une amélioration
des conditions de vie et augmentation du temps de loisir (surtout pays du nord).
1) La métropolisation
Les métropoles concentrent des activités du secteur tertiaire (finance, commerce) dans son centre et
des activités secondaires en périphérie.
Elles sont attractives car elles offrent des fonctions de haut commandement.
Parlement
Elles sont également bien desservies par des moyens de transport (LGV, aéroport) et de communica-
tion (5G).
Certaines métropoles se spécialisent, dans les finances par exemple (New York ou Londres).
L’avantage de ces métropoles ont un fort PUB, parfois plus fort que certains pays.
2) La littoralisation
Littoralisation : C’est la concentration des hommes et des activités sur les littoraux.
Ces activités forment des ZIP (Zone Industrialo-portuaire)= zone qui concentre des activités indus-
trielles et portuaires
On parle d’économie d’échelle puisque on gagne du temps lors des échanges commerciaux.
Pour faciliter les échanges commerciaux, des ports sont aménagés et regroupés sur des littoraux et
forment des façades maritimes.
La Northern Range en Europe. Il y a notamment Rotterdam (premier port européen). La France y est
incluse (Le havre).
Les littoraux, pour montrer leur importance, sont considérés comme des interfaces. C’est-à-dire des
zones de contact.
Dans le domaine maritime, c’est une zone de contact entre le reste du monde et l’Hinterland (l’ar-
rières pays).
III) Les systèmes productifs entre valorisation locale et intégration européenne et mondiale
Quelle place a le système productif français en Europe et dans le monde ?
On compte en 2 à 3 % de la population active se trouvent dans le secteur primaire. Cela est expliqué
par la mécanisation.
La pac, le secteur primaire va avoir le soutien de l’union européenne cette union européenne va ap-
pliquer une politique agricole commune. On appelle ça la PAC à partir de 1962. Les industries fran-
çaises vont ce spécialises.