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I.

Des espaces productifs diversifiés

1) Spécialisation et fonctionnement en réseau :

La mondialisation organise les systèmes productifs en chaînes de valeurs ajoutées. Cette chaîne de
valeurs ajoutées se décompose en plusieurs étapes de la conception à l’assemblage. Chaque étape se
répartit à travers le monde en fonction des avantages de chaque pays ( comme le coût de l’extraction
de la matière première ou de la main d’œuvre plus bas, les avantages financiers ... ).

Il y a deux grandes catégories de chaînes :

- La chaîne verticale : il y a une sorte de hiérarchie entre les producteurs avec en bas les pays à
faible coût de production / de main d’œuvre et en haut les pays donneurs d’ordre. Ils
produisent généralement des choses simples ( vêtements, etc. )

- Chaîne horizontale : Pas de hiérarchie  des pays à niveaux économiques équivalents


échangent entre eux. Ils produisent généralement des choses plus complexes ( téléphones
portables, véhicules, etc. )

On parle de division internationale du travail.

L’arrivée de l’économie numérique a permis de coordonner les activités tout au long de la chaîne de
production. Le numérique a aussi modifié les relations entre vendeur et acheteur et provoque une
nouvelle division internationale du travail ( NDIT ).
2) Des acteurs majeurs :

FTN : Firmes Trans-Nationales

Les FTN représentent 80 millions de salariés. On en compte environ 60 000 et 500 000 filiales ( sous-
entreprise ayant pour but de sous-traiter certains aspects de l’entreprise ). Ces FTN représentent
près de la moitié des échanges commerciaux ; de plus, il y a des flux entres les filiales d’un même
groupe ( voir keiretsu ). 2000 FTN représentent plus des 2/3 de la capitalisation boursière.

Les acteurs financiers ( banques, assurances, sociétés boursières ) pratiquent l’optimisation


notamment en cherchant des lieux où ça leur coûte moins cher. On appelle ces lieux des paradis
fiscaux.

Les finances jouent également un rôle important.

L’état est également un grand acteur, puisqu’il oriente les investissements et investit pour mettre en
adéquation les besoins de l’entreprise. Il met aussi en place des zones franches.

On compte aussi les diasporas ( communauté nationale de gens qui vont s’installer ailleurs pour
survivre ), qui facilitent les échanges ( français en Allemagne qui achètent du beurre “présidents” ).

[ On compte aussi les mafias, parce qu’ils utilisent les mêmes moyens ( de communication, pour
passer les frontières, etc. ), pour la culture personnelle ].

3) Des espaces mis en occurrence :

C’est au sein des pays développés que se concentrent les fonctions décisionnelles.

Le domaine de la recherche est également très représentatif du fait que les pays industrialisés
développés dans le domaine de l’infrastructure et des outils sont compétents. Dans les pays
émergeants, on va s’appuyer sur une main d’œuvre faiblement qualifiée donc bon marché
( Bangladesh ), interchangeables pour les FTN ( les FTN peuvent décider de changer vers une main
d’œuvre / un fournisseur plus rentable.).

( Kirikou : sorti il y a uei ans )

La division internationale du travail ( DIT ) peut être un facteur de rééquilibrage. C’est le cas de la
Chine qui, en développant ses Z.E.S. ( Zones Économiques Spéciales )

On passe de produit de basse qualité à faible valeur à des produits de qualité plus élevée, donc à plus
importante valeur.
II. Espaces productifs et accroissement des flux :

1) Des flux de plus en plus importants :

 Flux de marchandise : matières premières ou produits de manufactures qui s’accroit ( x 8


depuis les années 1980 ). Représente aujourd’hui ¾ des exportations mondiales. Les pôles
( Asie de l’est, Amérique du nord et Europe de l’ouest ) contrôlent 88 % du flux de ce
commerce ( triade ).

 Flux des services : Finance, voyage, informatique, etc. L’Europe joue un rôle majeur. Plus de
97 % de ces flux circulent numériquement.
On compte 400 câbles de fibre optique  instantanéisation des flux d’informations

ONG : Organisation Non Gouvernementale

 Flux de capitaux : principalement des IDE ( Investissements Directs de l’Étranger ) entre les
espaces productifs. Très importants entre les É.U. et la Chine. Ces dernières concentrent 29
% des IDE mondiaux.

2) Une recomposition des espaces productifs :

À l’échelle mondiale, ces optimisations mettent les espaces en concurrence.

Les Pays Industriels Développés ( P.I.D. ) accroissent leur production de produits à haute valeur
ajoutée ( course à l’innovation ). Ainsi, ils vont effectuer une recherche de main d’œuvre qualifiée.

Pour les pays en développement ( pays ateliers ), on a une main d’œuvre moins chère.

Sur le plan régional, on a différentes associations ( union européenne, Mercosur ), qui donnent des
flux intrarégionaux.

À l’échelle locale, les états vont développer des politiques d’attractivité pour pouvoir rester dans la
concurrence. Pour ce faire, ils vont déterminer des zones franches ( Z.E.S. en Chine Comme Shen
Zen ), réaliser des travaux d’infrastructure ( favorisation de la construction d’un port, d’un parc
industriel, de routes goudronnées ).

Fiduciaire : Valeur fictive.

Spéculation : Théorie abstraite

Monégasque : Qui vient de Monaco


3) Métropolisation et littoralisation des espaces productifs :

LITTORALISATION :

 L’activité littorale croit ( en volume et financièrement )

 Conséquences de la littoralisation :
- Construction de ports de plus en plus performants
- Spécialisation ( par les grands ports ) sous forme de ZIP : Zones Industrialo-portuaires

 Les ports multiplient la multimodalité : multiplier les modes de transport ( voies maritimes,
chemins de fer, routes ).

 Certaines entreprises ( Shell, total, Renault ) participent beaucoup au développement de ces


zones, et en deviennent des acteurs principaux.

MÉTROPOLISATION :

 Augmentation de la richesse et des différents critères de puissance ( politique, Culturelle,


importance des activités économiques et financières, nb. d’habitants ) en métropoles.
Optimisation de la D.I.T. dans les entreprises.

 Les métropoles se renforcent dans tous les domaines, y compris dans la sécurité. Ces
métropoles sont en compétition entre elles.

 Leurs espaces de production se spécialisent et se catégorisent en clusters ( amas ),


comme la Silicon Valley.
 Catégorisation dans le numérique l’Inde forme 400 000 informaticiens par an.

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