ET OPERATIONNEL
2008-2009
Sujet du Mémoire :
ET OPERATIONNEL
2008-2009
Sujet du Mémoire :
2
REMERCIEMENTS
A Mme Nathalie De STEUR, responsable informatique à la MES, pour son assistance et ses
instructions.
Sans oublier tout le personnel de la Mutuelle sans exception pour leur support moral et
pédagogique pendant les 2 mois de ce stage
Et enfin, mes parents, ma famille et mon beau frère pour leurs soutien morale et financier
pendant cette année d’études
3
Introduction _______________________________________________________________ 6
Partie (1) : Introduction au contrôle interne _____________________________________ 9
1 Cadre conceptuel du contrôle interne _______________________________________ 9
1.1 Etymologie du mot _______________________________________________________ 9
1.2 Définitions du contrôle interne _____________________________________________ 9
1.3 Le modèle COSO _______________________________________________________ 11
1.4 Sarbanes Oxley_________________________________________________________ 13
1.5 La Loi de la Sécurité Financière (LSF) _____________________________________ 14
1.6 Comparaison entre la loi Sarbanes Oxley et la loi de la Sécurité Financière _______ 15
2 La démarche du contrôle interne__________________________________________ 16
2.1 Définition et caractéristiques de la démarche de contrôle interne _______________ 16
2.2 Analyse de quelques modèles de la démarche de contrôle interne _______________ 17
3 Démarche classique adopté par les éditeurs de logiciels de contrôle interne _______ 19
3.1 Identification des processus_______________________________________________ 19
3.2 Déclinaison de la stratégie en objectifs _____________________________________ 20
3.3 Analyse des processus ___________________________________________________ 21
3.4 Evaluation des risques ___________________________________________________ 22
3.5 Mise en place des activités de contrôle ______________________________________ 24
Partie (2) : Le Contrôle Interne Assisté par Ordinateur____________________________ 26
1 Introduction au Contrôle Interne Assisté par Ordinateur ______________________ 26
1.1 Le concept _____________________________________________________________ 26
1.2 Les objectifs du Contrôle Interne Assisté par Ordinateur______________________ 27
1.3 Les logiciels du contrôle interne sur le marché _______________________________ 29
2 Avantages et limites du Contrôle Interne Assisté par Ordinateur ________________ 31
2.1 L’apport de Contrôle Interne Assisté par Ordinateur _________________________ 31
2.2 Les limites du Contrôle Interne Assisté par Ordinateur _______________________ 36
2.3 Les clés de réussite d’un projet de Contrôle Interne Assisté par Ordinateur ______ 39
3 Etude de cas logiciel Valdys ______________________________________________ 40
3.1 Présentation du logiciel __________________________________________________ 40
3.2 L’architecture de Valdys _________________________________________________ 42
3.3 Le projet de Contrôle Interne selon Valdys__________________________________ 44
3.4 Les documents générés en interne par Valdys _______________________________ 48
Conclusion _______________________________________________________________ 50
Annexes__________________________________________________________________ 52
1 Annexe (1) : Lexique Valdys _____________________________________________ 53
2 Annexe (2) : le Macro-processus _________________________________________ 55
3 Annexe (3) : Arbre des risques____________________________________________ 56
4
4 Annexe (4) : Diagramme de Phase et Logigramme ___________________________ 57
5 Annexe (5) : Arbre des familles de risque ___________________________________ 58
6 Annexe (6) : Le modèle nomenclature et le modèle diagramme de structure _______ 59
7 Annexe (7) : Le modèle arbre des rôles/compétences et la cartographie des risques _ 60
8 Annexe (8) : Les pages Html_____________________________________________ 61
5
Introduction
Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a pu percevoir qu’un domaine aussi abstrait et évolutif que le
contrôle interne dont la réflexion (risques) et le développement (points de contrôles) jouent un
rôle capital ferait appel aux services de l’informatique. Cependant, les symptômes de cette
nouvelle vague des éditeurs des solutions informatiques pour entreprises sont déjà sentis. Ces
éditeurs des applications informatiques de gestion et devant la concurrence intense sur le
marché des logiciels ont pu s’adapter pour franchir la barrière du savoir limité dans les
domaines de gestion. Pour ces derniers, la solution est de proposer un logiciel qui permet
d’aider et d’assister l’auditeur dans la réalisation de sa mission de contrôle interne en
exploitant au maximum son savoir faire et ses capacités d’analyse et d’observation dans un
domaine particulier (assurance, énergie, industrie nucléaire,…) puis en la croisant avec les
pratiques reconnues par les auditeurs dans le secteur et la réglementation en vigueur. En effet,
la différence remarquée entre l’existant et le conceptuel est à la base des résultats et des
interprétations obtenus.
1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique le 17/02/2009
6
2
Plusieurs progiciels d’audit et de contrôle interne existent sur le marché, un ensemble de
choix diversifié des solutions informatiques de gestion pour gérer les processus de contrôle
interne et assurer la conformité avec la réglementation (Loi de la Sécurité Financière, loi de
Sarbanes-Oxley, Bale II, Solvabilité II, etc.). Parmi ces produits, on souligne FrontControl3,
Enablon Continuous Assessment4 , ISIMAN5 et enfin VALDYS qui fera l’objet d’une étude
de cas dans ce mémoire. Toutes ces solutions partent du même principe en constituant une
base référentielle de contrôle interne d’un secteur donné pour l’auditeur et en l’assistant dans
sa démarche de mise en place et de suivi de la démarche de contrôle interne.
« Jusqu’à quel point le Contrôle Interne Assisté par Ordinateur peut-il contribuer à
l’encadrement et à l’accélération de la mise en place d’un processus de contrôle interne
dans une entreprise ? ».
Pour répondre à cette question, mon analyse portera sur les deux parties suivantes :
La première partie sera consacrée au cadre conceptuel du contrôle interne ou je vais présenter
les différentes définitions du contrôle interne, les approches et la réglementation qui
encadrent ce secteur et enfin de décrire la démarche de mise en place d’un système de
contrôle interne. Cette partie est un passage incontournable pour mieux comprendre les deux
axes qui vont suivre.
2
Contraction de produit et de logiciel
3
http://www.efront.com/fr/Logiciel_Controle_Interne.asp le 17/02/2009
4
http://enablon.com/produits/gestion-des-risques/controle-permanent.aspx le 17/02/2009
5 http://www.keyword.fr/sitekeyw/html_val/ru$44___.htm?gclid=CLK0jd6c65kCFQiF3godMiuuQQ le
17/02/2009
7
L’objectif de ce mémoire avec ces deux parties est de résoudre la problématique soulevée en
partant d’un cadre conceptuel vers un cadre empirique. Le type d’argumentation utilisé est
une argumentation par illustration. Cette argumentation consiste à utiliser un exemple concret
justifiant une affirmation que l’on fait. Autrement dit, on va formuler la problématique, puis
on présentera un fait ou un cas précis et réel qui concrétise et matérialise les déductions
obtenues.
8
Partie (1) : Introduction au contrôle interne
1) Le contrôle interne est un ensemble de dispositifs ayant pour but, d’un coté d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre
6
http://fr.wiktionary.org/wiki/contr%C3%B4le le 19/02/2009
7 Frédéric Bernard, Rémi Gayraud et Laurent Rousseau, « Contrôle interne », Ed.MAXIMA, Paris, 2006, p 303
9
d’assurer l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des
performances. 8
2) Définition donnée par les experts-comptables, en congrès en 1977 : « le contrôle interne
est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but
d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information d’une
part et de l’autre, l’application des instructions de la direction, et de favoriser
l’amélioration des performances. »
8
Frédéric Bernard, Rémi Gayraud et Laurent Rousseau, « Contrôle interne », Ed.MAXIMA, Paris, 2006, p 303
9
Norme CNCC 2-301, évaluation du risque et de contrôle interne », para 08, Référentiel normatif CNCC,2003
10
Coopers & Lybrand, « La nouvelle pratique du contrôle interne », Edition d’organisation, Paris, 1994, p 378
10
L’étude et l’analyse de ces différentes définitions distingue entre deux approches
fondamentales:
D’une part, une approche classique qui insiste sur les principes de base du contrôle interne : la
sauvegarde du patrimoine, la fiabilité de l’information, la conformité avec la réglementation
et l’amélioration de performance. Ces éléments sont repris fidèlement dans la première et la
deuxième définition sans toutefois sortir du cadre soigneusement tracé par ces composantes.
Cette limitation du champ d’interprétation et de réaction a fait du contrôle interne un concept
doté d’une structure rigide et difficilement adaptable aux différentes natures et situations
d’entreprises.
D’autre part, une approche moderne illustrée par les trois dernières définitions (CNCC,
IAASB, Coopers&Lybrand). Cette approche inclut la notion du processus ou de procédure
dans sa définition et elle implique les acteurs majeurs de la démarche de contrôle interne dans
ce processus tout en insistant sur le rôle du personnel. Plus encore, elle évoque pour la
première fois le respect de la politique de gestion comme facteur principal dans le système de
contrôle interne.
1.3.1 COSO 1
Le contrôle interne est composé de 5 éléments interdépendants qui découlent de la façon dont
l’activité est gérée et qui sont intégrés aux processus de gestion :
11
• L’évaluation des risques : elle consiste en l’identification et l’analyse des facteurs
susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs stratégiques de l’entreprise. C’est un
processus continu et répétitif qui permet de déterminer comment les risques devraient
être gérés. Il appartient aux dirigeants et aux responsables des services concernés
d’évaluer et de fixer un taux de risque admissible.
• Les activités de contrôle : les activités de contrôles sont l’application des normes et
procédures destinées à garantir l’exécution des directives du management en vue de
maîtriser les risques réels et potentiels de l’organisation. Les catégories d’opérations
de contrôle se rattachant aux objectifs sont le domaine opérationnel, l’information
financière et la réglementation en vigueur.
• Pilotage : les systèmes de contrôle interne doivent à leur tour être contrôlés afin
d’évaluer dans le temps les performances qualitatives. Dans ce cadre, il est primordial
de mettre en place un système de pilotage permanent et de procéder à des évaluations
périodiques. Ainsi, les opérations de pilotage peuvent être pratiquées soit par des
activités courantes soit par des évaluations ponctuelles.
1.3.2 COSO 2
Le modèle COSO 2 constitue une continuité et une suite de COSO 1. Fréderic Bernard définit
et explique la dissemblance entre COSO 1 et COSO 2 : « ... Il ne propose pas un référentiel de
contrôle interne (au contraire de COSO) mais un modèle de gestion des risques. Il s’appuie
sur le COSO comme référentiel de Contrôle Interne.» 12
12
Frédéric Bernard, Rémi Gayraud et Laurent Rousseau, « Contrôle interne », Ed.MAXIMA, Paris, 2006, p 303
12
Parmi les apports de COSO 2 :
D’une part, il offre aux auditeurs et contrôleurs internes un repère pour la gestion des risques
de l’entreprise (Enterprise Risk Management Framework). En effet, COSO 2 rappelle les
éléments du COSO 1 et le complète surtout sur la dimension « gestion des risques ». Il est
donc fondé sur une approche orientée vers la maîtrise des risques de l’entreprise. D’autre part,
il présente un cadre plus restreint de décomposition de la structure d’une organisation alors
que le COSO 1 ne retient pas de structure de décomposition spécifique. Cependant, cette
répartition entre différents niveaux de l’organisation est très utile pour la démarche de
contrôle proposée par le modèle COSO. Toutefois, il est nécessaire de prendre en compte
l’organisation dans son ensemble pour que COSO 2 puisse être appliqué avec succès.
13
http://www.bumko.gov.tr/KONTROL_EN/Images/kontrol/coso.jpg visité le 05/03/2009
13
Les décisions fondamentales de cette loi sont :
• Les états financiers doivent être forcément certifiés par le Directeur Générale (Chief
Exécutive Officer) ou le Directeur Financier (Chief Financial Officer). Le but de cette
disposition est de responsabiliser les dirigeants aux risques existants dans leurs
entreprises.
• L’obligation de nommer des administrateurs indépendants au comité d’audit du
Conseil d’Administration
• Les avantages particuliers des dirigeants sont de plus en plus encadrés
• La loi Sarbanes-Oxley impose à l’entreprise une rotation des auditeurs externes. Les
services proposés pour la vérification des états financiers par ces auditeurs externes
doivent être adaptés à l’activité de l’entreprise (systèmes d’information).14
• L’alourdissement des sanctions pénales et des montants des amendes en cas de fraude
ou de non-conformité.
• L’obligation aux entreprises américaines de joindre aux rapports annuels un rapport
sur le contrôle interne. Ce rapport établi par la Direction de l’entreprise doit être validé
et certifié par l’auditeur externe.
Malgré tous les efforts déployés au niveau de la loi « Sarbanes-Oxley » pour limiter les
fraudes financières, l’assurance que porte cette loi pour l’organisation reste une assurance
raisonnable contre le risque puisqu’il existe toujours des points de défaillances pour
contourner les barrières du contrôle interne. Michael Oxley soutient ce raisonnement dans
son interview avec Liz Alderman : « Je n’irai pas jusqu’à dire que la loi Sarbanes-Oxley nous
met à l’abri d’un scandale tel que les faillites d’Enron et de Worldcom ni que des individus ne
seront pas suffisamment intelligents pour contourner les règles. Après tout le meurtre est illégal
dans tous les pays et pourtant des meurtres sont commis tous les jours ».15
14
Kamal ABOU EL JAOUAD, « Les enjeux du contrôle interne » Université Clermont
15
http://www.french-american.org/files/cr-francais-diner-ifafaf.pdf) visité le 15/03/2009
14
L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté la LOI n° 2003-706 du 1er août 2003 sur la
sécurité financière vu la décision n° 2003-479 DC du conseil constitutionnel en date du 30
juillet 2003.16
Cette loi s’applique à toutes les sociétés anonymes. Elle comprend l’obligation pour le
président du conseil d’administration ou du conseil de surveillance de rendre compte dans un
rapport des procédures de contrôle mises en place par l’entreprise. Aussi, elle considère que
l’établissement d’un rapport sur le contrôle interne est un facteur clé pour la compétitivité et
le développement des entreprises privées.
Aussi, la Loi sur la Sécurité Financière est moins exigeante que la loi Sarbanes Oxley et par
conséquent elle permet d’ajuster le degré de formalisme du Contrôle Interne par rapport à la
taille de l’entreprise, toutefois elle complique le travail du Commissaire aux Comptes.
A l’heure actuelle, il n’y a aucune nouvelle disposition légale sur le contrôle interne des
sociétés anonymes françaises. Et la compagnie nationale des Commissaires aux Comptes n’a
pas donné de nouvelles instructions concernant le contrôle par les auditeurs légaux du rapport
du Président sur le contrôle interne.
La LSF engage toutes les sociétés anonymes. Son périmètre est plus large que celui de la loi
Sarbanes Oxley qui se limite uniquement aux sociétés cotées. Elle implique directement le
Président du Conseil d’Administration ou du Conseil de Surveillance alors que la loi Sarbanes
Oxley engage la direction opérationnelle. Enfin, la LSF concerne toutes les procédures de
contrôle interne tandis que la loi Sarbanes-Oxley ne concerne que les informations
comptables et financières. Le modèle Européen défendant tout actionnaire de Sociétés
Anonymes s’oppose au modèle américain qui ne s’intéresse qu’à l’actionnaire de sociétés
faisant appel publique à l’épargne.
16
http://www.amf-france.org/documents/general/4746_1.pdf visité le 15/03/2009
15
2 La démarche du contrôle interne
2.1 Définition et caractéristiques de la démarche de contrôle interne
Le contrôle interne, à l’inverse de l’audit financier n’a pas un champ limité d’intervention, il
concerne tous les types de risques qui peuvent exister dans l’entreprise (Risques financiers,
risque humains, risques techniques,…). Son objectif essentiel est de sauvegarder le patrimoine
de l’entreprise et de mettre en place un dispositif de maîtrise.
Le contrôle interne n’est plus une démarche aléatoire qui se fait le jour au jour, non plus une
solution de prêt-à-porter applicable à toutes les entreprises sans adaptation aux contextes, à
l’environnement et aux structures spécifiques de celles-ci.
16
pérennité de l’activité et de la vie de l’entreprise. Visiblement, la démarche contrôle interne
est une démarche de moyen et long terme.
Les mutations prévues concernent les outils et les techniques de travail (utilisation de
nouveaux logiciels), les méthodes de gestion (passage d’une gestion hiérarchique à une
gestion participative) et les valeurs de l’entreprise (transformer une culture de fermeture et de
cloisonnement à une culture d’ouverture et de partage).
Benoît Pigé dans son ouvrage « Audit et contrôle interne » propose la démarche suivante :
17
Frédéric Bernard, Rémi Gayraud et Laurent Rousseau, « Contrôle interne », Ed.MAXIMA, Paris, 2006, p 303
17
• L’évaluation des risques particuliers qui peuvent résulter d’une situation financière,
d’une situation sociale ou des changements organisationnels internes
• L’évaluation du contrôle interne consiste à décrire les procédures (l’observation, les
entretiens avec le personnel de l’entreprise et la formalisation) vérifier l’adéquation
des procédures aux objectifs à atteindre (fixation des objectifs et mettre en œuvre les
moyens nécessaires) effectuer les tests d’application et d’efficacité des procédures de
contrôle interne.
• Effectuer les tests de validation du produit. (échantillonnage, validation intégrale)18
On peut constater la divergence de forme des deux méthodologies précédentes mais une
convergence sur le fond.
18
Benoît Pigé « Audit et contrôle interne », Ed EMS, Paris, 2001, p210
19
Voir annexe (7)
18
3 Démarche classique adopté par les éditeurs de logiciels
de contrôle interne
3.1 Identification des processus
3.1.1 Définition 1
Yvon MOUGIN Consultant et Formateur à Cap Entreprise définit le processus comme un
ensemble de ressources et d’activités liées qui transforment des éléments entrants en éléments
sortant. Autrement dit, c’est une boite noire qui a une finalité (les données de sortie) et qui
pour atteindre cette finalité utilise des éléments extérieurs (données d’entrée) et les transforme
(en leur donnant une valeur ajoutée) par du travail et des outils (activités et ressources).20
3.1.2 Définition 2
Un processus est une succession d’activités à l’intérieur d’une organisation, s’enchaînant afin
de produire un résultat. Les applications de travail coopératif peuvent définir différents
processus en fonction de l’organisation et des outils mis en place.21
Pourtant, il faut faire la distinction entre le terme processus et le terme procédure qui signifie
une façon spécifiée d’exercer une activité.
L’identification des processus est la première étape dans la démarche de maîtrise des risques.
Elle aide à la compréhension des métiers de l’entreprise et contribue à la pérennisation de la
démarche de contrôle interne. Les objectifs de cette phase sont de construire une idée claire et
structurée des processus de l’activité, de décrire les processus et de collecter les informations
pour l’identification des risques et des contrôles prévus.
Les opérations de contrôle interne sont très liées à tous les niveaux d’activités de
l’organisation. L’ensemble de ses activités est constitué d’un nombre indéterminé de
processus. « Le contrôle interne n’est pas un événement isolé ou une circonstance unique
mais une ensemble d’actions qui se répandent à travers toutes les activités de l’entreprise.
Ces actions sont perceptibles à tous les niveaux et sont inhérentes à la façon dont l’activité
est gérée »22
20
http://www.knowllence.com/fr/publications/management_processus.pdf visité le 25/03/2009
21
. http://www.ordinal.fr/html/glossaire.htm visité le 25/03/2009
22 Coopers & Lybrand, « La nouvelle pratique du contrôle interne », Edition d’organisation, Paris, 1994, p 378
19
3.1.3 Cartographie des processus
Pour mettre en œuvre une démarche de contrôle interne, il est indispensable d’abord de
connaître et comprendre les activités, puis de définir les liens et les flux dynamiques entre ces
activités (les flux d’entrée et les flux de sortie)
Les différents niveaux de granularité de la cartographie des risques sont présentés dans le
schéma suivant :
Macroprocessus
.
Processus
. Majeur
Processus
Activité
Procédure
Pyramide des niveaux de granularité 1
20
Pour illustrer la notion d’un objectif et ses caractéristiques, on peut faire référence à Alain
Gérard-Cohen qui dans son ouvrage « Contrôle interne et audit publics » parle de la
déclinaison d’une réflexion par objectifs : « …à travers une réflexion organisée, cohérente,
chiffrée, itérative, permettant tous les choix et arbitrages ( y compris politique), de façon
claire et transparente, garantissant ainsi une optimisation réaliste des moyens réaliste des
moyens et des ressources face à des besoins explicités et hiérarchisés. » 23
Aussi, il faut déterminer avec une précision significative, les moyens humains, financiers et
techniques nécessaires pour atteindre ses objectifs. Pour mesurer la performance des résultats
obtenus, il existe une multitude d’indicateurs qui sont définis selon la nature des objectifs et
d’autres facteurs.
D’une part, elle consiste à fixer les objectifs principaux du processus, soulever les facteurs
clés de succès du processus et les indicateurs clés de performance, encadrer le processus par
un début et une fin.
D’autre part, l’analyse des processus doit répondre aux questions : Qui fait (rôle)? Quoi
(tâche) ? Par quel flux informationnel ? (systèmes d’informations supports)
L’analyse des processus est une opération qui requiert un intérêt particulier de l’auditeur
puisque c’est à ce niveau qu’il peut prévoir l’existence d’un risque potentiel ou d’un point
faillible dans le processus. Ainsi, le degré de vigilance et de précision dans la conception et
l’analyse de ces processus permettra d’augmenter la valeur ajoutée de cette étape dans la
démarche du contrôle interne.
23 Alain-Gérard Cohen, « Contrôle interne et audit publics », ed LGDJ, PARIS, 2005, p 183
21
3.4 Evaluation des risques
Le risque est une perte potentielle, identifiée et quantifiable (enjeux), inhérente à une situation
ou une activité, associée à la probabilité de l’occurrence d’un événement ou d’une série
d’événements. 25
Menace qu’un événement, une action ou une inaction affecte la capacité de l’entreprise à
atteindre ses objectifs et en particulier altère sa performance.26
• Risques opérationnels
• Risques de système d’information
• Risques humains
• Risques légaux
• Risques externes (exogène)
Tout risque potentiel ou réel doit être recensé et étudié même si l’on considère qu’il est
minimisé par un dispositif de maîtrise approprié. Le risque se subdivise en 3 catégories :
22
3.4.3 Processus et caractéristiques de la démarche d’évaluation des
risques
Toutes les organisations quelques soit leur taille, leur structure, la nature de leurs activités et
le secteur économique dans lequel elles évoluent, sont confrontées à des risques et ce à tous
les niveaux. L’ensemble de ses risques identifiés doit faire l’objet d’une évaluation fondée sur
l’appréciation de leurs conséquences potentielles et de leur probabilité de survenance.
Dans le même ordre, Sean Cleart et Thierry Malleret considère deux éléments essentiels pour
mesurer le risque : « Le risque est généralement quantifié en considérant deux éléments : la
probabilité qu’un événement survienne et son impact le cas échéant _habituellement exprimé
en termes d’impact financier et de coût d’opportunité. »28
L’optimisation de la maîtrise d’un risque suppose l’existence d’un système d’évaluation fiable
et pertinent. Une bonne évaluation d’un risque prend en considération sa nature différente et
ses spécificités par rapport aux autres risques. Tous les risques ne sont pas identiques, un
système efficace de gestion des risques est donc fondé sur la compréhension de l’étendue de
chacun d’entre eux, des circonstances dans lesquelles ils peuvent émerger et de leurs
conséquences éventuelles. 29
Pour élaborer une évaluation efficace des risques, le management de l’entreprise doit
déterminer les axes suivants :
• Une projection du risque dans l’horizon temporel pour mesurer le degré d’exposition
• Les dispositifs et les moyens disponibles destinés à faire face aux événements indésirables
qui pourraient se développer
• Une échelle de risque de référence unique et personnalisée aux spécificités de l’entreprise
utilisée pour juger l’exposition au risque
• Un repère permettant à l’entreprise d’avoir un point de comparaison et un outil de mesure
de sa performance.
27 Hugues Angot, Christian Fischer, Baudouin Theunissen. « Audit comptable, Audit informatique ». Edition: 3
De Boeck Université, 2004. p 304
28 Seán Cleary, Thierry Malleret Collaborateur Klaus Schwab, « Risques: Perception, Evaluation, Gestion ».
Editions Maxima. 2006. 253 pages
29 Seán Cleary, Thierry Malleret Collaborateur Klaus Schwab, « Risques: Perception, Evaluation, Gestion ».
Editions Maxima. 2006. 253 pages
23
3.4.4 Les critères d’évaluation de risque
3.4.4.1 La fréquence
La fréquence F représente le produit entre une probabilité et une fréquence d’exposition. La
probabilité correspond à la prévision que l’incident/accident se produise tandis que la
fréquence d’exposition donne une idée de la sollicitation de la mission susceptible de
provoquer le risque.
3.4.4.2 La détectabilité
La détectabilité D représente la capacité de l’organisme à détecter et à repérer les risques.
3.4.4.3 La gravité
La gravité (ou effet) G donne une indication des dommages et conséquences possibles en cas
de survenance de l’accident / incident.
3.4.4.4 La criticité
La criticité (C) reprend l’ensemble des critères précédant. Elle peut se calculer de différentes
manières. La plus courante consiste à faire le produit de la probabilité, de la fréquence, de la
détectabilité et de la gravité ; C = F x D x G
3.4.4.5 La maîtrise
La maîtrise M représente la capacité de l’organisme à gérer et à maîtriser le risque. Cette
maîtrise peut être appréhendée selon deux paramètres : la conscience ou non du risque ainsi
que l’existence ou l’inexistence de barrières.
« Partant, on prendra des dispositions pour limiter la survenance de ces risques ou en tout
cas pour en limiter les effets pervers : on appliquera donc des normes, des procédures, on
24
approuvera, autorisera, vérifiera, rapprochera, appréciera tout ce qui doit l’être ou plutôt
tout ce qui vaut la peine de l’être. Les activités de contrôle constituent ainsi le troisième étage
de la fusée.»30
Il existe de nombreux types d’activités de contrôle, qu’il s’agisse de contrôles orientés vers la
prévention ou vers la détection, de contrôles manuels ou informatiques ou encore de contrôles
hiérarchiques. Parmi les activités de contrôle, on peut souligner :
Les expériences vécues dans le domaine du contrôle interne ont démontré que les actions
préventives sont les plus efficaces et elles permettent de minimiser le coût du risque.
Cependant, la mise en place des actions préventives suppose une connaissance avancée du
risque potentiel, de sa nature et de son étendue, ce qui n’est pas toujours le cas. Ajoutant à
cela, le fait que la plupart des risques majeurs s’avèrent fatales à cause de leur non
détectabilité. Quant aux actions correctives, elles sont plus couteuses puisqu’elles
interviennent après la survenance du risque en essayant de limiter les dommages causés par ce
dernier. Le point de contrôle correctif reste le plus évident à établir et à mettre en œuvre
puisqu’il touche, à l’inverse de l’action préventive, à des éléments tangibles du risque.
30 Étienne Barbier. « MIEUX PILOTER ET MIEUX UTILISER L'AUDIT ». Editions Maxima, 1998. p 124
25
Partie (2) : Le Contrôle Interne Assisté par Ordinateur
Au début, le rôle de l’informatique était d’abord d’effectuer des opérations de calcul très
complexes que le cerveau humain ne pouvait pas effectuer avec la vitesse et la précision de
l’ordinateur. Ainsi, l’évolution de l’ordinateur dépend tout d’abord de l’évolution de sa
capacité de calcul. Un ordinateur est d’abord un outil d’exécution, il traduit les données
saisies en fonction d’un modèle préprogrammé par l’utilisateur dans le but d’arriver à un
résultat précis.
La notion de l’assistance par ordinateur constitue une rupture avec l’idée conçue de la
fonction de cet outil. Désormais, l’application informatique à un nouveau rôle : orienter et
assister l’utilisateur dans la réalisation d’une tâche ou d’une activité quelconque.
Pour essayer d’éclaircir la notion du contrôle interne assisté par ordinateur, il faut expliquer
d’abord la notion de l’assistance :
Assister 31:
26
Assistance : 1.assemblée, auditoire. 2 Tech : dispositif capable d’amplifier un effort manuel
et de le transmettre à un mécanisme
Assisté : Tech. Muni d’un dispositif d’assistance. Direction assistée. Freinage assisté.
L’ensemble des définitions qui existe pour le verbe « assister » ou le mot assistance répète
toujours des mots clés comme l’aide, la présence et le dispositif d’assistance. Ces mots
récapitulent d’une manière générale l’objet et les objectifs du concept Contrôle Interne
Assisté par Ordinateur.
Ainsi, on peut construire une définition globale pour le « Contrôle Interne Assisté par
Ordinateur » par l’accumulation de toutes les interprétations précédentes :
Le Contrôle Interne assisté par ordinateur est l’utilisation de l’outil informatique pour
aider, orienter et pérenniser la démarche de contrôle interne dans une organisation en
mettant en place un ensemble de dispositifs ayant pour but, d’un coté d’assurer la
protection du patrimoine et la qualité de l’information dans l’entreprise, de l’autre ,
d’assurer l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances.
27
1.2.2 Assurer la pérennisation de la démarche du contrôle interne et de
ses dispositifs dans le temps
Le contrôle interne assisté met à la disposition de l’auditeur une sélection de fonctionnalités
qui lui permet de sauvegarder et d’archiver l’ensemble de ces travaux réalisés au cours de sa
mission d’audit. Ces données sauvegardées peuvent être utilisées et exploitées dans la suite
des travaux de contrôle et la mise en place de plan d’action. Voire, elles peuvent servir pour
les futures missions de contrôles. En fait, aucun document de contrôle interne n’est détérioré
ou perdu. Aussi, l’auditeur à la possibilité de revoir l’historique et le développement des
indicateurs de risque et de maîtrise sur plusieurs périodes.
L’ensemble de ce système de solutions motive les acteurs de contrôle interne pour élargir et
assurer la continuité de la démarche de contrôle interne. Ce qui n’est pas le cas pour les PME
actuellement dans le cas d’un contrôle ne faisant pas appel à cet outil. Ces dernières ne
disposant pas des moyens humains et matériels pour assurer la pérennisation de contrôle
interne dans l’organisation.
28
1.3 Les logiciels du contrôle interne sur le marché
Le logiciel Principaux clients Fonctionnalités Points forts
VALDYS • Groupe Taitbout • Documentation et formalisation • Forte capacité de modélisation
=>Piloter et modéliser le • Mut’Est des processus et des risques • Souplesse d’utilisation
contrôle interne et • Le cabinet de conseil • Formalisation du référentiel de • Granularité très fine
maîtriser les risques R & B Partner contrôle • Conformité avec Solvency II et
opérationnels • AXIEM • Croisement des points de exigences de l’ACAM
contrôle avec les processus • Paramétrage selon le métier de
• Génération des tableaux de l’entreprise
contrôle et des documents
d’audit
• Traçabilité du contrôle interne
• Plan d’action et suivi des
résultats
Frontcontrol • La poste • Cartographie du contrôle interne • Conformité avec la loi
=>Assurer la cohérence du • Groupama banque • Génération des formulaires de Sarbanes Oxley et la Loi de la
dispositif de contrôle • Macif contrôle Sécurité Financière
interne et les mécanismes • Banque PSA Finance • Collecte d’informations • Aide à la rédaction du rapport
d’autoévaluation) • Identification des plans d’action de contrôle
et mise à jour de la cartographie • Evolutif
• Reporting
Enablon Internal Control • Auchan • Evaluation des contrôles • Conformité avec la loi
=> Une solution de gestion • IONIS • Testing Sarbanes Oxley et la loi de la
et de pilotage de contrôle • Reporting sécurité financière
interne considérée comme • Capitalisation et partage des • Grilles d’évaluation
l’une des solutions de travaux d’analyse personnalisées aux profils des
référence du marché. • Un référentiel centralisé entités
• Un module de gestion et de suivi • facilité d’emploi, son
des opérations architecture
29
• Tableaux de bords • sa gestion décentralisée et son
• Analyse croisée dynamique des multilinguisme
procédures
ISIMAN • Agence Française de • Rattachement contrôle et risque • Saisir les résultats des
=> créer un référentiel de Développement ou objectif contrôles en mode déconnecté
contrôle interne et le • AGIRC-ARRCO • Définition des contrôles de et ensuite de les importer en
déployer au sein de • Banque de Gestion niveau 1 et 2 une seule opération dans la
l’entreprise Edmond de • Orchestrer la distribution des base de données
Rothschild Monaco fiches de contrôle dans le temps • Conformité avec Bâle II,
(BGER) et dans l’organisation Solvency 2 et ACAM
• Groupe Crédit • permettre les contrôles de • Facilité d’utilisation et
Mutuel : Fédéral contrôles compatibilité avec Windows et
Finance • Formulaire des Lunix
• Groupe Malakoff recommandations et des actions
Médéric de suivi
• IRP Auto
PRO BTP
30
2 Avantages et limites du Contrôle Interne Assisté par
Ordinateur
2.1 L’apport de Contrôle Interne Assisté par Ordinateur
31
2.1.3 La génération automatique des documents de contrôle
La génération automatique de certains documents de base pour la réalisation d’une mission de
contrôle interne est une fonction clé et une condition nécessaire pour les clients de ce type de
logiciel. Cette génération automatique des documents permet une sélection, un tri et une
extraction des données liées à un document concernant une étape spécifique de la démarche
d’audit interne. Tout de suite, l’application injecte ces données dans le document à générer en
évitant de cette manière d’effectuer des opérations de recherche et de calcul manuellement.
Ainsi, les développeurs ont établis de grands efforts pour automatiser la génération d’un
nombre considérable de documents d’audit, parmi lesquels je souligne :
• Fiches d’audit
• Cartographie des risques
• Tableaux de bord
• Plans d’action
• Tableaux de contrôle
• Rapport du contrôle interne
• Tests d’audit …
Cette fonction caractérise quelques logiciels des plus performants sur le marché. Le choix de
mettre cette option dans une application demande beaucoup de vigilance et d’effort au niveau
de programmation. Aussi, l’introduction de cette option nécessite de l’utilisateur une
précision particulière dans le choix et l’établissement de sa terminologie de contrôle interne
afin de surmonter le risque de confusion et de mauvaise interprétation par le programme
informatique.
32
lui suffit juste d’une connaissance limitée pour pouvoir partager tous les données concernées
en quelques minutes.
Dans ce cadre, le Contrôle Interne Assisté par Ordinateur permet de répondre aux besoins des
auditeurs, de partager un ensemble de références et de données entre plusieurs services au sein
de la même structure ou bien entre un ensemble de sites situés à des endroits espacés. Les
logiciels existants sur le marché exploitent les réseaux informatiques internes de la firme pour
exécuter un ensemble d’opérations de communication électroniques évitant de cette façon le
déplacement, le risque de perte des documents papiers lors de leur envoi et le gaspillage de
temps nécessaire à leur transfert.
Parmi les avantages de partage des données entre différentes cellules dans la même structure
ou entre plusieurs structures :
• Actualisation des données instantanément pour tous les postes liés à la source
permettant ainsi d’empêcher les conflits liés au retard de transmission des informations
et de garder tous les auditeurs à jour
• Plusieurs utilisateurs peuvent travailler sur la même mission en même temps ou à des
moments différés à partir de plusieurs emplacements
• Possibilité aux auditeurs (selon les droits attribués) de porter des modifications sur la
base de données centrale et à porter son avis sur des modifications effectuées par
d’autres auditeurs
L’ensemble des logiciels de contrôle interne est en conformité avec une ou plusieurs lois dans
le domaine, comme par exemple :
33
• Solvency II
• COSO
• Bale II
Ces logiciels proposent ou obligent l’utilisateur à respecter une norme ou une loi donnée en
limitant la marge de manœuvre de l’utilisateur ou en interdisant quelques modifications qui ne
sont pas en conformité avec les réglementations du secteur.
34
semblent non significatifs par rapport aux autres. En effet, cette option permet de détecter des
risques considérés acceptables mais qui s’avèrent après la phase de cotation très signifiants.
Exemple :
C = D*G*C
L’ordinateur ne reconnaît pas alors une évaluation de D=6, G=5 et C=3 est lance un message
d’erreur
La loi n°2003-706 du 1er août 2003 dite loi de Sécurité Financière impose au président du
Conseil d’Administration ou de Conseil de Surveillance de rendre compte, dans un rapport
joint au rapport de gestion annuel, des conditions de préparation et d’organisation des travaux
du conseil, ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la société33 .
Initialement appliquée à toutes les sociétés anonymes, l’obligation d’établir ce rapport a été
ensuite limitée aux seules sociétés faisant appel public à l’épargne34.
Le rapport de contrôle interne permet à l’entreprise d’avoir une image réelle sur le degré de
maturité de ses contrôles et ainsi de traiter les risques associés. Les logiciels de contrôle
interne présentent un moyen efficace pour minimiser les coûts et le temps de réalisation du
rapport.
33 Article 117 de la loi modifiant les articles L. 225-37 et L. 225-68 du code de commerce
34 Loi n°2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l'économie (loi Breton)
35
• Donner le choix à l’utilisateur de faire figurer ou non un nombre d’éléments du rapport
selon l’importance de ces derniers pour les organismes de contrôle
• Automatiser les calculs et la mise en forme des résultats obtenus
• Permettre une mise à jour automatique du rapport après chaque modification
• Permet d’avoir une idée générale sur l’avancement du travail à chaque étape de réalisation
du rapport.
Dans ce cadre, la valeur ajoutée du Contrôle Interne Assistée par Ordinateur est de pouvoir
actualiser les données d’une manière automatique sans être obligé de refaire les même travaux
à chaque nouvelle mission d’audit et de historier les changements périodiques à l’aide du
logiciel. Par ailleurs, il donne la possibilité de suivre et d’observer les évolutions des risques
et des contrôles en temps réel. De cette façon, l’utilisateur peut modifier les caractéristiques
d’un risque ou d’un point de contrôle à chaque fois que la situation l’exige. Cette option
allège le travail de l’auditeur puisqu’elle permet de partager l’effort réalisé sur toute l’année et
évite ainsi une accumulation du travail sur une période particulière.
36
utilisateurs ont tendance à renoncer à un nombre de constatations ou d’observations dans la
mesure où ils n’arrivent pas à les introduire dans le système informatique.
Ainsi, les utilisateurs seront obligés de respecter la méthode d’audit proposée par le système
et d’abandonner toute démarche appropriée à l’auditeur ou déjà utilisée par l’entreprise dans
les missions précédentes.
Ces connaissances ne se limitent pas seulement à l’application de contrôle interne mais doit
porter aussi sur d’autres outils comme les outils bureautiques, la gestion des bases de données
et l’architecture des réseaux informatiques. En fait, la plupart des logiciels de contrôle interne
font appel à d’autres ressources externes pour alimenter et réaliser des opérations de calcul
(exemple : Word pour génération des documents, Excel pour les calculs complexes et les
graphiques, Access ou MySQL pour la gestion des bases de données, Internet explorer pour la
lecture des pages HTML).
Afin de surmonter cet obstacle, les éditeurs de logiciels proposent des modules de formation
pour leurs logiciels et une assistance à distance pendant la durée de l’utilisation des contrats.
Dans le même but, ils incluent dans leurs applications des outils d’aide et des exercices
pratiques pour améliorer et répondre aux questions des utilisateurs.
37
• Erreurs d’installation de l’application sur un poste informatique et erreurs de
paramétrage
• Erreurs dans la définition des droits d’accès et de modification
• Non respect de certaines normes de sécurité de réseau
La grande partie de ses problèmes est expliquée par la nouveauté de ces logiciels sur le
marché. Ainsi, les développeurs sont toujours en veille pour corriger ces défauts
informatiques par des mises à jour régulières dans le cadre de développement de logiciel ou
suite à une signalisation d’utilisateur. Néanmoins, les anciennes solutions sur le marché
bénéficient toujours d’un pas d’avance par rapport aux autres grâce à une expérience
accumulée dans ce domaine.
2.2.4 Dépendance
Le recours au Contrôle Interne Assisté par Ordinateur ne remplace jamais l’esprit analytique
et critique de l’auditeur ainsi que sa rationalité dans l’évaluation des risques. Il fait appel
aussi à sa capacité créative et à son instinct d’auditeur. Cependant, l’utilisation continue et
permanente de cet outil peut stimuler une dépendance relative à cet outil et entraîner alors une
influence notable sur les choix et les analyses de l’auditeur.
En plus, l’existence d’une base de données initiale liée à la nature de l’activité de l’entreprise
implique une tendance de l’utilisateur à adopter des solutions prêtes au lieu de faire l’effort
d’une analyse structurée. Pourtant, les solutions préexistantes dans la base de données ne
s’appliquent pas toujours à l’organisation auditée.
En réalité, ce sont les premiers mois seulement qui consomment beaucoup de temps parce que
c’est une période d’adaptation et de conception. Après cette phase, l’accélération des
procédures de mise en place est remarquable, les phases d’analyse des risques, de
développement des activités de contrôle et le suivi des plans d’action prennent moins de
38
temps. L’évolution de la mise en place du Contrôle Interne Assisté par Ordinateur dans l’axe
temps suit une courbe exponentielle.
Avancement
de mise en
place de CI
Phase 3
Phase 2
Phase 1
Temps
2.3 Les clés de réussite d’un projet de Contrôle Interne Assisté par Ordinateur
La réussite de l’introduction du Contrôle Interne Assisté par Ordinateur dans une
organisation passe d’abord par un ensemble de dispositions et de pré-requis :
• Une organisation comportant une définition claire des rôles, disposant des moyens
nécessaires et des compétences adéquates et s’appuyant sur des systèmes d’information
efficaces, sur des procédures ou modes opératoires, des instruments et des dispositifs
adaptés.
• Une communication interne pertinente, fiable et efficace qui permet à chacun d’exercer
ses responsabilités sans confusion ni désordre.
• L’existence d’un système permettant de recenser, d’évaluer et d’analyser les principaux
risques identifiables, de réaliser les objectifs de l’organisme et de s’assurer de l’existence
des procédures de maîtrise de ces risques.
• L’existence des activités de contrôle proportionnées aux risques liés à chaque processus,
et conçues pour s’assurer que les mesures nécessaires soient prises en vue de maîtriser les
risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs.
• Une surveillance permanente portant sur le dispositif de contrôle interne ainsi qu’un
examen régulier de son fonctionnement.
39
3 Etude de cas logiciel Valdys
3.1 Présentation du logiciel
Valdys permet d’une part de mettre en œuvre le référentiel de contrôle interne en décrivant et
en formalisant les processus et les risques au sein d’une démarche structurante intégrant les
spécificités des métiers de l’assurance (IARD, santé, prévoyance, retraite, …). Aussi, il
intègre la fonction d’évaluation des risques, d’identification des points de contrôle et de leurs
croisements avec les processus de l’entreprise. Il permet de générer les tableaux de contrôle
interne et les documents d’audit (fiches de contrôles, fiches de tests, plannings d’audit,
tableaux de synthèse) ainsi que tous les livrables réclamés dans le cadre du contrôle
permanent de l’ACAM.
Les fonctionnalités de cet outil sont en général les objectifs concernant le Contrôle Assisté
par Ordinateur à savoir :
35 http://www.valdys.com/Pages/Solutions/Solutions.aspx?Action=Valdys
40
• La sauvegarde et l’archivage des résultats obtenus à un moment donné dans l’objectif
de la traçabilité de la démarche
• La génération automatique d’un ensemble de documents d’audit et du rapport de
contrôle interne
• La conformité aux contraintes liées à Solvabilité 2
• L’économie de ressources matérielles et humaines
• L’assistance en ligne et l’accompagnement technique et professionnel
Selon les besoins, Valdys peut être installé en client lourd ou léger. Autre avantage, sa
compatibilité avec toutes les bases de données du marché (Access, MYSQL,…).
41
3.2 L’architecture de Valdys
Globalement, le logiciel est conçu sous forme d’une arborescence constituée de plusieurs
niveaux. Chaque niveau présente un angle de vue particulier sur le système de contrôle interne
paramétrable selon la phase de contrôle à réaliser. Les informations générées lors de
l’utilisation de Valdys sont enregistrées dans une base de modélisation représentée par un ou
plusieurs fichiers.
Bas de données CI
3.2.2.1 Le projet
42
plusieurs points de vue jugés pertinents pour la structuration du référentiel de contrôle
interne36. Il est possible de modéliser différents projets au sein d’une même base.
o Complémentarité dans le temps (un point de vue actuel, un point de vue cible)
o Complémentarité dans l’organisation (un point de vue interne, un point de vue
externe)
o Complémentarité dans l’espace (un point de vue central, un point de vue local)
3.2.2.3 Le Modèle
D’une manière générale, un Modèle est un graphe composé de nœuds et de liens, qui
représentent des concepts manipulables. Ces nœuds et liens manipulés par les différents
éditeurs de modèles sont donc les représentants graphiques des concepts qui sont stockés dans
le Dictionnaire d’éléments. Ce dernier est propre à un Projet et il est partagé par tous les
Points de Vue et Modèles d’un seul et même Projet.
43
3.3 Le projet de Contrôle Interne selon Valdys
La première étape dans la réalisation du projet de mise en place du contrôle interne est de
décliner les missions et les objectifs de l’organisme afin d’identifier les processus clés de
celui-ci ainsi que les moyens mis en œuvre pour en garantir leur bon fonctionnement. Il y a
trois niveaux de conception des processus de l’organisation.
3.3.1.1 Le Macro-processus 39
C’est la représentation graphique d’un ensemble d’activités dans le cadre de la même mission
de contrôle. La phase symbolise une période durant laquelle se déroule un ensemble
d’activités au travers d’un découpage temporel. Les liaisons entre les différents diagrammes
de phases sont sous formes de connecteurs d’entrée ou connecteurs de sortie.
39
Voir annexe (2)
40
Voir annexe (4)
44
3.3.1.3 Le Logigramme 41
A ce stade, un auditeur peut avoir une représentation synthétique d’une activité en modélisant
des tâches et les liants avec des flux horizontaux ou verticaux. Grâce à ce schéma, la réponse
à la question « qui fait quoi ? » est complète. Le Logigramme décrit de point de vue
opérationnel une activité à travers les pratiques des métiers de l’entreprise (une procédure au
sens ISO 9000). La description des Logigrammes permet donc de formaliser les pratiques
opérationnelles existantes et permet éventuellement d’optimiser le système d’information et /
le système de production de l’entreprise sur un périmètre donné.
Macroprocessus
Digramme de phase
Logigramme
41
Voir annaex (4)
42 Voir annexe (1)
43
Voir annexe (1)
45
• Les risques exogènes sont des risques d’origine externe à l’entreprise (exemple : les
catastrophes naturelles, coupures de courant, etc.).
• Les risques endogènes se sont les risques liés à des facteurs déclenchés au sein de
l’entreprise (fraude interne, erreur de saisie, mauvaise interprétation d’un texte de loi par
le personnel, etc.).
La première catégorie de risque est modélisée avec des « Arbres des familles de risque»44
pendant que la deuxième catégorie est modélisée sous forme « d’Arbre de risque ». La
représentation graphique de ces arbres met en évidence la relation entre les missions et les
objectifs ainsi que les risques liés à chaque objectif (événement indésirable ou classe
d’événements indésirables).
L’évaluation des risques est une phase critique dans la démarche de contrôle interne. Tout
effort réalisé par un auditeur est fondé sur une analyse fiable et rationnelle des risques. Dans
le cas inverse, toute la mission d’audit et les objectifs liés peuvent être condamnés à l’échec.
44
Voir annexe (5)
46
Conscient de l’importance stratégique de cette phase, Valdys accorde beaucoup de moyens et
de ressources pour l’évaluation des risques. D’abord, pour évaluer la criticité d’un risque
Valdys intègre 3 facteurs dans la fonction de calcul :
• Fréquence F (de 1 à 5)
• Détectabilité D (de 1 à 5)
• Gravité G (de1 à 5)
Dans certains cas l’auditeur est amené à prendre en considération le poids significatif d’un des
facteurs précédents. Pour faire, Valdys permet de changer la formule de calcul par une autre
comme par exemple (C=F*G², F*G, G^4*F²*D).
Enfin, le logiciel permet de générer des cartographies de risque. Une fois les risques cotés, il
est possible de générer la cartographie de risques représentant graphiquement les risques et
45
leur importance. Pour cela, tous les risques de l’Arbre des risques n’ont pas besoin d’être
forcément cotés. Il est possible de générer une cartographie des risques pour un seul arbre des
risques à la fois ou pour tous les arbres présents dans le modèle « Arbre des risques » ou
pour tous les arbres de risques d’un projet
Pour chaque risque majeur ou mineur, Valdys permet d’identifier un ou plusieurs éléments de
maîtrise :
• Action corrective
• Action préventive
45
Annexe (3)
47
• Point de contrôle
A chaque élément de maîtrise doit correspondre une tâche de contrôle présent au niveau des
Logigrammes. Cette opération de liaison entre les points et les tâches de contrôle est appelée
processus de croisement des risques. Une génération par la suite des tableaux de contrôle
nous permettra de détecter les défaillances du système de contrôle interne dans l’entreprise
(les risques auxquels ne corresponde aucune tâche de contrôle).
Valdys permet de planifier et de mettre en place des plans d’action et de contrôle, de réaliser
des évaluations de contrôle et de suivre des recommandations. Dans ce cadre, il dispose de
plusieurs outils et moyens :
• La Fiche de contrôle : elle décrit de quelle manière les risques sont pris en compte au
niveau des processus (mode opératoire, responsable, fréquence du contrôle, etc.) dans
le but de maîtriser les risques du métier.
• L’Echéancier d’évaluation : il indique, pour une période donnée, la liste des audits à
mener et la charge de travail correspondante dans le but de planifier efficacement les
évaluations.
Le rapport du contrôle interne récapitule l’ensemble des informations intégrées dans Valdys
en les organisant d’une manière cohérente et homogène. Le rapport de contrôle interne est
notamment destiné aux autorités de tutelle telles que l’ACAM – Autorité de Contrôle des
Assurances et des Mutuelles.
48
Dans ce cadre, Valdys permet de générer un rapport de contrôle interne sous forme d’un
fichier au format Word. Le script utilise toute la base de données disponible et les
informations enregistrées par l’auditeur pour générer un rapport de contrôle interne. La
structure finale du rapport de contrôle interne est modifiable selon les besoins de l’utilisateur.
Ainsi, l’auditeur décide de mettre ou non un certain nombre de renseignements dans le
rapport de contrôle selon leur degré d’importance et d’utilité.
La génération d’un site web est une fonctionnalité très utile pour la diffusion et le partage
d’information entre le personnel. Tout le travail réaliser de la modélisation des procédures
jusqu’à la génération du rapport est intégralement consultable. Ce site web généré peut être
consulté et intégré dans l’intranet de l’entreprise ou dans un réseau extranet. Les utilisateurs
ayant les droits d’administrateur ont l’option d’interdire et de sécuriser l’accès à des éléments
confidentiels.
46
Voir annexe (8)
49
Conclusion
Le Contrôle Interne Assisté par Ordinateur est une option portant une grande valeur ajoutée
pour les entreprises et les cabinets d’audit afin d’assister et d’accélérer le processus de mise
en œuvre de la démarche de contrôle interne.
Les trois axes de ce mémoire démontrent le rôle important du Contrôle Interne Assisté par
Ordinateur à la gestion de l’organisation et au processus de maîtrise des risques. Accélération
de processus, économie des dépenses liées aux opérations de contrôle, cohérence de démarche
entre auditeurs, en effet la valeur ajoutée de cet outil est de plus en plus remarquable.
Cependant, il ne faut pas ignorer l’importance des défaillances constatées et déduites lors de
notre analyse du concept et surtout dans notre étude de cas surtout concernant les dimensions
techniques et la maîtrise des outils de logiciels. Par ailleurs, il est très tôt de porter un
jugement négatif à cause des inconvénients déjà relevés. Notamment parce que notre analyse
a porté sur un seul logiciel (Valdys) et aussi en se référant à d’autres ressources
documentaires. Pour généraliser notre étude, il faut impliquer dans l’analyse d’autres logiciels
et d’autres utilisateurs. Cette analyse doit faire l’objet de tests pratiques et techniques réalisés
par les acteurs et les experts du contrôle interne et les éditeurs et concepteurs de ces solutions
de gestion. Un effort conjugué entre toutes ces parties peuvent contribuer au développement
et à l’amélioration du Contrôle Interne Assisté Par Ordinateur.
Finalement, on peut dire qu’à l’instar de toutes les solutions informatiques proposées aux
entreprises, le Contrôle Interne Assisté par Ordinateur connaît un développement rapide et
soutenu du nombre de ces clients grâce à un meilleur rapport coût/efficacité et devient ainsi
un concurrent redoutable pour les cabinets d’audit.
50
Bibliographie :
• Frédéric Bernard, Rémi Gayraud et Laurent Rousseau, « Contrôle interne », Ed.MAXIMA,
Paris, 2006, p 303
• Norme CNCC 2-301, évaluation du risque et de contrôle interne », para 08, Référentiel
normatif CNCC,2003
• Coopers & Lybrand, « La nouvelle pratique du contrôle interne », Edition d’organisation,
Paris, 1994, p 378
• Kamal ABOU EL JAOUAD, « Les enjeux du contrôle interne » Université Clermont
• Benoît Pigé « Audit et contrôle interne », Ed EMS, Paris, 2001, p210
• Alain-Gérard Cohen, « Contrôle interne et audit publics », ed LGDJ, PARIS, 2005, p 183
• Dictionnaire encyclopédique universel. Edition Précis1998. P1383
• Ernst&Young. « Elaborer une cartographie des risques opérationnels, dans le cadre des
exigences de la future directive Solvency II »
• Hugues Angot, Christian Fischer, Baudouin Theunissen. « Audit comptable, Audit
informatique ». Edition: 3 De Boeck Université, 2004. p 304
• Seán Cleary, Thierry Malleret Collaborateur Klaus Schwab, « Risques: Perception,
Evaluation, Gestion ». Editions Maxima. 2006. 253 pages
• Étienne Barbier. « MIEUX PILOTER ET MIEUX UTILISER L'AUDIT ». Editions Maxima,
1998. p 124
• Dictionnaire encyclopédique universel. Edition Précis1998. P1383
Webographie :
• http://www.efront.com/fr/Logiciel_Controle_Interne.asp
• http://enablon.com/produits/gestion-des-risques/controle-permanent.aspx
• http://www.keyword.fr/sitekeyw/html_val/ru$44___.htm?gclid=CLK0jd6c65kCFQiF3godMi
uuQQ
• http://fr.wiktionary.org/wiki/contr%C3%B4le
• http://www.bumko.gov.tr/KONTROL_EN/Images/kontrol/coso.jpg
• http://www.french-american.org/files/cr-francais-diner-ifafaf.pdf)
• http://www.amf-france.org/documents/general/4746_1.pdf
• http://www.knowllence.com/fr/publications/management_processus.pdf
• http://www.ordinal.fr/html/glossaire.htm
• http://fr.wikipedia.org/
• http://fr.thefreedictionary.com/assister
• http://www.valdys.com/Pages/Solutions/Solutions.aspx?Action=Valdys
51
Annexes
52
1 Annexe (1) : Lexique Valdys
53
54
2 Annexe (2) : le Macro-processus
55
3 Annexe (3) : Arbre des risques
56
4 Annexe (4) : Diagramme de Phase et Logigramme
57
5 Annexe (5) : Arbre des familles de risque
58
6 Annexe (6) : Le modèle nomenclature et le modèle
diagramme de structure
59
7 Annexe (7) : Le modèle arbre des rôles/compétences et
la cartographie des risques
60
8 Annexe (8) : Les pages Html
61