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ETUDE MONOGRAPHIQUE
Décembre 2003
1
Sommaire
2
II-4- Les contestations du contribuable ……………….…………23
III- Annexes :
3
III-1-Annexe I- Position de la Direction Générale des Impôts
à l’égard du traitement fiscal des contrats « clés en
mains » ……………………………………………………………38
4
I- Définition de l’établissement stable et son régime fiscal :
A cela, il faut ajouter que la notion d’établissement stable est le critère qui
permet de rattacher l’imposition de ses bénéfices à son lieu d’imposition.
5
- Un atelier ;
- Une mine, carrière autre lieu d’extraction ou de ressources naturelles ;
- Un chantier de construction ;
- Un chantier de montage dont la durée est supérieur à six mois ;
- Un magasin de ventes.
6
Selon l’étude mentionnée ci-dessus sur les conventions,"…une installation
créée en vue d’une certaine permanence est liquidée rapidement, pour des raisons
diverses,… ne perd pas normalement son caractère d’établissement stable.
En effet," un atelier ou une usine désaffectés ne sont pas des lieux d’exercice
d’activités ; ce ne sont pas des établissements stables. ‘’ ( 5 ) .
- La durée :
Avant d’aller plus loin, il est à préciser que les critères extraits de la
définition ci-dessus servant à définir un établissement stable (Existence
d’une installation, sa fixité, exercice d’activité dans cette installation) sont
des critères cumulatifs. Cela signifie que l’existence d’un établissement stable est
conditionnée par la présence de tous ces éléments (le cas du représentant considéré
comme un établissement stable et représentant une société étrangère, est
spécifique. Il sera développé plus loin).
7
Ces autres critères sont comme suit :
Pour qu’il y ait établissement stable, il faut que cette entité soit un centre de
décisions. C’est ce qui ressort du c de la définition qui affirme qu’une personne …
est considérée comme ‘’ établissement stable ‘’ … si elle dispose dans cet Etat de
pouvoirs qu’elle y exerce habituellement lui permettant de conclure des
contrats au nom de l’entreprise . ‘’ .
8
En résumé, l’établissement stable est à considérer comme une
installation fixe exerçant une activité pendant une certaine durée, fixée
par la convention de l’élimination des doubles impositions signée par les
deux Etats contractants, et disposant de pouvoirs de décisions lui
permettant d’exercer son activité.
C’est sur ces critères que doit se baser tout jugement cherchant à
décerner si une entité est constitutive ou non d’un établissement stable.
Dès lors, on ne peut se contenter de l’établissement d’une liste
récapitulant les entités qui sont à considérer comme établissement stable (siège de
direction, succursale, usine, bureau de vente, etc.). Ce sont les critères mentionnés
ci-dessus, et qui sont cumulatifs qui doivent servir comme repère pour juger de
l’existence ou non d’un établissement stable.
D’ailleurs, l’étude sus- indiquée sur les conventions fiscales, estime que la
liste dressée par les conventions est à considérer comme non limitative.
Une fois que l’établissement stable est défini, il reste maintenant à exposer
ce qui n’est pas établissement stable. Selon le paragraphe b de l’article 3 de la
convention franco-marocaine ( 8 ) , ‘’ on ne considère pas qu’il y a établissement
stable si :
- dd) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter
des marchandises à expédier à l’entreprise elle-même dans l’autre Etat
contractant ;
- ee) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins de
publicité, de fourniture d’informations, de recherche scientifique, ou
d’activités analogues qui ont pour l’entreprise un caractère
préparatoire ou auxiliaire à condition qu’aucune commande ne
soit recueillie .’’ .
9
Le moins qu’on puisse dire à ce niveau est que ces entités ne répondent
pas aux critères cumulatifs, exposés ci-dessus, pour qu’elles puissent constituer un
établissement stable bien que certaines d’entre elles disposent d’une installation fixe.
- ni d’autonomie ;
- ni de pouvoirs de décisions lui permettant d’agir.
Qui dit exercice d’une activité préparatoire ou auxiliaire, dit en fait exercice
d’un pan réduit de l’activité de l’entreprise.
Une installation dont l’objet est identique [et non accessoire] à celui de
l’entreprise n’exerce pas une activité préparatoire ou auxiliaire [mais constitue en fait
un établissement stable.].’’ ( 9 ) .
Il est à préciser aussi que lorsque l’installation fixe, exerçant une activité
préparatoire ou auxiliaire, ne se limite pas à son objet mais se livre en plus à
l’exercice d’autres activités qui lui sont complémentaires (exemples : stockage de
marchandises et vente de ces marchandises ; achat et emballage des marchandises,
etc. .), elle sera considérée comme un établissement stable.
( 9 ) Ibid . P . 201 .
10
La notion du chantier est assez large et recouvre la construction de
bâtiments, de routes, de ponts, de canaux, … et le montage d’installations
techniques et de machines.
- Permanente ;
- Exerçant des activités qui sont similaires à celles de la maison mère ;
- Disposant d’une certaine autonomie et de pouvoirs lui permettant
d’agir en son lieu d’implantation.
Il reste à préciser à cet égard que la durée d’un chantier conçu comme
un établissement stable commence dès le lancement des activités préparatoires ou
auxiliaires et se termine avec la disparition des activités inhérentes au chantier .
11
La notion de dépendance, caractérisant un représentant considéré comme
établissement stable, s’entend ici comme une situation dans laquelle le
représentant :
12
Pour la détermination du bénéfice imposable d’un établissement stable
il faut raisonner comme s’il ‘’ … s’agit d’une entreprise distincte du siège , traitant
en toute indépendance aux conditions et prix du marché ordinaire de sorte que le
bénéfice imputable à l’établissement stable doit s’entendre des bénéfices que cet
établissement aurait pu s’attendre à réaliser s’il avait constitué une entreprise
autonome exerçant des activités identiques ou analogues et traitant comme une
entreprise indépendante avec celle dont il est un établissement stable ‘’ ( 10 ) .
13
Cependant, il est à mentionner que la méthode la plus employée est celle
consistant à se baser sur le rapport entre le chiffre d’affaires (C.A.) de l’établissement
stable et le C.A. global de la maison mère pour effectuer la répartition du bénéfice
global entre l’établissement stable et la maison mère ;
A ces revenus, il faut ajouter ceux que l’établissement stable tire de son
action au profit de la maison mère comme par exemple :
- Les revenus que tire l’établissement stable de l’activité de publicité,
pour certains produits, assurée pour le compte de la maison mère ;
Mais, il est à rappeler que c’est la convention fiscale, signée entre les
deux pays contractants, qui prévaut en cas de litige.
14
a)Les dépenses d’exploitation engagées pour réaliser les fins
poursuivies par l’établissement stable.
Ces dépenses sont à déduire, suivant leur montant réel, même si elles
ne sont pas effectuées dans le pays d’implantation de l’établissement stable mais
engagées dans le cadre de l’activité exercée par cet établissement. C’est ce qui
ressort de l’étude effectuée par le dictionnaire fiscal permanent qui précise que :
Tel est le cas, par exemple, des frais de fusion menée par la maison
mère. Mais la part des frais incombant à l’établissement stable (Déterminée en se
basant sur le rapport entre le C.A. de l’établissement stable et le C.A. global de la
maison mère ou le rapport entre les bénéfices bruts d’exploitation des deux entités,
etc.) Ne peut être déduite que si la fusion présente un intérêt pour l’établissement
stable.
15
l’établissement stable au profit de la maison mère. En effet, compte tenu de l’unicité
de la personne juridique, il ne peut y avoir concession d’une licence par la maison
mère au profit de l’établissement stable.
Ayant traité jusqu’ici des dépenses qui peuvent être déduites, chez
l’établissement stable, et celles qui ne peuvent pas être déduites, il reste à attirer
l’attention du vérificateur sur les possibilités du transfert des bénéfices à l’étranger
par le biais du prix de transfert.
16
Dans ce cas d’option, et en cas de la livraison d’un ouvrage ‘’ clefs en
mains ‘’, « … la base imposable comprend le coût des matériaux incorporés et
des matériels installés, que ces matériaux et matériels soient fournis par la société
adjudicataire ou pour son compte, facturés séparément ou dédouanés par le maître
d’ouvrage » .
En effet, l’établissement stable doit être traité comme une entreprise locale
qui est distincte du siège ( 14 ).
De ce fait, son imposition sera établie d’une façon qui n’est pas moins
favorable que l’imposition des entreprises locales du pays où est implanté
l’établissement stable.
17
Par ailleurs, la détermination de l’assiette imposable est établie ( comme il a
été développé ci-dessus lors de l’étude des produits et des charges ) de la même
façon dont est déterminée celle des entreprises résidentes avec en plus l’application
des dispositions fixées par la convention fiscale .
18
La même retenue, au taux mentionné ci-dessus, s’applique sur les produits
des actions, parts sociales et revenus assimilés visés aux a, c, et d du I de l’article 9
de cette loi, lorsque ces revenus sont mis à la disposition de la maison mère.
Mais il est à mentionner que cette double imposition est éliminée chez la
maison mère :
19
-Pourvoi devant la C.N.R.F.: Le 19/06/02 de la part de l’administration et
Le 22/08/02 de la part de la société.
…….. (N.B.: Absence du rapport de la C.N.R.F.dans le dossier).
A- En matière d’I.S. :
B- En matière de T.V.A. :
20
Les montants réintégrés à ce niveau sont comme suit :
D) I.G.R./Source :
A) Au niveau de l’I.S. :
21
La différence entre les valeurs indiquées sur les notes de débit et
comptabilisées en tant que charges et celles figurant sur les factures ayant servi au
dédouanement a été réintégré, soit :
B) Au niveau de la T.V.A. :
Années Montants
22
Années Totaux frais nets Totaux frais bruts Montants T.V.A. à régler
1996 149 794,19 204 274,00 34 050,00
1997 106 171,17 144 785,00 24 130,00
1998 64 244,00 87 609,00 14 600,00
1999 58 734,34 80 096,00 13 350,00
Il est à noter que ces rappels, en matière de T.V.A, ont été acceptés par
le contribuable lors de la réponse à la deuxième notification.
Pour les mêmes raisons que celles mentionnées en matière de T.V.A, les
frais engagés, au profit des personnes travaillant pour le compte de la société
mère, sont passibles de la retenue à la source au taux de 10% tel que prévu par le
a du I de l’article 14 de la loi n°24-86 relative à l’I.S.
Le montant de la retenue à la source, par exercice, est comme suit :
23
II-4- Les contestations du contribuable (extraites de la deuxième
notification et des différentes lettres parvenues à la Direction
Générale des Impôts) :
A- En matière d’I.S
La société mère estime que ‘’ les fournitures sont livrées directement au client
et importées par lui, elles ne sont enregistrées dans la comptabilité que pour ordre et
n’ont aucune influence sur le résultat.
24
Le contrat de base prévoit que l’ensemble des fournitures seront importées
par le client et livrées directement sur le site, de ce fait toutes ces fournitures
deviennent, dès leur arrivée sur le sol…la propriété exclusive du client et en aucune
manière ne transitent par les magasins de la société.
Il n’y a donc pas lieu de constater dans les livres de la société les produits en
cours en question.
Sur cette question de stockage, voici ce que prévoit l’article II… ‘’ Le
contractant se chargera du stockage de tout le matériel concernant le projet
[Livré ‘’ clés en main ‘’ à la commune urbaine…]. …
… . Ce stockage sera effectué dans la zone chantier sur le terrain mis à la
disposition du contractant et situé en juxtaposition du terrain de construction. ‘’
4) En matière d’I.G.R./Source. :
Les frais d’hôtel représentent les frais d’hébergement de l’un des membres
du personnel expatrié avant son installation définitive au Maroc.
A) En matière d’ I.S. :
25
B) En matière d’I.G.R. / source :
Vu la nature de ces frais, évoqués par la C.L.T., les redressements qui leur
correspondent sont abandonnés par cette commission.
A) En matière d’I.S. :
B) En matière de T.V.A. :
26
montants déclarés à la douane et appuyés par des factures établies par la maison
mère. C’est cette majoration de charges (différence entre les notes de débit et la
valeur déclarée à la douane) qui est réintégrée par le vérificateur. Elle est considérée
comme un transfert de bénéfice, à l’étranger, par le biais de la majoration des
charges par l’établissement stable.
Cette réintégration est aussi basée sur les articles 18 et 34 de la même loi qui
déterminent respectivement ce que doit comprendre la base imposable d’un
établissement stable (voir : alinéa deux de l’article 18) et les opérations qui doivent
être comptabilisées par cet établissement (voir : alinéa premier de l’article 34) .
27
A mon sens une telle analyse (par ratios, ou autre) doit se faire au terme de la
tâche de la société, autrement dit sur la base des données globales.
Par ailleurs, et vu que le chiffre d’affaires est déterminé par les clauses du
marché, la seule voie du contrôle du résultat sera la vérification des
éventuels transferts de bénéfices par les charges [souligné par le service].
Le moins qu’on puisse dire à ce niveau et que les points mentionnés ci-dessus,
avant que la vérification soit entamée, sont en fait ceux sur lesquels ont porté les
réintégrations opérées.
Cette façon d’agir relève d’une analyse a priori et non d’une analyse a
posteriori.
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II-2-2- Les chefs de redressement :
Tableau n° 1
Libellés 1993 1994 1995 1996
Provision pour fonds 37 662 930,50 16 579 268,81 18 200 491,40 19 712 678,86
de recherche
Total des redressements 37 662 930,50 16 579 268,81 18 200 491,40 19 712 678,86
(1) Bases déclarées après rectification suite à mise à niveau ( art. 10 bis de la
L.F. n°14-97 pour l’année budgétaire 1997-98). Pour le détail voir tableau n° 6.
Tableau n°2
Libellés 1993 1994 1995 1996
- T.V.A. sur les transferts
de revenus à l’étranger 238 818,00 163 113,00 290 496,00 281 950,00
- Déductions rejetées
(location de voitures) 386 057,29 326 206,41 181 522,87 299 142,92
N.B. : Ces chefs de redressements ont été régularisés d’une manière spontanée lors de la
mise à niveau.
Tableau n° 3
Libellés 1993 1994 1995 1996
29
I) Avantages en argent
1- Indemnité de logement 1 639 428,00 1 676 608,00 1 821 140,00 2 030 834,00
et de transport
2- Autres avantages en 714 427,00 134 316,53 141 957,00 367 332,50
argent
2 353 855,00 1 810 924,53 1 963 097,00 2 398 166,00
3- Total des avantages = 1+2
1 029 515,00 751 030,00 823 567,00 989 584,00
4- I.G.R. correspondant à ces
avantages.
II) Erreur de taux de
l’I.G.R. sur les rémunérations
servies à des tiers ne faisant
pas partie du personnel 780 536,00 856 846,20 1 112 341,58 -
5) I.G.R. correspondant
200 099,20 239 236,00 311 455,88 -
Total I.G.R. à rappeler : 4+5 1 229 614,20 990 966,00 1 135 022,88 989 584,00
A) En matière d’I.S. :
La société, dont le capital est détenu en majorité par des organismes publics, a
procédé, depuis 1986, à la constitution d’une provision pour fonds de recherche. La
constitution de cette provision est motivée, d’après la société, par une autorisation,
datée de 1986, émanant du Ministère des Finances qui a fixé son montant à 8% du
C.A.
La prise en charge comptable et extracomptable se fait, par la société, de la
manière suivante :
Exercice n:
Inscription en dotation aux provisions, du montant égal à 8% du C.A., par le
compte de passif ‘’provision réglementée pour fonds de recherche ‘’ .
Exercice n+1 :
30
. Reprise en produits de la provision, qui correspond aux frais réellement
engagés, à la suite de son utilisation ;
. Déduction sur le tableau fiscal de la provision qui a été reprise en produits ;
. Constitution d’une nouvelle provision égale à 8% du C.A.
A- En matière d’I.S :
Les anomalies relevées par le vérificateur lors de l’intervention sur place sont
comme suit :
Tableau n° 5
Désignations 1993 1994 1995 1996
- Rémunérations allouées à
des tiers 167 902,02 99 561,82 46 219,95 69 842,39
Il est à préciser que le détail de ces chefs de redressement n’est pas précisé
dans les notifications envoyées au contribuable du fait que ce dernier a régularisé
spontanément ces anomalies en déposant une déclaration rectificative suite à l’option
pour la mise à niveau fiscale ( article 10 bis de la loi n° 14-97 pour l’année
budgétaire 1997-1998 ) .
Le calcul du résultat fiscal déclaré, par exercice, suite à mise à niveau est
comme suit :
Tableau n° 6
Libellés 1993 1994 1995 1996
a- Montants des
31
rectifications opérées
spontanément d’une 168 854,32 177 653,35 60 041,95(i) 69 842,39
manière extra-comptable
b- Accroissement du résultat
fiscal : 67 541,72 71 061,34 24 016,78 27 936,95
a x 40%
c- Résultat fiscal déclaré 6 802 425,90 23 752 428,30 16 444 614,67 28 787 558,43
(i) N.B.: Il existe une différence, en plus, de 700,00DH entre le montant figurant sur
la deuxième notification (59 341,95) et le montant figurant sur la déclaration de mise
à niveau (60 014,95).
Exercices Montants
B) En matière de T.V.A. :
Les anomalies relevées par le vérificateur, en matière de T.V .A., ont toutes
été régularisées spontanément par le redevable .
C) En matière d’I.G.R./source :
32
imposables à l’I.G.R retenu à la source, conformément aux dispositions de l’article 65
de la loi n°17-89 relative à l’ I.G.R.
Exercices Montants
Exercices Montants
3) Erreur de taux :
Exercices Montants
33
1993 200 099,00
1994 239 936,00
1995 311 455,00
A noter que les différences ci-dessus sont dégagées en calculant, par exercice
et par employé, l’I.G.R./ source correspondant à la différence entre les deux taux .
D’où
M .N . M . N . (1 + t )
M .B . = =
t 0 ,90 − 0 ,10 x t
0 ,90 −
1+ t
- Une fois que le montant brut, par exercice et par prestataire étranger, est
déterminé, la retenue à la source à 10% qui lui correspond est calculée de laquelle
est déduite la retenue déjà opérée. La différence est due au trésor par le
contribuable.
34
Enfin, la société accepte la réintégration des montants de provision
dépassant 8% du C.A. et qui sont déduits à tort soit par exercice :
2) I.G.R./source :
Tableau n° 7
Libellés 1993 1994 1995 1996 Total
Provisions pour 37 662 930 16 579 268 18 200 491 19 712 678 -
Fonds de recherche
I.S.+ P.S.N. 15 743 104 6 565 390 7 207 394 6 899 437 36 415 325
Taux de la
Contribution 50% 50% 50% 50% 50%
libératoire
Contribution 7 871 552 3 282 695 3 603 697 3 449 718 18 207 663
libératoire
Tableau n° 8
C.A. Bases imposables
35
Exercices Après Avant % de Après Avant % de
vérification vérification minoration vérification vérification minoration
/ C.A.D.
1993 183 394 558 183 394 558 - 7 291 150,00 6 869 967,62 0,229 %
1994 206 247 041 206247 041 - 26 455 950,00 23 823 489,64 1,276 %
1995 227 311 856 227 311 856 - 16 858 480,00 16 468 631,45 0,171 %
N.B. : Les bases imposables, après vérification, figurant sur cette fiche comprennent :
- Les bases imposables émanant de la mise à niveau (voir : tableau n° 6) ;
- Et les compléments de provisions pour fonds de recherche dépassant 8% du C.A. et qui sont
acceptés par le contribuable (voir : p.8 ci- dessus.). Ce qui donne par exercice :
1993 : 6869 967,62 + 421 191,00 = 7 291 158,62
1994 : 23 823 489,64 +2 632 470,00 = 26 455 959,64
1995 : 16 468 631,45 + 389 852,00 = 16 858 480,00
B) En matière de T.V.A. :
36
Documents consultés
- Bruno Gouthière : Les impôts dans les affaires internationales : trente études
pratiques, éd. Francis Lefebvre, 5ème éd. , 2001, Paris ;
- Loi n° 17-89 relative à l’impôt général sur le revenu et les notes circulaires
relatives à cet impôt.
37
Annexes
38
Annexe I
Par ailleurs, les rémunérations payées au siège social par l’établissement stable
au Maroc au titre de la formation professionnelle, sont soumises à la retenue de 10%
conformément aux dispositions de l’article 16 2° -c) de la convention franco-
marocaine, avec droit à un crédit d’impôt correspondant en France conformément
aux dispositions de l’article 25 § 2 et 3 de la convention susvisée.
15
Réponse, du 06/02/1990, de la Direction des impôts à la société fiduciaire du Maroc.
39
Par ailleurs et conformément aux dispositions de l’article 18 de la loi relative à
l’impôt sur les sociétés, les sociétés étrangères adjudicataires de marchés de travaux
de construction ou montage peuvent opter pour l’imposition forfaitaire sur le montant
total du marché par application du taux de 12% prévu au§ 1-b de l’article 14 de la loi
susvisée.
Dans le cas d’un contrat « clés en mains » le marché est appréhendé dans sa
globalité et doit comprendre aussi bien les fournitures et les études que les
prestations de services.
40
Annexe II
Monsieur le Directeur,
Je vous propose que nous arrêtions une position commune sur ce sujet sur les
bases suivantes.
Dans cette hypothèse, ce contrat pourra être considéré comme un contrat mixte
qu’il sera possible de ventiler entre ses différentes composantes, pour appliquer à
chacune de ses composantes le régime fiscal qui lui est proposé à savoir :
41
Par ailleurs, j’ai pris bonne note de ce que la ventilation du contrat entre ses
différentes composantes permettra d’éviter la double taxation actuellement constatée
en matière de taxe sur le chiffre d’affaires lorsque le maître d’ouvrage se substitue à
l’entreprise française pour l’importation des fournitures et matériels et ne peut
transmettre le droit à déduction en faveur de l’entreprise française.
Monsieur le Directeur,
Je propose que nous arrêtions une position commune sur ce sujet sur les bases
suivantes.
Dans cette hypothèse, ce contrat pourra être considéré comme un contrat mixte
qu’il sera possible de ventiler entre ses différentes composantes pour appliquer à
chacune de ses composantes le régime fiscal qu’il lui est propre à savoir :
42
-L’ensemble des prestations exécutées au Maroc et constitutives d’un
établissement stable ne sont imposables qu’au Maroc et n’ouvrent corrélativement
droit à aucun crédit d’impôt en France.
Par ailleurs, j’ai pris bonne note de ce que la ventilation du contrat entre ses
différentes composantes permettra d’éviter la double taxation actuellement constatée
en matière de taxe sur le chiffre d’affaires lorsque le maître d’ouvrage se substitue à
l’entreprise française pour l’importation des fournitures et matériels et ne peut
transmettre le droit à déduction en faveur de l’entreprise française.
J’ai le plaisir de vous faire savoir que l’ensemble des dispositions qui précédent
recueillent mon agrément.
43