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1 : Dispositif du contrôle interne

Définition du contrôle interne:


Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les collaborateurs d’une entité,
destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la
conformité.
Les objectifs du contrôle interne:
Les objectifs d’efficience et d’efficacité : se déclinant en objectifs généraux, stratégiques et opérationnels
L’objectif de fiabilité des informations utilisées par l’organisation : recouvre la qualité comptable et budgétaire, la
fiabilité statistique
Les objectifs de conformité légale, réglementaire ainsi qu’aux directives de l’organisation : recouvre les risques
juridiques, éthiques, déontologiques
Les acteurs du contrôle interne
 les dirigeants
 Les cadres
 l'auditeur interne
 le contrôleur de gestion
 les membres du personnel
La démarche de contrôle interne
1. Dégager les objectifs de l’organisation
2. Identifier les risques menaçant ces objectifs : le logigramme

3. Coter les risques et les hiérarchiser : Une matrice des risques est un outil d’analyse qui permet d’évaluer en
amont la probabilité et la gravité des risques liés à un projet.

1. Définir les activités de maitrise des risques


2. Planifier et suivre le contrôle interne
3. Analyser et partager les résultats
4. Réviser régulièrement le plan du contrôle
5. Documenter la démarche de l’organisation
Les référentiels du contrôle interne COSO
Définition : COSO est l’acronyme abrégé de Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission,
une commission à but non lucratif qui établit en 1992 une définition standard du contrôle interne et crée un cadre
pour évaluer son efficacité. Par extension ce standards s‘appelle aussi COSO
NB :
Le « COSO 2 » est une étude réalisée aux États-Unis en 2004 . Il ne propose pas un référentiel de Contrôle Interne (à
l’instar du COSO) mais un modèle de gestion des risques.
Il s’appuie sur le COSO comme référentiel de Contrôle Interne.
Définition du contrôle interne selon le COSO
Le Contrôle Interne est un processus mis en œuvre par le Conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel
d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :
• l'efficacité et l'efficience des opérations
• la fiabilité des informations financières
• la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur

Composantes du contrôle interne en référant au COSO


Environnement de contrôle : Ce composant traite essentiellement l'éthique mais aussi des aspects structurels de
l'entreprise
Evaluation des risques : Cette évaluation se base sur les objectifs fixés en se posant la question : Quels risques
peuvent survenir?
Information et communication :Ce composant se focalise sur la diffusion des informations ainsi que la
communication interne et externe
Activités de contrôle :Ce composant est consacré à la réalisation du contrôle. Les décisions et les objectifs
incontournables de la direction doivent être exécuter intégralement.
Surveillance : composant axé sur l'évaluation de la procédure

Les avantages du référentiel COSO


Il est reconnu internationalement comme un cadre de référence de gestion des risques d'entreprise
Il peut aider les organisations à améliorer leur efficacité opérationnelle et à minimiser les pertes financières et de
réputation liées aux risques.
Définition du COCO : Le référentiel COCO (Criteria of Control) a été émis par l’Institut canadien des Comptables
agréés en 1995 afin de fournir des recommandations pratiques et efficaces pour aider les entreprises à
mettre en place et évaluer des systèmes de contrôle interne.
Les risques liées au référentiel COSO
Coûts élevés
Complexité de compréhension et de mise en œuvre
Résistance du changement
Incohérence du processus du contrôle
Composantes du contrôle interne en référant au Coco
1. La mission
2. L'engagement
3. La capacité
4. Le suivi et l'apprentissage
Modèle canadien COCO
Définition du CI selon l'AMF (autorité des marchés financiers):
Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité.
Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques
propres de chaque société qui :
Contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources
Doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu’ils soient opérationnels,
financiers ou de conformité
Les objectifs du Contrôle Interne selon l' AMF:
1. La fiabilité des informations financières
2. La conformité aux lois et règlements
3. L’application des objectifs fixés par la direction générale
4. Le bon fonctionnement des processus internes de la société
Les différences entre l'audit interne et le contrôle interne
1. Les acteurs :
Audit interne : L'audit interne est réalisé par une équipe interne à l'organisation, généralement appelée service
d'audit interne.

Contrôle interne : Le contrôle interne est mis en place par la direction de l'organisation. Il implique l'ensemble des
acteurs de l'organisation, y compris la direction, les responsables opérationnels, les employés et les parties
prenantes externes. Chaque acteur a un rôle à jouer dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des contrôles
internes.

2. Les modalités de mise en œuvre


Audit interne : L'audit interne repose sur des normes et des méthodologies d'audit définies et des techniques
d’audit.

Contrôle interne : Le contrôle interne est mis en place à travers la conception et la mise en œuvre de politiques, de
procédures, de contrôles et de systèmes de gestion des risques.

3. La finalité

Audit interne : L'audit interne vise à fournir une assurance objective et indépendante à la direction et aux parties
prenantes de l'organisation sur l'efficacité des processus internes, la gestion des risques, l'efficacité des contrôles
internes en place et le respect des politiques et des procédures.

Contrôle interne : Le contrôle interne vise à assurer le bon fonctionnement des opérations, la fiabilité des
informations financières, la conformité aux lois et réglementations, et la protection des actifs de l'organisation. Il
contribue également à la gestion des risques en identifiant et en atténuant les risques potentiels.

Les limites du contrôle interne:


L’erreur de jugement : Le risque d’erreur humaine lors de la prise de décisions ayant un impact sur les processus de
l’entreprise, et peut limiter l’efficacité des contrôles.
Les personnes responsables sont souvent appelées à prendre des décisions dans un temps limité, en se basant sur
les informations disponibles, mais incomplètes et en faisant face à la pression liée à la conduite des activités.
Les contrôles outrepassés ou contournés par le management :Le contrôle interne ne peut pas être plus efficace que
les personnes responsables de son fonctionnement. En effet, un responsable peut être en mesure de contourner le
contrôle interne en dérogeant, par exemple, aux normes et procédures prescrites pour tirer un profit personnel ou
afin de dissimuler une partie de son activité illégale
La collusion : Deux ou plusieurs individus agissant collectivement pour accomplir et dissimuler une action peuvent
fausser les informations financières ou de gestion d’une manière qui ne puisse être détectée par le contrôle interne.

QUESTIONS :

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