Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Problématique
Partie théorique
Section 1 : les conceptions clés de contrôle de gestion
Partie recommandation
Les mécanismes de contrôle de gestion
Les missions du contrôle de gestion ont donc beaucoup évoluées en 100 ans, pour
devenir non seulement un outil de gestion, mais également un outil stratégique
indéniable.
Il s’agit de piloter la performance de l’entreprise, en prenant en compte la
globalisation, la concurrence, les développements technologiques, des
communications et des réglementations.
Ce domaine n’est donc plus centré sur les coûts, mais devenue globale, que ce soit
sur l’environnement externe, mais aussi sur le fonctionnement interne.
Problématique
Quels sont les outils, méthodes et modèles de contrôle de gestion qu'il faut
mettre en œuvre dans le plan théorique et l'impact de contrôle de gestion
sur la performance ?
Définition du contrôle de gestion
Le contrôle de gestion est une discipline qui associe management et comptabilité (le
contrôleur de gestion est celui qui établit la comptabilité analytique dans l’entreprise,
à la différence de la « comptabilité financière ») mais, à la différence de la
comptabilité, le contrôle de gestion n’est pas une discipline normée, c’est-à-dire
qu’elle ne répond pas à des règles qui s’imposent à tous (comme c’est le cas pour la
comptabilité qui répond au droit comptable). En ce sens, le contrôle de gestion est
mis en place par l’entreprise dans l’entreprise pour l’entreprise. Chaque entreprise
choisit donc ses outils, ses méthodes (notamment de calcul de coûts), sa fréquence de
travail, ses propres règles d’évaluation. Au sein de l’entreprise, le contrôle de gestion
a essentiellement 2 rôles :
Pilotage de la performance
Pilotage du changement
Le contrôle de gestion, ce n’est pas que contrôler la gestion d’une entreprise, cela va
bien plus loin : Il s’agit d’accompagner l’équipe dirigeante dans ses décisions
stratégiques afin de garantir la bonne utilisation des ressources de l’entreprise et leur
optimisation, en pilotant de nombreux outils et en ayant une fonction de conseiller.
C’est tout un pilotage mis en place à l’aide d’outils mis à disposition de l’exécutif et
du management, mais aussi des équipes, qui permet de suivre de nombreux
indicateurs et de voir l’impact et l’efficacité des décisions prises.
C'est également de nombreuses préconisations d’actions correctrices, de processus, et
d’optimisations afin d’améliorer la performance de l’entreprise.
Prévoir
Implanter et épauler
Analyser et mesurer les écarts
Réaliser des reportings et outils de gestion
Proposer des mesures correctrices
Accompagner le changement
1) Prévoir
L’ordre des missions est faite de façon chronologique, le prévisionnel n’est en aucun cas la
mission la plus importante du contrôleur de gestion, que ce soit en termes de temps passé ou
d’implication dans la gestion d’entreprise.
L’élaboration des budgets est cependant la première étape, faite conjointement avec le
dirigeant.
Pour une efficacité plus grande, le prévisionnel doit être effectué en impliquant tout l’exécutif
et le management, qui doivent alors aussi définir leurs objectifs en invitant leurs équipes à en
discuter et à s’investir.
Des objectifs sont plus facilement réalistes s'ils sont affinés au maximum, et réalisables si
chaque membre se sent pleinement challengé et considéré.
Le budget est l’affaire de tous, pas seulement du contrôle de gestion.
À côté du prévisionnel, il contribue également à différentes simulations, qu’elles soient
financières, d’investissement, d’impact, d’allocations de ressources, afin de prendre les
meilleures décisions selon les options possibles.
2) Observer et épauler
Un bon contrôleur de gestion est un contrôleur qui arpente le carrelage, qui est sur le
terrain, avec les équipes, pour les accompagner au quotidien, observé, analysé, les
écouter.
Impossible de trouver certains grains de sables dans les rouages sans les observer in
situ.
Certes cela fait partie de ses missions, mais le rôle du contrôle de gestion a de plus en
plus évolué vers un véritable accompagnement opérationnel quotidien, afin d’être un
véritable appui transversal.
Un bon contrôleur de gestion sait communiquer, il implante avec les équipes les
processus et les procédures dans le but de réaliser les objectifs fixés, redescend
l’information, et en récupère également par cet audit permanent.
Le domaine du Management Control, en travaillant en transversalité avec tous les
services, est une mine d’informations et possède une vue globale de ce qui se passe
dans la société.
3) Analyser et mesurer les écarts
La compilation et analyses de données est certainement la mission la plus chronophage du
contrôle de gestion et le biais par lequel il traite les informations.
Le suivi des résultats et des indicateurs, par le contrôle budgétaire et la comparaison aux
années précédentes, que ce soit de façon quotidienne, hebdomadaire, mensuelle et/ou annuelle
est le nerf de la guerre.
Pour récupérer les données, plusieurs sources : la comptabilité analytique (dont le contrôle de
gestion est souvent en charge avec l’implémentation de la méthode ABC entre autres et des
différents cost drivers), la comptabilité générale, l’administration des ventes, les RH, le
marketing, la qualité, la production, gestion des stocks, les inventaires, etc.
Il est question de s’assurer de la fiabilité et de la pertinence des informations remontées.
À partir de tous ces éléments, des analyses vont être faites, que ce soit sur les coûts, les prix,
des ratios pertinents, les écarts budgétaires, l’évolution de l’activité, les processus…
Il s'agit non seulement de vérifier, d'évaluer, mais aussi de mesurer l’impact des objectifs mis
en place.
Les performances mesurées sont mises en corrélations avec les actions opérationnelles mises
en place.
Il ne s’agit pas d’analyser pour analyser, mais bien de contrôler les effets des décisions
stratégiques prises pour réaliser le prévisionnel.
4) Réaliser des reportings et outils de gestion
Afin de transmettre toutes ces informations de manière synthétique, claire et compréhensible
par le plus grand nombre, le contrôleur de gestion a à sa disposition plusieurs outils.
Tout d’abord les tableaux de bords, adaptés à chaque interlocuteur, qui présente les éléments
importants dont il a besoin.
Ces tableaux de bords peuvent être journaliers, hebdomadaires, mensuels, annuels…. Et
s’adresser à divers interlocuteurs comme l’exécutif, les cadres, les chefs de département, ainsi
que les équipes elles-mêmes.
Un des outils indispensable du contrôle de gestion est le reporting, un condensé de tableaux
de bord, graphiques, notes explicatives, et résumé de la situation, focus.
Comme les tableaux de bords, les reportings peuvent être journaliers, hebdomadaires,
mensuels, annuels et s’adresser à divers interlocuteurs. Ils doivent s’adapter au lecteur et sont
souvent présentés en réunion. Le reporting est un formidable outil décisionnel.
Le contrôle de gestion fabrique également divers outils, que ce soit pour calculer les coûts, les
prix, les allocations de ressources, des investissements, des études sur des domaines précis.
Tous les outils ont pour but d’être opérationnels, évolutifs, et adapté à leurs destinataires.
5) Proposer des mesures correctrices
Le contrôle de gestion a pour finalité d’être force de proposition.
Face aux analyses et aux résultats, il s'agit non seulement de proposer des actions
correctrices pour régler des déficiences, mais aussi de faire des propositions pour
anticiper les dérives, et déceler les points forts et les facteurs clé de succès pour les
décliner dans les différentes activités de l’entreprise.
Pour que ce domaine soit efficace et efficient, il doit être plus qu’un outil pour aider
au pilotage de la société, il doit lui-même piloter, ne pas simplement constater les
chiffres et les résultats, mais les prévenir, et agir dessus.
Il se doit d’être proactif et d’épauler concrètement et opérationnellement, et
apporter des solutions.
En plus des reportings, il a une réelle mission de conseil auprès du management, de
l’exécutif et des équipes. Il est l’impulseur de la réactivité.
6) Accompagner le changement
Le contrôleur de gestion, après avoir proposé diverses mesures, accompagne également sa
mise en place.
Les mesures impliquent souvent un changement stratégique qui a un impact sur les processus,
les ressources, l’organisation ou les aménagements physiques.
Il accompagne donc régulièrement la conduite du changement et y prend une part active, afin
de bien mettre en place le nouveau fonctionnement et s’assurer de son efficience, et le cas
échéant, alerter sur les ajustements à réaliser.
Il fait également souvent partie des groupes de travail pour tout changement d’organisation,
que ce soit des travaux, des changements de progiciel, de grossiste, le lancement d’une
nouvelle activité, une levée de fond…
Les outils du contrôle de gestion incontournables pour piloter
la performance d’entreprise