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MORAD EL OUAZAI
Introduction générale :
C’est ainsi que le contrôle de gestion, grâce à ses divers outils, constitue à
la fois un outil d’aide à la décision et un outil de dialogue comme il
contribue à la performance de l’organisation.
Ce qui nous amène à axer l'objet de la recherche sur la contribution du
contrôle de gestion à l'atteinte de l'un des principaux objectifs du
responsable d'entreprise qui est l'amélioration de la performance, tout en
décortiquant le contrôle de gestion en une approche conceptuelle et autre
systématique, le présentant comme étant un système de pilotage, montrant
comment il peut être un outil de décision, d’action et de dialogue et par cela
être donc au service et contribuer à la performance.
Partie 1 : Approche conceptuelle
· Programmer · Orienter
· A posteriori · A priori
· Passif · Actif
· Méfiance · Confiance
· Exécutants · Décideurs
· Subalternes · Collègues
· Directif · Participatif
Gestion : c'est l'utilisation d'une façon optimale des moyens rares mis à la
disposition d'un responsable pour atteindre les objectifs fixés à l'avance.
La définition de A. Khemakhem :
La définition de H. Bouquin :
Le contrôle organisationnel :
la planification.
la fixation des règles et des procédures.
l'évaluation des résultats et de la performance.
Le contrôle interne :
· Amélioration des
performances
· Application des
instructions de direction
Leurs Organisation et mise en · Budgets : élaboration
manifestations place de la procédure
· Etats budgétaires par centre de coût ou de profit
Audit interne:
Dans la partie qui suit nous allons traiter le contrôle de gestion d’une
approche systématique, ou il se présente comme un système de pilotage
et/ou un outil de décision, d’action et de dialogue.
Partie 2 : Approche systématique
A. Généralités :
1. Le système est un modèle global :
Il peut s’agir soit d’un seul objectif ou d’une pluralité d’objectifs. Les
systèmes simples sont simples surtout parce qu’ils n’ont qu’un seul objectif.
Sinon plus les objectifs sont multiples, plus les systèmes sont complexes.
4. Le système a un environnement :
On ne peut définir des frontières et des objectifs d’un système que par
rapport à un environnement.
L’environnement d’un système est l’ensemble des éléments n’appartenant
pas au dit système et dont l’état est susceptible d’affecter ou d’être affecté
par une de ses propriétés ou de ses évolutions vers l’atteinte de ses
objectifs.19
Les flux qui définissent le système et ses frontières sont appelés des
variables de structure. Les variables d’activité sont constituées par les flux
entrants et /ou sortants du système et par lesquels le rôle du dit système
est identifié et ses performances mesurées ou évaluées.21
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Finalités ———-> plans d’action ———-> objectifs
Le cycle de mesure :
Le cycle de contrôle :
Son objectif est de confronter périodiquement les résultats mesurés aux
résultats attendus, analyser les écarts et mener les actions correctives.
LA BOUCLE DE CONTROLE 31
Le cycle de modélisation:
Or, les ressources dont dispose l’entreprise sont souvent limitées. D’où le
rôle du contrôle de gestion pour garantir le non gaspillage de ces
ressources confiées au manager tout en réalisant les objectifs fixés.
Les ressources doivent alors être utilisées avec efficience et efficacité.
Le contrôle interne
Le contrôle organisationnel
Comme il peut être :
Le contrôle a priori ou anticipé
Le contrôle a posteriori
Le contrôle d’exécution:
Est formé des processus et des systèmes conçus pour garantir aux
responsables que les actions qui relèvent de leur autorité soient mises
en œuvre conformément aux finalités confiées, tout en dispensant ces
responsables de piloter directement ces actions.
Le contrôle de gestion:
Le contrôle stratégique:
A. La comptabilité analytique
a. Le système de comptabilité analytique :
La comptabilité analytique est l’un des moyens indispensables pour
optimiser les allocations de ressources dans les grandes et
moyennes entreprises et même les petites.
La comptabilité analytique est un mode de traitement des données dont les
objectifs sont:
– Connaître les coûts des différentes fonctions de l’entreprise ;
– Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits et les
comparer aux prix de vente correspondants.40
La comptabilité analytique doit alors fournir tous les éléments qui facilitent
les prises de décisions.
Le schéma suivant illustre les liens existants entre les deux types de
comptabilité générale et analytique :
Interdépendances des deux systèmes d’information: C. G. et C. A. 41
L’affectation des coûts aux produits pour chaque centre se fait par
l’intermédiaire d’une unité d’œuvre qui est l’unité de mesure de son activité.
L’unité d’œuvre doit être la plus représentative possible du travail effectué
par le centre et traduire les variations de son activité. Elle s’exprime par
une mesure physique.
Les unités d’œuvre permettent d’opérer les transferts des coûts d’un centre
d’analyse vers d’autres centres ou vers les produits.44
On peut distinguer :
– Les centres de coûts : la délégation porte sur les charges engagées
pour la mise à disposition d’un produit ou d’une prestation. Le responsable
doit maîtriser au mieux ses dépenses.
– Les centres de profit : la délégation porte sur les charges, le niveau
d’activité et la négociation commerciale. L’évaluation des résultats se fait
en terme de profitabilité de l’activité.
– Les centres d’investissement : la délégation porte sur les charges, le
niveau d’activité et les actifs engagés par le centre. L’évaluation des
résultats se fait sur la profitabilité de l’activité mais aussi sur la rentabilité
des actifs engagés.48
Le calcul des coûts permet donc de quantifier les objectifs, de valoriser les
moyens mis en œuvre et de donner une mesure synthétique ou analytique
des résultats obtenus ou prévus.
Les coûts n’ont pas de réalité intrinsèque, mais offrent uniquement une
représentation, une description du réel de manière simplifiée.
Ainsi, le coût d’un produit, qu’il soit un bien matériel, un service, une
activité ou une fonction, est « la somme des valeurs attribuées aux
moyens mis en œuvre pour le produire ».52
b. Objectifs :
Puisque les budgets sont considérés comme des plans d’action, d’analyse
des performances et des courroies de liaison, ils sont considérés comme
des facteurs de performance et de cohérence par rapport à la stratégie.
L’objectif ultime de la gestion budgétaire et du contrôle budgétaire est
l’amélioration de la performance économique de l’entreprise.
En effet, le contrôle budgétaire permet aux responsables d’agir plus vite et
mieux sur les variables contrôlables.
Le contrôle budgétaire permet de gérer à l’avance et par anticipation les
écarts constatés, et de comprendre comment les résultats sont-ils générés.
Le budget est alors considéré comme instrument de coordination et de
communication.
Enfin, la mise en œuvre du contrôle de gestion (et plus particulièrement le
contrôle budgétaire) suppose une structuration de l’organisation, une
délimitation des responsabilités et surtout :
-de repérer et distinguer entre systèmes de contrôle et systèmes
contrôlés ;
-de faire vivre le processus de contrôle comme une pratique utile,
acceptable et compréhensible par tous.
Le budget de production :
Connaissant le volume des ventes prévu, il est nécessaire d’en déduire les
quantités à produire en fonction des capacités disponibles et des stocks de
produits finis souhaités; pour une société de service, il s’agit de s’assurer
d’une disponibilité en main-d’œuvre suffisante pour faire face à la demande
prévisionnelle.
d. La procédure budgétaire :*
La procédure budgétaire doit respecter chaque année un calendrier
budgétaire de septembre à décembre.
Il s’agit alors d’un choix qu’il faut faire et de manière plus rationnelle. Ce qui
devient plus complexe dans des organisations. Problème auquel plusieurs
théoriciens se sont intéressés. On cite les travaux de SFEZ, de SIMON, de
MARCH et CYERT, etc…
On distingue entre :
Il leur reste alors à définir le niveau intermédiaire comme étant celui des
décisions qui n’appartiennent pas aux deux catégories précédentes.
Ce niveau intermédiaire, c’est celui dans lequel peuvent être rangées la
plupart des décisions prises par la plupart des cadres dans la plupart des
organisations.73
Les classifications par niveau, même si elles s’avèrent commodes par leur
adéquation aux images familières de l’organisation, elles ne sont pas si
importantes.
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