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PROMO 2023

EA 101 - Introduction à l'économie contemporaine :


institutions, faits, concepts et théories

Thème 2

Macroéconomie et Comptabilité Nationale


Unité d’Economie Appliquée Années 2023-2024

1. PRESENTATION DE LA COMPTABILITE NATIONALE

1.1 Origines historiques

1.2 Principes et objectifs

1.3 Système de Comptabilité Nationale base 2014

2. LES SECTEURS INSTITUTIONNELS

3. LES OPERATIONS ECONOMIQUES

3.1.Opérations sur biens et services

3.2.Le tableau économique d’ensemble

Les opérations de répartition

Les opérations financières

Annexes :

1/ Lexique sur les comptes nationaux

Quelques chiffres
1. Présentation de la comptabilité nationale

La croissance du PIB, la chute de la FBCF, le partage de la valeur ajoutée entre profits et


salaires, le besoin de financements des administrations (critère de 3% du Pacte de Stabilité et
de Croissance) … Tous ces éléments du débat public se réfèrent à des grandeurs économiques
souvent mal comprises. Pourtant, le fétichisme qui entoure les données statistiques de ces
grands indicateurs ne peut être analysé que si l’on comprend comment ils sont calculés. Sinon,
comment juger de l’influence d’un taux de croissance de l’économie sur le déficit public ?
Comment juger du caractère prépondérant de la reprise de la croissance du PIB dans
l’amélioration du chômage ?

Etudier la Comptabilité Nationale c’est beaucoup plus qu’apprendre des techniques comptables,
c’est comprendre la logique qui a amené depuis la guerre à construire une représentation globale
des économies, une vision macroéconomique. Cela ne s’est pas fait par hasard ni sans
désaccords. Enoncé de façon plus courte mais complexe, la Comptabilité Nationale est plus
qu’une technique comptable, c’est une pratique sociale.

1.1. Origines historiques

Vauban au 17ème siècle calcule la production du royaume pour mieux décider du montant
d’impôt à lever. En 1696, Gregory King établit une esquisse de Comptabilité Nationale pour
comprendre et comparer les conséquences de la longue guerre de la Ligue d’Augsbourg sur les
belligérants. Enfin, Quesnay, médecin de Louis XV, à l’origine du courant physiocrate, cherche
à représenter l’économie nationale sous la forme d’un tableau économique, avec des agents
(paysans, artisans, aristocratie de l’Etat) et des flux (production, consommation,
investissement).
La crise de 1929 fait sentir, plus que jamais, la nécessité d’avoir un tableau de bord et une
représentation de l’économie : essayer de comprendre pourquoi les flux ralentissent ou
s’accélèrent, pour tenter de réguler le circuit. C’est l’analyse de Keynes, en termes de circuit
économique et non en termes d’équilibres statiques de marchés, qui donne l’impulsion d’une
nouvelle recherche sur la Comptabilité Nationale.
En France, la comptabilité nationale s'est surtout développée dans les années 1950, pour
répondre aux besoins de la planification et des budgets économiques.

1.2. Principes et objectifs1

Les objectifs exacts empruntés au système français de la Comptabilité Nationale sont « décrire
et mesurer l’activité économique durant une année sur la base d’une représentation simplifiée
de la réalité économique nationale appréhendée au niveau macro-économique, et présentée dans
un cadre comptable ».

Ce que nous appelons aujourd'hui le produit intérieur brut (PIB) peut être évalué de 3 façons :
- en faisant le décompte des biens produits et de la valeur ajoutée dégagée par cette
production (approche production) ;
- en faisant le décompte de leurs emplois (approche demande) ;
- en additionnant les revenus (approche revenus).

1
Cette partie est tirée de « l’économie française », édition 2005-2006, dossier « les comptes nationaux passent
en base 2000 », INSEE.
Mais la difficulté pratique de réconcilier ces trois approches a rapidement conduit à rechercher
des cohérences à un niveau plus fin. La comptabilité nationale décrit les ressources et les
emplois à un niveau fin pour chaque type de bien ou de service.
Pour être utilisé, un bien (ou service) doit avoir été produit ou importé. La production est la
principale source de revenu : elle désigne à la fois l'activité humaine qui permet de fabriquer
des biens ou de fournir des services et le résultat de cette activité. Encore faut-il en préciser le
champ ; un bien ou un service produit peut être vendu pour être exporté, consommé, investi,
stocké, ou détruit ou incorporé dans le processus de production d'un autre bien ou service. Enfin,
la comptabilité nationale s'intéresse à la production de services publics (défense, justice), dont
l'utilisation ne peut être répartie entre les acteurs.
La comptabilité nationale classe les acteurs de l'économie en secteurs institutionnels dont elle
décrit les activités et les interrelations. Concrètement, les unités résidentes, c'est-à-dire les
acteurs dont l'activité principale s'exerce sur le territoire économique, sont regroupées en
secteurs institutionnels : Sociétés non financières, Ménages, Administrations publiques etc. Par
un jeu de comptes successifs, un Tableau économique d'ensemble (TEE) décrit la production
de chaque secteur, la valeur ajoutée dégagée, la distribution des revenus, les redistributions
opérées par la fiscalité et les transferts, l'arbitrage du revenu disponible entre consommation et
épargne, la capacité ou le besoin de financement qui résulte de l'écart entre l'épargne et
l'investissement direct, et l'évolution des patrimoines qui résulte de l'épargne et de l'évolution
du prix des actifs. Un compte du Reste du monde enregistre, du point de vue du Reste du monde,
les opérations entre les unités résidentes et celles situées hors du territoire économique.

1.3. Système de Comptabilité Nationale base 2014

Les comptes nationaux changent régulièrement de base : 1956, 1959, 1962, 1971, 1980, 1995,
2000, 2005, 2010 et désormais 2014. Changer de base, c'est remettre périodiquement en
chantier les concepts, nomenclatures et méthodes qui fondent la comptabilité nationale, afin
qu'elle continue de refléter au mieux la réalité économique. L'année de base, ici 2014, est en
général l'année de référence des séries macro-économiques en volume (PIB, consommation,
etc.).
Le passage à la base 2014 consiste essentiellement à produire et publier les comptes dans la
nouvelle Nomenclature d'Activités Française et à intégrer les résultats du nouveau dispositif
d'Élaboration des Statistiques ANnuelles d'Entreprises (ESANE) d'autre part. Le passage à la
nouvelle base a par ailleurs été l'occasion d'introduire de nombreuses améliorations dans la
mesure de l'activité dissimulée, l'action sociale, les échanges extérieurs, etc. La base 2014
comporte peu de changements conceptuels.

2. Les secteurs Institutionnels2

Les six secteurs institutionnels de la Comptabilité Nationale sont :

- Les sociétés non financières (SNF) : les SNF regroupent des unités institutionnelles
dont la fonction principale est de produire des biens et services non financiers
marchands. Le secteur comprend surtout des entités qui ont une personnalité juridique
propre, mais leurs statuts peuvent être très différents : société anonyme, société
coopérative, établissement public à caractère industriel et commercial, associations…

2
Cette partie est tirée du Repères (2001) « La comptabilité nationale », Jean-Paul Piriou, La Découverte.
Les SNF comprennent aussi les quasi-sociétés, c'est-à-dire des unités qui n’ont pas de
personnalité juridique propre, mais disposent d’une comptabilité séparée (succursales,
bureaux de vente, chantiers durant plus d’un an, sociétés dont le siège est à l’étranger…).
En revanche, les SNF ne comprennent pas les entreprises individuelles (EI), c’est-à-dire
celles dont la personnalité juridique n’est pas distincte de celle de l’entrepreneur (ces
entreprises peuvent employer plusieurs salariés). Parce qu’on ne peut pas distinguer
entre le patrimoine de l’entreprise et celui du ménage dont fait partie l’entrepreneur, on
rattache ces EI au secteur institutionnel des ménages.

- les ménages : les ménages regroupent les unités dont la fonction principale est la
consommation (et la production marchande pour les EI) et dont les ressources
principales sont obtenues par la rémunération des facteurs de production (travail,
capital) et par des transferts effectués par d’autres secteurs institutionnels (et par les
produits de vente pour les EI). Les ménages comprennent des « ménages ordinaires »
(ensemble des personnes vivant dans un logement séparé ou indépendant) et des
« ménages collectifs » (maisons de retraite, foyers de travailleurs…).

- les administrations publiques (APU) : les APU regroupent les unités institutionnelles
dont la fonction principale est de produire des services non marchands ou d’effectuer
des opérations de redistribution du revenu ou du patrimoine. Leurs ressources
principales sont des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). Les APU
sont subdivisées en trois secteurs : l’administration centrale, les administrations locales
et les administrations de sécurité sociale.

- les sociétés financières (SF) : les SF s’interposent entre les agents à capacité et les
agents à besoin de financement et tentent de réconcilier leurs souhaits contradictoires.
Les SF regroupent les unités dont la fonction principale est de financer ou de gérer ces
moyens de financement. Elles exercent une activité d’intermédiation financière. Les
sociétés financières comprennent des institutions financières (banque centrale,
institutions de dépôts (banques…) et autres intermédiaires financiers (SICAV…),
auxiliaires financiers (GIE Carte bleue…) et des sociétés d’assurance (y compris les
mutuelles, institutions dont les ressources sont des cotisations sociales volontaires).
Dans l’ancien système comptable, les entreprises d’assurance constituaient un secteur
mais l’évolution des métiers respectifs vers la « bancassurance » a obscurci la
distinction entre institutions financières et assureurs.

- les ISBLSM : ce sont les « institutions sans but lucratifs au service des ménages »
(associations de consommateurs, partis politiques, Eglises, organismes de charité,
associations de bienfaisance…). Les ISBSLM produisent des services non marchands
au bénéfice des ménages à partir des cotisations volontaires. Si ces organismes reçoivent
des administrations publiques plus de 50% de leurs recettes, ils sont considérés comme
APU.

- le reste du monde (RDM) : il ne s’agit pas de faire les comptes complets du reste de la
planète, mais de retracer les relations entre unités résidentes et non résidentes. Le RDM
regroupe les unités non résidentes uniquement dans la mesure où elles effectuent des
opérations économiques pendant l’année avec l’économie nationale (ensemble des
unités résidentes).
3. Les opérations économiques

La comptabilité nationale étudie un circuit économique à l’intérieur duquel ont lieu un ensemble
d’opérations complémentaires : flux de biens et services (par exemple la consommation, la
production), de répartition du revenu (salaires, profits, impôts) et opérations sur stocks de
créances et dettes (crédits, actions, obligations).

3.1. Opérations sur biens et services

Elles décrivent l’origine des biens et services (production et importations) et leurs différentes
utilisations (consommation, investissement…) ; elles assurent la création, transformation,
circulation d’un bien ou d’un service.

Production (P) : activité qui consiste à créer des biens et services qui contribuent à satisfaire
des besoins. En comptabilité nationale, on ne recense que la production qui a une valeur
monétaire repérable. Par exemple, le ménage de mon domicile est une création de service utile,
mais puisqu’il s’agit de mon domicile et que l’on imagine mal que je me rémunère moi-même,
cette donnée n’est pas comptabilisée dans la production. En revanche, si je nettoie la maison de
mon voisin et qu’il me paie, et s’il fait la même chose chez moi, on se paie mutuellement et la
production nationale a apparemment augmenté.

Plus généralement, on peut s’interroger sur ce que mesure le PIB. Avant 1976, on excluait de
la définition la production des services collectifs publics (sécurité, éducation, santé…) qui
pourtant satisfont des besoins. Depuis cette date, on recense aussi la production de services non
marchands dans la mesure où ils sont produits à partir de facteurs de production marchands.

Ainsi, en appelant pit le prix du bien (ou du service) i à la date t et qit la quantité produite de i
à la date t, on définira la production en valeur à la date t pour n biens et services :
n
P t = å pit qit
i=1

Pour apprécier l’évolution des seules quantités physiques produites entre deux dates 2000 et t,
on doit utiliser un même système de prix, par exemple le système de prix de l’année 2000. On
définit alors la production en volume de l’année t, au prix de l’année 2000 :
n
t
P2000 = å pi2000qit
i=1

t
En comparant P2000 à la production de l’année 2000 évaluée avec le système de prix de l’année
n
2000
2000, P2000 = å pi2000qi2000 on obtient le taux de croissance θ de la production en volume,
i=1
entre 2000 et t :

n n n

å pi2000qit -å pi2000qi2000 å pi2000qit


q= i=1
n
i=1
= n
i=1
-1
å
i=1
pi2000qi2000 å
i=1
pi2000qi2000

D’où :
n

å pi2000qit
n
i=1
= 1+ q
å i=1
pi2000qi2000

Le taux de croissance annuel moyen θm correspondant à cette croissance globale sur la période
(2000,t) (𝑟 années), et est défini par :

(1 + 𝜃! )" = 1 + 𝜃

Si θ vaut 0,1 entre 2005 et 2000, θm s’élève à 1,9% (et non pas à 2% (10/5) comme un calcul
trop rapide risque de le faire croire).

La consommation (C) est un acte de destruction de biens et services. On distingue :


- La consommation finale (CF) qui est l’utilisation de biens et services à leur stade final
de production en vue de satisfaire directement les besoins des individus.
- La consommation intermédiaire (CI) est l’utilisation de biens et services marchands
qui sont détruits dans un processus de production en vue de créer d’autres biens et
services.

La consommation de biens et services non marchands produits par les administrations pose
problème. Par exemple, les poubelles sont en partie de la CF pour les ménages et de la CI pour
les entreprises. Par convention, on considère que tous ces services sont consommés par les
administrations elles-mêmes comme CF.

VA = P – CI

La valeur ajoutée (VA) permet de mesurer la contribution de chaque agent à la création de


richesses. La VA possède en effet de bonnes propriétés d’additivité en cas de fusion de plusieurs
activités, contrairement au chiffre d’affaire, indicateur bien incertain.

PIB = somme des VA brutes (+ impôts sur les produits – subventions sur les produits)

Le PIB est la valeur des biens et services issus de la production (marchande ou non marchande)
des unités résidentes et disponibles pour les emplois finals. On peut le calculer le PIB à partir
de l’équilibre général des ressources et emplois.

3.2. Le tableau économique d’ensemble (TEE)

Ce tableau permet d’appréhender l’interdépendance entre les secteurs. Le TEE est une
juxtaposition des comptes des secteurs institutionnels résidents et du reste du monde.

Les opérations de répartition

Grâce à l’utilisation du travail, du capital fixe et des consommations intermédiaires, les unités
de production (entreprises et APU) dégagent une valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée est
partagée entre les entreprises, les ménages et les administrations. La distribution et la
redistribution de la valeur ajoutée sont faites dans les opérations de répartition. Nous
n’indiquerons ici que les principales pour permettre la compréhension du schéma général du
circuit économique.
La valeur ajoutée est distribuée en partie aux ménages qui perçoivent des salaires, des revenus
de la propriété (loyers, dividendes), des intérêts nets (provenant des dépôts, obligations…), des
revenus mixtes (revenu brut des entrepreneurs individuels). A ce premier type d’opérations de
répartition s’ajoutent les opérations des administrations qui font des prélèvements sur la valeur
ajoutée (TVA…) et sur les revenus (impôts et cotisations sociales) et qui, en contrepartie,
opèrent des versements sous forme de subventions (aux entreprises) et de prestations sociales.

La partie non distribuée de la valeur ajoutée constitue l’épargne brute des agents créateurs de
la valeur ajoutée. Les ménages, en tant que percepteurs de revenus, forment une épargne qui
vient s’ajouter à l’épargne des agents productifs pour former l’épargne de la Nation.

Les opérations financières

L’épargne dégagée par les agents va leur servir à financer la formation brute de capital fixe.
Si l’épargne dégagée par l’agent est supérieure à sa FBCF, c’est que l’agent possède une
capacité de financement, c'est-à-dire la possibilité de prêter à d’autres agents. Cette capacité de
financement ou épargne financière peut prendre des formes diverses : accroissement de
liquidités (comptes bancaires, comptes sur livret, comptes épargne logement…), achats de titres
hors actions (obligations, titres de créances négociables…), achats d’actions et d’OPCVM, etc.
A l’inverse, si l’agent a une épargne inférieure à sa FBCF, il possède un besoin de financement.
Il doit donc emprunter pour réaliser sa FBCF. Cet emprunt peut se faire directement auprès des
agents à capacité de financement (ménages) ou en passant par les sociétés financières qui jouent
le rôle d’intermédiaire. Les entreprises non financières et les administrations publiques (en
général) ont structurellement un besoin de financement.

Puisque tout prêt correspond nécessairement à un emprunt, la somme des capacités de


financement est égale à la somme des besoins de financement, l’extérieur intervenant comme
apporteur d’épargne financière ou comme emprunteur, selon que la somme des capacités de
financement est inférieure ou supérieure aux besoins de financement des agents résidents. Cette
nécessaire compensation se traduit par le fait que la somme des épargnes est égale à la FBCF
totale (plus les variations de stocks).

Epargne brute + prêts nets de l’extérieur = FBCF + variation de stocks

On appelle opérations financières les opérations de prêts et d’emprunts qui permettent de


transférer les capacités de financement vers les agents à besoins de financement. Elles sont
distinguées par types de titres financiers concernés : numéraire et dépôts, titres hors actions,
crédits à court et long terme, actions et OPCVM, provisions d’assurance (assurances vie, fonds
de pensions…), autres comptes (crédits commerciaux).
Ces opérations se retrouvent ensuite à l’actif et au passif des secteurs institutionnels dans le
tableau des opérations financières (TOF).
ANNEXES
1/ Lexique sur les comptes nationaux
(adaptation du lexique fourni par l’INSEE)

• Administrations publiques
Ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des services non
marchands ou d’effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. Elles
tirent la majeure partie de leurs ressources de contributions obligatoires. Le secteur des administrations
publiques comprend les administrations publiques centrales, les administrations publiques locales et les
administrations de sécurité sociale.
• Agrégat
Grandeur synthétique mesurant le résultat de l’activité économique. Le principal agrégat est le PIB.
• Branche
Regroupement d'unités de production homogène. Les branches sont définies par référence à une
nomenclature de produits : une branche produit tous les biens ou services décrits dans un poste de la
nomenclature, et rien que ceux-ci.
• Capacité ou besoin de financement
Solde du compte de capital. Il est égal à l’épargne brute augmentée des transferts nets en capital et
diminuée des dépenses faites à des fins d’accumulation : FBCF, variations de stocks, acquisitions
nettes d’objets de valeur et d’actifs non financiers non produits (terrains, actifs incorporels...). On parle
de capacité de financement si le solde est positif, de besoin de financement s’il est négatif.
• Compte de patrimoine
Etat de la valeur des actifs détenus et des engagements contractés par une unité ou un secteur
institutionnel, dressé à un moment précis dans le temps. Son solde est la valeur nette.
Les actifs et passifs enregistrés dans le compte de patrimoine sont évalués aux prix du marché en vigueur
à la date d'établissement de ce compte.
• Consommation de capital fixe
Dépréciation subie par le capital fixe au cours de la période considérée par suite d'usure normale et
d'obsolescence prévisible.
Le terme " brut " dans les expressions comme Produit intérieur brut ou Formation brute de capital fixe
signifie que la consommation de capital fixe n’a pas été soustraite. Quand on la soustrait de ces
grandeurs, leur valeur est dite " nette ".
• Consommation effective des ménages
Ensemble de la consommation des ménages. C’est la somme de la dépense de consommation des
ménages et des consommations individualisables incluses dans la dépense de consommation finale des
Administrations.
La dépense de consommation des ménages se limite aux dépenses que les ménages supportent
directement. Elle comprend la part des dépenses de santé, d’éducation, de logement, restant à leur
charge, après remboursements éventuels. On y inclut aussi les loyers imputés, que les ménages
propriétaires de leur résidence principale se versent implicitement à eux-mêmes.
Les consommations individualisables incluses dans la dépense de consommation finale des
Administrations sont celles dont les bénéficiaires peuvent être précisément définis. C’est le cas en
particulier des dépenses pour l’éducation et pour la santé.
• Consommation intermédiaire
Valeur des biens et services transformés ou entièrement consommés au cours du processus de
production. L’usure des actifs fixes mis en oeuvre n’est pas prise en compte ; elle est enregistrée dans
la consommation de capital fixe.
• Économie nationale
Ensemble des unités résidentes sur le territoire économique. Le territoire économique français
comprend la métropole et les départements d’Outre-mer. Les DOM faisaient partie du reste du monde
dans les précédentes bases.
• Épargne
Solde du compte d’utilisation du revenu disponible et du compte d’utilisation du revenu disponible
ajusté. Pour les ménages, elle est égale au revenu disponible diminué de la dépense de consommation,
ou au revenu disponible ajusté diminué de la consommation effective. L’épargne peut être calculée
nette, si l’on retranche la consommation de capital fixe.
• Excédent brut d’exploitation
Solde du compte d’exploitation, pour les sociétés. Il est égal à la valeur ajoutée, diminuée de la
rémunération des salariés, des impôts sur les produits, et augmentée des subventions sur les produits.
Pour les entreprises individuelles, le solde du compte d’exploitation est le revenu mixte.
L’excédent d’exploitation peut être calculé net, si l’on retranche la consommation de capital fixe.
• Exportations de biens et de services
Ensemble des biens et des services fournis par des résidents à des non-résidents, à titre onéreux ou
gratuit.
• Formation brute de capital fixe
Acquisitions moins cessions d'actifs fixes réalisées par les producteurs résidents. Les actifs fixes sont
les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou
continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an.
• Importations de biens et de services
Ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou
gratuit.
• Impôts sur la production et les importations
Versements obligatoires sans contrepartie, en espèces ou en nature, prélevés par les administrations
publiques ou par les institutions de l'Union européenne et qui frappent la production et l'importation de
biens et de services, l'emploi de main-d'oeuvre et la propriété ou l'utilisation de terrains, bâtiments et
autres actifs utilisés à des fins de production. Ces impôts sont dus indépendamment de la réalisation de
bénéfices d'exploitation. Ils comprennent les Impôts sur les produits et les Autres impôts sur la
production.
• Impôts sur les produits
Impôts dus par unité de bien ou de service produite ou échangée. Ils font partie des Impôts sur la
production et les importations. Ils comprennent notamment la TVA.
• Ménages
Individus ou groupes d'individus considérés tant dans leur fonction de consommateurs que dans celle,
éventuelle, d'entrepreneurs produisant des biens marchands ou des services financiers et non financiers
marchands.
• Opérations financières
Ensemble des opérations entre deux unités institutionnelles portant sur des actifs ou des passifs
financiers. Certaines opérations sont purement financières : prêts, émission ou cessions de titres.
D’autres sont la contrepartie d’une opération sur biens et services ou d’une opération de répartition, qui
se traduit par un transfert de moyens de paiement ou la naissance d’un crédit.
• Opérations de répartition
Opérations par lesquelles la valeur ajoutée générée par la production est distribuée entre la main-
d'oeuvre, le capital et les administrations publiques, et opérations de redistribution du revenu et de la
richesse.
• Prix d'acquisition
Montant effectif payé par l'acheteur par unité de bien ou de service achetée. Il comprend les impôts, la
TVA ne comptant que pour sa partie non déductible, et les subventions sur les produits sont déduites.
Il comprend aussi les frais de transport acquittés séparément par l'acheteur pour prendre possession des
produits au moment et au lieu voulus. Il exclut les intérêts qui viennent s'ajouter en cas d'octroi d'un
crédit.
• Prix de base
Montant que le producteur reçoit de l'acheteur par unité de bien ou de service produite, diminué des
impôts sur les produits et augmenté des subventions sur les produits. Le prix de base exclut les frais de
transport facturés séparément.
• Prix caf (coût, assurance, fret)
Prix d'un bien à la frontière du pays importateur ou prix d'un service fourni à un résident avant
acquittement de tous les impôts et droits sur les importations et paiement de toutes les marges
commerciales et de transport dans le pays.
• Prix fab (franco à bord)
Prix d'un bien à la frontière du pays exportateur ou prix d'un service fourni à un non-résident. Il
comprend la valeur des biens ou des services au prix de base, des services de transport et de distribution
jusqu’à la frontière, les impôts moins les subventions.
• Production
Activité exercée sous le contrôle et la responsabilité d'une unité institutionnelle qui combine des
ressources en main-d'oeuvre, capital et biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des services,
et résultat de cette activité. Les processus purement naturels sans intervention ou contrôle humain ne
font pas partie de la production.
• Production marchande
Production écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché. Elle comprend :
- les produits vendus à un prix économiquement significatif (c’est-à-dire un prix couvrant plus de 50 %
des coûts de production) ;
- les produits troqués ;
- les produits utilisés pour effectuer des paiements en nature, y compris les rémunérations des salariés
en nature ;
- les produits livrés par une unité d’activité économique locale à une autre unité d’activité économique
locale appartenant à la même unité institutionnelle et destinés à être utilisés par cette dernière pour sa
consommation intermédiaire ;
- les produits ajoutés aux stocks de biens finis et de travaux en cours, destinés à une ou plusieurs des
utilisations précédentes.
• Produit intérieur brut aux prix du marché (PIB)
Agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Il peut se définir de trois manières :
- le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des
différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels
ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité) ;
- le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale
effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les
importations ;
- le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels :
rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent
brut d'exploitation et revenu mixte.
• Rémunération des salariés
Ensemble des rémunérations en espèces et en nature que les employeurs versent à leurs salariés en
paiement du travail accompli par ces derniers : salaires et traitements bruts en espèces et en nature,
cotisations sociales effectives et imputées à la charge des employeurs.
• Reste du monde
Les comptes du reste du monde retracent les relations économiques entre les unités qui font partie du
territoire économique et celles qui n’en font pas partie.
• Revenu disponible
Revenu résultant de la répartition de la valeur ajoutée, de la distribution des revenus de la propriété et
des opérations de redistribution.
• Revenu disponible ajusté
Pour les ménages, revenu disponible augmenté des transferts sociaux en nature contrepartie des
consommations individualisables incluses dans les dépenses des Administrations publiques et des
Institutions sans but lucratif au service des ménages. Voir Consommation effective des ménages
• Revenus primaires
Revenus dont disposent les unités résidentes du fait de leur participation directe à des processus de
production et revenus de la propriété.
• Revenus de la propriété
Revenus que reçoit le propriétaire d'un actif financier ou d'un actif corporel non produit en échange de
sa mise à la disposition d'une autre unité institutionnelle. Ils comprennent principalement les dividendes
versés par les sociétés, les intérêts et les loyers des terrains (les loyers des logements, actifs corporels
produits, sont considérés comme le paiement d’un service).
• Unité institutionnelle
Centre élémentaire de décision économique caractérisé par une unicité de comportement et une
autonomie de décision dans l'exercice de sa fonction principale. Une unité résidente est dite
institutionnelle dès lors qu'elle dispose d’une autonomie de décision dans l'exercice de sa fonction
principale et qu'elle dispose d'une comptabilité complète, ou au moins qu'elle serait en mesure d'en
établir une pertinente du point de vue économique ou juridique.
• Valeur ajoutée
Solde du compte de production. Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation
intermédiaire.
• Variation des stocks
Valeur des entrées en stocks diminuée de la valeur des sorties de stocks et des pertes courantes sur
stocks.
Quelques chiffres
Éléments du tableau économique d'ensemble Évolution en % (sauf italiques) Niveau
2018 (en
Md€)
2016 2017 2018
Produit intérieur brut, dont : 1,6 2,7 2,5 2 353,1
Valeur ajoutée au prix de base 1,5 2,4 2,3 2 090,9
Impôts sur les produits nets des subventions sur les 2,8 5,8 4,4 262,2
produits(1)
Revenu national brut 1,6 3,0 2,4 2 405,9
Revenu disponible brut de l'ensemble de l'économie 1,6 3,2 2,2 2 357,6
Valeur ajoutée brute des secteurs
Valeur ajoutée des entreprises 1,5 2,3 2,7 1 439,6
Sociétés non financières 1,9 3,3 3,0 1 216,7
Entreprises individuelles -0,5 0,7 -0,2 131,4
Sociétés financières -1,1 -7,2 3,2 91,5
Valeur ajoutée des administrations publiques 0,9 2,4 1,4 380,4
Éléments de partage de la valeur ajoutée
Rémunération des salariés des entreprises 2,3 3,3 3,5 881,4
Excédent brut d'exploitation et revenu mixte des entreprises 0,0 0,8 1,4 520,8
Rémunération des salariés des administrations 1,0 2,4 1,2 294,2
Sociétés non financières
Excédent brut d'exploitation 1,0 3,2 1,3 379,3
Revenus de la propriété nets versés -9,5 -27,4 25,2 38,2
Épargne brute 3,5 5,8 0,3 274,4
Formation brute de capital fixe (FBCF) 3,6 5,3 5,1 293,6
Variation des stocks -8,8 2,3 -5,4 13,3
Capacité (+) ou besoin (-) de financement (en Md€) 7,2 6,3 -11,9 -9,3
Taux de marge(2) (en % de valeur ajoutée) -0,3 0,0 -0,5 31,2
Taux d'autofinancement(3) (en % de FBCF) -0,1 0,5 -4,4 93,4
Sociétés financières
Excédent brut d'exploitation -9,3 -27,4 9,8 26,1
Formation brute de capital fixe 8,5 12,9 -2,3 23,1
Capacité (+) ou besoin (-) de financement (en Md€) -7,2 -13,7 4,0 -0,1
Ménages, y compris entreprises individuelles (EI)
Excédent brut d'exploitation et revenu mixte hors EI(4) 2,3 2,5 2,3 194,9
Revenu mixte net des EI 0,2 1,6 1,4 88,9
Salaires nets reçus 2,1 3,0 4,7 800,2
Prestations sociales hors transferts sociaux en nature(5) 1,8 1,5 2,3 504,9
Revenus de la propriété nets reçus -3,8 -2,4 8,3 82,0
Impôts courants 0,9 2,4 9,6 248,3
Revenu disponible brut (RDB) 1,8 2,2 2,7 1 421,2
Dépense de consommation finale 2,0 2,2 2,4 1 219,8
Revenu disponible brut ajusté 1,8 2,3 2,4 1 830,3
Consommation effective des ménages 1,9 2,3 2,1 1 628,8
Épargne brute 0,4 2,0 5,0 201,5
Formation brute de capital fixe 3,0 8,2 3,8 136,3
Capacité (+) ou besoin (-) de financement (en Md€) -3,1 -7,9 4,4 57,0
Taux d'épargne(6) (en % de RDB) -0,2 0,0 0,3 14,2
Taux d'épargne financière(7) (en % de RDB) -0,3 -0,7 0,2 4,0
Relations avec le reste du monde
Exportations de biens (FAB) -0,2 5,9 4,3 517,4
Importations de biens (FAB) 0,0 8,0 4,3 556,3
Exportations de services - importations de services (en -0,2 1,4 8,1 20,7
Md€)
Solde des opérations de répartition en provenance du reste -1,5 11,5 -5,7 6,0
du monde
Capacité (+) ou besoin (-) de financement de la Nation -2,5 0,7 0,4 -12,2
(en Md€)

(1) Les impôts sur les produits regroupent la TVA, les impôts sur les importations et d'autres impôts sur les produits (TICPE,
taxes sur les tabacs, sur les alcools, etc.).

(2) Excédent brut d'exploitation / valeur ajoutée brute.

(3) Épargne brute / formation brute de capital fixe.

(4) Excédent principalement tiré de la location de logements, y compris les loyers imputés que les propriétaires se versent à
eux-mêmes, et de l'autoconsommation.

(5) Les prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature sont principalement des prestations en espèces (retraites,
indemnités journalières, allocations familiales, indemnités chômage, RSA).

(6) Épargne brute / revenu disponible brut.

(7) Capacité de financement / revenu disponible brut.

Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.


Le produit intérieur brut et ses composantes à prix courants

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018


Ressources
Produit intérieur brut 1 995,3 2 058,4 2 088,8 2 117,2 2 149,8 2 198,4 2 234,1 2 295,1 2 353,1
Importations de biens et de services 560,3 625,1 637,1 643,6 662,4 685,0 689,3 731,6 755,6
Total 2 555,6 2 683,5 2 725,9 2 760,8 2 812,2 2 883,4 2 923,4 3 026,7 3 108,7
Emplois
Dépense de consommation finale 1 583,2 1 620,5 1 643,2 1 667,2 1 686,2 1 711,6 1 742,5 1 783,1 1 819,4
Ménages 1 064,9 1 090,7 1 100,9 1 113,4 1 122,9 1 142,3 1 165,4 1 191,5 1 219,8
Administrations publiques 478,7 488,8 500,3 510,5 518,7 523,4 530,2 543,6 550,9
dont dépense individuelle 310,3 316,4 323,2 329,7 337,3 342,1 347,3 355,8 360,3
dont dépense collective 168,4 172,3 177,1 180,8 181,3 181,3 182,9 187,7 190,6
Institutions sans but lucratif au service des ménages 39,6 41,0 42,1 43,4 44,6 45,9 46,9 48,0 48,7
Formation brute de capital fixe 441,1 461,6 469,1 466,7 469,1 472,6 487,4 515,9 537,9
Sociétés et entreprises individuelles non financières 234,0 248,3 251,1 252,7 257,4 265,4 274,8 289,1 303,5
Sociétés et entreprises individuelles financières 13,1 15,6 18,2 14,9 17,9 19,4 21,0 23,7 23,2
Administrations publiques 82,9 81,6 84,5 84,3 79,6 74,9 75,1 76,7 79,9
Ménages hors entrepreneurs individuels 107,1 111,9 111,1 110,5 109,7 108,5 111,8 121,6 126,4
Institutions sans but lucratif au service des ménages 4,0 4,1 4,2 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9
Acquisitions moins cessions d'objets de valeur 0,7 0,7 0,7 0,7 0,9 0,6 0,6 0,7 0,7
Variation des stocks -3,9 15,7 2,8 4,5 18,2 26,1 17,1 19,7 13,3
Exportations de biens et de services 534,5 585,0 610,0 621,7 637,8 672,6 675,8 707,3 737,4

Demande intérieure hors stocks 2 024,9 2 082,7 2 113,1 2 134,6 2 156,2 2 184,8 2 230,5 2 299,7 2 358,0
Demande intérieure y compris stocks 2 021,1 2 098,5 2 115,9 2 139,1 2 174,4 2 210,9 2 247,6 2 319,4 2 371,3

Milliards d'euros
Source : Comptes nationaux - Base 2014, Insee
Le PIB et les opérations sur biens et services

Évolution en volume aux prix de l’année 2018


précédente (en %)

Contribution à
En milliards Évolution des Évolution en la croissance
2016 2017 2018
d'euros prix (en %) valeur (en %) du PIB en
volume
Produit intérieur brut (PIB) 1,1 2,3 1,7 2 353,1 0,8 2,5 1,7
Importations 2,9 3,9 1,2 755,6 2 3,3 – 0,4
Total des emplois finals 1,5 2,7 1,6 3 108,7 1,1 2,7 2,1
Consommation effective des
1,8 1,4 0,9 1 628,8 1,2 2,1 0,6
ménages
dont : dépense de consommation
- des ménages 1,8 1,4 0,9 1 219,8 1,5 2,4 0,5
- individualisable des administrations 1,9 1,6 0,8 360,3 0,5 1,3 0,1
Consommation collective des
0,4 1,1 0,9 190,6 0,6 1,5 0,1
administrations publiques
Formation brute de capital fixe,
2,7 4,7 2,8 537,9 1,4 4,3 0,6
dont :
- entreprises non financières 2,9 4,7 3,8 303,5 1,1 5 0,5
- ménages 2,8 6,6 2 126,4 1,9 3,9 0,1
- administrations publiques 0 0,3 2,4 79,9 1,8 4,2 0,1
Variations de stocks (contribution
– 0,4 0,2 – 0,3 14 /// /// – 0,3
à la croissance)
Exportations 1,8 3,9 3,5 737,4 0,8 4,3
Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.
Produit intérieur brut selon 3 approches 2011 2012 2013 2014 (r) 2015 (r) 2016

Produit intérieur brut (approche production) 2 059,3 2 086,9 2 115,3 2 147,6 2 194,2 2 228,9

Valeur ajoutée brute au prix de base 1 849,5 1 873,5 1 897,9 1 925,1 1 963,3 1 992,3

+ Impôts sur les produits 225,5 230,3 234,6 240,4 250,0 256,7

– Subventions sur les produits -15,7 -16,8 -17,3 -17,9 -19,1 -20,2

Produit intérieur brut (approche demande) 2 059,3 2 086,9 2 115,3 2 147,6 2 194,2 2 228,9

Dépense de consommation finale 1 634,1 1 659,3 1 683,2 1 701,8 1 727,4 1 759,6

+ Formation brute de capital 478,0 472,6 471,9 488,2 499,9 512,6

+ Exportations de biens et de services 572,6 595,2 605,1 620,9 651,1 652,2

– Importations de biens et de services -625,3 -640,2 -645,0 -663,2 -684,2 -695,6

Produit intérieur brut (approche revenus) 2 059,3 2 086,9 2 115,3 2 147,6 2 194,2 2 228,9

Rémunération des salariés 1 068,9 1 092,4 1 107,7 1 126,7 1 139,8 1 159,7

+ Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut 721,2 718,0 721,7 737,3 769,4 777,4

+ Impôts sur la production et les importations 312,8 321,7 330,8 339,1 349,6 357,7

– Subventions -43,7 -45,2 -45,0 -55,5 -64,6 -65,9

r : données révisées.
Note : en euros courants.
Source : Insee, comptes nationaux - base 2010.
Contributions à l'évolution du produit intérieur brut aux prix de l'année précédente

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018


Dépense de consommation finale 1,4 0,6 0,1 0,6 0,8 1,0 1,3 1,1 0,7
Ménages 1,0 0,3 -0,2 0,3 0,4 0,8 0,9 0,7 0,5
Administrations publiques 0,3 0,3 0,4 0,4 0,3 0,2 0,3 0,3 0,2
Institutions sans but lucratif au service des ménages 0,1 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0
Formation brute de capital fixe 0,5 0,5 0,1 -0,2 0,0 0,2 0,6 1,0 0,6
Sociétés et entreprises individuelles non financières 0,5 0,5 0,0 0,0 0,2 0,4 0,4 0,6 0,5
Sociétés et entreprises individuelles financières -0,1 0,1 0,1 -0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,0
Administrations publiques 0,0 -0,2 0,1 0,0 -0,2 -0,2 0,0 0,0 0,1
Ménages hors entrepreneurs individuels 0,1 0,1 -0,1 0,0 -0,2 -0,1 0,1 0,3 0,1
Institutions sans but lucratif au service des ménages 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Solde des échanges extérieurs de biens et services -0,1 0,1 0,7 -0,1 -0,5 -0,4 -0,4 -0,1 0,7
Exportations de biens et de services 2,2 1,7 0,8 0,6 1,0 1,4 0,5 1,2 1,1
Importations de biens et de services -2,3 -1,6 -0,1 -0,7 -1,5 -1,8 -0,9 -1,2 -0,4
Acquisitions moins cessions d'objets de valeur 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Variation des stocks 0,3 1,1 -0,6 0,2 0,7 0,3 -0,4 0,2 -0,3
Produit intérieur brut 1,9 2,2 0,3 0,6 1,0 1,1 1,1 2,3 1,7

En points de pourcentage
Source : Comptes nationaux - Base 2014, Insee

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