Vous êtes sur la page 1sur 10

I- Ministère de justice et organisation judiciaire actuelle

1- Ministère de justice :
1-1. Ministre :
- Abdelatif Ouahbi nommé par sa majesté le Roi Mohamed 6 le 7 Octobre 2021 (87 sièges 2 ème parti
après RNI 102 sièges).
- Secrétaire général du parti PAM depuis 2020.
- Maire de Taroudant depuis septembre 2021.

1-2. Ministère :
Crée depuis 1955, et depuis sa création avait pour mission : l’élaboration et l’exécution de la politique
gouvernementale en matière de la justice.

En 2011, la réforme constitutionnelle donne lieu à : l’indépendance du pouvoir judiciaire et le renforcement du


conseil constitutionnel.

Cette réforme avait un plan articulé sur 3 niveaux :

- Niveau institutionnel ; soutenir l’indépendance de pouvoir judiciaire, moderniser le système


judiciaire et réhabiliter les structures judiciaires, administratives et humaines.
- Niveau organisationnel : efficacité, efficience et proximité de la justice, bonne gouvernance, facilité
d’accès aux tribunaux et simplifier les procédures, amélioration des services judiciaires, amélioration
des conditions de travail et avantage sociaux des juges et fonctionnaires.
- Niveau législatif : via des textes de loi et décret concernant divers aspects liés à la justice, à la
politique pénale. Indépendance des magistrats (protection des magistrats contre toute menace ou
influence externe, inamovibilité des magistrats de siège) et l’indépendance institutionnelle de la
magistrature (via création de conseil supérieur de pouvoir judiciaire qui remplace le c s de
magistrature loi 100-13, indépendance de CSPJ et la présidence du ministère public du pouvoir
exécutif. Donc le CSPJ fixe les règles d’élections et de nomination de ses magistrats gestion des
carrières de compétence et procédure disciplinaire et de son organisation et fonctionnement, la
présidence de ministère public a été transférée au procureur général du Roi près de la Cour de
Cassation Loi 33-17.

Missions :

Après indépendance de pouvoir judiciaire, le ministère de justice à pour missions :

- La gestion des ressources humaines financières et logistiques, des équipements et locaux de manière à
bien veiller au fonctionnement des juridictions et de service judiciaire.
- Piloter la gestion administrative et financière des juridictions.
- Piloter les dialogues de gestion.
- Suivre et contrôler les programmes et les facteurs de performance.

Structure organisationnelle:

- Ministre de justice
- Inspection générale
- Secrétaire général
- Directions des affaires civiles et des professions juridiques et judiciaires ;
- Direction des affaires pénales, des grâces et de la détection du crime ;
- Direction de modernisation et programmes informatiques ;
- Direction de législation et des études ;
- Direction des ressources humaines ;
- Direction de budget ;
- Direction de l’équipement et gestion de patrimoine ;
- Direction de la coopération et de communication.

2- Organisation judiciaire :

Juridictions de droit Juridiction spécialisées Juridictions exceptionnelles


commun
Tribunaux de 1ère instance (84) Tribunaux Administratifs (7)
Cour de justice militaire loi 108-
Cour d’Appel (23) Cour d’appel administratif (2) 13 (1)
Cour de cassation (1) 6 Tribunaux de commerce (8)
chambres
CJR (85) Cour d’appel commercial (3)

Nouveauté : création de Cour d’appel administrative à Fès et annulation des tribunaux administratif
et commercial de Meknès.

Généralités :

- 89 préfectures
- 12 régions
- 75 provinces
- 29/07/2011 dernière constitution
- 14/08/1979 commémoration de l’allégeance de l’oued Eddahab
- 20/08/1953 anniversaire de la révolution, du roi et du peuple
- 06/11/1975 anniversaire de la marche verte
- 18/11/1956 fête de l’indépendance
- 11/01/1944 manifeste de l’indépendance
- 30/07/1999 fête de trône.

Les nouveaux apports de la loi 38-15 relative à l’organisation judiciaire :

- Entrée en vigueur le 15 janvier 2023 : contient 111 articles.


- La suppression des chambres d’appels instituées au sein des TPI et la transmission
progressive des affaires qui ne sont pas en état d’être jugées aux cours d’appel compétentes.
- Les chambres de la cour de cassation comptent selon cette loi sept chambres, avec
l’institution de la chambre immobilière au sein de ladite juridiction.
- L’obligation de prononcer les jugements à une date connue des parties
- Activation des procédures de négociation et de médiation pour le règlement des litiges ; inviter les
parties et essayer de régler le litige lorsque la loi le permet afin de diminuer la pression sur les
tribunaux.
- Organisation de l’avis divergent lors du délibéré (rédiger l’avis divergent du magistrat lors de
délibération à l’unanimité par un PV secret scellé et conservé par le président de la juridiction pendant
10 ans avec possibilité de consultation par des tiers autorisés par le CSPJ)
- Activation du rôle des bureaux d’aide sociale
- Suppression de la spécialité des juridictions, la nouvelle dénomination devient comme suit :
les tribunaux de 1ère instance qui comprennent : les tribunaux de première instance, les
tribunaux de commerce de première instance et les tribunaux administratifs de première
instance. Les cours d’appel qui comprennent : les cours d’appel, les cours d’appel de
commerce et les cours d’appel administratives. La Cour de cassation sise à Rabat

II- Gestion des ressources humaines :


1- Définition :
Un ensemble de pratiques ayant pour objectif de mobiliser et développer les ressources humaines dans une
perspective d’assurer une plus grande efficacité et rendement optimal, en soutien de la stratégie d’une
organisation.

Deux grandes options qui animent la gestion des ressources humaines :

- L’administration (contrat, règlement, paie etc…) qui est une activité plus verticale;
- Le développement (gestion des carrières, gestion des compétences, formation etc…) qui repose sur
une dynamique opérationnelle.

2- La GPEC
Compétence = savoir + savoir-faire + savoir-être requis pour tenir un emploi.

La GPEC = l’ensemble des pratiques et des méthodes destinées à permettre l’adaptation des ressources
humaines aux besoins anticipés des entreprises. L’ajustement quantitatif et qualitatif des emplois et des
compétences, à la fois sur le plan individuel et collectif, face à des contraintes internes et/ou externes.

C’est une démarche à la fois : prospective, transversale, stratégique, qualitative et collective.

Processus de la gpec

1- Diagnostic de l’existant : identification des activités de l’entreprise, identification des compétences


requises, recensement des compétences acquises par les employés.
2- Analyse des écarts
3- Proposition des mesures correctrices des écarts et leur suivi via des tableaux de bord :
Formation, transmission des savoirs, évaluation, promotion,

4- Management des compétences


Le management des compétences désigne l’ensemble des actions managériales engagées permettant de gérer et
développer les compétences.

Les quatre niveaux du management des compétences

1- MC individuelles : l’objectif de la GRH à ce niveau est d’obtenir chez les employés le meilleur
niveau de leurs compétences (savoir, savoir-faire, savoir être), les leviers d’action sont alors : le
recrutement, l’évaluation, la rémunération, gpec, formation, gestion des carrières et mobilité inter-
métiers.
2- MC collectives : la compétence collective est la combinaison de celles individuelles dans le but
d’atteindre un objectif commun. Cette combinaison ne peut émerger que via ces conditions : la
recherche de l’intelligence collective, l’élaboration de représentations partagées, une communication
interpersonnelle efficace, une coopération efficiente entre les membres de l’équipe et un savoir
apprendre collectivement de l’expérience.
3- MC stratégiques : compétences appréhendées au niveau de l’entreprise dans son ensemble et lui
permettant d’obtenir un avantage concurrentiel soutenable. la méthodologie de gestion de ces
compétences : 1- Identification des ressources et compétences stratégiques existantes, 2- recensement,
3- déploiement,4- acquisition de nouvelles compétences, 5- développement de nouvelles compétences,
6-protection des compétences contre la concurrence et contre l’usure de temps.
4- MC environnementales : des compétences détenues par des acteurs externes (fournisseur, client, labo
de recherche…) décider de faire ou faire-faire afin de mobiliser les compétences externes.

III- Gestion de stock


1- Niveaux de stock
Stock minimum : niveau du stock correspondant au délai normal de livraison.
Stock de sécurité : supplément au stock minimum nécessaire en cas de retard de livraison ou
d'accroissement de la demande.
Stock d'alerte ou point de commande : niveau de stock entraînant le déclanchement de la
commande :
= Stock minimum + Stock de sécurité ou = consommation périodique X délai de livraison + SS
Stock maximum : limite supérieure à ne pas dépasser.

Stock outil : stock indispensable à l'activité commerciale ou industrielle, considéré comme


immobilisé.
Stock moyen : (Stock Initial + Stock Final) / 2
Stock théorique : stock comptable déterminé d'après les mouvements :
= Stock Initial + Entrées - Sorties = Stock Final
Stock réel : stock physique évalué par inventaire.
Stock disponible : Stock réel - Commandes client reçues
Stock virtuel : Stock disponible + Commandes en cours auprès des fournisseurs

2- Méthodes de valorisation de stock


- CMUP : coût moyen unitaire pondéré= (stock initial+ entrées en valeur)/ (qté SI+ qté des entrées)
- FIFO : first in first out sorties évaluées dans l’ordre chronologique des entrées sans mélanger les
entrées à des dates différentes de stock.
- LIFO : last in first out les sorties sont évaluées du prix le plus récent

3- Méthodes de classement des stocks


- Méthode ABC : propose de retenir le critère de la valeur annuelle consommée pour classer les
articles. Ce critère permet de prendre en compte à la fois le prix des articles et la quantité consommée.
- Pareto (20/80) les articles n’ayant pas la même importance financière ne doivent pas être gérés de la
même façon.

4- Coûts de stock
-le coût de passation de la commande est l’ensemble des charges de service achat, ces charges sont
regroupées dans un centre ayant pour unité d’œuvre le nombre de commande C = charges de service achat /
nombre de commande.

- Le coût de possession de stock composé de l’ensemble des charges de magasin liées à la tenue de stock
(énergie, salaires, immobilisation de l’argent, risque….), regroupées dans un centre ayant pour unité d’œuvre
le taux de possession = charges de possession / valeur de stock moyen.

- Le coût de rupture de stock la rupture de stock peut engendrer un manque à gagner : pénalités de retard,
perte de client, chômage technique, arrêt de la chaîne de production…
5- Les inventaires
- Inventaire permanent : inventaire comptable ou théorique permettant de comptabiliser en
permanence les entrées et les sorties en stock.
- Inventaire intermittent : inventaire physique consiste au comptage de ce qui est réellement
en stock, requiert l’arrêt de l’activité pendant l’opération. effectué une fois par an à la fin de
chaque exercice comptable pour tous les articles.
- Inventaire tournant : inventaire physique périodique d’une catégorie des articles ; un
inventaire trimestriel pour les articles de la classe A.

IV- Gestion des risques


1- Les outils de gestion des risques
- Contrôle interne : l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour
but d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de
favoriser l’amélioration des performances.

- L’audit interne : une activité indépendante et objective qui évalue par une approche
systématique et méthodique le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.

- Le risk management processus conçu et exécuté dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie
d’identification des risques affectant une entité.

2- Mesure des risques


2 types de risque : liés à l’activité appelés risque d’entreprise, et liés au patrimoine appelé risque
aléatoire.

3 dimensions de mesure des risques :

- l’origine : cause de vulnérabilité sur laquelle il est possible d’agir ;


- la manifestation : conséquence directe de la réalisation du risque ;
- l’impact :
- fonctionnel : dysfonctionnement de la gestion de l’entreprise,
- financier : pertes financières ou surcoût.

3- Cartographie des risques


2 paramètres pour élaborer une cartographie des risques ; l’impact et la probabilité de souvenance.

Processus d’élaboration :

1- Identification des processus,


2- Identification des acteurs intervenants dans la réalisation de chaque processus,
3- Recenser les incidents affectant le déroulement à chaque étape de processus.

L’élaboration des recommandations : maîtrise des risques, préventives, actions curatives, des plans
de continuité.
4- Principes de gestion des risques
- Principe d’analyse et de mesure
- Principe d’humilité
- Principe de précaution
- Principe de responsabilisation
- Principe d’arbitrage
- Principe de diversification
- Principe de transversalité
- Principe d’ajustement
- Principe de plaisir
- Principe d’expérience

V- Les structures de l’entreprise


Structure Définition Avantage Inconvénients

Organisation construite à • Meilleur contrôle •Rigidité dans des environnements


partir des fonctions • Définition simple mobiles
Fonctionnelle essentielles de l’activité des responsabilités • Focalisation des collaborateurs sur
(commercial, RH, • Concentration des leur champ
finances…) expertises. d’expertise
• Inadaptée pour gérer un périmètre
d’activité large
ou étendu géographiquement
Structure construite de • Mesure de la • Risques de
Divisionnaire divisions créées par performance aisée doublons
produits, marchés, clients ou • Facilite les • Risques d’une
zones géographiques variations de faible collaboration
périmètre entre les divisions
• Spécialisation des
compétences
Structure où la société mère • Absence de collaboration entre les
se comporte en investisseur, Flexibilité entités
En holding chaque entité demeure • Synergies faibles ou inexistantes
indépendante • Contrôle difficile des entités
Combinaison en règle • Manque de clarté dans les
générale de divisions par Flexibilité responsabilités et partage des tâches
Matricielle produits et de divisions • Difficulté de contrôle des
géographiques pour donner performances
une unité opérationnelle • Conflits de priorité
Constitution d’équipes
plurifonctionnelles • Flexibilité • Complexité
Par équipe combinant coordination • Coopération de • Pilotage difficile
verticale et horizontale. différentes expertises
(ex : sociétés de service
informatique)
Structure par équipe • Capitalisation des
• Flexibilité
Par projet constituée de façon connaissances
• Coopération de
temporaire • Complexité de la gestion des
différentes expertises
Ressources humaines
VI- Droit des sociétés

" La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou
leur travail ou tous les deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ".

- Les conditions de fond de validé du contrat de Sté comme tout autre contrat :
1- Le consentement
2- La capacité juridique des personnes physiques et morales
3- L’objet social à déterminer dans les statuts et doit être licite
4- La cause : raison d’être de la Sté doit être licite
- Les conditions propres au contrat de Sté :
1- Pluralité d'associés
2- Mise en commun d’apports : en nature en numéraire ou en industrie
3- Participation aux bénéfices et contribution aux pertes en fonction des parts sociales
4- La volonté de collaborer dans un esprit sociétaire dans la réalisation des objectifs
- Les conditions de forme
1- Rédaction des statuts
2- Souscription du capital
3- Le dépôt des fonds en banque
4- La signature des statuts
5- L’enregistrement des statuts
6- Les formalités de dépôt au tribunal
7- la publicité.
- Conditions de personnalité morale : Le nom, domicile, patrimoine, nationalité, existence
juridique.
Classification des Sté :

intermédiaire/
Sociétés de personne Sociétés des capitaux hybride
Société en société en société en société anonyme société en Société à
nom collectif commandite participation commandite par responsabilité
simple action limitée
*Associés *Commandité *N’est pas dotée *Associés sont *Capital divisé en part *Commerciale par la
ayant la responsable de la appelés actionnaires. sociale forme
qualité du solidairement et personnalité *Responsabilité *Commandité ayant *Associés non
commerçant indéfiniment, morale. limitée aux apports. qualité de commerçant commerçant
*Responsabilit *Commanditaire *N’est pas *Nombre d’associé > responsable *Responsabilité
é indéfinie et ayant la qualité soumise à 5 solidairement et limitée aux apports
solidaire. responsabilité l’immatriculatio *Personne morale indéfiniment, *Peut être constituée
*Pas de limitée aux n dans le RC. Ni *Capital minimal= 3 *Commanditaire ayant par un seul associé
minimum de apports et ne à la publicité. M dhs si cotée en la qualité d’actionnaire SARL à associé
capital. peuvent en aucun *Peut être civile bourse, sinon= 300 responsabilité limitée unique
*Capital divisé cas faire un acte ou commerciale. 000 Dhs nombre >3 personnes *Le nombre maximum
en parts de gestion *Soumises aux *Commerciale par la *Capital minimal= 3 des associés ne doit
sociales. engageant la Sté conditions de forme M dhs si cotée en pas dépasser 50( sinon
*La Sté prend vis-à-vis des tiers. fonds du contrat SAS : Sté anonyme bourse, sinon= 300 soit dissolution, ou
fin dès la mort *La Sté continue de Sté simplifiée= 000 Dhs régularisation ou
d’un associé même avec la seulement. constituée entre *Peut être transformée transformation en SA)
sauf si mort d’un *Pas de capital personnes morales en SA ou SARL par * Pas de capital
stipulation commanditaire minimal. K minimal= 2M de accord de 2/3 des minimal
contraire. Dhs ou sa contre- commandités. *Capital divisé en
valeur en devise parts sociales
VII- Marchés publics

Le nouveau Décret n° 2.22.431 relatif aux marchés publics publié au niveau du BO n° 7176 du 9
mars 2023 a entré en vigueur le 1er Septembre 2023 en abrogeant, le Décret n°2.12.349.

Principes de passation :

– la liberté d’accès aux marchés publics ;


– l’égalité de traitement des concurrents ;
– la garantie des droits des concurrents ;
– la transparence dans les choix du maître d’ouvrage.
–Principe d’intégrité et bonne gouvernance.
Champs d’application : Etat, collectivités territoriales, et les établissements publics.

Types des marchés :

 Selon l’objet : marché de fourniture, de service et des travaux.


 Selon les prestations :
 Marché cadre : lorsque la quantification et le rythme d’exécution d’une prestation
revêtant un caractère prévisible, répétitif et permanent, ne peuvent être,
entièrement, déterminés à l’avance.
Les prestations sont définies par le minimum ou le maximum en valeur ou en
quantité à commander dans une période n’excédant pas l’année en cours de leurs
passations. Les quantités peuvent être réajustées (dans la limite du 10% du max en
cas d’augmentation et 25% du min en cas de diminution)
Conclus pour une période déterminée n’excédant pas l’année en cours sauf en cas
d’une clause tacite de reconduction (3-5ans).
 Marché reconductible : Possibilité de déterminer les quantités des prestations, Conclus
pour une période déterminée n’excédant pas l’année en cours sauf en cas d’une
clause tacite de reconduction (3-5ans).
 Marché à tranches conditionnelles : constitué d’une tranche ferme couverte par des
crédits disponibles que le titulaire est certain de réaliser, et une ou plusieurs tranches
conditionnelles dont l’exécution est subordonnée à la disponibilité des crédits et à la
notification d’un ou de plusieurs ordres de service.
 Marché alloti :exécution des prestations en lot unique ou plusieurs lots selon le
choix du maître d’ouvrage.
 Marché de conception-réalisation : marché unique de travaux portant soit sur : la
conception du projet et l’exécution de travaux, ou sur la conception, la réalisation et
la livraison d’une installation complète.
 Selon la nature des prix
 Marché à prix global : Prix forfaitaire couvre l’ensemble des prestations objet de marché.
 Marché à prix unitaire : détail estimatif de chaque poste, affecter un prix unitaire et une
quantité.
 Marché à prix mixte : une partie des prestations est à prix global, l’autre est à prix
unitaire.
 Marché à prix au pourcentage :le prix de la prestation est fixé par un taux à appliquer au
montant hors taxes des travaux réellement exécutés et régulièrement constatés, sans inclure
la révision des prix ni les indemnités et pénalités éventuelles. Applicable que pour les
prestations architecturales.
Le prix peut être à caractère : ferme, révisable ou provisoire (lorsque la détermination du prix au moment de la
passation du marché n’est en aucun cas possible vu l’urgence).

Modes de passation des marchés :

1- L’appel d’offre
 Appel d’offre ouvert : tout concurrent peut obtenir le dossier de consultation et présenter son
offre. AO peut être simplifié si le montant est inférieur ou égale à 1 000 000 Dhs HT, (publication
dans un seul journal, délais de pub 10 jours, et dossier technique ne comprend pas les attestations
de référence ou les plans de charge)
 Appel d’offre restreint : Seuls les concurrents que le maître d’ouvrage a décidé de consulter
peuvent remettre des offres.
 Appel d’offre avec présélection : seules les concurrents ayant des capacités suffisantes selon la
sélection de la commission de présélection peuvent présenter une offre.
 AO national ou international : national si le montant est inférieur ou égal à 10 Millions DHs HT
pour les marchés des travaux, et 1 million Dhs HT pour fournitures et services. Sinon international.
2- Le concours :
Mettre en compétition des concurrents, sur la base d’un programme, pour la réalisation d’une prestation
nécessitant des recherches particulières d’ordre technique, esthétique ou financier.

3- La procédure négociée
Permet au maître d’ouvrage de négocier l’attribution du marché avec un ou plusieurs concurrents.

Le contenu du dossier :

- Copie de l’avis d’appel d’offre;


- Un exemplaire du cahier des prescriptions spéciales ;
- Le modèle de l’acte d’engagement
- Le modèle du bordereau des prix- détail estimatif ;
- Le modèle de la déclaration sur l’honneur ;
- Le règlement de consultation ;
- Le modèle de déclaration des plans de charge.

Publicité des dossiers :

L’avis de l’appel d’offre doit être publié dans deux journaux de langue différente et dans le
portail des marchés publics dans un délai de 21 jours.

Ce délai peut devenir 40 jours dans les cas suivantes :


- Marché des travaux dont le montant HT sup ou égal à 75 550 000 Dhs.
- Marché de services et fourniture passé pour le compte de l’Etat avec un montant HT supérieur
ou égal à 1 964 300 Dhs.
- Marché de services et fourniture passé pour le compte des collectivités territoriales avec un
montant HT supérieur ou égal à 5 364 050 Dhs.
- Marché de services et fourniture passé pour le compte des établissements publics ou toute
autre personne morale de droit public avec un montant HT supérieur ou égal à 8 700 000 Dhs.

Dépôt et retrait des dossiers : Selon l'arrêté du ministre délégué auprès de la ministre de
l'économic et des finances, chargé du budget N°1692-23 du 23 juin 2023 relatif à la dématérialisation
des procédures, des documents et des pièces relatifs aux marchés publics .
Le dossier d’appel d’offres doit être téléchargé et déposé sous forme de plis electronique sur le
portail des marchés publics.

Choix de l’offre la plus avantageuse et prix de référence

Après ouverture des offre financière la commission des AO écarte les offre excessive (20% plus que
l’estimation) et ou anormalement basse (20% moins de l’estimation pour marché des travaux, 25%
pour service et fourniture).

Elle procède au classement des offres admises selon le prix de référence, et par conséquent le choix
de l’offre la mieux disante.

somme des offres financière


Estimation+( )
nombre des offres financières
P=
2

Délai de validité des offres

Le concurrent est engagé de son offre pendant un délai de 60 jours à compter de la date d’ouverture
des plis.

Le maître d’ouvrage peut demander, avant expiration, par lettre une prorogation de délai d’une
période supplémentaire n’excédant pas 30 jours. Et fixe une date limite pour connaître la réponse du
concurrent.

Si le concurrent accepte la prorogation, il devient engagé de nouveau délai, sinon le maître d’ouvrage
doit donner la main levée sur le cautionnement provisoire.

 La notification d’approbation doit se fait dans les mêmes délais de validité des offres

Vous aimerez peut-être aussi