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Le 

rôle de l'audit interne dans la
gouvernance d'entreprise 
Le secteur économique et par conséquent tout ce qui concerne les entreprises ont
beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Il est devenu, au fil du temps,
primordial   de   connaître   les   éléments   comptables   afin   d’avoir   au   sein   de   chaque
entreprise   en   France   la   comptabilité   la   plus   précise   et   plus   claire   possible.   Le
principe est celui de fidélité, puisque les comptes des sociétés se doivent de refléter
la réalité, et donc la véritable situation économique de chaque groupe. 

Les outils mis en avant par les dirigeants et autres professionnels extérieurs sont de
plus en plus performants et précis afin que chacun puisse posséder les meilleurs
logiciels comptables et financiers. Néanmoins, il est impossible de passer outre la
fonction   d’audit   dans   les   entreprises,   puisqu’elle   est   devenue   un   outil   majeur   et
indispensable   pour   prévenir   les   éventuels   risques   connus   par   les   entreprises   au
niveau comptable. Toutes les organisations ont besoin, en ce milieu d’année 2020,
d’auditeurs internes, puisque le rôle ou tout du moins les rôles des auditeurs ont bien
évolué ces dernières années. 

Ils  n’ont   plus  seulement   une   fonction  de   contrôle,   mais   bel   et   bien   de   conseil   et
jouent aujourd’hui davantage le rôle d’un collaborateur, d’un partenaire, plutôt que
d’un juge ou d’un contrôleur. En effet, les auditeurs internes sont présents le plus
souvent   pour   aider   les   entreprises   à   un   moment   donné   pour   leur   apporter   des
conseils pertinents sur la façon de gérer leur fiscalité et d'autres problèmes et par
conséquent, d’apporter également des solutions pour leur permettre d’avancer et de
se relever si besoin. 

L’auditeur à une place privilégiée lorsqu’il arrive dans l’entreprise, car il a un contact
direct   avec   tous   les   dirigeants,   mais   également   avec   tous   les   collaborateurs   de
l’entreprise. Il est évident qu’au vu de la concurrence qui s’intensifie dans tous les
secteurs d’activités et des crises  économiques, comme celle que nous traversons
actuellement (pandémie Covid 19), les dirigeants des entreprises ont tout intérêt à
anticiper les risques afin de conserver leur place sur le marché.

La question que l’on peut donc légitimement se poser est de savoir quel est le rôle
de l’audit interne dans la gouvernance d’entreprise. Est­elle réellement un moyen
d’améliorer les performances de cette dernière sur le long terme ?

Dans cette analyse, nous parlerons dans une première partie du contrôle interne et
de l’audit, deux mécanismes de régulation des comportements des acteurs. Nous
étudierons   donc   le   contrôle   interne   et   ses   différences   avec   l’audit   à   proprement
parler,   et   nous   verrons   leurs   conséquences   sur   le   management   utilisé   par   les
entreprises.

Dans une deuxième partie, nous parlerons de la gouvernance d’entreprise, avec tout
ce qui touche aux dysfonctionnements, mais également aux progrès. Nous verrons
les mécanismes de cette gouvernance, ses déficiences et également la nécessité
d’un contrôle accru pour parvenir à une meilleure gestion sur le long terme. 
Une   autre   partie   sera   consacrée   au   rôle   essentiel   de   l’audit   interne   dans   les
entreprises. Nous parlerons entre autres de la relation entre audit interne et organes
dirigeants ou encore de la contribution de l’audit interne dans les entreprises. 
Enfin,   nous   analyserons   le   rôle   de   l’audit   et   la   gouvernance   d’entreprise   dans   le
groupe Orange, anciennement France Télécom.

I. Le   contrôle   interne   et   l’audit,   deux   mécanismes   de   régulation   des


comportements des acteurs

A. Le contrôle interne, un processus de contrôle organisationnel

Le contrôle interne correspond généralement  à des caractéristiques plus précises
que   l’audit   interne.   Il   concerne   en   effet   l’ensemble   des   procédés   qui   permettent
d’anticiper autant que faire se peut les problèmes qui peuvent survenir au sein des
entreprises, comme le vol, l’usage trop abusif du matériel professionnel, etc.

Dans le contrôle interne, il y a un lien direct avec le côté financier et les comptes de
l’entreprise, tout ce qui concerne plus globalement son organisation. 

Les processus de ce contrôle sont très nombreux. Ils permettent de réguler tout ce
qui concerne les identifiants et mots de passe, la gestion des clés de l’entreprise ou
encore d'éventuels coffres­forts, caisses, etc.

La   mise   en   place   d’un   contrôle   interne   correspond   à   divers   besoins.   Les


dysfonctionnements   ou   autres   abus   des   entreprises   en   interne   en   font   partie
(fraudes, non­respect des règles, etc.) ; mais il y en a d’autres, comme les risques
liés au  domaine   de   la  finance,  qui   sont  souvent externes  à  l’entreprise,  mais qui
arrivent de plus en plus fréquemment. 

B. L’audit, un outil au service du gouvernement d’entreprise 

L’audit représente quelque chose de plus général, il permet d’anticiper les risques
liés à l’environnement de l’entreprise et à ses activités. 

Réaliser   un   audit   permet   également   de   revoir   tout   ce   qui   contribue   au   bon


fonctionnement de l’entreprise, comme les conditions de travail, le matériel mis à la
disposition des collaborateurs, le respect des consignes de sécurité, etc.

L’audit est une analyse qui correspond  à la connaissance de points spécifiques à
l’entreprise, et est généralement plus approfondie que le contrôle interne. 

Tout comme nous l’avons vu pour le contrôle interne, l’audit est souvent vu comme
une mesure visant à sanctionner alors qu’elle doive être perçue davantage comme
un bénéfice, une aide précieuse dans un environnement très changeant. 
Orange   possède   un   système   d’audit   interne   qui   lui   est   propre,   tout   en   restant
indépendant. Au vu de la taille de l’entreprise, ce genre d’analyse prend évidemment
beaucoup   de   temps,   les   relations   entre   dirigeants   et   auditeurs   ont   donc   plus   de
pertinences si elles sont basées sur la confiance et l’écoute. 
C. Le contrôle interne et l’audit limitent la latitude managériale

Les   décennies   qui   ont   précédé   ont   montré   des   méthodes   de   management   très
différentes   au   sein   des   entreprises.   Elles   dépendent   certes   des   managers
eux­mêmes,   mais   également   des   différents   secteurs   d’activités   présents   dans   le
monde professionnel.

L’audit   et   le   contrôle   interne   permettent   de   s’interroger   sur   le   comportement   des


dirigeants  et leur  évolution  au  fil  du  temps. Il   s’agit   également  de   savoir en  quoi
consistent   la   gouvernance   d’entreprise   et   son   lien   avec   la   façon   de   diriger   des
managers.

Beaucoup  de professionnels et de spécialistes  se  demandent  à juste  titre s’il  est


important de donner des limites aux dirigeants des entreprises, d’autant plus que les
années   ont   vu   défiler   un   nombre   important   de   scandales   mettant   en   cause   leur
intégrité. Le cas d’Orange est assez probant, puisque la vague de suicides a montré
de vrais problèmes humains et de gestion dans le groupe.

Les   décisions   prises   par   les   managers   et   autres   dirigeants   des   entreprises
possèdent   des   conséquences   sur   le   reste   de   la   société,   que   ce   soit   sur   les
actionnaires comme sur les salariés. 

La latitude managériale détermine entre autres les multiples décisions prises au sein
de l’entreprise, qu’elles soient financières ou stratégiques. 

Grâce à l’audit et au contrôle interne, la latitude managériale est limitée dans le sens
où   tout   est   davantage   contrôlé   et   cadré,   dans   tous   les   domaines,   financiers,
organisationnels   ou   encore   stratégiques,   pour   que   des   drames   tel   que   connut   le
groupe ne puissent pas se reproduire. 

II. Le gouvernement d’entreprise : dysfonctionnement et progrès

A. La gouvernance d’entreprise et ses différents mécanismes 

Il   existe   plusieurs   types   de   mécanismes   de   gouvernance,   mais   généralement,   le


monde   de   l’entreprise   en   retient   deux :   les   mécanismes   qui   proviennent   de
l’environnement externe et ceux qui, logiquement, proviennent de l’environnement
interne. 

Parmi les mécanismes externes  de gouvernance, il est possible de trouver ce qui
concerne les lois concernant la protection des investisseurs, ou encore le domaine
de prises de contrôle des sociétés environnantes. Les produits, les dirigeants, ou
encore l’éthique et la morale externe du groupe en font également partie. 
Il faut savoir également que ces dernières années, les questions d’éthiques et de
morales   sont   bien   plus   d’actualités   qu’avant.   Avec   les   scandales   financiers   ou
humains que certains groupes ont connus par le passé (cf. partie 4), les règles ont
profondément changé et les divers managements mis en place par les dirigeants
doivent   tenir   compte   du   bien­être   de   chacun   et   d’un   respect   plus   accru   de   la
comptabilité et de la finance d’entreprise. 

Voyons   maintenant   les  mécanismes   internes,   le   plus   souvent   générés   par   les
organes d’un groupe. 

La première des choses, ce sont les valeurs d’une entreprise. Nous parlions plus
haut de la morale et de l’éthique en externe, eh bien les valeurs internes sont tout
aussi importantes. En effet, ce sont les valeurs et les croyances d’une entreprise qui
permet d’en améliorer la notoriété sur le long terme. Cela devient de plus en plus
primordial, surtout avec le niveau de concurrence très élevé qui règne sur tous les
secteurs d’activités. 

Les différents conseils font également partie de ces mécanismes internes, comme le
conseil   consultatif,   conseil   de   famille   pour   les   entreprises   familiales   ou   encore   le
conseil d’administration. Il y a également tout ce qui concerne la rémunération des
employés, et la gestion interne du groupe. 

B. Les déficiences de la gouvernance d’entreprise 

Plusieurs critères peuvent définir une gouvernance d’entreprise déficiente. En effet,
les   problèmes   de   déréglementation   comptable   en   font   partie.   Les   comptes   des
groupes doivent être tenus régulièrement, avec une exactitude évidente, et lorsque
cela   n’est   pas   le   cas,   il   y   a   des   problèmes   plus   ou   moins   graves   qui   peuvent
apparaître sur le long terme. Un grand nombre de règles ont dû être raffermies ces
dernières   années   pour   éviter   tout   ce   qui   concerne   les   fraudes   financières   ou
stratégiques. 

Il   faut   savoir   que   lorsque   l’on   parle   de   gouvernance   d’entreprise,   on   parle


implicitement de performance, d’organisation et de contrôle. 

Une  gouvernance  déficiente  a  des impacts sur tous  les niveaux de  la  hiérarchie.


Lorsque nous évoquions plus haut l’éthique et la conscience morale, il est évident
qu’il ne peut pas exister un groupe sans une « bonne  »  éthique, ou tout du moins,
une éthique et une morale qui se voudraient respectables. 

Les réglementations de la gouvernance d’entreprise ont changé dans tous les pays
ou presque, permettant ainsi une meilleure adaptation aux changements issus de la
société.

C’est  dans  cette   optique   qu’il   est   possible   de   voir l’importance   des audits   et des
contrôles internes au sein des entreprises, pour pouvoir continuer  à améliorer et à
maintenir une gouvernance d’entreprise forte et fiable.  
C. Une bonne gouvernance implique plus de contrôle 

L’audit interne et le contrôle interne sont, comme nous l’avons vu jusqu’à présent,
des outils permettant aux groupes en place sur le marché de faire des progrès ou de
modifier parfois leur système de gestion ou organisationnel. 
Il va de soi que pour pouvoir conserver une gouvernance d’entreprise exemplaire, un
meilleur contrôle est tout aussi nécessaire. 

Pour être sûr que les règles sont respectées sur le long terme, toutes les entreprises
ont besoin de savoir que des contrôles internes peuvent être réalisés. C’est aussi un
moyen de protéger les collaborateurs contre les dirigeants peu scrupuleux ou contre
une mauvaise gestion. 

S’assurer   d’une   bonne   gestion   de   l’entreprise,   gestion   de   l’organisation,   de   la


stratégie   et   du   financement,   c’est   aussi   s’assurer   d’avoir   plus   de   pouvoir   pour
parvenir à fidéliser une clientèle devenue peu à peu plus difficile et exigeante. 

III. Le rôle essentiel de l’audit interne dans le gouvernement d’entreprise

A. L’audit interne, un véritable acteur de la gouvernance 

L’audit interne a plusieurs missions, mais son rôle principal est bien d’être l’un des
principaux acteurs de la gouvernance d’entreprise. 

Si la définition même de gouvernance peut parfois prêter à confusion, c’est un terme
qui est très souvent employé durant les conseils d’administration. La gouvernance,
ce sont tous les moyens mis en œuvre pour qu’une entreprise puisse parvenir à ses
objectifs.

Si   l’audit   interne   est   si   important,   c’est   qu’il   permet   de   rassurer   les   dirigeants   et
collaborateurs externes, mais qu’il possède également, comme nous l’avons vu, un
rôle décisif de conseil. En effet, il s’agit d’une procédure qui juge de l’efficacité d’un
système en toute objectivité. 

Une des principales caractéristiques de l’audit interne, c’est son indépendance par
rapport à l’organisation pour laquelle les membres de l’audit travaillent à un moment
donné. Cette indépendance lui confère une neutralité évidente ; neutralité d’autant
plus importante que les solutions apportées à l’organisation sont toujours objectives
et d’autant plus efficaces. 

Les missions d’audit sont menées par des professionnels externes à l’entreprise, qui
ont une connaissance approfondie de tous les systèmes d’organisation mis en place
dans les différents secteurs d’activités. 
Au­delà de la fonction de contrôle, qui est celle qui paraît le plus négative aux yeux
des collaborateurs d’une société, les missions d’audit proposent des points de vue
neutres   sur   les   processus   mis   en   place.   L’expérience   des   professionnels   qui
réalisent ce type de mission leur permet d’élaborer avec les principaux dirigeants des
stratégies toujours plus efficaces sur le long terme  ; stratégies qui peuvent et qui ont
d’ailleurs pour principal objectif d’éviter les crises sur le long terme. 

La   réalisation   d’un   audit   peut   très   largement   créer   de   la   valeur   ajoutée   à   une
entreprise. 
En effet, si tous les éléments sont réunis, à savoir conseils et objectivité, alors les
entreprises   ont   toutes   les   cartes   en   main   pour   sortir   d’une   crise   qui   débute   ou
affirmer leur succès sur un marché donné. 

B. Relations audit interne/organes dirigeants 

Il faut savoir que si la réalisation d’un audit peut apporter à une organisation de la
valeur ajoutée, cette valeur ajoutée est influencée par la manière dont les différents
conseils perçoivent les possibilités d’actions de cet audit. 

En effet, les relations entre les auditeurs et les dirigeants ne sont pas toujours les
mêmes, elles diffèrent selon les entreprises. 

Comme nous l’avons dit plus haut, l’audit est juste une formalité pour tous ceux qui le
voient comme un jugement porté sur la façon de diriger une société. D’autres en
profitent au contraire pour avoir des conseils et des solutions sur la façon de diriger
et de mener à bien telle ou telle stratégie. 

Plus   le   temps   passe,   et   plus   les   sociétés   utilisent   l’audit   comme   un   moyen   de
parvenir à atteindre leurs objectifs financiers et organisationnels. 

La concurrence, les changements de mode de consommation, les rapports au travail
qui   changent   constamment ;   toutes   ces   caractéristiques   obligent   d’une   certaine
manière les dirigeants à accepter toute l’aide dont ils pourraient avoir besoin pour
parfaire leur organisation et gérer au mieux leur société. 

Certains comités sont devenus au fil du temps obligatoires, comme notamment le
comité des risques, technique ou encore d’évaluation des performances. 

Le   groupe   Orange   tend   à   utiliser   l’audit   interne   comme   un   moyen   de   conseil   et


d’analyse, afin d’améliorer ses performances sur le long terme. Les difficultés liées
au groupe ces dernières années ont montré quelques déficiences et l’importance de
revoir certains domaines d’activités, comme le management notamment. 

En   outre,   notons   qu’Orange   a   longtemps   vécu   en   situation   de   monopole   sur   le


marché des télécommunications et qu’il a été sans aucun doute primordial de revoir
l’intégralité des mécanismes organisationnels afin de lutter contre cette concurrence
et de ne pas se laisser envahir. Lorsque Free a débarqué sur le marché, le groupe a
perdu plusieurs milliers de clients ; l’audit interne permet aussi de fixer des limites,
d’analyser les informations financières, et de savoir ce que le groupe peut mettre en
œuvre pour s’en sortir, ici la riposte par une offre low cost. 

C. Contribution de l’audit interne à la gouvernance d’entreprise

Tout au long de ce travail, nous avons donc pu constater  à quel point réaliser un
audit interne pouvait être important et apporter une vraie valeur à une entreprise. 

Pour que cette contribution soit la plus efficace et pertinente possible, les entreprises
et plus particulièrement la gouvernance d’entreprise doit connaître et faire une liste
claire   et   précise   de   ses   objectifs.   Tant   que   l’audit   interne   se   déroule   en   parfaite
neutralité et indépendance, l’organisation peut solliciter les auditeurs pour atteindre
ses objectifs. C’est à l’entreprise en question de définir les limites, de poser les bases
les plus claires possible quant à la réalisation de cet audit. 

Les   auditeurs   sont   des   professionnels,   qui,   comme   nous   l’avons   dit   plus   haut,
possèdent   des   connaissances   très   poussées   et   qui   peuvent   contribuer   à   aider
l’organisation dans la ou les réponse(s) aux questions qu’elle se pose sur des sujets
complexes et variés. 

Les auditeurs internes peuvent, si cela est rendu nécessaire par les dirigeants des
organisations, avoir un rôle très actif et contribuer dans le même temps à rendre
l’entreprise   plus   forte   en   valeur   ajoutée.   Le   fait   d’être   compétent   sur   un   grand
nombre   de   sujets   peut   aider   les   entreprises   à   revoir   soit   une   partie   de   leur
organisation,   soit   l’organisation   d’une   manière   plus   profonde   et   éviter   ainsi   une
mauvaise gestion, qui peut être très rapidement une cause de crises diverses. 

Plus les auditeurs pourront avoir accès aux dossiers de l’entreprise, et plus ils la
connaîtront ;   ils  pourront   donc  être   d’une   aide   plus  précieuse.   Bien   entendu,   une
bonne communication entre les dirigeants et les auditeurs aide les missions  à se
réaliser dans la plus grande intelligence et surtout, améliore la compréhension des
différents problèmes. Le processus de prise de décision, ainsi que celui d’apports de
solutions, restent améliorés et plus faciles. La communication interne est d’ailleurs
l’un des points les plus importants  à gérer au sein d’une organisation, elle se doit
donc d’être la plus claire et la plus efficace possible. Cela évite les pertes de temps
et les solutions apportées n’en sont que plus pertinentes. 

Si la contribution des auditeurs est bénéfique à l’entreprise dans le sens le plus large
du terme, certaines règles de base permettent de respecter la neutralité de l’audit. 

Par exemple, pour n’en citer que quelques­unes, l’audit doit être en conformité avec
les normes en vigueur dans les lois et règlements. Il doit également respecter les
différents codes de déontologie. 
IV. Étude de cas, entreprise Orange

Orange est une entreprise de télécommunication dont la notoriété est internationale.
Auparavant   France   Télécom   et   depuis   2013   Orange,   elle   est   l’un   des   principaux
leaders du monde de la téléphonie mobile et des fournisseurs internet sur le territoire
français. 

Tout   au   long   de   ce   document,   nous   avons   parlé   de   gouvernance   d’entreprise   et


d’audit interne, nous allons donc étudier le cas du groupe Orange en ce qui concerne
ces points précis. 

A. Orange et le contrôle interne 

Le   contrôle   interne   de   la   société   est   basé   sur   plusieurs   unités   dont   l’une   des
principales   qui   reste   les   comités   de   gouvernance   de   la   direction   générale.   La
direction   du   Contrôle   interne   assure   ainsi   un   suivi   au   niveau   de   la   gestion   de
l’entreprise et des risques qu’elle encourra. Les données financières sont également
analysées,   ainsi   que   les   modes   de   management,   les   valeurs   et   les   principes   de
l’entreprise (Actions et comportements.)

Comme tous les contrôles internes, celui d’Orange est axé sur une méthodologie
rigoureuse, composée d’analyses et d’études de dossiers dans tous les domaines,
mais également de travaux plus complexes et d’ateliers menés avec l’ensemble des
dirigeants.

B. La gouvernance d’entreprise dans le groupe 

Tout au long de ce document, nous avons mis en avant les caractéristiques de la
gouvernance d’entreprise. Chez Orange, cette gouvernance a beaucoup évolué au fil
des ans. En effet, il y a eu des déficiences  évidentes il y a quelques années en
arrière, durant l’importante vague de suicides des employés. Depuis lors, tout a dû
être revu, la façon de diriger et celle de manager. 

Les   principes   évoqués   reposent   alors   sur   la   responsabilité   des   dirigeants,


l’indépendance des membres du conseil, la transparence des informations et enfin le
respect des droits des actionnaires et autres partenaires.

L’ancien PDG du groupe, ainsi que d’autres cadres du groupe ont  été condamnés
pour harcèlement moral, plus de 10 ans après la vague de suicides qui a modifié
radicalement les manières de diriger de l’entreprise. Ce fait divers permet de mettre
en avant les déficiences dans le système interne ainsi que le mal­être au travail.
L’audit interne a pour objectif de modifier radicalement tout ce qui peut se rapprocher
de ce type de management « par la terreur ». 

C. Un audit  interne   efficace  pour  une  amélioration   de  la   performance  du


groupe 

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