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Année 2015-2016
1
Sommaire :
Introduction générale..................................................................................................................... 2
Chapitre I : Généralités sur le contrôle interne ............................................................................. 3
Chapitre II : Démarche générale d’évaluation du contrôle interne ............................................... 8
Section 1 : Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle interne ................................................. 8
Section 2 : Les outils d’analyse et d’évaluation du contrôle interne ....................................... 11
Chapitre III : Cas de CNIA ASSURANCE................................................................................. 17
Première étape : Prise de connaissance de l’activité de l’organisation ................................... 18
Deuxième étape : Evaluation du contrôle interne .................................................................... 35
Troisième étape : Tableau de forces et faiblesses apparentes (TFFA) .................................... 36
Quatrième étape : Analyse des forces et faiblesses ................................................................. 39
Cinquième étape : Formuler des recommandations sur le rapport d’audit .............................. 73
Conclusion générale .................................................................................................................... 78
Bibliographie/Webographie ........................................................................................................ 79
2
Introduction générale
Quel est donc le contrôle interne ? Par quoi se caractérise alors la démarche d’évaluation
du contrôle interne ? Et quels sont les différents instruments utilisés au cours de cette
démarche ?
3
Le contrôle interne peut être définit comme l’ensemble des sécurités contribuant à la
maitrise de l’entreprise. Son objectif est double :
tous les faits doivent être enregistrés et la comptabilité doit être complète ;
la comptabilité est conforme aux règles et principes comptables.
Le contrôle interne est caractérisé par l’existence au sein d’une entité d’un système
d’organisation avec des personnes chargées de sa mise en œuvre. Ce dispositif doit prévoir :
Pour atteindre les objectifs fixés, chaque entreprise doit tout d'abord commencer par
les définir d'une manière exacte et précise, puis établir des stratégies efficaces visant à
atteindre ces objectifs, sous contrainte des moyens nécessaires. Bien que chaque entreprise
détermine ses propres objectifs, certains d'entre eux sont communs.
Dans ce cadre, les objectifs du contrôle interne concernent les aspects suivants :
La maîtrise de l’entreprise ;
La sauvegarde des actifs : on parle dans ce cadre de la protection des actifs et de la
protection des biens à la propriété de l’entreprise ;
La qualité de l’information : avec le développement de l’économie de l’information,
il est devenu primordial de garantir la fiabilité de l’information financière. Ceci
passe à travers le contrôle de la précision et du degré de confiance des documents
comptables ;
L’application des instructions de la direction : ceci ne peut être atteint qu’en
vérifiant qu’il existe une conformité de tous qui soit légale et réglementaire avec les
fondements de l’activité de l’entreprise. Il est d’ailleurs primordial à ce niveau de
respecter les politiques ordonnées par l’administration ou par la direction générale ;
Favoriser l’amélioration des performances : celle-ci ne peut être atteinte qu’en
essayant de promouvoir l’efficience et l’efficacité des tâches effectuées au sein de
l’entreprise et la conduite efficace et ordonnée des activités de celle-ci.2
1
http://www.lecoindesentrepreneurs.fr/controle-interne/
2
http://www.petite-entreprise.net/P-2099-87-G1-les-objectifs-du-controle-interne.html
5
Il s'agit de principes qui ont été jugés importants à citer pour l'entreprise, en vue de
l'efficacité des procédures qui y sont mises en place.
Il stipule que le manuel de procédures décrit les opérations afin de permettre à chacun
de savoir ce qu'il doit faire, et à quel moment ce dernier doit le faire.
- Etre vérifiable, concernant la conservation des structures, le respect des circuits mis
en place et l'absence de circuits parallèles,
A cet effet, dans le cadre de l'évaluation du contrôle interne, l'on doit vérifier s'il existe :
b) Le principe d'universalité :
Ce principe stipule que le système pour être efficace ne doit pas exclure de personnes, ni tenir
de secteur en dehors du système. Il doit s'étendre à tous les membres de l'entreprise. Toutes les
fonctions de l'entreprise, qu'elles que soient les personnes qui les remplissent, sont soumises
aux règles de contrôle interne.
Il s'agit de voir :
c) Le principe d'indépendance :
Ce principe exprime l'idée que les objectifs du contrôle interne (sauvegarde du patrimoine
et amélioration des performances) sont à atteindre indépendamment des méthodes,
procédés et moyens de l'entreprise.
Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes automatisés de gestion n'élimine pas
certains contrôles. Par exemple :
Ce principe stipule que l'information qui chemine dans les circuits du contrôle interne doit
être :
- Pertinente, autrement dit adaptée à son objet et à son utilisation. Elle doit être
disponible et accessible dans les temps et lieux voulus,
- Objective, car elle ne doit en aucun cas être « déformée » dans un but particulier,
- Vérifiable, car il doit être possible d'en retrouver les sources grâce à des références
appropriées permettant de justifier l'information et de l'authentifier.
e) Le principe d'harmonie
Ce principe signifie que le système mis en place doit tenir compte des caractéristiques de
l'entreprise et de l'environnement.
Dans le contrôle interne, il s'agit de vérifier s'il y a harmonie entre la taille de l'entreprise, le
volume et le coût de conception puis d'application des procédures.
En ce qui concerne les petites entreprises, la maîtrise que le chef a de son entreprise devrait lui
permettre d'annuler les risques liés au cumul de fonctions du à l'insuffisance du personnel.
Le principe d'auto - contrôle ou d'intégration stipule que les procédures mises en place
doivent permettre le fonctionnement d'un système d'auto - contrôle.
3
http://www.memoireonline.com/10/09/2809/m_Evaluation-du-contrle-interne-cas-du-cycle-des-revenus-de-
Online-Creation1.html
8
Avant toute prise de connaissance d’une entreprise, il faut connaître les procédures spécifiques
de chaque service.
L’objectif donc est de définir tout d’abord ces procédures.
En effet, la prise de connaissance générale d’une entreprise ne suffit pas pour porter une
appréciation sur le contrôle interne. Mais toutefois, il est nécessaire d’effectuer au préalable un
exam particulier des procédures appliquées.
Les procédures désignent, les consignes d’exécution des taches, les documents utilisés, leur
contenu, leur diffusion et leur conservation, les autorisations et approbations, la saisie et le
traitement des informations nécessaires à a vie de l’entreprise et à son contrôle.4
Par ailleurs, nous pouvons distinguer plusieurs phases dans l’évaluation du contrôle interne.
C’est la phase capitale de l’analyse, elle permet de dégager les points forts et les points
faibles du système de contrôle et de fournir une première appréciation pour l’évaluateur. Les
méthodes utilisées sont :
4
http://fr.slideshare.net/YoussegOulaa/12audit-et-controle-interne, p.19
5
Le diagramme de circulation, où flow chart, permet de représenter la circulation des documents entre les
différentes fonctions et centres de responsabilité
6
Le test de conformité consiste en la vérification d’un nombre limité d’opérations
9
Ce sont des questionnaires employés pour évaluer le contrôle interne.il existe plusieurs
sortes de questionnaires. Néanmoins, ils sont souvent fermés (répondre par oui ou non).
Confirmation de l’application du système qui se base l’instrument des tests de permanence8 qui
sont mis en œuvre pour déterminer si les points forts du système (les contrôles faits par l'entreprise) qui
ont été estimés comme assurant la fiabilité des procédures et des enregistrements ont fonctionné
effectivement tout au long de l'exercice. Les tests doivent être mis en œuvre pour détecter les déviations
de procédures qui auraient pu se produire.9
Dans ce cas il distinguera entre : Les points forts de conception qui sont effectivement exploités:
points forts théoriques et pratiques classés parmi les forces du système ; Les points forts de
conception mais qui restent théoriques: points forts non appliqués rangés parmi les faiblesses du
système.
7
http://fr.slideshare.net/YoussegOulaa/12audit-et-controle-interne, p.21
8
Le test de permanence est un outil d’évaluation qui consiste à s'assurer de l'application permanente de conformité
des procédures par les opérationnels.
9
http://www.techniques-ingenieur.fr/fiche-pratique/genie-industriel-th6/piloter-et-animer-la-qualite-dt34/rediger-
un-rapport-d-audit-simple-et-efficace-0351/
10
« Procédures d'audit Conception du système de contrôle interne »,2015, Annexe 2 des termes de référence pour
un audit de système,p.p2-3
10
Ce rapport lui servira de base pour établir son programme de contrôle des comptes. La
conclusion permet de statuer sur ces différents points. Il est donc primordial qu’elle permette
d’avoir une vision synthétique mais néanmoins claire, complète et objective des résultats de
l’audit.14
11
http://www.techniques-ingenieur.fr/fiche-pratique/genie-industriel-th6/piloter-et-animer-la-qualite-dt34/rediger-
un-rapport-d-audit-simple-et-efficace-0351/
12
Les constats effectués : l’auditeur note les réponses des audités, vos observations, les preuves recueillies…
13
SERGE, AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER SUPPORT DE COURS MASTER, ESGIS,
14
http://www.techniques-ingenieur.fr/fiche-pratique/genie-industriel-th6/piloter-et-animer-la-qualite-dt34/rediger-
un-rapport-d-audit-simple-et-efficace-0351/
11
Pour qu’un auditeur externe soit en mesure de faire une évaluation pertinente du contrôle
interne au sein d’une organisation, il se doit d’avoir des connaissances générales dans le
domaine des affaires (une formation universitaire est un bon exemple de parcours qui donnerait
des connaissances générales à l’individu) et une connaissance spécifique de l’organisation qu’il
audite.
L’évaluation du contrôle interne au sein d’une organisation, s’opère à travers une palette
variée d’outils et d’instruments garantissant son efficacité.
2.1. L’entretien
Elle consiste en une conversation avec les responsables et leurs collaborateurs sur la
base d'un guide d'entretien. Il s'agit pour l'auditeur de connaître les étapes des procédures en
interrogeant les différents interlocuteurs sur les moindres détails concernant la réalisation de
leurs tâches respectives.16
Etre une base pour les tests de conformité qui servent à vérifier que les procédures
sont bien appliquées.17
15
http://www.etrecomptable.com/evaluation-du-controle-interne-entreprise/
16
Nadine.A.O, mémoire sur l’évaluation du contrôle interne: cas du cycle des revenus de Online Création, Pigier
Côte d'Ivoire,2005 (http://www.memoireonline.com/)
17
Evaluation du contrôle interne ISCAE, 2004-2005, p10(scribd.com)
12
Bien que la présentation du diagramme puisse varier d'un auteur à un autre, l'on retiendra
deux modèles de présentation :
Le diagramme vertical
Le diagramme horizontal
Le diagramme vertical : le circuit des documents est présenté verticalement et les services,
séparés par un trait horizontal, sont placés les uns en dessous des autres.
Le circuit du document est fait selon l'ordre chronologique, c'est-à-dire, depuis sa création
jusqu'à son archivage ou sa destruction.
Néanmoins, ils sont souvent (( fermés » c'est-à-dire qu'ils sont conçus de telle sorte que les
réponses aux différentes questions se font par (( Oui » ou par (( Non ». De plus, les réponses
négatives impliquent généralement des faiblesses de contrôle interne qu'il convient ensuite
d'examiner particulièrement.
Les "points forts" correspondent aux réponses positives obtenues et indiquent que
l'entreprise dispose théoriquement des mesures appropriées propres à atteindre les
objectifs de contrôle interne.
Les "points faibles" résultent des réponses négatives aux différentes questions et ils
concernent une ou plusieurs failles de procédures.
Ces questionnaires sont utiles pour déceler les faiblesses de procédures, mais ne dégagent
pas assez précisément la force de celles- ci dans la mesure où les moyens utilisés par l'entreprise
ne sont pas analysés. L'auditeur a donc tendance à s'orienter uniquement vers les points faibles.
Cette approche est alors insuffisante car, il a l'obligation d'examiner chaque point
de contrôle pour juger correctement la procédure.19
18
Nadine.A.O, mémoire sur l’évaluation du contrôle interne: cas du cycle des revenus de Online Création, Pigier
Côte d'Ivoire,2005
19
BOCOVO.P mémoire sur l’évaluation du contrôle interne du cycle Trésorerie par l'auditeur externe Institut
supérieur de management Adona௠Bénin - 2010,(http://www.memoireonline.com/)
13
Cette évaluation peut se faire soit dans un rapport de synthèse, soit par un tableau
d'évaluation du système précisant l'impact des faiblesses sur les états financiers, les
incidences sur la révision ou les recommandations à faire pour améliorer le système
Les grilles d’analyse de contrôle interne ou grilles d’analyse faisant ressortir les
fonctions assumées par les postes de travail sont des tableaux à double entrée effectuant
l’inventaire des différentes opérations réalisées et permettant en particulier de repérer
les cumuls de fonctions.20
21
20
Evaluation du contrôle interne ISCAE, 2004-2005, p16(scribd.com)
21
Même référence
14
Le test de conformité ou de compréhension des procédures et des points clés mis en place est juste. Il consiste à:
- mettre en œuvre des tests de cheminement permettant de dérouler une procédure complète à partir de quelques opérations sélectionnées ;
- réaliser des tests spécifiques sur des procédures particulières paraissant peu claires ;
- opérer en présence des acteurs intéressés la restitution de la description, en vue de recueillir leurs commentaires. Cette formule présente
l'avantage de la simplicité et implique d'avantage les audités aux travaux de l'auditeur. Elle permet de surcroît, de garantir à l'auditeur qu'il n'a
pas oublié un point important.
Après avoir évalué l'existence d'un dispositif de contrôle interne, l'auditeur testera si ce dispositif est appliqué de manière permanente.22
Ils ont pour objet l’assurance de la conformité des procédures à la réalité. Il est possible de roder de deux manières :
L’évaluateur à partir d’un document retrace son cheminement suivant l’ordre indiqué sur le diagramme en vérifiant les différentes opérations
effectuées. La vérification d’une seule transaction est généralement suffisante.23
22
Nadine.A.O, mémoire sur l’évaluation du contrôle interne: cas du cycle des revenus de Online Création, Pigier Côte d'Ivoire,2005
23
Présntation sur l’audit et le contrôle interne l’école nationale de commerce et de gestion de Tanger (http://fr.slideshare.net/ ) page21
15
Ce tableau qui résume l'ensemble des constats (forces et faiblesses) décelés à l'aide des différents outils développés plus haut (les tests de conformité,
mémorandums descriptifs, le diagramme de circulation, les questions et guides opératoires, les grilles d'analyse) intègre les analyses suivantes :
Elle consiste à:
décrire les différents moyens dont dispose l'entreprise pour atteindre ces objectifs ;
Le recensement des objectifs constitue le premier stade de l'évaluation préliminaire. L'auditeur doit à cet effet définir les points de contrôle pour la
procédure étudiée. On distingue deux sortes d'objectifs:
les objectifs communs à toutes les entreprises indépendamment de leurs activités, de leurs dimensions et des moyens de traitement de l'information dont
elles disposent;
24
Nadine.A.O, mémoire sur l’évaluation du contrôle interne: cas du cycle des revenus de Online Création, Pigier Côte d'Ivoire,2005
16
Cette méthode est encore appelée méthode des « Points clés ». Il s'agit de véritables verrous du système aptes à donner ou non une garantie concernant un
aspect du contrôle interne. L'analyse de chaque point de contrôle se trouve à la base de l'opinion portée par l'auditeur sur les procédures.
L'appréciation de l'auditeur porte sur chaque objectif et elle est fonction des moyens que l'entreprise met en œuvre pour atteindre chacun d'eux. Les points
de contrôle peuvent être classés en quatre catégories :
- les points « Très forts » : ils se rencontrent dans les cas où l’entreprise dispose de plusieurs moyens pour atteindre les objectifs fixés ;
- les points « Forts » : l'entreprise ne possède qu'un seul moyen pour atteindre les objectifs retenus;
- les points « Faibles » : ils correspondent à un objectif non atteint mais, dont l'obtention demeure néanmoins possible ;
- les points « Très faibles » : ils concernent des défaillances importantes des procédures en vigueur lorsque les documents n'existent pas ou sont
systématiquement détruits.25
25
BOCOVO.P mémoire sur l’évaluation du contrôle interne du cycle Trésorerie par l'auditeur externe Institut supérieur de management Adona௠Bénin -
2010,(http://www.memoireonline.com/) Paragraphe 2
17
Avant de procéder à l’évaluation du contrôle interne de CNIA ASSURANCE, nous devons tout d’abord définir les objectifs motivant la mission d’audit
qui y a été effectué. Par ailleurs, il est très important de faire un renvoi à la méthodologie qui a été suivie durant cette mission. A travers notre étude de cas, nous
allons pouvoir mettre en exergue la démarche de l’évaluation du contrôle interne, ainsi que les différents outils utilisés à cette fin.
26 L.Maghraoui Hassani, Mémoire de fin d’études : « L’audit de la gestion de la trésorerie au sein des compagnies d’assurance », page 76, (2004-2005)
18
Expression d’une opinion globale sur l’état des contrôles spécifiques mis en place pour la maîtrise des risques associés à la gestion de la trésorerie ;
- La planification (les objectifs à court et long terme, procédures politiques et directives, les budgets)
Evaluation du contrôle interne de l’activité auditée et mise en relief les forces et faiblesses apparentes :
Analyse approfondie des forces et faiblesses à l’aide de la mesure du niveau de risque et des tests effectués
Les recommandations à suggérer (intégrées dans le rapport final de l’évaluation du contrôle interne).
La tâche préliminaire dans le processus d’une mission d’audit est de se familiariser avec
l’activité qui sera auditée, ainsi un descriptif formalisé de l’organisation de la gestion de la trésorerie doit être établi, aussi est-il souhaitable de mettre en
évidence les flow chart ou bien
19
les diagrammes de circulation des documents permettant d’avoir une vision global sur les systèmes employés et mettant en relief les zones de risques à
identifier afin de déterminer par la suite où les tests d’audit seront dirigés.
Ainsi, la description des procédures se fait à l’aide des entretiens, des questionnaires de prise de connaissance, du manuel de procédures, de
l’observation, …
Cette phase a pour objet de décrire les traitements relatifs aux flux de trésorerie, en comptes bancaires ou via la caisse.
Les opérations traitées dans le présent mémoire sont les suivantes :
Encaissements de primes;
Règlements de sinistres;
Opérations de placements;
Autres opérations (La gestion quotidienne de circuit de la trésorerie…);
Nous avons préféré traiter les opérations de placements dans une section séparée, même si au fond, elles se résument à des opérations d’encaissements
/ décaissements. Mais notre choix a été justifié beaucoup plus par la spécificité des opérations de placements qui mérite à notre avis un développement
séparé.
I- Les encaissements
Il s'agit des opérations d'encaissement de valeurs ou de réception de virements en règlements de créances sur opérations d’assurance. Ces opérations
concernent les valeurs remises à la banque pour encaissement (chèques), les virements reçus sur ordre de l’assuré, de l’intermédiaire et /ou de la
compagnie confrère et les versements en espèces effectués directement par l’assuré dans la caisse de la compagnie.
1- Encaissements de primes
Trois sources d’encaissements existent, et sont comme suit:
Il est à signaler que la majorité des opérations et des transactions se passent au niveau de la banque et que la caisse a un rôle secondaire au niveau de la
gestion de la trésorerie au sein des compagnies d’assurance.
(Voir procédure d’encaissement, d’alimentation et de règlement en espèce
en annexe 2)
La plupart des encaissements reçus en règlement des créances sur assurance sont effectués par chèque, payés soit par l’intermédiaire lui-même ou
directement par l’assuré.
Réception des encaissements accompagnés des bordereaux de règlements par
le bureau d’ordre
Transmission du chèque à la trésorerie
Transmission du bordereau de règlement accompagné d’une copie de chèque au service gestion des intermédiaires (back office)
Positionnement des comptes des intermédiaires et/ou des compagnies confrères
(Voir le descriptif détaillé de la procédure en annexe 3)
Afin de mieux visualiser et décrire l’activité globale de la compagnie d’assurance CNIA ASSURANCE, pour chaque processus d’encaissement un flow
chart sera établi.
o Flow chart du processus de l’encaissement par chèque ;
o Flow chart du processus de l’encaissement par virement.
1. Flow chart (diagramme de circulation des documents) du processus de l’encaissement par chèque se présente comme ceci :
21
Bord. Chèques
Règlt.
Affectation d’un
code réception
puis
enregistrement & Chèques Bord. Copie
dispatching Règlt. Chèque
Primes s
Établissement
des bordereaux
de remise puis Identification des
Tenue registre des versement à la encaissements
encaissements de banque reçus puis
chèques par date affectation des
Chèques d’arrivée règlements aux
+ Bord. primes NG ou
De compte global AG
Versement
Création
Brouillard de
Mise à jour
Bord. De Base
Reçu Versement Interface
i é
cachetés
•La validation de la
comptabilisation de
l’encaissement se fera en
contrepartie du compte
« encaissements à ventiler »
Contrôle Coda
•L’interface des
encaissements traités par le
service gestion des
intermédiaires se fera
concomitamment dans le
compte courant des
Contrôle de intermédiaires (crédit) et
l’interface dans le compte
règlement puis « encaissements à ventiler »
lettrage du compte (débit) qui devra être lettré à
Classement Remises Validation de la
partir de la clé code
Bancaires comptabilisation
réception
au vu des remises
cachetées
22
* Ce sont des virements reçus directement des intermédiaires ou des assurés en règlements
des primes impayées. Les encaissements par virement concernent dans la plupart des cas des
primes assurés réglés directement par celui-ci.
* La plupart des virements reçus concernent en particulier le règlement des primes :
– Addamane Hirafi;
– Addamane Chaabi;
– Addamane Al Madrassi;
27
Compagnie Nord- Africaine Intercontinentale d’Assurance
23
28
L.MAGHRAOUI HASSANI, Mémoire de fin d’études : « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance », 2004-2005, p.80.
24
rie
CERG de par le
Relevé
tous les
quotidien des
virements •La validation de
virements
reçus la
reçus
Identification
des primes comptabilisation
réglées de l’encaissement
Identification de se fera en
Identificatio l’auteur de
Avis de crédit chaque virement contrepartie du
n des primes
puis dispatching Mi compte
réglées et entre les se
comptes à Interf « encaissements à
information appropriés jou ace
r ventiler ».
du service
Ba •L’interface des
gestion des Coda - se
intermédiair
Dt encaissements
«Banque
traités par le
es » Coda
service gestion
des intermédiaires
Contrôle de se fera
l’interface
règlement puis concomitamment
lettrage du dans le compte
compte
encaissement à courant des
Référenciation
ventile
puis classement intermédiaires
et suivi des avis
(crédit) et dans le
de crédit non
reçus compte
« encaissements à
ventiler » (débit)
qui devra être
lettré à partir de la
clé code réception
2- Encaissement CID
Il s’agit des règlements de sinistres rentrant dans le cadre de la convention CID, en vertu
de laquelle les sinistres matériels de la branche Auto peuvent faire l’objet de recours forfaitaire
auprès des compagnies confrères.
Cette opération prend naissance dans le service de règlements sinistres Auto matériel.
Le principe de l’opération est simple: il s’agit des sinistres autos matérielles dont la
responsabilité incombe aux compagnies confrères. Ceux-ci font l’objet d’un bordereau de
remboursement CID communiqué régulièrement aux compagnies confrères, et sur cette
base, celles-ci émettent les règlements correspondants dans un délai n’excédant pas 30 jours.
Les opérations de décaissements couvrent toutes les étapes comprises entre l’instruction
du dossier de sinistre jusqu’à l’émission du moyen de règlement (chèques et/ou virements).
Les cas de décaissements sur opérations d’assurance présentent plusieurs variantes :
Il s’agit du même principe que celui qui a été développé dans la partie 1.2 relative aux
encaissements CID. L’objet de cette fonction est de couvrir les règlements de sinistres
29
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance »,
page 82.
26
rentrant dans le cadre de la convention CID, en vertu de laquelle les sinistres matériels de la
branche Auto à la charge de la compagnie peuvent faire l’objet de recours forfaitaire à la
demande des compagnies confrères.
Cette opération prend naissance dès la réception du bordereau de règlement CID envoyé
par la compagnie confrère. L’exploitation des informations contenues dans ce bordereau de
règlements CID ainsi que le traitement corollaire préalable à l’émission du chèque sont autant
de responsabilités qui incombent normalement au service de règlements sinistres Auto
matériel.
Il s’agit des honoraires payés aux tiers (avocats, experts judiciaires, médecins …).
Plusieurs situations peuvent être envisagées dans ce cadre :
Paiement instantané coïncidant avec la réception de la note d’honoraire du tiers. Dans ce
cas, le traitement emprunte le même circuit que celui prévu pour l’indemnisation des
sinistres
Sur la base de la fiche de pré- règlement, saisie du règlement sur CNIA Info (PMI pour
les règlements maladie) par le rédacteur de règlement de sinistres
30
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance » ,
page 83.
27
règlement, mais seulement une pelure de règlement qui servira de support de contrôle
entre le règlement ordonné et le celui saisie.
Les règlements d’honoraires ordonnés par les départements techniques sont interfacés
périodiquement avec la comptabilité. La comptabilité technique veille à cet effet à ce
que les règlements interfacés concordent avec les statistiques de paiement d’honoraires
édités par le système d’information métier.
Après validation, la comptabilité technique établit un chèque de règlement qui doit être
signé obligatoirement par le service technique et une autre personne de la direction
financière.
« Starchèque »
Il est à signaler que la compagnie applique au niveau de l’émission des moyens de règlement :
la procédure « STARCHEK ».
Tenue du
registre des LC
Lettres
chèques
retournées
La mise à jour de la base de données
relative aux lettres- chèques se fait
en ajoutant :
- Date de retour au service
Lettres courrier
chèques - Date de transmission aux
retournées services sinistres
Mise à jour Base de Traitement des
données relative - Motif du retour
aux LC
lettres chèques
retournées en Motif : (Erreur au niveau de
fonction du motif l’adresse, montant, bénéficiaire…) :
Etat des
Annuler la lettre chèque erronée et
Lettres
éditer une autre en respectant la
Chèques Retour procédure d’annulation des lettres
retournées
chèques.
par Edition d’un état
service hebdomadaire
Motif : (Le bénéficiaire ne s’est pas
Etat des pour le suivi du
présenté à la poste) : maintenir la
traitement des
Lettres 1re exemplaire lettre chèque au niveau du chef de
chèques retournés
Chèques service en attendant que le
retournées bénéficiaire se présente à la CNIA
pour la récupérer contre accusé
par
réception. S’il ne se présente pas
En 2 ex emplaires dans un délai de 15 jours annuler la
service lettre chèque.
2ème exemplaire
Etat des
Lettres
Chèques
retournées
par
service
Classement de l’état
30
Rédacteurs services sinistres Responsable Service comptabilité technique Centre d’édition Contrôles
service sinistre
Interface STARCHECK
annulation des
lettres - chèques
Etat des
Lettres
Chèques
annulées Classement des
lettres chèques
annulées et les
états
(En 2 correspondants
exemplaires) par service et
par date
Etat des
Lettres
Chèques
annulées
31
Il s’agit de toutes les opérations portant sur les actifs représentatifs des provisions
techniques. Ces opérations couvrent aussi bien les transactions d’achat que de
vente et/ou de remboursement coupons.
Les opérations de placements se déroulent désormais avec le concours de 3
services:
Sur l’ensemble aucune distinction n’est à observer entre opération de vente ou d’achat. Le
processus de décision et d’approbation reste similaire pour les deux opérations.
Néanmoins, il y a lieu de noter quelques spécificités relatives au traitement des
obligations.
Les interventions de la CNIA dans le marché des actions se font sous forme de
transactions de gré à gré ou via le marché central. Dans tous les cas,
la décision d’investissement/désinvestissement incombe au service des placements sous
la supervision de la direction financière.
Pour chaque transaction effectuée sur le marché financier, le service des placements
établit un ticket comptable d’enregistrement de la transaction qu’il achemine
systématiquement à la comptabilité placement. Ces tickets doivent être contresignés par le
chef de la comptabilité non technique avant leur saisie par la cellule comptable. Chaque
ticket doit par ailleurs être accompagné de l’avis d’opéré correspondant.
31
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
», page 87.
32
1.2- Obligations:
Les interventions de la CNIA dans le marché des obligations se font sous forme de
transactions de gré à gré. Tout comme les actions, la décision
d’investissement/désinvestissement incombe au service des placements sous la
supervision de la direction financière.
Nous distinguons à cet effet deux types de transactions : achats et ventes d’obligations.
L’opération suit globalement le même processus décrit pour les actions. La seule
particularité consiste au traitement spécifique des obligations acquises sur le marché
secondaire. Dans ce cadre, le prix d’achat de l’obligation fait l’objet d’une ventilation
entre les montants suivants:
La comptabilité placement doit tenir à jour un fichier détaillé par bon faisant apparaître
toutes les composantes de l’obligation (valeur nominale, surcote d’acquisition non
amortie, coupons courus non échus, coupons non réglés). Ce fichier doit se rapprocher à
tout moment avec les comptes de placements figurant en comptabilité générale.32
32
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
», page 88.
33
A l’échéance, tous les bons arrivés à échéance sont débités par la comptabilité placement
dans un compte d’attente « encaissement coupons à recevoir ». Ce compte sera soldé par
la comptabilité banque à l’appui des encaissements effectivement crédités dans les
comptes bancaires.
L ’intérêt de cette nouvelle approche, est que la comptabilisation s ’effectue sur la base
des échéanciers et non uniquement sur la base des encaissements effectifs, ceci permet par
conséquent un meilleur suivi des remboursement accompagné par des relances
ponctuelles et rapide auprès des intermédiaires financiers.33
33
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance »,
page 89.
34
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
», page 89.
34
Si le niveau du compte est jugé trop bas, le service des placements doit émettre un
bon de virement de fonds vers le compte à approvisionner.
La gestion de la position auprès des banques passe aussi par la réalisation des
rapprochements bancaires. Ceux-ci sont réalisés par la cellule comptable, mais
doivent être transmis à la trésorerie pour information et classement. La trésorerie
étant à l'origine de l'ensemble des mouvements intervenant sur les comptes des
correspondants, une étude approfondie des relevés bancaires et des rapprochements
permettra la détection d'écritures anormales.35
35
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
», page 90.
35
D’après cette grille d‘analyse (voir plus loin), on peut remarquer que le principe de
séparation des tâches est bien respecté, en effet aucun cumul de fonction de
stockage, d’ordonnancement, de contrôle, d’enregistrement ou d’exécution ne peut être décelé.
La tenue de la caisse E X
36
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
», page 91.
36
37
Tableau de Forces et Faiblesses
37
38
L.MAGHRAOUI HASSANI, Mémoire de fin d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie dans les compagnies
d’assurance » , 2004-2005, p.p.92-93
39
39
Bureau d’ordre
40
40
L.MAGHRAOUI HASSANI, Mémoire de fin d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance », 2004-2005, p.p. 94-95
41
visés par un
responsable
hiérarchique.
42
II- Analyse des faiblesses par la matrice d’analyse du risque: faiblesses, risques, tests :
41
L.MAGHRAOUI HASSANI, Mémoire de fin d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance », 2004-2005, page.96
43
42
L.MAGHRAOUI HASSANI, Mémoire de fin d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie dans les
compagnies d’assurance », 2004-2005, page.97
45
impayées,
* Ressortir
les délais de
réception et
de remise
entre entités
concernées,
* Connaître
la nature des
procédures
déclenchées
pour le
recouvrement
de ces
valeurs,
* Connaître
le sort
juridique,
financier et
comptable de
Elevé ces valeurs.
6- Plusieurs Les
chèques règles *L’informat Prendre un
retournés de gestion ion échantillon Sur
impayés ne applicable comptable des chèques l’échantillon,
sont pas s aux des chèques retournés on a décelé
comptabilisés impayés retournés impayés et un certain
par le des impayés s’assurer nombre de
Département chèques n’est pas qu’ils sont chèques
de la ne sont constatée comptabilisé retournés
comptabilité pas rapidement s au système impayés qui
générale et formalisée * Risque CODA et n’est pas
non affectés s de double affectés en comptabilisé
en extra - comptabilisa extra- par le
comptable tion des comptable Département
par le service règlements par le service de la
Back office. en cas Back – comptabilité
d’oubli de office. générale
comptabilisa Nous avons (annexe11).
tion des compris à Par ailleurs,
impayés travers notre parmi les
des mêmes entretien chèques
règlements, avec le retournés
* Risque responsable impayés et
de donner du service non encore
lieu à des Back office comptabilisés
traitements que les , certains
qui ne sont chèques n’ont pas été
pas reçus de non plus
préalableme certains affectés en
nt approuvés intermédiaire extra
par la s ayant des - comptable
47
papier
uniquement,
* Ces deux
entités
refassent la
même saisie
des mêmes
données pour
les besoins de
leur gestion,
*L’établisse
ment des
bordereaux
de remise au
niveau du
département
de la
trésorerie se
fait
manuellemen
t,
* La
comptabilisat
ion des
chèques
présentés à
l’encaisseme
nt nécessite
une autre
saisie des
mêmes
données au
niveau du
logiciel
CODA,
* Des
références de
folio sont
utilisées en
double,
* D’un autre
côté, la
structure des
données (N°
de
chèque,
Banque tirée)
n’est pas
uniformisée
entre le
Bureau
d’ordre et le
49
département
de la
trésorerie.
43
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
page.101
50
S’assurer de
l’exhaustivité
Elevé et de la réalité
des opérations
4- Pas de * Risque de effectuées44
inexistence procédure détourneme
d’une nt à des fins
procédure de personnelles
vérifications réalisation
de la qualité de
des émetteurs transactions
(obligations, avec une
TCN…) prise de
risque non
désirée
44
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
page.115
51
45
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies d’assurance
Page.102
52
* Problème
d’interfaçag
e entre
l’application
sinistre et le
logiciel
comptable
CODA
46
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance ,page.103
53
47
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance page.103
54
5- La gestion
No L’informa élevé Prendre un Nous avons
des tion de échantillon de constaté que la
n
impayés des
identifi l’impayé chèques impayés gestion des
chèques ne des chèques et s’assurer s’ils impayés des
ées,
fait pas paraît avoir font l’objet d’un chèques ne fait
l’objet d’un une faible suivi formalisé en pas l’objet d’un
suivi importance terme de date suivi formalisé
formalisé. sur un plan d’accusé notamment par
opérationnel, réception et de la mise en
La date de retour. place, au niveau
disponibilité des entités
rapide de concernées,
l’information d’outils (états
de l’impayé de suivi,
des chèques registre,
et de son sort application..)
à tout permettant de :
moment n’est * Inventorier
pas assurée, l’ensemble des
valeurs
retournées
impayées,
* Ressortir les
délais de
réception et de
remise
remise entre
entre
entités
entités
concernées,
concernées,
** Connaître
Connaître lala
nature des
nature des
procédures
procédures
déclenchées pour
déclenchées
le recouvrement
pour
de ceslevaleurs,
recouvrement
* Connaître le
de
sortces valeurs,
juridique,
* Connaître
financier et le
sort juridique,
comptable de ces
financier
valeurs. et
comptable de
ces valeurs.
retournées
impayées,
* Ressortir les
délais de
réception et de
remise entre
entités
concernées,
* Connaître la
nature des
procédures
déclenchées
pour le
56
la trésorerie se
fait
manuellement,
* La
comptabilisation
des chèques
présentés à
l’encaissement
nécessite une
autre saisie des
mêmes données
au niveau du
logiciel CODA,
* Des références
de folio sont
utilisées en
double,
* D’un autre
côté, la structure
des données (N°
de
chèque, Banque
tirée) n’est pas
uniformisée entre
le Bureau
d’ordre et le
département de
la trésorerie.
8- Nous avons Non La Ce point a été
identifiées
constaté que compagnie soulevé par
le supporte l’intermédiaire des
recouvrement seule les frais entretiens et des
des valeurs occasionnés procédures
retournées par le retour appliquées.
impayés ne
des chèques
s’accompagne
pas de la impayés et les
récupération frais engagés
des frais de pour leur
retour débités recouvrement
par les
banques ni à
défaut par
l’application
d’un forfait
représentant le
coût supporté
en
interne pour la
gestion de ces
impayés.
59
* Un contrôle
des chèques
édités se fait par
le responsable
édition,
toutefois, ce
contrôle n’est
pas matérialisé;
* La procédure
reste muette
quant à la
relation entre
l’économat et le
service édition,
étant donné que
les chèques
vierges
proviennent de
l’économat, des
précisions sur
cette relation
doivent être
signalées : le
nombre des
chèques par
service, besoins,
rapprochement,
contrôle, etc.
* L’inexistence
d’un contrôle
matérialisé pour
s’assurer que
tous les chèques
60
* L’inexistence
d’un contrôle
matérialisé pour
s’assurer que
tous les chèques
signés ont été
remis aux
bénéficiaires.
2- Nécessité *rapproche
Le non -
Risque Elevé Nous avons Nous avons
m ent
de faire matérialisé
entre les d’impacter procédé à un remarqué que
un suivi règlements
effectués les rapprochement certaines
plus rigoureux au
desniveau
réserves de la global entre les annulations n’ont
de l’état de services annulations pas été passées
sinistres et compagnie
rapprochement les
règlements passées sur au niveau
bancaire. validés au l’application CNIA de CODA.
niveau
service du
comptabilit INFO et Des cas sont
é
* Problème l’application cités à titre
d’interfaça CODA sur une d’exemple en
gl’applicatio
e entre
nlesinistre période de 6 mois annexe (annexe
logicielet (31.09.2003 au 13)
comptable
CODA 31.03.2004)
est focalisé
sur l’aspect
conformité
(le
traitement
des
annulations
afait),
été bien
nous
estimons
que le
souci
d’annulatio
n doit
répondre à
la question
suivante :
est-ce
tous ceque
qui
devait être
annulé a
été
? annulé
61
peut se
faire d’une
manière croisée
entre les
différents chefs
de services, à
titre d’exemple,
pour la
deuxième
signature des
chèques service
Auto, elle peut
se faire au
niveau du
service AT, celle
de l’AT peut se
faire au niveau
de l’Auto ou
des risques
divers. Le chef
de service
oppose sa
signature
sur un
montant sans
avoir aucune
connaissance
du dossier. Il
est à noter que
dans ce cas,
la deuxième
signature
se fait pour la
forme, et non
pas dans une
logique de
contrôle et de
validation.
63
clients sont
assez
raisonnables. Sur
les 90 règlements
revus, 60% des
chèques sinistres
ont été remis au
cours de la même
journée, 28%
après une
journée et 9,5%
après 2 jours.
(annexe 15)
Par ailleurs la
procédure du
circuit des
chèques prévoit
66
des signataires
autorisés au
niveau des
banques ne se
fait pas avec la
célérité
nécessaire.
Par ailleurs, la
consultation du
registre des
69
chèques tenu
par le centre
d’édition nous a
permis de
constater
l’existence de
plusieurs
chèques édités en
double.
Nous avons
compris à travers
notre
entretien avec le
responsable du
centre d’édition
et l’annotation
portée sur le
registre que la
cause est due au
système et que
starchèque ne
bloque pas les
doubles
éditions.
70
13- La Elevé
procédure * Risque de
ne prévoit
L’économat pas un
inventaire faible
tient permanent maîtrise sur
des lettres-
uniquement un chèques l’existant en
registre des stock des
sorties des lettres-
lettres-
chèques
chèques
vierges, et non
un * Absence
inventaire d’outils
permanent. permettant,
l’indication
rapide de
l’existant en
stock et la
gestion du
stock de
sécurité et les
quantités
économiques
de lettres-
chèques à
commander.
* Risque de
décalage
important
entre l’existant
en stock des
lettres-
chèques et
l’inventaire
intermittent.
73
Circuits Recommandations
Circuit des 1-Une plus grande maîtrise des délais de remise des chèques à
encaissements l’encaissement conformément à la note de procédure des
encaissements prime par prime.
48
Direction financière et comptable
49
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance p.p.116-117
74
Circuits des 1- Pour une meilleure maîtrise des risques, certains traits doivent être
décaissements renforcés, au niveau de la procédure de décaissement :
• Trait d’archivage.
• Schéma comptable.
10- Par ailleurs la mise en place d’un module d’édition des lettres-
chèques qui soit intégré au système d’information métier sera d’une
très grande utilité. En effet, il permettra l’automatisation de
l’opération d’édition des chèques et le respect de toutes les règles de
contrôle et de sécurité en matière de système d’information.
11- Aussi faut-il insister sur le respect des délais prévus par la
procédure d’édition et de signature des lettres chèques soins de santé
par le BO et le département d’indemnisation des sons de santé.
12- En outre, nous recommandons la régularisation des règlements
effectués manuellement en dehors du circuit normal d‘édition des
chèques pour règlement des sinistres en vue de mettre à jour les
sinistres correspondant.
76
Par ailleurs les procédures du circuit des chèques pou règlement des
sinistres devront être revues afin de réglementer le cas des chèques
établis manuellement.
Gestion des 1- Définition d’une politique financière bien précise par la DG, afin de
placements ne pas laisser une marge de manœuvre très importante au Risk
Manager, et d’avoir une stratégie de placement en harmonie avec celle
de la compagnie.
50
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance p.p.p.118-119-120
51
L.MEGHRAOUI Hassani, Mémoire d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance p.120
77
Conclusion générale
Il reste important de savoir que les risques au niveau de l'entreprise ne sont pas à
négliger. D'où la nécessité de l'évaluation du contrôle interne en vue de mieux apprécier les
procédures existantes ou celles à mettre en place pour éviter que des défaillances soient
facteurs de conséquences hémorragiques pour l'entreprise. Comme tout système, le dispositif
de contrôle interne doit faire l'objet d'une surveillance permanente. Il s'agit de vérifier sa
pertinence et son adéquation aux objectifs de la société.
Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir
une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la société.
La probabilité d'atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société. Il existe
en effet des limites inhérentes à tout système de contrôle interne. Ces limites résultent de
nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté
de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine
ou d'une simple erreur.
En outre, lors de la mise en place des contrôles, il est nécessaire de tenir compte du
rapport coût/bénéfice et de ne pas développer des systèmes de contrôle interne inutilement
coûteux quitte à accepter un certain niveau de risque.
Bibliographie/Webographie
La webographie :
http://www.cesag.sn/
http://www.memoireonline.com/10/09/2809/m_Evaluation-du-contrle-
interne-cas-du-cycle-des-revenus-de-Online-Creation3.html
http://fr.slideshare.net/YoussegOulaa/12audit-et-controle- interne?qid=f4063a2e-e3ec-4d53-ae22-
2c944df42493&v=&b=&from_search=2
https://fr.scribd.com/doc/26666556/Contro-le-Interne#scribd
http://fr.slideshare.net/YoussegOulaa/12audit-et-controle-interne
La bibliographie :
J. Walter, P.Noirot, « Contrôle interne : Des chiffres porteurs de sens », -Afnor aditions- (2010)
L.Maghraoui Hassani, Mémoire de fin d’études « L’audit de la gestion de la trésorerie des compagnies
d’assurance »,ISCAE CASABLANCA, (2004-2005)
80
« Starchèque » ................................................................................................................... 27
III- Les opérations de placements ..................................................................................... 31
1- Opérations d’achats/vente d’actif financier ................................................................. 31
1.2- Obligations: .............................................................................................................. 32
2- Opérations de remboursement d’actifs financiers ........................................................ 33
IV- AUTRES OPERATIONS ........................................................................................... 33
1. Gestion quotidienne de la position bancaire ................................................................. 33
2. Les rapprochements bancaires ...................................................................................... 34
Deuxième étape : Evaluation du contrôle interne ................................................................. 35
I- Le questionnaire de contrôle interne : ..................................................................... 35
II- La grille d’analyse de séparation des tâches : .......................................................... 35
Troisième étape : Tableau de forces et faiblesses apparentes (TFFA) ................................. 36
Quatrième étape : Analyse des forces et faiblesses .............................................................. 39
I- Analyse des forces par les tests de permanences .......................................................... 39
II- Analyse des faiblesses par la matrice d’analyse du risque: faiblesses, risques, tests .. 42
Cinquième étape : Formuler des recommandations sur le rapport d’audit ........................... 73
Conclusion générale ................................................................................................................. 78
Bibliographie/Webographie ..................................................................................................... 79