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Introduction Du Deuxième Chapitre

Le contrôle fiscal est un droit dont dispose l’administration fiscale. Il lui permet
de s’assurer de la conformité et de la sincérité des déclarations fiscales des
contribuables, personnes physiques et morales. Sommairement, le contrôle fiscal
consiste en un examen approfondi de la comptabilité des contribuables tant,
Sur la base des documents fournis par ces derniers, tant sur la base
d’informations externes connues sous le nom du recoupement.
Ainsi, cette partie s’intéressera à l’état actuel du contrôle fiscal au Maroc,
autrement dit, la définition du cadre institutionnel et juridique régissant le
contrôle fiscal au Maroc, qui s’avère nécessaire pour une meilleure
compréhension de la démarche dudit contrôle par la suite.

Après avoir étudié le contrôle fiscal dans cette partie y consacrée, nous pouvons
résumer la situation du contrôle fiscal au Maroc dans les phrases suivantes :
L’organisation du contrôle fiscal au Maroc se distingue par sa couverture de tout
le royaume et ce, par une armée en permanente croissance avec la politique de
redéploiement des ressources humaines ; un soubassement juridique complexe à
assimiler et contenant encore des
Imperfections qui entravent le travail du vérificateur voire l’effondre
; pour le contribuable, le contrôle fiscal est une ennemie dépourvue qu’il lui
offre De multiples prérogatives sous forme de droits et garanties ;
pour le contrôleur, il s’agit d’un défi à double facette : garantir les droits du
contribuable et collecter le maximum de recettes sans oublier le caractère
pénible de la mission ; pour le fisc, c’est une démarche de collecte de recette
efficace ce qui mène la DGI à la renforcer en permanence ;A travers ces
différentes points cités ci-haut, il est clair que le contrôle fiscal dans notre pays
vit une situation de dilemme et que des multiples mesures sont à prendre pour
toute la philosophie du contrôle fiscal que ce soit en relation avec la procédure
de vérification, le capital humain, ou bien l’ensemble de textes en vigueur.

Chapitre 2 : Le Contrôle De L’impôt


Section 1 : Le Contrôle Fiscale
1-L’organisation administrative du contrôle fiscal au Maroc
La mission du contrôle fiscal est assurée par la DGI. Au niveau central,
plusieurs divisions et services sont invités à veiller à l’accomplissement des
travaux de vérification effectués à travers le royaume. Ces différents divisions et
services se présentent comme suit :

Cadre juridique du contrôle fiscal


a. Les droits de l’administrationfiscale
Le droit de contrôle
Selon le code général des impôts
, l’administration fiscale dispose d’un droit de contrôle de la
sincérité des différentes déclarations fiscales souscrites par le
contribuable.Ainsi, les contribuables sont tenus de présenter les pièces
justificatives et les documentscomptables nécessaires aux inspecteurs
vérificateurs chargés du contrôle et de la vérification.Ce contrôle porte sur les
déclarations et l
es actes utilisés pour l’établissement des impôts, droits
et taxe.
Le droit de communication
Selon le CGI
, l’administration fiscale a le droit de demander des informations et
documents jugés utiles pour l’accomp
lissement des travaux de vérification.Cette demande de communication peut être
effectuée auprès des autres organismes, publics et privés.
Le droit de constatation
Instauré par l’article 210,

le droit de constatation est un pouvoir confié à l’administrat


ion fiscale
permettant d’effectuer des contrôles inopinés
qui ne donnent pas lieu à des redressements. Il
s’applique sur tout ce qui est contrôlable (les documents comptables et léga
ux, objets
physiques…). Il s’applique sur tout contribuable (personne mor
ale, personne physique soumiseau régime RNR ou RNS ou personne physique
soumise au régime forfaitaire et dont le principaldépasse les 5.000 Dhs). Aussi,
il vient en renforcement du contrôle sur pièces.
Le pouvoir d’appréciation
L’administration fiscale dispose d’un pouvoir d’appréciation. C’est un pouvoir
au quel l’administration fiscale ait recours lorsque les écritures d’une période
d’imposition présentent des irrégularités graves de nature à mettre en cause la
valeur probante de la comptabilité afin de déterminer la base d'imposition
d'après les éléments dont dispose l’administration fiscale. Ce pouvoir est
également consacré par l’article 23 de la loi 9-88, relative aux obligations
comptables des commerçants, reconnaissant à l’administration le droit de rejeter
des comptabilités non tenues dans les formes.
D’autres droits et privilèges pour l’administration fiscale

Les droits et prérogatives cités ci-haut sont d’un caractère général ; ils
s’appliquent à tout type d’impôt marocain. Néanmoins, d’autres dispositions
légales à ne pas négliger suivant l’impôt sujet de contrôle tel que l’examen de
l'ensemble de la situation fiscale des contribuables s’appliquant sur
les personnes physiques.

b. Les garanties du contribuable


La cadre réglementaire du contrôle fiscal accorde des privilèges non seulement à
l’administration
fiscale mais également aux contribuables. Dans ce sens, et par le biais du CGI et
de la charte descontribuables, les droits du contribuable se présentent comme
cités ci-après :
Le secret professionnel
Comme tous les autres fonctionnaires de la DGI, les inspecteurs vérificateurs
sont tenus
du secret professionnel. Ils ne peuvent sous aucun prétexte communiquer à des e
ntités étrangères des
documents, copies d’actes, des renseignements ou
des informations concernant les contribuables vérifiés.
La limitation de la période de vérification
L’opération du contrôle fiscal est limitée dans le temps, elle est déterminée en
fonction du chiffre d’affaires déclaré hors taxe sur la valeur ajoutée.
Elle ne peut pas excéder trois mois pour les entreprises réalisant un chiffre
d’affaires inférieur
ou égal à cinquante millions de dirhams.
Elle ne peut pas dépasser six mois pour les entreprises dont le chiffre d’affaires,
réalisé au cours de l’un des exercices soumis au contrôle, est supérieur à
cinquante (50) millions de Dirhams.
Le droit de recours

En cas de litige avec l’administration fiscale suite à l’opération du contrôle, le


contribuable a le
droit de recours devant les instances compétentes. Il peut saisir la commission
locale de taxation puis la commission nationale de recours fiscal. Il dispose aussi
d’un droit de porter le recours devant les tribunaux (Tribunal de première
instance, d’appel et cour de cassation).
Le droit de défense selon une procédure contradictoire
Les procédures de rectification des bases d’imposition sont des procédures
contradictoires qui garantissent au contribuable le droit de défense durant toutes
les phases du contrôle fiscal.
Le droit d’être assisté par un conseil au choix
Parmi les droits garantis au contribuable, il y a le droit d’être assister par un
conseil. Ceci dit un conseil pour assister lors des opérations de contrôle vu que
les contribuables n’ont pas tous des connaissances développées en matière
fiscale et comptable.
Le droit à l’information

Avant d’entamer le contrôle fiscal, une enveloppe sous plis fermé, contenant
l’avis de vérification et la charte du contribuable, est obligatoirement remis au
contribuable au moins 15 jours avant le début des travaux de contrôle. La
vérification de la comptabilité doit être entamée dans un délai ne dépassant pas
cinq jours ouvrables à compter de la date fixée pour le début du contrôle. Une
fois les travaux de vérification sont achevés, une lettre de clôture est envoyée au
contribuable pour lui signaler la fin de l’intervention. Le caractère obligatoire de
la remise de la charte du contribuable puise ses sources du fait qu’elle contienne
un ensemble de droits et obligations du contribuable garantissant le bon
déroulement du contrôle telles la garantie de la non reprise de la vérification
pour les exercices prescrits, la garantie de la non modification des bases
d’imposition retenues au terme d’un contrôle fiscal antérieur

Section 1 : Le Système Déclaratif De L’impôt

Section 1 : Le Contribuable Et L’administration Fiscale


Section 1 : Les Procédures De Rectification De Base Imposable

Chapitre 3 : Le Contentieux De L’impôt


Section 1 : La Définition du contentieux fiscal
Section 1 : Les types de contentieux fiscal
Section 1 : La phase administrative du contentieux fiscal
Section 1 : La phase juridictionnelle du contentieux fiscal
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plus de plus de questionnaires, parfois compliqués, et cela représente une charge de travail
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Il est impossible de savoir qui répond aux questionnaires et donc la confiance que l’on peut
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pistes qui ne sont peut-être pas les bonnes ou qui ne sont pas celles des décideurs.

Il est impossible de savoir si les réponses sont réfléchies et donc fiables ou si le


questionnaire a été rempli pour se débarrasser de la corvée.

Il est difficile d’identifier les attentes spécifiques car les questionnaires proposent une liste
exhaustive de thèmes et si un souci des clients ne figure pas dans la liste, l’information ne
sera pas connue.

Les questions sont généralement fermées et celles qui sont ouvertes n’obtiennent pas
souvent de réponse car cela oblige les clients à réfléchir et à écrire, ce qu’ils négligent de
faire par manque de temps et d’intérêt.

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