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MICHEL NONGA TETE

ORGANISATION ET COMPETENCES DES JURIDICTIONS DE L'ORDRE ADMINISTRATIF

Professeur BARTHÉLÉMY OMEONGA


MICHEL NONGA TETE
INTRODUCTION

Realisé par Michel Nonga étudiant en droit, ce présent travail présente l'étude de ce qu'il
convient d'appeler « les juridictions de l'ordre administratif», cette étude est double car elle vise d'une
part l'organisation desdits juridictions et leurs compétences d'autre part. Signalons qu'avec la
promulgation de la constitution congolaise en 2006, le constituant congolais a éclaté la cour suprême de
justice à trois ordres des juridictions, a savoir, les juridictions de l'ordre judiciaire, les juridictions de
l'ordre administratif et la cour constitutionnelle. Envisager l'étude des juridictions administratives c'est
mettre à coter le choix d'étudier les juridictions de l'ordre judiciaires et la cour constitutionnelle.

I. contenu du cours

Le cours comprends trois parties, chaque partie subdivisée en chapitre.

II. La notion de juridiction administrative

On peut définir une juridiction selon le critère matériel et selon le critère formel ou organique.

Au sens matériel une juridiction administrative est un organisme ayant pour mission de mettre fin à une
contestation à laquelle l'administration est partie.

Au sens formel ou organique : information non disponible.

III. La notion d'ordre des juridictions

Par ordre des juridictions on entend cet ensemble des cours et tribunaux ou juridictions specialisées dans
le jugement du contentieux d'une certaine nature particulière.

Un ordre des juridictions réunis les critères suivants:

 Au moins plus d'une juridiction: Un ordre doit comprendre plusieurs institutions juridictionnelles;

 La spécialisation dans l'examen du contentieux d'une nature particulière

 Une juridiction suprême de l’ordre: Un ordre juridictionnel comprend, en son sein, un tribunal
suprême qui coordonne et coiffe les activités des juridictions inférieures notamment par
l'institution d'un pourvoi en cassation;
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La cour constitutionnelle ne peut seule constituer un ordre juridictionnel: Elle est une juridiction spéciale.

IV. La notion de l'ordre des juridictions administratives

La constitution crée un ordre des juridictions administratives constitué de l'ensemble des


cours et tribunaux administratifs qui sont placés sous l'autorité du conseil d'Etat.

Les juridictions administratives ordinaire sont : Le conseil d'Etat, les cours


administratives d'appel, les tribunaux administratifs.

Il s'agit ici d'étudier les juridictions ordinaires car l'ordre administratif comprends des
juridictions ordinaires et des juridictions specialisées.
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PREMIERE PARTIE: ORGANISATION DES JURIDICTIONS DE L'ORDRE
ADMINISTRATIF

Plan

CHAP I. Tribunal administratif

CHAP II. Cour administrative d'appel

CHAP III. Conseil d'Etat


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PREMIER CHAPITRE: ORGANISATION DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

Il peut être installé un ou plusieurs tribunaux administratifs dans la ville de Kinshasa dans
chaque Ville et dans chaque territoire.

Première section : la composition du tribunal administratif

Le tribunal administratif est composé d'un president, des presidents des sections, des
présidents des chambres et des juges.

Deuxième chapitre : Organisation de la cour administrative d'appel

Il est crée une ou plusieures cours administratives d'appel dans le ressort de chaque
province ainsi que dans la ville de Kinshasa, elle est installée dans le chef lieu de la province et sa
compétence s'étend sur l'ensemble des limites de la province.

Elle est composée d'un premier président, d'un ou des plusieurs présidents et des
conseillers .

CHAP III. Organisation du conseil d'Etat

Placé au sommet des juridictions administratives, le conseil d'Etat comprends deux


sections a savoir : la section contentieuse et la section consultative, outre ces deux sections le conseil
d'Etat dispose d'une structure dénommée le « Bureau du conseil d'Etat ».

Première section: Organisation de la section contentieuse

La section contentieuse est composé d'un president, des président des chambres et des conseillers.

Le conseil d'Etat dans sa section contentieuse comprends six (6) chambres à savoir:

1. La chambre d'administration : chargé du contentieux de la légalité et de la réparation des dommages


exceptionnels;

2. La chambre des finances publiques et de la fiscalité : chargé du contentieux fiscal, parafiscal et


douanier ainsi que des du contentieux des finances publiques;

3. Chambre des affaires sociales, chargée des conflits de carrière des agents et fonctionnaires de l'Etat;
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4. Chambre des élections, des formations politiques et des organismes professionnels;

5. La chambre des matières économiques , chargée du règlement des conflits a caractère économique
ou technique;

6. La chambre des affaires générales , chargée du règlement de toutes les matières non expressément
attribuées a d'autres chambres par le législateur.

Deuxième section : Organisation de la section d'avis ou section consultative

Cette section comprend trois chambres, a savoir : la chambre d'avis, la chambre


d'interprétation des textes juridiques et la chambre d'étude et d'inspection permanente.

1. La chambre d'avis

Elle est chargée de donner, a la requête des autorités législatives ou réglementaires , des
avis motivés sur la regularité juridique des textes législatifs et réglementaires en chantier ainsi que sur
la pertinence des moyens juridiques retenues par les autorités administratives centrales pour atteindre ,
dans les domaines les plus divers les objectifs qu'elles se sont assignées.

2. Chambre d'interprétation des textes juridiques

Elle est appelée à se prononcer a la demande d'une juridiction ou d'une autorité


administrative centrale, sur les difficultés d'interprétation ou à répondre aux questions qui soulèvent une
difficultés d'interprétation des textes juridiques en vigueur, autres que la constitution.

3. La chambre d'étude et d'inspection permante

Celle-ci est chargée de mener toutes études , d'effectuer toutes recherches et d'assurer
toutes publications dans l'intérêt des juridictions de l'ordre administratif.

En depit de ces deux sections le conseil d'Etat dispose d'un corps des conseillers
référendaires qui sont comparables aux assistants de justice, il dispose également d'un Parquet général
près le conseil d'Etat et de l'organe denommé « Le greffe du conseil d'Etat» comprenant un greffier en
chef, les greffiers principaux et les greffiers.
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DEUXIEME PARTIE COMPÉTENCES DES JURIDICTIONS DE L'ORDRE
ADMINISTRARIF :

La compétence matérielle d'une juridiction administrative est determinée par la qualité de


l'autorité qui a pris la decision qui fait objet de recours en annulation.

I. Compétence du tribunal administratif

Le tribunal administratif comprends deux sections,a savoir, la section consultative et la


section contentieuse

Première section: les compétences de la section consultative

Le tribunal administratif dispose dans sa section consultative d'une double compétence :


le contrôle a priori et l'interprétation des actes administratifs des autorités locales.

A. Le contrôle a priori :

Le tribunal administratif est chargé de donner des avis motivés sur les textes de tout projet
d'acte, de règlement ou décision des autorités administratives du Territoire, de la ville, de la commune,
du secteur et de la chefferie.

B. L'interprétation des actes administratifs des autorités locales

La section d'avis du Tribunal administratif dispose du pouvoir d'interpréter les actes


administratifs, car par voie d'avis il est appelé répondre aux questions qui soulèvent une difficulté
d'interprétation des textes de sa compétence devant une juridiction ou une autorité administrative locale.

Deuxième section : les compétences de la section contentieuse

Le tribunal administratif est juge de droit commun, en dehors des compétences qui lui
sont dévolues , il connaît au premier ressort de tous les litiges dont la compétence n'a pas été attribué a
une autre juridiction administrative .

Le tribunal administratif dans sa compétence contentieuse connait le contrôle des actes,


règlements et décisions des autorités administratives locales ainsi que les organismes placés sous tutelle
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de ces autorités . L'expression « autorité locale » désigne les autorités des entités territoriales
decentraliséés, c'est-à-dire , la ville, la commune , le secteur et la chefferie.

Troisième section : Compétence en matière d'élection

La loi organique n°08/016 du 07 octobre 2008 sur les entités territoriales dote chacune
des collectivités publiques de deux organes, a savoir le conseil et le collège exécutif . C'est ainsi qu'au
niveau de :

 La ville : il y a le conseil urbain et le collège exécutif urbain ;

 La commune : il y a le conseil communal et le collège communal;

 Du secteur : il y a le conseil du secteur et le collège exécutif du secteur;

 De la chefferie : il y a le conseil de chefferie et le collège exécutif de chefferie.

Tous les membres de ces conseils et collèges sont a l'exception du chef de chefferie, élus ,
le chef de chefferie étant un chef coutumier est désigné conformément à la coutume.

La CENI procède à la proclamation des résultats provisoires , trois jours après l'annonce
des résultats, le candidat, le parti politique ou le regroupement politique du candidat peuvent introduire
le recours en contestation des élections . Ce recours est introduit devant le tribunal administratif car la
loi organique sur les juridictions administratives confie à la section contentieuse du tribunal administratif
du ressort le pouvoir de connaître des élections urbaines , communales et municipales .

Signalons que jusqu'en ce jour le tribunal administratif et la cour administrative d'appel


ne sont pas encore installés.1

Quatrième section : Le contentieux résultant du pouvoir de contrôle des conseils sur les collèges
exécutifs locaux.

1En attendant l'installation du tribunal administratif, le Tribunal de grande instance est compétent de connaitre du contentieux des
élections urbaines et municipales , le contentieux des élections au niveaux de secteur et de chefferie relève de la compétence du
Tribunal de paix.
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Les conseils, urbains, communaux , de secteur et de chefferie peuvent mettre en cause la
responsabilité de leurs collèges exécutifs respectifs sur le vote d'un texte. Ces conseils ont le pouvoir de
mettre fin aux fonctions du collège exécutif ou d'un de ses membres par le vote d'une motion de censure
ou de défiance . Donc le Tribunal administratif est compétent pour contrôler ces « motions de censure
et des défiances »

Cinquième section : Compétence en matière fiscale

Parmi les compétences que le législateur attribues au Tribunal administratif figurent


notamment le contentieux des contrats de droit public ( marchés et travaux publics, réquisitions et
expropriation pour cause d'utilité public...) Le contentieux fiscal est celui relatif aux questions
pécuniaires intéressant les agents publics .

Sixième section : le pouvoir d'exequatiur ou l'exécution des décisions des juridictions


administratives étrangères

Il appartient au tribunal administratif de rendre exécutoire sur le territoire de notre pays ,


les décisions rendues par les juridictions étrangères .
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DEUXIEME CHAPITRE : COMPETENCE DE LA COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL

La cour administrative d'appel est composée de deux sections , a savoir : la section


consultative et la section contentieuse .

Premier paragraphe : Les compétences de la section consultative

1. La cour administrative d'appel est compétente de donner des avis motivés sur les textes de tout
projet ou de toute proposition d'édit , d'actes , règlements ou décisions des autorités provinciales
ainsi que les organismes placés sous leur tutelle.

2. Elle se prononce par voie d'avis motivés sur les questions qui soulèvent des difficultés
d'interprétation devant elle ou devant une autorité provinciale.

Deuxième section : compétences de la section contentieuse

A. Compétence de siéger au premier ressort

La cour administrative d'appel connait en premier ressort des recours en annulation pour
violation de la loi , des édits et des règlements nationaux formés contre les actes ou décisions des
autorités provinciales ou locales et des organismes décentralisés placés sous tutelle de ces autorités .

La cour administrative se prononce soit en suspension, soit en annulation desdits actes.

Cette même compétence de siéger au premier ressort s'étend également au contentieux


des élections des institutions provinciales puisque la section contentieuse de la cour administrative
d'appel connait du contentieux des élections des députés provinciaux, des gouverneurs et vice-
gouverneurs de province.

B. Compétence d'appel

La hiérarchie des cours et tribunaux place la cour administrative d'appel a un niveau


intermédiaire entre le conseil d'Etat et le tribunal administratif.

Par rapport au tribunal administratif la cour administrative d'appel constitue un degré


d'appel et dispose d'un pouvoir de contrôle lui permettant de connaître en appel des recours qui sont
dirigés contre les jugements rendus par le tribunal administratif.
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La cour administrative d'appel est compétente de connaître l'appel des jugements rendus
par le tribunal administratif de son ressort territorial.

C. La compétence de siéger au premier et dernier ressort

La cour administrative d'appel est compétente de connaître en premier et dernier ressort,


des recours contre les décisions des administrations fiscales dotées du pouvoir d'établir des cotisations
ou d'accroissement d'impôts .

TROISIÈME CHAPITRE : COMPÉTENCE DU CONSEIL D'ETAT

Le conseil d'Etat dispose de deux sections, a savoir , la section consultative et la section contentieuse

Premier paragraphe : La section consultative

Elle est appelée a donner des avis consultatifs sur des actes législatifs et administratifs en
instance d'élaboration, ces avis motivés sont donnés à la requête des autorités administratives centrales.

La section d'avis du conseil d'Etat est en outre appelée à répondre aux questions qui
soulèvent une difficulté d'interprétation des textes des autorités centrales.

Deuxième paragraphe : Compétence de la section contentieuse

A. La compétence de siéger au premier et dernier ressort

Le conseil d'Etat connait des recours pour violation de la loi formés contre les actes,
règlements et décisions des autorités administratives centrales et des organismes placés sous tutelles de
ces autorités .

B. Compétence d'appel

Le conseil d'Etat connait des appels formés contre les jugements rendus par les cours
administratives d'appel. Par cette compétence le conseil d'Etat «rejuge le littige et ne juge pas le
jugement»

TROISIEME PARTIE: LES VOIES DE RECOURS CONTRES LES DECISIONS


ADMINISTRATIVES CONTENTIEUSES
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L'analyse des voies de recours contre les décisions administratives contentieuses, renvoi
à l'étude des différents recours dont disposent les requérants contre les décisions rendues par les
juridictions administratives . Les voies de recours sont subdivisées en trois groupes, a savoir : Les voies
de reformation , les voies de rétractation ainsi que la revision.

CHAP I. LES VOIES DE REFORMATION

Les voies de reformation comprennent les voies de recours qui sont introduites devant les
juridictions supérieures, il s'agit de l'appel et de la cassation .

Première section : L'appel

Toute personne qui a été partie dans une instance peut interjeter appel contre toute
decision juridictionnelle rendue dans cette instance.

- Les effets de l'appel : l'appel dispose d'un double effet, a savoir , l'effet non-suspensif et l'effet
devolutif.

A. L'effet non-suspensif : En matière administrative l'appel ne suspend pas l'exécution de la décision


du juge du premier degré .

B. L'effet devolutif : Quant a l'effet devolutif de l'appel , le principe traditionnel est qu'il ne peut
être introduit de demande nouvelle au degré d'appel, car la juridiction d'appel ne connait que de
la partie du jugement sur laquelle elle porte.

Seconde section : la cassation

La cassation est une procédure instituée dans le seul but d'anéantir les décisions des
juridictions administratives .

Premier paragraphe : Formalités particulières :

La cassation introduite devant le conseil d'Etat doit faire objet d'«examen préliminaire de
la requête en cassation » , cette procédure consiste pour le Premier président du conseil d'Etat , le
président de se prononcer sur le caractère non fondé , irrecevable ou l'incompétence de la Haute
juridiction administrative, c'est une procédure de filtrage qui est completée par une autre formalité moins
contraignante : la signature de la requête par un avocat près le conseil d'Etat.
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Deuxième paragraphe : Conditions de recevabilité d'un pourvoi en cassation

1. Par rapport au requérant , il doit être capable et avoir un intérêt , le pourvoi en cassation ne peut
être introduit que par les parties et par le procureur général près le conseil d'Etat. Si le pourvoi
émane d'une partie ,il doit être obligatoirement signé par un avocat près le conseil d'Etat;

2. En ce qui concerne les actes , objet de pourvoi en cassation, il doit s'agir des décisions
juridictionnelles rendues en dernier resort;

3. La requête en cassation doit contenir les mentions obligatoires suivantes : le nom , s'il ya lieu le
prénom , qualité et demeure ou siège du requérant , l'objet de la demande , les cas echéant, les
nom, prénom, qualités et demeure ou siège de la partie adverse;

4. Le délai pour déposer la requête en cassation est de trois mois à dater de la signification de la
décision attaquée ;2

5. La signature obligatoire et préalable du pourvoi en cassation : aucune requête de pourvoi en


cassation n'est recevable si elle n'est signée par un avocat du barreau près le conseil d'Etat.

Il y a lieu de noter a la suite de P. LEWALLE et L. DONNAY que lorsque le conseil


d'Etat intervient comme juge de cassation , il ne peut se prononcer sur les questions de faits mais
uniquement sur les questions de droit.

DEUXIEME CHAPITRE : LES VOIES DE RETRACTATION

Les voies de rétractation consistent pour le demandeur d'introduire la requête devant le


juge qui a rendu la décision afin de lui demander de la revoir. Les voies de rétractation sont :
l'interpretation, la rectification d'erreur matérielle , l'opposition et la tierce opposition.

Ce chapitre comprend deux section consacrées à l'analyse de l'interprétation et de la


rectification d'erreur matérielle ( première section ) et, à l'opposition et la tierce opposition ( deuxième
section ).

Première section : L'interprétation et la rectification d'erreur matérielle

2 Cfr, Article 365, alinea 1er de la loi organique du 15 octobre 2016 sur les juridictions de l'ordre administratif .
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Premier paragraphe : Interprétation des decisions des juridictions administratives

Interpréter une décision de justice, consiste pour le juge compétent à déterminer le sens
exact , la portée et les conséquences attachées à cette décision , objet de difficulté .

Le conseil d'Etat est seul compétent pour interpréter ses propres décisions.

Second paragraphe : La rectification d'erreur matérielle

Lorsqu'un jugement d'une juridiction administrative est entachée d'une erreur matérielle
susceptible d'avoir une influence sur le jugement de l'affaire , la partie interressée peut introduire un
recours en rectification.

Seconde section : L'opposition et la tierce opposition

Premier paragraphe : L'opposition

Le jugement par défaut est celui rendu à l'absence d'une partie, qui en principe n'a pas fait
valoir ses arguments devant le juge.

L'opposition est une voie de recours reconnue à toute personne qui mise en cause devant
une juridiction administrative , n'a pas produit d'observation ou de défense , de s'attaquer à un jugement
rendu par défaut.

Second paragraphe : La tierce opposition

Il s'agit comme le declare Nicolas kabasele , d'une voie de recours qui confère le droit a
un tiers non appelé à la cause, de s'opposer à une décision qui prejudicie a ses droits.

Il s'agit en clair du droit reconnu à toute personne qui n'a été ni partie au procès , ni appelée,
ni représenté à l'audience de se prévaloir en tierce opposant contre toute ordonnance, tout jugement ou
toute arrêt qui prejudicie à ses droits.

La tierce opposition n'est recevable que si elle est introduite dans le délai de deux mois
qui suivent la publication de la décision attaquée.

La tierce opposition n'a pas d'effet suspensif , sauf si la juridiction en decide autrement
par une ordonnance.
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TROISIEME CHAPITRE : LA REVISION DES DECISIONS DES JURIDICTIONS
ADMINISTRATIVES

Cette voie de recours n'est introduite que devant le conseil d'Etat.

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