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THEME 2 :

UNE DIVERSIFICATION DES ESPACES ET DES ACTEURS DE LA PRODUCTION


Introduction :

Un espace productif est un lieu géographique aménagé et mis en valeur par


l’homme pour la production de richesses. Ils peuvent être divisés en trois
catégories : les espaces productifs agricoles (secteur primaire), les espaces dédiés à
l’industrie (secteur secondaire )et ceux liés aux services (secteur tertiaire). Cet es-
pace est organisé par plusieurs acteurs qui vont se l’approprier et l’aménager. Ces
derniers sont de plus en plus nombreux à participer à sa mise en valeur. Par ailleurs,
le processus croissant de la mondialisation, c’est à dire le processus de mise en rela-
tion des différentes parties du monde par l’intensification des flux (de marchan-
dises, de capitaux, d’informations et de personnes), agit sur ces espaces productifs.
En quoi cette mondialisation entraîne-t-elle une recomposition des espaces et des
acteurs de la production de richesse dans le monde ?

I Diversité et recomposition des espaces de production dans le monde  :

A) Une nouvelle géographie de la production

*Etude de cas : Ethiopie

Rappel de certaine notions :

 La production mondiale se définit par l’ensemble des opérations et des processus qui permet
de réaliser un produit fini ou une richesse.
 Cette richesse est calculée à l’aide du PIB (produit intérieur brut) = ensemble des richesses
produite par un pays en 1 an (peu importe la nationalité de l’entreprise).

1) En lien avec la DIPP = la décomposition internationale des processus productifs :

DIPP = chaine des valeurs ajoutées

Les systèmes productifs sont organisés en chaine de valeurs ajoutées à cause de la mondialisation.

=> Toutes les étapes d’un bien ou d’un service pour arriver à sa fabrication.

Exemple : La conception d’un jean


L’inde est sollicitée pour le coton (1er producteur du coton)
Le tissage se fait au Pakistan
Chine pour la toile
Assemblage en Tunisie
Bangladesh ou Egypte pour être délavé
Commercialisé en France

Les lieux de production dépendent des avantages de chaque pays.

En général les « donneurs d’ordres » sont des pays développés. La fabrication se fait le plus souvent
dans les pays où la main d’œuvre est peu couteuse, les pays émergents ou du Sud économique.

En 1994, la part des pays développé dans le PIB mondial était de 64% et de 36% pour le reste du
monde.

En 2019, leur part n’est plus de 45%, le reste du monde est de 55%.

Il y a un rééquilibrage en faveur des pays du Sud. Il y a un recul des pays développés dans la produc-
tion des richesses mondiales (PIB).

2) La géographie des espaces productifs = typologie

(exercice de cartographie)

Les espaces majeurs restent l’Amérique du Nord (Etats-Unis), l’Europe de l’Ouest (France, Allemagne)
et l’Asie de l’Est (Japon). Ces espaces forment les pôles de la triade aujourd’hui élargie à la Chine.

Ils sont concurrencés par des pays émergents ( Les B.R.I.C.S) voir croquis + texte

Quelques métropoles de rang mondial sont aussi devenues des espaces productifs.

Aujourd’hui, des espaces sont en cours d’intégration (espaces périphériques). Ils bénéficient la délo-
calisation. Il y a des pays d’Amérique latine (Mexique) ou d’Afrique du Nord, etc.

Ce sont ces pays qui fournissent la main d’œuvre = des pays ateliers.
A côté de ces pays on a les pays qui fournissent la matière première, souvent des pays pétroliers
(OPEP).

À l’échelle mondiale, des États ou des régions sont depuis plusieurs décennies des espaces pro-
ductifs majeurs : les États-Unis et le Canada, l’Europe de l’Ouest et le Japon. D’autres États les
concurrencent désormais, dont la Chine qui a pris une importance considérable, ou encore la Co-
rée du Sud. Le Brésil, l’Inde et à un niveau moindre l’Afrique du Sud émergent à leur tour. Au-
jourd’hui dominent trois pôles majeurs : l’Amérique du Nord (Canada et États-Unis), l’Europe de
l’Ouest et l’Asie de l’Est (Chine, Corée du Sud et Japon). À une échelle plus fine, les fonctions de
commandement de ces espaces productifs se concentrent désormais dans quelques métropoles
de rang mondial, telles New York, Londres, Paris, Shanghai et Tokyo. 
Des espaces productifs se développent à la périphérie des trois espaces majeurs : ils bénéficient
des délocalisations. L’Amérique latine (le Mexique et l’Argentine), l’Europe et de l’Est et l’Afrique
du Nord ainsi que l’Asie de l’Est (Thaïlande, Vietnam, Philippines, Indonésie) en bénéficient : des
activités industrielles venues des trois pôles s’implantent dans ces pays-ateliers. Des États four-
nissent des matières premières, en particulier pétrolières, comme le Venezuela, l’Algérie, le Nigé-
ria ou l’Arabie Saoudite. Ces intégrations engendrent des flux, les pays-ateliers et les pays pétro-
liers alimentant les marchés des trois pôles majeurs, principalement par voie maritime, en sui-
vant de grandes routes océaniques. Elles traversent les océans Atlantique, Indien et Pacifique, en
empruntant des points de passage stratégiques.

3) Des espaces productifs spécialisés

Voir étude de cas  : Silicon Valley

Cet étude de cas nous montre l’exemple d’un espace productif spécialisé dans la haute technologie. Il
est considéré comme un cluster de technologie. Il est considéré comme un modèle, il est copié par la
France qui a donc construit Paris-Saclay, qui est un pôle d’innovation. On y trouve des entreprises,
des grandes écoles (Polytechnique).

On y trouve aussi des RAD ( recherche et développement).

Les GAFA(M) sont concurrencés par les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiamo).

L’inde aussi copie la Silicon à Bangalore.

Cette spécialisation ne concerne pas que la technologie, elle se fait aussi dans le domaine financier,
c’est le cas de Londres et de New York.

C’est le cas, dans certains pays, dans le domaine agricole, par exemple au Brésil qui se spécialise dans
la production de soja.
A) Des acteurs au cœur de cette recomposition

1) Les FTN : des acteurs majeurs

FTN (Frime Trans-National) : c’est une entreprise implanté dans au moins 5 pays étrangers.

Elles ont un poids considérable. Elles ont des chiffres d’affaires supérieur au PIB de certains Etats.

Total > PIB de la Thaïlande.

Elles réalisent les 2 tiers du commerce mondiale.

Dans le classement des premières FTN on compte beaucoup qui appartiennent au pays du Nord
(Walmart en EU).

Depuis les années 90 on voit des FTN des pays émergents rivaliser avec les pays du Nord. (Chine).

Ces FTN profite de la DIPP. Leur stratégie est de délocaliser et de sous-traiter.

2) Les Etats

Un Etat peut augmenter, pour protéger son marché de la concurrence étrangère, les tarifs
douaniers=les frais de douanes.

Exemple : guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.

La chine produit énormément en polluant.

A l’inverse, un état peut favoriser les échanges commerciaux. Par exemple, en réduisant les frais de
douanes. Ils signent des accords.

Pays d’Europe avec l’UE. Amérique du Sud avec Mercosud.

Canada, Etats Unis, Mexique avec ACEUM. Asie du Sud Est avec Asean.
Les états peuvent décider d’être des paradis fiscaux (Malte, Qatar) ce qui attire les FTN car il y a un
défiscalisation.

Zone Franche : bénéficie soit d’allègement de frais de douanes ou fiscaux.

L’Etat peut favoriser le déploiement d’aménagement nécessaire pour accueillir les touristes ou les
FTN, souvent des réseaux de transport et de communication.

3) Les autres acteurs

Le rôle des associations, des ONG est important

ONG (Organisation Non Gouvernementales) : peuvent intervenir dans les espaces productifs. . Elles
dénoncent les abus des FTN.

Exemple : Rana Plaza à Dacca . Les normes de sécurité n’étaient pas respectées.

Exploitation des Ouïghours par la Chine. Amazon soustraite des Ouïghours qui sont internés dans des
camps.

Les associations dénoncent donc la sous-traitance, Nike qui employait des enfants et Amazon et les
Ouïghours.

Ils existent également, depuis la seconde guerre mondiale, des organisation internationales comme :

-OMC (anciennement GATT) Organisation Mondiale du Commerce

-FMI Fond Monétaire Internationale

-La Banque mondiale.

Cela favorise les échanges commerciaux.


II) Métropolisation, littoralisation des espaces productifs et accroissement des flux : conséquences
de ces dynamiques mondiales

A) Un accroissement des flux :

Il existe des flux matériels et des flux immatériels.

Exemple :

Flux immatériels : Des flux de capitaux

Flux matériels : Produits ou Biens manufacturés

Les Etats Unis figurent parmi les principaux pays récepteurs et émetteurs d’IDE. Investissement direct
à l’étranger.

Il y également l’UE et la chine (pays émergents).

Le Brésil, l’Inde et l’Australie ne sont que des pays récepteurs.

Le Japon lui n’est qu’un pays émetteur.

Dans les flux immatériels on compte également les flux d’informations qui se sont multiplié en raison
des progrès dans la communication. Naissance d’Internet, 5G, multiplication des DATA-CENTER.

Les pays sont interconnectés.

Les biens manufacturés sont les principaux produits échangés dans le cadre de flux matériels.

Cela représente 65% des échanges.

Ces marchandises sont échangées par voix maritimes. Il y a maritimisation des échanges.

En effet, les conteneurs d’acheminer de plus en plus de marchandises dans de gigantesques porte-
conteneurs.

Désormais on remarque aussi que les flux illégaux de produits augmentent. (Drogues, animaux,
armes, organes).
Autres types de flux matériels :

Le flux de personnes. Dans le cadre du tourisme et du travail. Ces flux sont assurés par un meilleur ré-
seau de transport. Il y a aussi un développement de Low-Cost. Et de façon général, une amélioration
des conditions de vie et augmentation du temps de loisir (surtout pays du nord).

Flux de personnes illégaux causé par des guerres, oppression.

B) La littoralisation et métropolisation des espaces centraux de la production :

1) La métropolisation

Etude de cas : Singapour

Les métropoles concentrent des activités du secteur tertiaire (finance, commerce) dans son centre et
des activités secondaires en périphérie.

Elles sont attractives car elles offrent des fonctions de haut commandement.

Exemple : dans le domaine politique, culturelle et économique.

Parlement

Patrimoine et loisir (Musée, Disneyland)

Siège sociaux d’entreprise (Défense, CBD) Voir chapitre 1

Elles sont également bien desservies par des moyens de transport (LGV, aéroport) et de communica-
tion (5G).

Certaines métropoles se spécialisent, dans les finances par exemple (New York ou Londres).

L’avantage de ces métropoles ont un fort PUB, parfois plus fort que certains pays.

2) La littoralisation
Littoralisation : C’est la concentration des hommes et des activités sur les littoraux.

On assiste à une littoralisation.

40% de la population mondiale se trouve à environ 60km de littoral.

On a, à la fois, des activités portuaires (commerce, pèche) ;

Des activités industriels (pétrochimie, raffinerie) ;

des activités touristiques (stations balnéaires).

Ces activités forment des ZIP (Zone Industrialo-portuaire)= zone qui concentre des activités indus-
trielles et portuaires

On parle d’économie d’échelle puisque on gagne du temps lors des échanges commerciaux.

Exemple de ZIP : Marseille-Fos-Sur-Mer

Pour faciliter les échanges commerciaux, des ports sont aménagés et regroupés sur des littoraux et
forment des façades maritimes.

Les plus fréquentés par les navires sont :

Celles de l’Asie du Pacifique

La Northern Range en Europe. Il y a notamment Rotterdam (premier port européen). La France y est
incluse (Le havre).

Les littoraux, pour montrer leur importance, sont considérés comme des interfaces. C’est-à-dire des
zones de contact.

Dans le domaine maritime, c’est une zone de contact entre le reste du monde et l’Hinterland (l’ar-
rières pays).

III) Les systèmes productifs entre valorisation locale et intégration européenne et mondiale
Quelle place a le système productif français en Europe et dans le monde ?

A) Les effets de la mondialisation et de l’Europe sur les espaces productifs français

Le secteur tertiaire augmente au détriment du secteur primaire et secondaire qui baissent.

On parle d’une désindustrialisation et d’une tertiarisation.

On compte en 2 à 3 % de la population active se trouvent dans le secteur primaire. Cela est expliqué
par la mécanisation.

La pac, le secteur primaire va avoir le soutien de l’union européenne cette union européenne va ap-
pliquer une politique agricole commune. On appelle ça la PAC à partir de 1962. Les industries fran-
çaises vont ce spécialises.

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