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INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIES APPLIQUEES

(TechnoLAB-ISTA)

Centre Adekène

Support pédagogique du module: Macroéconomie 1

Mahamadou H KOUYATE
Economiste
E-mail: hacheck85@yahoo.fr
Tel:66061463 13/03/2023
Objectifs :

1) Comprendre la formation et les fluctuations conjoncturelles des agrégats


macroéconomiques (revenu, emploi, inflation, etc.)

2) En tirer les conclusions pour la conduite de la politique macro-


économique (L’Etat doit il intervenir ? Selon quelles modalités ?)
débats keynésiens vs néoclassiques.
PLAN DU COURS
CHAPITRE I: INTRODUTION A LA MACRO-ECONOMIE

I. INTRODUCTION GÉNÉRALE
II. LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
III. LES CONCEPTS DE LA MACRO-ÉCONOMIE (LES AGREGATS ECONOMIQUE)
IV. LES PRINCIPAUX COURANTS DE PENSÉE EN MACRO-ÉCONOMIE
PLAN DU COURS
CHAPITRE II : ANALYSE DES APPROCHES CLASSIQUES ET KEYNÉSIENNES
DE LA MACRO-ÉCONOMIE : LES INSTRUMENTS D’ANALYSE
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
II. LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
III. DÉTERMINATION DU PRODUIT AGRÉGÉ: LA FONCTION DE PRODUCTION,
INTRODUCTION DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE AGRÉGÉE (APPROCHE CLASSIQUE ET
KEYNÉSIENNE)
IV. L’OFFRE ET LA DEMANDE DE MONNAIE
PLAN DU COURS
CHAPITRE III :
L’ÉQUILIBRE MACRO-ÉCONOMIQUE : LE MODÈLE IS-LM EN ÉCONOMIE
FERMÉE
I. L’ÉQUILIBRE SUR LE MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES ET
CONSTRUCTION DE LA COURBE IS
II. L’ÉQUILIBRE SUR LE MARCHÉ DE LA MONNAIE ET CONSTRUCTION DE
LA COURBE LM
III. EQUILIBRE RÉEL ET ÉQUILIBRE MONÉTAIRE SIMULTANÉS (IS-LM)
BIBLIOGRAPHIE
1-Azam, J.P, Théorie Macroéconomique et Monétaire, Nathan
2-Abraham – Frois, G, économie politique, Economica
3-Guitonn, H, Economie politique, Dalloz
4-Hellier J, Macroéconomie ouverte, PUF
5-Jalladeau, J, introduction à la macroéconomie, De BOEK
6-Kebabdjian, G, les modèles théoriques de la macroéconomie, Dundee
7-Lecaillan, J, Analyse macroéconomie, Cujas
8-B Bernier, Yves Simon, initiation à la macroéconomie, Dunod
BIBLIOGRAPHIE

9-F. Poulain, Economie Générale, Dunod


10- Gregory N, Mankiw, Macroéconomie, De BOEK
11. Sachs J. and Larrain B. (1993) Macroeconomics in The Global Economy, New
Jersey: Prentice-Hall, Inc.; (2)
12. Stiglitz, J. (1993) Economics,
BIBLIOGRAPHIE

13. Northon & Company, 1997. Trad. fr. Mayer, F. : Principes d’Economie Moderne,
traduction de la 2ième édition américaine.;(3)
14. Taouil, R. (2001) Leçons de Macroéconomie, Grenoble : Presses Universitaire de
Grenoble, 2004 pour la deuxième édition.
MODULE 1
INTRODUCTION A LA
MACROECONOMIE
I. Introduction Générale
La macro-économie est la partie de la science économique
(théorie économique) qui cherche à expliquer le fonctionnement
d’une économie de marché en se plaçant du point de vue de
l’ensemble de la collectivité nationale et l’étude des relations
qu’elle entretient avec les économie étrangères .
I. Introduction Générale
Elle s’oppose à la microéconomie qui privilégie plutôt le comportement
individuel des agents économiques « homo-économicus » .

Les deux disciplines ont cependant évolué l'une vers l'autre au point que la
distinction traditionnelle n'est plus pertinente (fondement microéconomique de
la macroéconomie).
I. Introduction Générale
La théorie générale (1936) est l’ouvrage de référence par lequel Keynes
impose à l’ensemble des économistes une vision différente de l’économie
(raisonnement macroéconomique).
Cette vision permettra de prendre en compte les phénomènes de tonalité
sociale au 1er plan des préoccupations (chômage, emploi…).
Cette méthode a permis de développer la comptabilité nationale à travers la
représentation quantifiée de l’activité économique nationale.
I. Introduction Générale
Ainsi, les principaux objectifs de la macro-économie sont:
- l’étude des variables permettant d’expliquer le comportement des
groupes d’agents;
- l’étude des relations entre les variables afin de déterminer les rapports
stables, voire des lois, entre ces variables (relations entre
consommation et revenu , entre PIB et chômage, etc.);
I. Introduction Générale
- l’analyse des principaux déséquilibres qui peuvent subvenir entre ces
agrégats : inflation, chômage, ...
- l’étude des variables permettant d’atteindre certains objectifs fixés par
les gouvernements : emploi, stabilité des prix, croissance, etc.
II. Le circuit économique :
1. L'équilibre en économie fermée:
a) Le circuit économique à 2 pôles: Les ménages et les entreprises
Nous sommes en présence d’une économie réduite à deux secteurs :
- d’une part, des entreprises produisant des biens et des services
- d’autre part, les ménages percevant des revenus de la part des entreprises(salaires,
intérêts, profits …) en contrepartie des facteurs de production qu’ils mettent à la
disposition de celles-ci.
En admettant que l’activité économique ne concerne que des biens de consommation (biens
finals), une première image du circuit peut alors être établie.
II. Le circuit économique :
II. Le circuit économique :
Les ménages fournissent aux entreprises des services de facteurs de production et
les entreprises fournissent aux ménages des biens de consommation. En
contrepartie des services de facteurs qu’ils leurs fournissent, les ménages
reçoivent des entreprises des revenus de facteurs qui leurs permettent de régler
leurs dépenses de consommation.

Ce circuit permet de faire 3 observations :


- un marché de facteurs s’établit entre les entreprises et les ménages et aussi un
marché de biens et de services.
II. Le circuit économique :
1. L'équilibre en économie fermée:
a) Le circuit économique à 2 pôles: Les ménages et les entreprises (Suite)
- des relations d’échanges s’établissent entre entreprises. On distingue
deux catégories d’entreprises spécialisées dans:
• La production de biens intermédiaires,
• La production de biens finals.

- La richesse créée dans l’économie est appelée Produit Intérieur Brut


(PIB).
PIB = Production – consommations intermédiaires
=  valeurs ajoutées
II. Le circuit économique :
1. L'équilibre en économie fermée.
b) L’équilibre comptable:
Le PIB est la somme des valeurs ajoutées ou les utilisations finales faites
de ce PIB, ces dernières se composent de la consommation finale des
ménages (C), de leur investissement(Im) et de l’investissement des
entreprises(Ie).
Leur somme représente la demande globale(de biens finals).
La somme des valeurs ajoutées (PIB) représente pour sa part la valeur
totale de l’offre.
PIB = C + Im + Ie (1)
On pose Y= PIB et I = Im + Ie,
par hypothèse simplificatrice, Im =O
Alors Y= C + I (2)
En désignant par Y la valeur du revenu global qui se partage entre
consommation(ménages) et épargne(entreprises et ménages).
Soit Y = C + Se + Sm avec S = Se + Sm et par hypothèse simplificatrice Se = O
Alors, Y = C + S (3)
L’égalité entre (2) et (3) permet d’écrire I = S et on en déduit que l’équilibre
comptable est réalisé (égalité entre l’offre global et la demande global), l’épargne
est égale à l’investissement.
Se Ie se traduit par un besoin de financement
Sm Im se traduit par une capacité de financement
II. Le circuit économique :
1. L'équilibre en économie fermée:
c) L’équilibre macro-économique:

La demande globale correspond exactement à l’offre


globale(PIB), cela signifie que les anticipations, les
prévisions des entreprises doivent coïncider avec les désirs
des utilisateurs finals. Or, rien ne garantit que ces
anticipations seront concordantes et convergent vers la
réalisation de l’équilibre global.
II. Le circuit économique :
En effet, elles concernent des groupes d’agents économiques (ménages,
entreprises, Etat) ayant des mobiles différents.
Finalement, l’équilibre macro-économique se formulera en termes de
concordances, d’anticipations, et de prévisions. On dira qu’il s’apprécie « ex-anté »
(par opposition à l’équilibre comptable constaté « ex-post »).
II. Le circuit économique :
2. Le niveau de revenu dans un modèle à 3 pôles: Les ménages, Entreprises,
Etat
L’introduction de l’état suppose la prise en compte de 2 variables
supplémentaires. La demande globale doit inclure maintenant les dépenses
gouvernementales (G).
En contrepartie, il faut prendre en compte les prélèvements fiscaux (T+)
supposés d’abord forfaitaires et, d’autre part, les transferts octroyés à certains
ménages (T-) par l’état (prestations sociales, allocations de chômage…). Les
transferts nets seront symbolisés par T* = (T+)- (T-).
II. Le circuit économique :
2. Le niveau de revenu dans un modèle à 3 pôles:
* La détermination du revenu d’équilibre:

Dans l’optique dépense, on a l’équation d’équilibre suivante :


Y = C + I + G emploi de la production. (1)
Alors que dans l’optique de revenu, on obtient :
Y = C + S + T* (2) avec T* = impôt net.

La nouvelle condition d’équilibre (1) et (2) sur le marché des biens et services
dans une économie fermée avec secteur public s’écrit alors :
C + I + G = C + S + T* et on en déduit,
I + G = S + T* (3) avec I + G = injections et
S + T* = fuites ou épargne nationale.
 On peut conclure que I = S ou l’équilibre comptable est réalisé
 Cette égalité (3) peut être réécrite ainsi qu’il suit, l’expression T* - G
représentant le budget de l’état qui peut être excédentaire (T*>G) ou
déficitaire (T*<G)

S–I=G-T
Besoin(ou capacité) Besoin(ou capacité)
de financement de financement du
du secteur privé secteur public
Le circuit économique simplifié avec introduction des fuites et
des injections
II.Le circuit économique
2. Le niveau de revenu dans un modèle à 3 pôles:
*Le circuit économique simplifié avec introduction des fuites et des injections:
Les ménages perçoivent la totalité des revenus et les utilisent pour payer des
impôts à l’état, pour consommer des biens et services et pour épargner via les
marchés financiers.
Les entreprises perçoivent des recettes issues de la vente de biens et services et
les utilisent pour payer les facteurs de production (les entreprises versent
l’intégralité des revenus aux facteurs de productions).
Tant les ménages que les entreprises empruntent sur le marché financier pour
acheter des biens d’investissement tels que les logements, usines et équipements.
L’Etat perçoit les recettes fiscales et les utilisent à son tour pour payer les
dépenses publiques, et, s’il dépense plus qu’il ne gagne, il emprunte lui aussi sur
le marché financier pour combler son déficit.
II.Le circuit économique :
3. Le niveau de revenu en économie ouverte:
 L’économie entretient des échanges commerciaux avec le reste du monde (Rdm).
Cette ouverture au commerce international se matérialise par les importations (M)
et par les exportations (X) de l’économie qui comprend donc les ménages , les
entreprises, l’état et le reste du monde.
 Les importations donnent lieu à des payements en monnaie (surtout en devises) de
la part de l’économie nationale, constituent aussi une fuite du circuit économique
nationale.
 Par contre, les exportations (demande extérieure) se concrétisent par les versements
du Rdm et représentent donc une injection de monnaie dans le circuit économique
nationale.
II.Le circuit économique :
3. Le niveau de revenu en économie ouverte:
 L’égalité entre l’offre globale et la demande globale s’écrit alors :
Y+M=C+I+G+X (1)

 Le revenu national R est la contrepartie monétaire de l’offre globale, c’est à dire


Y=R (2)
Et R = C + S + T
 Il en résulte que : C + S + T + M = C + I + G + X
Soit : S + T + M = I + G + X (3)
 Cette relation s’interprète également comme l’égalité entre la somme des fuites et la
somme des injections et peut s’écrire également de la façon suivante :
(S – I) + (T – G) = (X – M)
( X – M): solde extérieur
III LES CONCEPTS DE LA MACRO-ECONOMIE
Le produit intérieur brut
 L’inventeur du Produit Intérieur Brut (PIB)
 Simon Kuznets (1901 - 1985) est un économiste et
statisticien américain d'origine biélorusse, lauréat
du « Prix Nobel » d'économie en 1971.
 Il est considéré comme l'un des contributeurs
importants à la théorie de la croissance
économique et comme l'un des « pères des
comptes nationaux », et à ce titre comme
l'inventeur de l'agrégat fameux : produit intérieur
brut, en abrégé : PIB (1934).
Page 30
Le produit intérieur brut

Produit Intérieur Brut (PIB)


Qu'est-ce que le Produit Intérieur Brut (PIB) ?

Page 31
Le produit intérieur brut

 Le Produit intérieur brut ou P.I.B. est indiqué comme


étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à
l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches d'activité
(auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane),
pour une période donnée, indépendamment de
la nationalité des entreprises qui s'y trouvent.

Page 32
Le produit intérieur brut
4.1. Le produit intérieur brut
 Produit Intérieur Brut (PIB)

le calcul ?
Page 33
le calcul du produit intérieur brut

PIB = Sommes des valeurs ajoutées + TVA +


Droits et taxes sur les importations -
Subventions sur les produits.
PIB = σ VA+ TVA + DTImp - SubPro

Page 34
le calcul du produit intérieur brut

PIB = sommes des valeurs ajoutées + TVA + droits et taxes sur les importations - subventions sur les produits.

Le PIB (produit intérieur brut) se distingue :


 du PIB calculé « au coût des facteurs » qui ne tient pas compte
des impôts indirects ou des subventions d'exploitation.
 du PNB (Produit national brut).
 Rappel : PNB = PIB + revenus des facteurs en provenance de
l'extérieur − revenus des facteurs versés à l'extérieur.
 Les revenus issus des avoirs détenus à l'extérieur ne sont pas
inclus dans le PIB, mais sont en revanche ajoutés
au PNB pour former le revenu national brut. Page 35
le calcul du produit intérieur brut

 Mesure du PIB en volume et en valeur


PIB en volume
PIB en volume = PIBréel
VS
VS
PIB en valeur = PIBnominal
PIB en valeur
Page 36
le calcul du produit intérieur brut

 Mesure du PIB en volume & PIB en valeur

• Le PIB réel ou en volume est la valeur du PIB en ne


tenant pas compte des variations des prix, c'est-à-
dire de l'inflation.
• Le PIB réel a l'avantage de montrer les variations à
la hausse et à la baisse dans le volume (les
quantités) de la production de biens et services.
 C'est la valeur utilisée lorsque l'on mesure la
croissance du PIB.
Page 37
le calcul du produit intérieur brut

 Mesure du PIB en volume & PIB en valeur


• En effet, on ne peut pas savoir uniquement en
observant le PIB nominal (en valeur), si la hausse
de l'indicateur provient d'une hausse des prix, d'une
hausse de la production ou dans quelles proportions
ces deux variations se combinent.

Page 38
COMPTABILITÉ NATIONALE CHAPITRE 4 : LES AGREGATS
4.2. le calcul du produit intérieur brut

 Mesure du PIB en volume & PIB en valeur


• Soit Pi,t le prix d'un bien i au cours d'une période t (par
exemple, une année) et Qi,t la quantité de ce bien demandée i
au cours de la période t (demande finale, investissement et
exportations nettes) ; alors :

 PIBnominal,t =σ𝒊 (Pi,t ∗ Qi,t)


Page 39
4.2. le calcul du produit intérieur brut

 PIB nominal,t =σ𝒊 (Pi,t ∗ Qi,t)

Le PIB réel est constitué par la valeur des biens i demandés
au cours de la période t mesurés à prix constants (année de
base t0), soit :

 PIBréel,t =෍ (𝑷𝒊,𝒕 𝟎
∗ Qi,t )
𝒊
Page 40
III LES CONCEPTS DE LA MACRO-ECONOMIE
2. Le déflateur du PIB :
 Le déflateur du PIB ou l’indice implicite des prix du PIB, est le rapport du PIB
nominal au PIB réel.
 Le déflateur du PIB mesure le prix de l’unité caractéristique de production par
rapport à son prix au cours de l’année de base.
Déflateur du PIB = PIB nominal / PIB réel
PIB nominal = PIB réel * Déflateur du PIB
 Cette équation peut, également, s’écrire de la manière suivante :
PIB réel = PIB nominal / Déflateur du PIB.
 Sous cette forme, on voit mieux d’où le déflateur tire son nom : on utilise pour
extraire l’inflation du PIB nominal afin d’obtenir le PIB réel.
III LES CONCEPTS DE LA MACRO-ECONOMIE
3.La relation entre inflation et chômage: la courbe de Philips
Deux des objectifs essentiels des politiques économiques sont un faible niveau
d’inflation et un chômage réduit.
Nous étudions ci-dessous la relation entre inflation et chômage qui porte le nom
de courbe de Philips.
Celle – ci n’est qu’une nouvelle manière d’exprimer l’offre agrégée.
La courbe d’offre agrégée de court terme traduit une relation positive entre
niveau des prix et production, une relation négative entre inflation et chômage
est sous – jacente à la courbe d’offre agrégée.
C’est cette relation négative qu’exprime la courbe de Philips.
III LES CONCEPTS DE LA MACRO-ECONOMIE

4 La Loi d’Okun (Arthur Okun)

Quelle relation pouvons – nous attendre entre chômage et


PIB réel ?
Tout accroissement du taux de chômage devrait donc
induire une baisse du PIB réel et inversement.
Il est possible de quantifier cette relation prédite par la loi
Variation en Variation
d’Okun : pourcentage
du PIB réel
= 3% - 2 x du taux de chômage
III LES CONCEPTS DE LA MACRO-ECONOMIE
Loi d’Okun (Suite)
 Ceci veut dire que, si le taux de chômage demeure
inchangé, le PIB réel croît de quelque 3%.
 Par ailleurs, chaque hausse d’un point de pourcentage du
taux de chômage ralentit de 2% la croissance du PIB.
 Il est donc permis de conclure que si le taux de chômage
s’élève de 6 à 8%, le taux de croissance du PIB se calcule
comme suit : [Variation en pourcentage] = 3% - 2 x (8% - 6%)
du PIB réel
= - 1%
 Ce résultat négatif de la loi d’Okun( une baisse de 1% du
PIB), traduit une récession économique.
IV LES PRINCIPAUX COURANTS DE PENSEE EN
MACROECONOMIE
l’histoire de la pensée économique permet de mettre en évidence plusieurs courants
de pensée.
Dans le cadre de ce cours, nous allons nous focaliser sur deux principaux courants
que sont : le courant libéral (classique/néoclassique) et le courant keynésien.
Autour de ces deux courants, gravitent plusieurs théories économiques et écoles de
pensée fournissant des explications alternatives aux problèmes économiques.
Le courant libéral :
Le courant libéral se compose principalement de deux branches, l’une classique qui
apparait à la fin du 18e Siècle, l’autre néoclassique à la fin du 19e Siècle.
IV LES PRINCIPAUX COURANTS DE
PENSEE EN MACROECONOMIE
 L’école classique: Les hypothèses de l’école classique sont :
 La production et l’emploi sont directement reliés par une fonction de production;
 Le progrès technologique est le facteur qui influe, de la manière la plus déterminante à la
fois, sur la demande agrégée et l’offre agrégée ;
 La valeur de la production est égale au montant des revenus perçus ;
 La quantité de monnaies en circulation n’influence pas la production, mais uniquement le
niveau des prix ;
 Le système économique (tous les prix dans l’économie) s’ajuste continuellement et
automatiquement à un niveau de plein emploi (autorégulation).
IV LES PRINCIPAUX COURANTS DE PENSEE EN MACROECONOMIE
Les hypothèses néoclassique sont :
Tout comportement relève d’un calcul, d’un choix explicite ou implicite ;
Les consommateurs cherchent à maximiser leurs utilités compte tenu de la contrainte de
leur revenue ;
Les producteurs cherchent à maximiser leurs profits compte tenu de la contrainte de leur
fonction de production ;
Les marchés doivent être de concurrence parfaite.
Le système économique s’ajuste continuellement et automatiquement à un niveau de plein
emploi, pourvu que la politique monétaire garde le taux de croissance de la monnaie
constante (autorégulation) ;
L’information circule parfaitement entre les agents économiques ;
les agents économiques ne se trompent jamais dans leurs anticipations (monétaristes).
IV LES PRINCIPAUX COURANTS DE PENSEE
EN MACROECONOMIE
 Le courant keynésien
 Pour l’école keynésienne, livrée à elle-même, l’économie serait rarement en équilibre de
plein emploi ;
 Les anticipations (les agents économiques peuvent se tromper) sont le principal facteur qui
influe sur la demande agrégée ;
 Il faut soutenir activement l’économie par des politiques monétaires et budgétaires ;
 Le système économique est caractérisé par la rigidité des prix et des salaires et d’une
capacité illimitée de production.
MODULE II :
ANALYSE DES APPROCHES CLASSIQUES
ET KEYNESIENNES DE LA
MACROECONOMIE :
LES INSTRUMENTS D’ANALYSE
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
 L’approche néoclassique de la consommation est fondée sur l’étude micro-
économique des comportements individuels du consommateur.
 La thématique centrale est la suivante : comment, pour un revenu donné, le
consommateur choisit- il entre différents biens offerts sur le marché ?
 L’analyse privilégie aussi les relations prix- quantité, appelées fonction de demande.
 La perspective keynésienne se situe quant à elle aux antipodes de la démarche néo-
classique.
 Elle se veut d’emblée macro-économique, en se centrant sur la consommation
agrégée de l’ensemble des ménages.
 Pour Keynes, le facteur déterminant de cette fonction de consommation est le
revenu.
 La fonction de consommation de Keynes sera d’abord présentée, puis le rejet de
cette fonction de consommation sera exposé dans un second temps
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
1. LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE:
 Keynes pose que la consommation ( C ) est fonction du revenu national ( Y ), d’où
C = f(Y).

 Pour établir la forme de cette fonction, Keynes s’appuie sur la loi « psychologique fondamentale » selon
laquelle la propension marginale à consommer (Pmc=c) serait décroissante et la propension moyenne à
consommer (PMC) décroissante lorsque le revenu Y croit.
 La fonction la plus couramment proposée, compatible avec ces hypothèses, a été la fonction affine :
C = c Yd + Co avec 0 < c < 1 et Co > 0.
∆C
En effet, c = Pmc = est égale au coefficient directeur de la droite (dérivée de la
∆Y
fonction de consommation ) et donc constante.

 Par ailleurs, C /Yd = PMC = c + ( Co/Yd) est décroissante avec Yd et supérieure à c pour toute valeur de Y
 Quant à Co, elle représente la « consommation incompressible ou autonome ».
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
1. LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE (suite):
 Ainsi, la fonction de consommation correspondant à la fonction affine peut être représentée
graphiquement comme suit :

C C = cY + Co

Co
Y
 La fonction de consommation peut être transposée pour obtenir la fonction d’épargne.
 Le revenu ayant deux emplois possibles, la consommation et l’épargne, alors on pourrait écrire :
Yd = C + S d’où S = Yd – C , où Yd = Y - T

 alors S = Yd – c Yd – Co d’où S= (1-c)Yd-Co ou S=sYd-Co avec s = 1-c



I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
1. LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE (suite):
Elle peut être représentée ainsi :
C, S
S= (1-c)Y-Co

Seuil d’épargne
P’ Y
-Co désépargne
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION

1. LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE (suite):

Malgré son succès, la fonction de consommation keynésienne se heurta


aux résultats contradictoires des estimations entreprises par certains
économistes.
Or, ceux-ci (égalité et constance de la Pmc avec la PMC) entraînèrent une
remise en cause de l’hypothèse keynésienne, plus précisément son rejet.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION

2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:

Le ménage détermine sa consommation, certes en fonction


de son revenu présent, mais aussi au regard de son
patrimoine actuel et de ses prévisions sur ses revenus
futurs .
C’est dans ce cadre que nous allons voir les théories du
revenu permanent et du cycle de vie qui sont fondées sur le
choix inter temporel du consommateur.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE:
a) Le choix inter temporel du consommateur.
Le modèle microéconomique inter temporel du consommateur a
été formalisé par Irving Fisher en 1930.
Le calcul se faisant sur deux périodes, le consommateur cherche
à maximiser son utilité U(C1, C2).
A chaque niveau d’utilité correspond une courbe d’indifférence.
Le consommateur gagne un revenu Y1 et consomme C1 à la
période 1, et gagne un revenu Y2 et consomme C2 à la période 2.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION
KEYNESIENNE:
a) Le choix inter temporel du consommateur.

En outre, il peut à la fois épargner et emprunter sur le marché financier au taux
d’intérêt courant du marché.
Le consommateur va alors arbitrer entre les deux consommation, présente et
future, en opérant des transferts de revenu, du présent vers l’avenir (épargne qui
lui rapportera un revenu financier au taux r) ou de l’avenir vers le présent
(emprunt qu’il va rembourser à la période 2 au taux r).
S’il dispose d’un revenu présent Y1 et qu’il anticipe un revenu futur Y2,
en 1 : C1 + S = Y1 où S est positif en cas d’épargne et négatif en cas d’emprunt
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE:
a) Le choix inter temporel du consommateur (suite)
en 2 : C2 = Y2 + (1+r)S Sa contrainte budgétaire inter temporel peut s’écrire
alors : C1 + C2/1+ r = Y1 + Y2/1+r = W où W est la richesse totale
actualisée du ménage
C2

(1+ r)Y1+Y2 B

C2* E

Y2 A
épargne
C
C1 * Y1 Y1+Y2 C1
1+ r
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:
a) Le choix inter temporel du consommateur (suite):
 Au point A, il n’y a pas de transfert de ressource, (C1=Y1 et C2=Y2).
 Pour tous les points situés entre A et B, il consomme moins que son revenu.
 A l’équilibre, il y a égalisation du taux marginal pour le présent (r) et (1+ r) est le taux
marginal de substitution en E et du taux d’intérêt(situation d’épargne: cas du
graphique).
 Pour tous les points situés entre A et C, il emprunte.
 Nous allons étudier le modèle de Fisher pour voir l’impact du taux d’intérêt réel sur le
choix du consommateur.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION

2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:


a) Le choix inter temporel du consommateur (suite):
Deux cas peuvent être examinés : celui d’une épargne initiale et celui d’un
emprunt initial.
Dans le 1er cas, les économistes distinguent deux éléments au sein de l’impact
d’une hausse du taux d’intérêt réel sur le consommateur : l’effet de revenu et
l’effet de substitution.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:
a) Le choix inter temporel du consommateur.

 L’effet de revenu: Le consommateur tendant à épargner plutôt qu’à


emprunter, s’il consomme des biens normaux, il aura tendance à consommer
au cours des deux périodes.
 L’effet de substitution: La hausse du taux d’intérêt diminue le coût de la
consommation en période 2 et l’incite à consommer davantage en période 2.
Le modèle d’Irving Fisher nous montre que, en fonctions des préférences du
consommateur, les variations du taux d’intérêt réel peuvent tout autant
accroître la consommation contemporaine que la diminuer.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:
a) La théorie du revenu permanent
 La publication en 1957 de l’ouvrage de Milton Friedman constitue une étape marquante de la science
économique.
 Selon Friedman, le consommateur dissocie au sens de son revenu effectif
(Y = Yp + YT), ce qu’il juge comme étant de nature durable (dénommé « revenu permanent », Yp), de ce
qu’il considère comme ayant un caractère temporel ou accidentel ( qualifié de « revenu transitoire »YT),
comme les plus values et les heures supplémentaires.
 De même, sa consommation globale ( C = Cp + CT ) est composé de deux éléments, une
composante « pure », permanente(Cp), et une composante transitoire(CT).
 Pour lui, la seule relation stable existante est entre revenu permanent et consommation permanente soit
Cp = α Yp où PMC et Pmc =α et 0<α<1.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:
a) La théorie du revenu permanent (suite):
 La part transitoire du revenu est quant à elle mise de côté.
 Le montant de la consommation (C) qui intègre cette consommation transitoire,
aléatoire et imprévisible, devient alors instable dans sa relation avec le revenu Y.
 Cette construction permet de résoudre les divers paradoxes soulevés par les
travaux empiriques :
 sur le long terme les grandeurs effectives rejoignent les grandeurs permanentes, et
l’on a donc une fonction de consommation linéaire C = α Y;
 sur le court terme, les propensions à consommer sont instables car dépendantes
des anticipations que font les agents sur le caractère permanent ou non de la
hausse de leur revenu.
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:
c) L’hypothèse du cycle de vie:
 Franco Modigliani et ses collaborateurs Albert Ando et Richard Brumberg ont
utilisé le modèle de Fisher pour étudier la fonction de consommation.
Les comportements de consommation varient selon les phases de la vie des
individus :
 Au début du cycle de vie, ils empruntent;
 À l’âge adulte, le revenu et le patrimoine s’accroissent, les capacités d’épargne se
constituent permettant à la fois de rembourser les emprunts précédents et
d’épargner en prévision du troisième âge;
 Le troisième âge est caractérisé par une baisse des revenus courants(retraite).
D’où des propensions à consommer différentes selon les âges.
 Les dépenses courantes de consommation dépendent alors du revenu courant
(Y) et du patrimoine calculé sur le cycle de vie (w).
I. LA FONCTION DE CONSOMMATION
2. LE REJET DE LA FONCTION DE CONSOMMATION:
c) L’hypothèse du cycle de vie (suite):
 C = αY + βw où α est la propension à consommer une
partie du revenu et β, la propension à consommer une
partie de la richesse.
Sur le court terme, la richesse w est considérée comme
exogène .
Par conséquent la PMC (C/Y = α + βw/Y) est décroissante
lorsque le revenu augmente.
Par contre, sur le long terme, la propension à consommer
est constante et égale à 1.
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT

 L’investissement constitue l’un des principaux moteurs de l’activité


économique (la consommation étant l’autre moteur).
Une politique économique adéquate favorisant l’investissement, peut stimuler
une conjoncture déprimée.
débat entre keynésiens et néoclassiques concernant la fonction
d’investissement.
A cette fin, nous allons mettre en valeur deux déterminants de la décision
d’investir : (i) l’influence de la demande et (ii) la rentabilité relative.
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT

i). l’influence de la demande : l’entreprise doit accroître ses capacités


de production, suite à une augmentation de ses commandes.
L’investissement qui en résulte sera caractérisé par un effet
d’accélération (I = Δ K = v *Δ Y);
ii). la rentabilité relative : l’entreprise évalue toujours l’efficacité
marginale du capital (r) d’un projet d’investissement au regard du
niveau du taux d’intérêt (i).
 La transposition de l’analyse de la décision d’investissement au
niveau de la firme à la demande d’investissement au plan macro-
économique, permettra d’établir une fonction d’investissement (I=-
gi+I0) et nous verrons enfin le multiplicateur keynésien (I=sY).
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT

1. Investissement et capacité de production : Le principe de


l’accélérateur
a. La théorie classique de l’accélérateur : accélérateur simple
(fixe)
Le modèle de l’accélérateur simple décrit l’investissement comme
une fonction linéaire de la variation du revenu global.
 C’est la constatation de l’existence d’un rapport stable entre le
capital disponible dans une économie et la production.
 En effet, v = K/Y. v, constant, on peut écrire :
 Explication du coefficient (v)
v = Δ K /Δ Y. Or, Δ K = I, on peut écrire alors :
v = I /Δ Y avec v = coefficient d’accélération
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
2. Investissement et rentabilité : Le rôle du taux d’intérêt
b. Evaluation de la rentabilité des investissements :
 L’investissement n’est rentable que s’il dégage un bénéfice.
 Il est indispensable pour un investisseur d’évaluer la rentabilité de l’investissement envisagé en
confrontant les revenus futurs attendus par l’usage du capital et le coût du capital (dépenses
d’investissement).
 Cette rentabilité dépendra :
 de la prévision des revenus nets futurs sur la durée d’utilisation du capital;
 de la dépense d’investissement;
 du taux d’intérêt.
 La rentabilité d’un investissement peut être calculée :
 en valeur absolue, à l’aide du bénéfice net actualisé ou VAN (valeur actuelle nette )
 en valeur relative (%), en utilisant le taux de rentabilité interne (TRI)
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
2. Investissement et rentabilité : Le rôle du taux d’intérêt
b. Evaluation de la rentabilité des investissements:
b1. Bénéfice net actualisé:
• Soit :
• i = taux d’intérêt (taux d’actualisation)
• I = dépenses d’investissement
• n = durée de vie du capital
• R1, R2, …, Rn : recettes futures
• r = taux de rendement interne
• La valeur actuelle nette du projet (VAN) s’écrit :
VAN= B = R₁/(1+i)¹ + R₂/(1+i)²+… …+Rn/ (1+i)n - I = σ𝑛𝑡=1 𝑅𝑡/ 1 + 𝑖 𝑡
−𝐼
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT2.

b1. Bénéfice net actualisé:

Avec R₁/(1+i)¹ + R₂/(1+i)²+… …+Rn/ (1+i)n est la somme des


recettes futures actualisées.
Le bénéfice net actualisé est égal à la différence entre la
somme des recettes futures actualisées et la dépense
d’investissement.
La décision d’investir sera justifiée dès lors que le bénéfice
actualisé sera positif ; s’il est négatif, l’investissement ne
doit pas être décidé.
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
2. Investissement et rentabilité : Le rôle du taux d’intérêt
b. Evaluation de la rentabilité des investissements:
b2. Le taux de rendement interne(TRI) ou efficacité marginal du capital(EMC):
 On parle de taux de rendement interne car c’est celui que retirerait d’un investissement dans sa
propre entreprise, un entrepreneur, par opposition aux taux externe qui correspond à ce qu’il
obtiendrait s’il plaçait ses fonds à l’extérieur.
R₁/(1+i)¹ + R₂/(1+i)²+… …+Rn/ (1+i)n - I =0

VAN = σ𝑛𝑡=1 𝑅𝑡/ 1 + 𝑇𝑅𝐼 𝑡 − 𝐼 =0

 Le TRI(r) est le taux qui égalise la somme des recettes nettes futures actualisées et la dépense initiale
d’investissement.
- si r>i  B> 0, l’investissement est rentable
- si r<i  B< 0, l’investissement n’ est pas rentable
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
2 Investissement et rentabilité : Le rôle du taux d’intérêt
b. Evaluation de la rentabilité des investissements:
b2. Le taux de rendement interne(TRI) ou efficacité
marginal du capital(EMC): suite
 Exercice d’application:
Soit 100000F la dépense d’investissement dans un équipement dont la
durée de vie est de 3ans.L’utilisation de cet équipement permettra
d’obtenir les recettes nettes futures suivantes :
- 50000F pendant la 1ere année
- 40000F pendant la 2e année
- 35000F pendant la 3e année
1) Calculer la VAN pour un taux de rendement de 10%
2) Calculer approximativement (à l’aide d’un graphique) le TRI du projet
d’investissement. Si le taux d’intérêt est de 14%, le projet est-il
rentable ?
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
2. Investissement et rentabilité : Le rôle du taux d’intérêt
b. Evaluation de la rentabilité des investissements:
b2. Le taux de rendement interne(TRI) ou efficacité marginal du
capital(EMC): suite
 Exercice d’application: Solution
1) B = R1/(1+i) + ……+R3/(1+i)3 = 50000/1,1 + 40000/(1,1)2 + 35000/(1,1)3
– 100 000= +4808,41. Puisque B est positif, l’investissement est rentable
et peut être entrepris.
2) Calculons la VAN pour différents taux d’actualisation, par exemple 12% et
14%
- Pour 12%
B = 50000/1,12 + 40000/(1,12)2 + 35000/(1,12)3 – 100000 = +1442,92
- Pour 14%
B = 50000/1,14 + 40000/(1,14)2 + 35000/(1,14)3 – 100000 = -1737,65
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
 2. Investissement et rentabilité : Le rôle du taux d’intérêt
b. Evaluation de la rentabilité des investissements:
b2. Le taux de rendement interne(TRI) ou efficacité marginal du capital(EMC):
 Exercice d’application (suite)
B
4808,41

1442, 92 r=13%

10 12 13 14 i%

-1737,67

 Si le taux en vigueur est égal à 11%, le projet d’investissement est rentable, car le TRI est égal à 13% et il est supérieur au
taux d’intérêt.
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
3. La fonction d’investissement:
 On a vu précédemment que l’investissement devrait être décidé si r>i.
 Il convient maintenant d’étendre l’analyse au plan macro-économique, c’est à dire que toute
augmentation du taux d’intérêt provoquera, toutes choses égales par ailleurs, la non
réalisation de projets d’investissement ; toute diminution de son niveau entraînera, en
revanche, la mise en œuvre de projets additionnels.

i
i1

io
I’

I1 I2 I
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
3. La fonction d’investissement(suite):

L’investissement au plan national est une fonction négative du taux d’ intérêt


I=f(i) ou de façon précise : I = - g i + Io.
Le niveau de l’investissement s’accroît quand le taux d’intérêt baisse.
Io = investissement autonome
-g = la sensibilité de l’investissement au taux d’intérêt.
II LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
4. Le multiplicateur:
 Soit C = c Y+ Co la fonction de consommation de courte période et I =Io,
l’investissement des entreprises.
 La solution est obtenue en remplaçant C et I par leur valeur dans l’égalité
d’équilibre simplifiée Y = C + I
Y = c Y + Co + Io  Y- c Y = Co + Io  (1-c)Y= Co + Io
Y = (Co + Io) /1-c ou Y = (1/ 1-c )(Co + Io)
 L’expression (1/1-c) = (1/s)=k est appelé multiplicateur simple.
 Le multiplicateur mesure la variation du revenu réel ΔY, résultant de la variation
d’une dépense exogène (ΔCo ou ΔIo).
 Si par exemple c= 0,6 et la propension marginale à épargner s= 1-c=0,4, la
valeur du multiplicateur est 1/0,4=2,5 cela signifie qu’une variation du montant
des investissements ou de la consommation autonome entraînera une variation
2,5 fois plus du revenu Y= Δ Y=k Δ I
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de la
demande agrégée (approche classique et keynésienne)
1. La fonction de production :
 La fonction de production exprime l’ensemble des contraintes techniques qui
s’imposent à l’entreprise.
 Elle relie le volume (ou la valeur) du produit final obtenu (Y) aux
combinaisons de facteurs de productions utilisés (en quantités ou en valeur), le
travail (L) et le capital (K) ; et la fonction de production peut alors s’écrire :
Y = F(K, L)
 Cette équation établit que la production est une fonction de la quantité de
capital et de la quantité de travail.
 En courte période, il est admis que K et L sont donnés et constants : K est
pleinement utilisé et L peut ne pas l’être, ce qui nous permet d’écrire la
fonction de courte période ainsi :
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de la
demande agrégée (approche classique et keynésienne)
1. La fonction de production:

Y = F(Ko, L)  Y = F(L) avec K = Ko ; L = Lo


Y

Y = F(L)

L
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de
la demande agrégée (approche classique et
keynésienne)
2. L’offre agrégée:
a. L’offre de biens et services : la demande de travail
 Pour produire, la rationalité des producteurs de biens et services
(maximisation du profit) et l’hypothèse de concurrence parfaite conduisent les
entreprises à produire jusqu’à ce que la productivité marginale (en volume du
travail) soit égal au salaire réel (wp) soit : f’L = wp
 La demande de travail Ld des entreprises (offre d’emploi) est une fonction
décroissante du salaire réel w/p
Ld = L(w/p) = f ‘L est décroissante, où Ld = demande de travail
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre
et de la demande agrégée (approche classique et
keynésienne)

2. L’offre agrégée:
a. L’offre de biens et services : la demande de travail
W/p

Ld

Quantité de travail L

En remplaçant dans la fonction de production L par Ld,


on aura la fonction d’offre de biens et services par les
entreprises. Y = F(K, Ld )  Y = F(K, L(w/p)).
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de
la demande agrégée (approche classique et
keynésienne)
b. L’offre de travail par les ménages:
 L’offre de travail des ménages est une fonction croissante, car plus le
salaire réel (w/p) est élevé, plus l’individu est incité à travailler, car le
travail est plus attractif.
 Il y a là un effet de substitution entre travail et loisir (effet
substitution, effet revenu) W/p
Lo

Quantité de travail L Lo = offre de travail


III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de la
demande agrégée (approche classique et keynésienne)

3. Détermination de l’offre agrégée:


 L’offre agrégée établit une relation entre la quantité de biens et services
produits et le niveau des prix.
 En effet, la confrontation de l’offre et de la demande de travail sur le
marché du travail permet de déterminer une quantité optimale de travail
L* et un niveau de salaire réel d’équilibre(w/p)*.
 Le remplacement de la quantité de travail demandé par la quantité de
travail d’équilibre (la quantité demandée et offerte), nous obtenons
nôtre fonction d’offre agrégée :
Ys =F [ K,(w/p)* ]
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de la demande
agrégée (approche classique et keynésienne)

3. Détermination de l’offre agrégée (suite):

w/p Lo

(w/p)*
Ld

L* Ld
III Détermination du produit agrégé :
La fonction de production, introduction de l’offre et de la demande
agrégée (approche classique et keynésienne)

4. La demande agrégée:
La demande agrégée ( DA ) est le lien entre la quantité de
production demandée et le niveau agrégé des prix.
P
Yd =C+I+G

DA

Y
IV L’offre et la demande de monnaie
 1. L’offre de monnaie:

L’offre de monnaie dans une économie est déterminée


essentiellement par le système bancaire en place (la
banques centrale et commerciales).
On la considère comme exogène, fixe.
L’offre de monnaie pourrait être définie comme l’ensemble
des moyens de payement existants dans l’économie et qui
sont acceptés pour le règlement des transactions .
Cette offre de monnaie est contrôlée directement par la
banque centrale.
IV. L’offre et la demande de monnaie
2. La demande de monnaie et la théorie quantitative de
la monnaie:
La théorie quantitative de la monnaie exprime qu’il existe un lien direct entre la
quantité de monnaie en circulation dans l’économie au cours d’une période, et le
niveau général des prix de cette économie : plus le stock de monnaie en
circulation est important, plus le niveau général des prix est élevé.
Ainsi, on distingue traditionnellement deux expressions importantes de la
théorie quantitative selon que l’on s’intéresse à une approche de type
transactionnel ou une approche en termes d’encaisses monétaires réelles.
IV. L’offre et la demande de monnaie
 2. La demande de monnaie et la théorie quantitative de
la monnaie:
a.L’équation de Fisher ou approche de type transactionnel:
La version traditionnelle de la théorie quantitative de la monnaie a été formulée par
Irving Fisher(1911).
L’idée est qu’il y a d’une part , une identité comptable entre la valeur totale
nominale(monnaie) des biens échangés dans une économie pendant une période de
temps donné(le revenu nominal) et, d’autre part, la valeur totale de la dépense totale en
monnaie.
Revenu nominal = Dépense totale
IV. L’offre et la demande de monnaie
2. La demande de monnaie et la théorie
quantitative de la monnaie:
a. L’équation de Fisher ou approche de
type transactionnel:
Puisque :
 le revenu nominal total est le produit de la production en volume (en termes
réels) Y, par le niveau général des prix P
 la dépense totale est le produit du stock total de monnaie en circulation (M) par la
vitesse de circulation de la monnaie (v)
 On a donc Revenu nominal = Dépense totale
P.Y = M.v
IV. L’offre et la demande de monnaie
2. La demande de monnaie et la théorie quantitative de la monnaie:
a. L’équation de Fisher ou approche de type transactionnel (suite):
A partir de l’identité Mv = PY, Fisher construit une théorie en formulant l’hypothèse
selon laquelle la vitesse de circulation de la monnaie v est constante à long terme
(v = v̄ ).
 Pour qu’enfin, cette identité comptable puisse dériver d’une théorie causale de la détermination du niveau
général des prix par le stock de monnaie, il faut y adjoindre l’hypothèse selon laquelle le volume de la
production est insensible au déroulement des échanges monétaires (Y = Ȳ ).
 On peut écrire : Mv̄ = PȲ et on en déduit que Δ M  Δ P : toute variation du stock de monnaie se
répercute par un lien direct sur le niveau général des prix.
 Cette théorie de Fisher met en évidence que :
- la monnaie, simple intermédiaire des échanges, n’est jamais demandée pour elle même
- la monnaie n’est qu’un voile posé sur les grandeurs réelles
IV. L’offre et la demande de monnaie
2. La demande de monnaie et la théorie quantitative de la
monnaie:
b. L’équation de Cambridge:
Cette deuxième théorie est principalement due à Alfred
Marshall et Arthur-Cecil Pigou.
C’est une équation néo-classique dont les auteurs ont donné
une expression en termes d’encaisses monétaires réelles.
Le raisonnement économique consiste à dire que les agents
économiques désirent conserver une partie de leur revenu sous
forme de monnaie (de transaction et de précaution).
IV. L’offre et la demande de monnaie
2. La demande de monnaie et la théorie quantitative de la monnaie:
b. L’équation de Cambridge:
 Ces deux motifs conduisent à l’écriture de l’équation de Cambridge :
M/P=αY
 M désignant la masse monétaire et P le niveau général des prix, l’expression M/P
représente la quantité réelle de monnaie
 Y le revenu national
 α est un coefficient qui mesure la part du revenu que les agents souhaitent garder sous
forme de monnaie, il est l’inverse de la vitesse de circulation de la monnaie.
L’équation est une véritable fonction de demande de monnaie que l’on peut écrire Md = α PY ou
(M/P)d = α Y
IV. L’offre et la demande de monnaie
3. L’approche keynésienne de la demande de monnaie:
L’une des originalités de la théorie développée par Keynes est que celui-ci a
introduit la monnaie dans le système économique.
La monnaie n’est plus neutre.
La théorie keynésienne de la monnaie se démarque nettement de la théorie
quantitative.
La monnaie joue un rôle immédiat dans la détermination des grandeurs
économiques et donc de l’équilibre et Keynes y a ajouté la fonction de liquidité.
IV. L’offre et la demande de monnaie
3. L’approche keynésienne de la demande de monnaie:
a. Les motifs de détention de la monnaie:
 Le motif de transaction ou de trésorerie :
 Les agents économiques (ménages, entreprises) désirent conserver une partie
de leur revenu sous forme de monnaie.
 Puisqu’il y a un décalage entre la perception du revenu et la succession des
dépenses.
 Le motif de précaution :
 Il est engendré par le souci qu’ont les ménages ou les entreprises de parer aux
imprévus qui peuvent exiger des dépenses immédiates.
IV. L’offre et la demande de monnaie
3. L’approche keynésienne de la demande
de monnaie:
a. Les motifs de détention de la monnaie:
Le motif de spéculation :
 Il résulte de la prise en compte de l’incertitude, mais il est lié directement au
marché monétaire, et plus particulièrement au marché des titres financiers
porteurs d’intérêts.
 La demande de monnaie pour motif de spéculation va directement dépendre des
anticipations des agents sur l’évolution du taux d’intérêt qui va déterminer en
grande partie le montant des encaisses spéculatives détenues par les agents.
IV. L’offre et la demande de monnaie
 3. L’approche keynésienne de la demande de monnaie:
b. La fonction de demande de monnaie:
La forme de la fonction de demande de monnaie va dépendre principalement
du comportement des spéculateurs qui cherchent à maximiser leurs gains en
capital (plus-values) et à minimiser leurs pertes (moins-values).
La demande totale de monnaie Md est la résultante :
 d’une demande de monnaie transactionnelle Mt pour satisfaire les motifs de
transaction et de précaution : M1 =L1(Y) ou encore Mt = α Y, où α représente
la part du revenu que les agents désirent conserver pour satisfaire leurs
besoin de transaction et de précaution;
IV. L’offre et la demande de monnaie
 3. L’approche keynésienne de la demande de monnaie:
b. La fonction de demande de monnaie (suite):
 d’une demande de monnaie spéculative Ms destinée à acheter, au moment
opportun des titres du marché financier: M2 = L2(i), ou encore Ms = Lo –βi où
Lo représente la quantité de monnaie que les agents souhaitent garder pour
maintenir leur richesse et β la demande de monnaie spéculative dépendante de i
( le taux d’intérêt).
 La fonction de préférence pour la liquidité est : L = L1(Y) + L2(i)
IV. L’offre et la demande de monnaie
3. L’approche keynésienne de la demande de
monnaie:
b. La fonction de demande de monnaie (suite):

La demande de monnaie peut alors s’écrire:


Md = M1 + M2 = L1(Y) + L2(i) ou encore
Md = Mt + Ms = α Y + Lo –βi
Keynes estime qu’il y a un taux d’intérêt max, IM, à ce taux on parle de
préférence absolue pour les titres et un taux d’intérêt min, Im, à ce taux
on parlera de trappe à liquidités ou encore de trappe monétaire.
IV. L’offre et la demande de monnaie
 3. L’approche keynésienne de la demande de
monnaie:
c. Représentation graphique de la demande de monnaie:
IV. L’offre et la demande de monnaie
 3. L’approche keynésienne de la demande de monnaie:
c. Représentation graphique de la demande de
monnaie (suite):
 Sur la fig1, la demande de monnaie ne dépend pas du taux
d’intérêt i, mais de Y, alors Mt est une droite verticale.
 La fig2 représente la demande de monnaie pour motif de
spéculation.
 La courbe se confond avec l’axe des ordonnées dans sa partie
haute à partir de IM.
 Entre IM et Im , elle est une fonction décroissante de i.
 Pour des taux d’intérêt ≤ Im, c’est la trappe à la liquidité.
IV. L’offre et la demande de
monnaie
 3. L’approche keynésienne de la demande de monnaie:
c. Représentation graphique de la demande de monnaie
(suite):
 La fig3 représente la demande totale de monnaie et comprend 3
parties :
 pour i≥ IM, Md représente une droite verticale(la demande de
monnaie est inélastique au taux d’intérêt), c’est la vision de la
théorie néo-classique.
 Pour Im < i < IM, Md représente une courbe décroissante, plus ou
moins élastique au taux d’intérêt, c’est la vision keynésienne.
 Pour i ≤ Im, c’est la trappe à la liquidité.
MODULE III:
L’équilibre macroéconomique:
le modèle IS-LM en économie
fermée
I. L’équilibre sur le Marché des biens et services:
a. Rappel des conditions d’équilibre:
 Les conditions d’équilibre s’expriment par l’égalité :
(1) Y=C+I +G
(2) C = cYd + Co
(3) Yd = Y-T
(4) T = tY + To
(5) I = Io-gi
(6) G = Go
On peut écrire les équations (1) à (6) dans (1)
 Y = c(Y-tY-To) + Co + Io-gi + Go
I. L’équilibre sur le Marché des biens et services:
a. Rappel des conditions d’équilibre:

Y = c(1-t)Y – cTo + Co + Io + Go – gi
Y –c(1-t)Y = – cTo + Co + Io + Go – gi
Y(1-c + ct) = – cTo + Co + Io + Go – gi
Y = (-cTo + Co + Io + Go)/[(1-c)+ct] - gi/[(1-c)+ct]

 Cette relation met en évidence qu’il existe un revenu


d’équilibre Y, pour chaque valeur du taux d’intérêt
d’équilibre i.
L’équilibre macro économique le modèle
IS-LM en économie fermée
I. L’équilibre sur le Marché des biens et services:
b. Construction de la courbe IS:
 La courbe IS est définie sur l’ensemble des points formés par les
combinaisons entre i et Y qui assurent l’équilibre sur le marché des
biens et services.
 Soit Y = (-cTo + Co + Io + Go)/[(1-c)+ct] - gi/[(1-c)+ct] L’équation
I IS
de IS

Y
L’équilibre macro économique le
modèle IS-LM en économie fermée
2. L’équilibre sur le marché de la monnaie et
construction de la courbe LM:
 Il s’agit de dégager une équation d’équilibre sur le marché de la
monnaie afin de déterminer la quantité de monnaie disponible dans
l’économie en fonction des valeurs de Y et de i.
 Cette équation doit en effet traduire la relation quantitative qui
s’établit entre Y et i, lorsque la demande de monnaie ,L, est égale à
l’offre de monnaie, M.
MD = Mo, soit : αY + Lo –β i = Mo et nous pouvons écrire LM par :

 LM : Y = (Mo – Lo + β i)/ α
L’équilibre macro économique le modèle IS-
LM en économie fermée
2. L’équilibre sur le marché de la monnaie et
construction de la courbe LM (suite):

i LM

IM

Im

Y
L’équilibre macro économique le modèle IS-
LM en économie fermée
3. L’ équilibre réel et équilibre monétaire simultanés
(IS-LM):
Lorsque l’on associe les deux marchés dans une
représentation unique, on peut observer que l’équilibre
simultané est réalisé pour un couple unique (Y, i)
correspondant à l’équilibre général de l’économie qui est
caractérisé par l’égalité : IS = LM.
IS : Y = (-cTo + Co + Io + Go)/[(1-c)+ct] - gi/[(1-c)+ct]
LM : Y = (Mo – Lo + β i)/ α
Donc à l’équilibre:
[(-cTo + Co + Io + Go) – gi /[(1-c)+ct] = (Mo – Lo + β i)/ α
L’équilibre macro économique le modèle IS-LM
en économie fermée
3. L’ équilibre réel et équilibre monétaire
simultanés (IS-LM): suite

 Au point E d’équilibre global, la masse monétaire en


circulation détermine un taux d’intérêt, iE (i*), assez bas et un
investissement assez élevé pour susciter un niveau de revenu
d’équilibre YE(ou Y*).
Macroéconomie ***Fin!
Université Internationale d’Excellence
Tuniso-Malienne

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