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MASTER 1 GESTION
Joseph LEGBLE
Expert-comptable Diplômé
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
A- AVIS DE VERIFICATION........................................................................................... 9
B- DEROULEMENT DU CONTROLE………………………………………………...10
C- DUREE DU CONTROLE……………………………………………………………10
D- DELAI DE NOTIFICATION…………………………………………….…………..10
E- REPONSE A LA NOTIFICATION…………………………………………………11
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CHAPITRE II : PROCEDURES DE REDRESSEMENT…………..12
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II- RECOURS DU CONTRIBUABLE……………………………………………...29
A- LE RECOURS CONTENTIEUX……………………………………………29
B- LE RECOURS GRACIEUX…………………………………………………31
C- LA TRANSACTION FISCALE……………………………………………..32
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………..40
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INTRODUCTION
1. ORGANES CHARGES DU CONTROLE DU SYSTEME DECLARATIF
ENMATIERE D’IMPOTS
Le paiement des impôts en Côte d’Ivoire se fait sous le système déclaratif c'est-à- dire le
contribuable paie son impôt en établissant une déclaration d’impôt.
L’Etat de Côte d’Ivoire a créé, pour la collecte des impôts, une Direction Générale des Impôts
(DGI).
La DGI a en son sein plusieurs Directions qui sont chargées en permanence, du contrôle du
système déclaratif des contribuables.
Il s’agit de :
La Direction des Grandes Entreprises (DGE) est compétente pour la gestion des dossiers
des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 milliards de francs hors
taxes
La Direction des Moyennes Entreprises (DME) est compétente pour la gestion des
dossiers des entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 200 millions
et 3 milliards de francs hors taxes
La Direction des opérations d’assiette a sous son autorité les Centres des Impôts.
Les centres des impôts contrôlent en permanence les déclarations et les règlements des
contribuables qui ne relèvent pas de la DME et de la DGE.
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• De la vérification générale de la comptabilité des entreprises,
• Du contrôle ponctuel des entreprises,
• Du contrôle inopiné des entreprises,
• De la vérification approfondie de la situation fiscale d’ensemble des personnes
physiques,
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3. PRINCIPAUX IMPOTS ET TAXES
Les principaux impôts et taxes sont les suivants
A- Impôts directs
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CHAPITRE I : LE CONTROLE FISCAL
Le contrôle sur pièces est le contrôle des déclarations souscrites par les contribuables.
Ce contrôle, qui s’effectue normalement depuis le bureau de l’agent des Impôts, peut
conduire à demander aux contribuables des explications orales ou écrites en vue de
vérifier la sincérité des déclarations souscrites.
Ces opérations ont pour objet de s’assurer que les obligations fiscales sont respectées
(délai de déclaration, présentation formelle) et de réparer des erreurs, omission ou
insuffisances éventuelles.
Les contrôles sur pièces peuvent aboutir à des redressements ou des rappels de droits.
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I.3 La vérification approfondie de la situation fiscale d’ensemble
des personnes physiques ou VASFE
C’est un contrôle dont l’objet est d’apprécier la cohérence entre, d’une part,
les revenus déclarés et, d’autre part, la situation patrimoniale, la situation de
trésorerie et les éléments du train de vie des personnes physiques au regard de
l’impôt général sur le revenu. En d’autres termes, il s’agit de s’assurer que les
dépenses du contribuable sont compatibles avec ses revenus connus et
déclarés.
A- Avis de vérification
L’envoi préalable d’un avis de vérification est obligatoire. Cet avis doit préciser :
- L’avis doit être remis quinze (15) jours au moins avant la première
intervention.
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B- Déroulement du contrôle
Le contrôle a lieu sur place, au siège social pour les sociétés. Le vérificateur n’a pas le
droit d’emporter les documents comptables sauf autorisation expresse du contribuable.
C-Durée du contrôle
D- Délai de notification
Notification provisoire
Notification définitive
L’administration dispose d’un délai de 3 mois pour toutes les entreprises, à compter de la date de
notification provisoire pour confirmer les redressements qu’elle maintient par une notification
définitive lorsque le contribuable a présenté ses observations.
Notification provisoire
Notification définitive
Le délai est de 60 jours maximum à compter de la date de notification provisoire pour
confirmer les redressements que l’administration maintient lorsque le contribuable a
présenté des observations.
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CHAPITRE II : PROCEDURES DE REDRESSEMENT
- de redressement contradictoire
- d’offices
- particulières
- de répression des abus de droit
❖ Principe
C’est la procédure de droit commun qui s’applique lorsque l’Administration
fiscale constate une insuffisance, une inexactitude, une omission ou une
dissimulation dans les éléments servant de base au calcul de l’impôt.
Cette procédure est dite contradictoire parce que l’Administration est tenue de
recueillir les observations du contribuable. En tout état de cause, la charge de la
preuve du bienfondé des redressements incombe à l’Administration.
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❖ Déroulement
La procédure de taxation d’office est applicable dans le cas où le contribuable n’a pas
rempli ses obligations fiscales.
Est taxé d’office :
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▪ tout contribuable qui n’a pas souscrit dans les délais légaux ses déclarations
fiscales en matière :
✓ d’impôt général sur le revenu ;
✓ de taxes sur le chiffre d’affaires et autres taxes indirectes ;
✓ de contributions foncières ;
✓ de contributions des patentes et licences ;
✓ d’impôts et taxes retenus à la source
▪ tout contribuable qui n’a pas déposé dans les délais légaux, les documents
annexes à la déclaration des résultats visés aux articles 35 du Code Général
des Impôts.
▪ tout contribuable qui s’est abstenue de répondre, aux demandes de
renseignements, éclaircissements ou justification de l’Administration
fiscale, prévues aux articles 8 à 11 du Livre des Procédures Fiscales, ou qui
a fourni une réponse équivalente à un refus de répondre.
Est également taxé d’office à l’impôt général sur le revenu, tout contribuable
dont les revenus déclarés sont notoirement insuffisants pour justifier les
éléments de son train de vie. C’est le cas notamment des contribuables qui,
manifestent, déclarent des revenus sans rapport avec leurs revenus réels.
Le contribuable de bonne foi qui désire spontanément réparer une omission, rectifier une
erreur ayant conduit à une insuffisance dans les éléments servant de base au calcul des
impôts dont il est redevable, peut saisir les services compétents de l’Administration des
impôts, en vue de leur soumettre les déclarations rectificatives appropriées.
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D. LA PROCEDURE DE REPRESSION DES ABUS DE
DROIT
L’abus de droit est constitué par des manœuvres destinées à dissimuler la véritable
portée d’un contrat ou d’une convention. Il s’agit des manœuvres qui ont pour effets par
exemple de réduire le montant des droits d’enregistrement normalement dus ou encore
de déguiser des transferts de bénéfices. Ce type d’acte n’est pas opposable à
l’Administration qui est en droit de restituer son véritable caractère à l’opération
litigieuse.
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CHAPITRE III : SANCTIONS FISCALES
L’intérêt de retard est destiné à réparer le préjudice financier causé à l’Etat par le
retard de paiement de l’impôt.
Ainsi, toute somme non acquittée dans le délai légal est passible d’un intérêt de
retard.
En sus des intérêts de retard, les contribuables sont astreints, selon le cas, au paiement
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des majorations ci-après.
A- Les majorations pour paiement hors délai des impôts et taxes recouvrés par
le Trésor public
Les impôts et taxes recouvrés par les comptables du Trésor, qui ne sont pas
acquittés le dernier jour du mois suivant celui de la mise en recouvrement sont
passibles d’une majoration de 10%.
▪ 15% si les droits éludés sont inférieurs au quart des droits réellement dus
(c’est- à-dire n’excèdent pas le quart des droits réellement dus)
▪ 30% si les droits éludés sont supérieurs au quart des droits réellement dus ;
Les droits afférents aux déclarations souscrites hors délais légaux dans le cadre d’une
procédure de taxation d’office sont passibles d’une majoration de 10% en sus des intérêts
de retard indiqués ci-dessus.
Ce taux est porté à 50% en matière d’IGR, d’impôt sur les bénéfices, d’impôts
fonciers et de contribution des patentes et licences, et à 100% pour les taxes
retenues à la source et pour les taxes sur le chiffre d’affaires, si la situation n’a pas
été régularisée dans un délai de trente (30) jours suivant une demande de
l’Administration.
E- Rectification d’office
Lorsque la procédure de rectification d’office est appliquée, les rappels d’impôt sont
majorés de 100%.
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A-Amendes pour refus ou défaut de communication de renseignements
La déclaration de crédits de taxe sur la valeur ajoutée non justifiée donne lieu à
une amende de 30% du montant du crédit non justifié.
Ce taux est porté à 100% lorsque le crédit non justifié procède de manœuvres
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frauduleuses.
Cette sanction est appliquée sans préjudice de la mise en cause par
l’Administration, du crédit non justifié.
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CHAPITRE IV : LES POURSUITES EN RECOUVREMENT
L’une des missions de la Direction Générale des Impôts est de procéder au recouvrement
des impositions mises à la charge des contribuables. Le recouvrement de l’impôt peut
être spontané, amiable ou forcé. Dans le dernier cas, la Direction Générale des Impôts
engage un certain nombre d’actions à l’encontre des contribuables qui ne se sont pas
acquittés spontanément de leurs impôts et taxes, conformément à la procédure de
recouvrement forcé, spécialement prévu aux articles 114 et suivant du Livre de
procédures fiscales.
I- LE COMMANDEMENT DE PAYER
Le contribuable qui ne s’est pas acquitté de sa dette fiscale dans les 10 jours de la
réception du commandement, peut demander le sursis aux poursuites à deux conditions
:
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La demande de sursis doit être faite par écrit et être motivée. Le non- respect des
engagements pris entraine la reprise immédiate des poursuites.
L’avis à tiers détenteur est une demande adressée par les comptables publics ou assimilés,
aux personnes (tiers détenteurs) qui détiennent des deniers appartenant au contribuable
qui ne s’est pas acquitté de sa dette fiscale.
En effet, lorsqu’un contribuable est redevable d’arriérés d’impôts, et qu’il a des créances
sur un tiers, l’Administration peut demander à ce tiers débiteur du contribuable défaillant,
de verser entre les mains du receveur des impôts les sommes dues, à concurrence de la
dette fiscale.
Exemple : En cas de location d’immeuble, le tiers détenteur, à savoir le locataire, est tenu
de verser les sommes dues, non pas au propriétaire, mais à l’Administration en tant que
créancière du propriétaire des locaux.
L’avis à tiers détenteur appréhende toutes les sommes dont le tiers est détenteur au
moment où il les reçoit et toutes les sommes dont il deviendra détenteur dans les 6 mois,
dans les limites de la créance fiscale.
En vue de poursuivre le recouvrement des impôts, la Direction Générale des Impôts peut
prononcer des mesures conservatoires, notamment la saisie et la vente des biens du
contribuable.
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A- La saisie mobilière
Les biens meubles corporels, les fruits et récoltes du contribuable peuvent être
saisis par l’Administration, en quelques mains qu’ils se trouvent.
La saisie est précédée d’un commandement qui a pour effet de majorer de 5% les sommes
dues au Trésor.
B- La saisie immobilière
Les biens immeubles du contribuable peuvent également être saisis, à condition
que le trésor dispose d’une hypothèque sur l’immeuble. La saisie est également
précédée d’un commandement de payer qui a pour effet de majorer de 5% les
droits dus, et la vente est réalisée aux enchères publiques, à défaut de paiement.
Qu’il s’agisse de biens meubles ou immeubles, la vente est précédée par les formalités de
publicité.
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CHAPITRE V : GARANTIES ET RECOURS DU CONTRIBUABLE
I. GARANTIES DU CONTRIBUABLE
- Vérifications de comptabilité,
- Vérifications approfondies de la situation fiscale d’ensemble des personnes
physique (VASFE)
L’avis de vérification
L’envoi d’un avis de vérification est obligatoire. Cet avis doit préciser : Les
Années
Impôts
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2- Garanties propres aux vérifications de comptabilité
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éléments incomplets ou inexacts.
▪ l’impossibilité de procéder à de nouveaux redressements est
effective douze mois à compter de la date de réception par le
contribuable des résultats définitifs de la vérification approfondie
de la situation fiscale d’ensemble.
▪ dans ce délai, toute nouvelle vérification est subordonnée à
l’autorisation spéciale du Directeur général des Impôts.
La prescription est le délai au terme duquel l’action publique ne peut plus être
exercée, rendant de ce fait toute poursuite impossible. On distingue:
- la prescription d’assiette
- et la prescription de recouvrement
a) La prescription d’assiette
Exemple :
b) La prescription de recouvrement
Le Trésor public dispose d’un délai de dix (10) ans à compter de la date de mise en
recouvrement ou d’exigibilité des
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• Impôts
• Taxes
• Redevances
• et prélèvements
• Le recours hiérarchique ;
• Le recours juridictionnel ;
• Le recours devant la commission mixte paritaire
Le recours hiérarchique est l’action exercée par le contribuable pour demander l’arbitrage du
supérieur hiérarchique de l’agent qui a réalisé l’imposition ou effectué le contrôle à l’origine
du contentieux. Il est facultatif. Le recours hiérarchique est aussi appelé recours administratif.
▪ Le recours contentieux
▪ Le recours gracieux
▪ La transaction fiscale
A- Le recours contentieux
Le recours contentieux a pour objet d’obtenir :
✓ La réparation d’erreurs commises dans l’assiette (c'est-à-dire la
fixation des bases imposables) ou le calcul de l’impôt lui-même
(Exemple : application d’un taux d’impôt erroné) ;
✓ L’application d’une disposition législative ou réglementaire dont le
contribuable s’estime avoir été privé (exemple : application d’une mesure
d’exonération qui a été omise lors de l’établissement d’une imposition).
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Les réclamations sont, à peine de nullité, adressées par écrit au Directeur général des Impôts
ou son représentant, lorsque le montant global contesté excède la somme de 500 millions de
francs, par le contribuable, ses ayants droit, ses mandataires régulièrement désignés, ses
représentants légaux justifiant de leurs pouvoirs, ou par toute personne mise personnellement
en demeure d'acquitter un impôt qu'elle n'estime pas dû.
Les réclamations portant sur des sommes inférieures ou égales à 500 millions de francs sont
adressées aux directeurs centraux lorsqu'elles sont liées aux travaux de leurs services. Les
réclamations sont formulées auprès des directeurs régionaux lorsqu'elles sont liées aux
activités de leurs services et que le montant global notifié n'excède pas 100 millions de
francs. Lorsque les montants contestés issus des travaux des directions régionales excèdent
100 millions de francs, la compétence en matière de contentieux portant sur de tels montants
revient au Directeur général des Impôts.
Par ailleurs, le Directeur général des Impôts est autorisé à se saisir d'office de tout
contentieux vidé par ses services.
Cette procédure est autorisée dans un délai de douze (12) mois à compter de la date de
notification de la réponse au contribuable par les services concernés.
Toute réclamation adressée à un service des impôts non compétent est transmise par celui-ci
au service compétent. Le requérant est avisé par écrit de la transmission de sa réclamation.
Pour être recevable, les réclamations doivent être présentées à l'Administration au plus tard
six mois après la date :
• de la mise en recouvrement du rôle ou de la notification d'un avis de
recouvrement
• du versement de l'impôt contesté lorsque cet impôt n'a pas donné lieu à
l'établissement d'un rôle ou à la notification d'un avis de mise en
recouvrement;
• de la réception de la notification définitive des impositions;
• de la réalisation de l'événement qui motive la réclamation.
• Etre adressée soit au Directeur général des Impôts, soit aux directeurs
centraux ou aux directeurs régionaux dont les travaux sont à l'origine de la
réclamation
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• Etre appuyée de toutes les pièces justificatives nécessaires à l'instruction du
dossier. Celles-ci comprennent notamment:
Le Directeur général des Impôts statue sur les réclamations des contribuables lorsque le montant
global notifié excède les seuils fixés pour les directions centrales et les directions régionales,
dans le délai de quarante-cinq jours suivant la date de leur réception.
Il connait des appels formés contre les décisions des directions centrales ou régionales.
Les directeurs centraux et les directeurs régionaux statuent sur les réclamations, dans la limite de
leur seuil de compétence dans le délai de trente (30) jours suivant la date de leur réception.
La décision est notifiée au réclamant et contient en cas de rejet total ou partiel un exposé des
motifs du rejet.
L’absence de réponse dans les délais prévus vaut rejet. En cas de rejet de sa requête par le
Directeur Général des Impôts, le contribuable a la possibilité de saisir dans les 30 jours le
ministre en charge du Budget qui statut dans un délai de 45 jours à compter de la réception de la
réclamation.
La décision est notifiée au réclamant et contient en cas de rejet total ou partiel, un exposé des
motifs du rejet.
L’absence de réponse dans les délais prévus vaut rejet.
B- Le recours gracieux
C- La transaction fiscale
La transaction fiscale, tout comme la remise gracieuse aboutit à une atténuation des impositions
(droits en principal, amende fiscales, intérêts de retard, majorations).
Toutefois, elle ne peut être sollicitée que si les impositions sont encore susceptibles de donner
lieu à contestation.
Les remises ou modérations peuvent être subordonnées à la réalisation de conditions à la charge
du demandeur.
La transaction fiscale peut viser aussi bien les pénalités que les droits simples. Dans ce cas,
diverses obligations peuvent être mises à la charge de l’entreprise en contrepartie des abandons
d’impôt concédés.
Lorsqu’une transaction a été conclue, aucune procédure contentieuse ou d’abandon total ne peut
plus être engagée ou reprise par le contribuable pour remettre en cause les pénalités et les droits
visés dans l’acte de transaction.
En cas de non-respect total ou partiel des obligations mises à la charge du contribuable, la
transaction devient caduque. L’Administration peut alors poursuivre le recouvrement intégral et
immédiat des pénalités et des droits légalement exigibles.
Lorsque le recours contentieux du contribuable a été rejeté de manière définitive, il peut saisir le
tribunal. C’est le recours juridictionnel.
Le contribuable peut alors déférer au tribunal, dans le délai de 2 mois à partir du jour de
la notification de la décision, les décisions de rejet total ou partiel prononcées par le
Directeur général des impôts ou par le Ministre de l’Economie et des Finances.
Le délai de recours est prolongé de deux mois pour les demandeurs qui résident hors de la
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Côte d’Ivoire.
A-Litiges concernés
La commission ne peut être saisie qu’à l’issue d’une vérification sur place de comptabilité et
seulement en cas de procédure contradictoire.
Seuls les litiges portant sur des questions de fait sont susceptibles d’être portés à
l’appréciation de la Commission. Par question de fait, il faut entendre ce qui touche à
l’appréciation des circonstances ou des faits, exemple : appréciation des valeurs
locatives, d’un taux de marge, d’un taux de perte à retenir dans telle activité, et même la
disponibilité d’une pièce justificative.
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CHAPITRE VI : LOI DE FINANCES
• La nature
• Le montant
• Et l’application des recettes et des dépenses de de l’Etat
La loi de finance fixe également les objectifs économiques et financiers de la politique de
l’Etat et les moyens pour les atteindre
L’élaboration de la loi de Finances impose que trois (3) étapes soient mises en œuvre. Il s’agit
de la conformité de la loi de Finances avec les principes du Droit budgétaire, la préparation
administrative du document budgétaire et l’adoption du projet de la loi de Finances.
Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses de l’Etat
et ceux des Organismes publics.
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• Le principe de l’unité budgétaire
Ce principe dispose que les recettes et les dépenses de l’Etat doivent figurer dans un
document unique.
Il s’agit dans ce cas d’indiquer de manière précise le montant et la nature des opérations
prévues par la loi de Finances.
Ainsi, les autorisations de crédits sont votées par : « Titres », puis par
« Sections », ensuite par « Chapitres », « Sous-Chapitres », « Articles »,
Paragraphes » et « Lignes »
• Le cadrage macro-économique.
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donc tenu compte des grands agrégats que sont le revenu, les investissements, la
consommation, le taux de chômage, les exportations, les importations, le PIB, le taux
d’inflation…
• Le cadrage budgétaire
Il est indiqué dans cette lettre, la situation du budget par rapport au cadrage macro-
économique, les moyens de rendre la gestion publique efficiente, l’inventaire des
engagements de l’Etat avec précision des priorités, les enveloppes plafond de chaque
ministère et la date limite des propositions des ministères à la direction du Budget.
Ces documents remis aux Directeurs des Affaires Administratives et Financières, Directeurs
des Etablissements Publics Nationaux et chefs de projets leur permettront d’indiquer par
priorité, leurs besoins en fonctionnement et investissement.
• Les conférences
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• De défendre les questions restées sans réponses devant le ministre de
l’Economie et des Finances, pendant la Conférence budgétaire. Elle se fait
pendant la « Conférence ministérielle »
Au plus tard, le premier mardi du mois d’octobre, le projet de loi de Finances doit être distribué à
l’Assemblée nationale.
Les députés disposent de soixante-dix (70) jours du dépôt du projet de loi de Finances pour
se prononcer. Si l’Assemblée nationale ne se prononce pas dans ce délai, le gouvernement
peut :
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̤ Prendre des ordonnances budgétaires.
La Loi de finances est publiée au journal officiel de la République de Côte d’Ivoire dès
qu’elle est votée.
La DGI fait un communiqué dans les journaux pour indiquer que la Loi des finances a été
publiée au journal officiel et que son application est immédiate dès sa publication.
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BIBLIOGRAPHIE
• Le guide du Contribuable
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
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