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SOMMAIRE
Avant propos
Introduction
1. Problématique
2. Hypothèses
3. Choix et intérêt du sujet
4. Méthodologie de recherche
I- INTRODUCTION GENERALE
1. Contexte
2. L’approche théorique
a. La notion de contrôle interne et ses différents aspects
SECTION 2 : Le contrôle interne : un instrument stratégique dans la gestion d’une entreprise
CHAPITRE 2 : La mise en œuvre du contrôle interne par EDG dans la gesto des risques
Section 1 : Présentation de la société EDG
Section 2 : les outils de gestion mis en place par EDG
Section 2 : L’impact du contrôle interne sur la gestion des risques par EDG
3
Avant propos
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Introduction
Pour plus d'efficacité, le contrôle interne doit être plus préventif que répressif. Il se
compose d'un ensemble de moyens mis en place dans une entreprise sous forme de
mesures, de procédures intégrées à son organisation.
Le contrôle est dès lors l’un des moyens privilégiés pour la conduite des
organisations actuelles. Mais l’importance accordée aux contrôles à postériori fait de
plus en plus place à un intérêt particulier dont regorgent les contrôles à priori.
L'objectif ultime du contrôle interne est bien la maîtrise des risques inhérents à
l'activité de l'entreprise et la conduite de ses opérations de la façon la plus efficiente
et sécurisée possible.
Un système de contrôle interne ne fait sens qu’en fonction des objectifs de l’entité.
Ces objectifs comprennent les objectifs généraux ou stratégiques, qui concernent
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l’entité dans son ensemble, et les objectifs opérationnels, déclinaison des objectifs
généraux au niveau de chaque processus et de chaque activité de l’entité.
On distingue trois types de contrôle :
Le contrôle interne est, sur le principe, l’affaire de toute organisation, quelque soit sa
forme juridique ou sa taille. En effet, certaines procédures de contrôle interne sont
indispensables à toute organisation (par exemple, signature d’un bon de commande
préalablement à tout achat).
Il est par conséquent crucial que chaque entreprise, quels que soient sa taille, son
secteur d'activité ou son mode de financement, soit en mesure d'évaluer la qualité de
son dispositif de contrôle interne, afin de s'assurer qu'il ne recèle aucune faiblesse
significative et que l'exposition aux risques de l'entreprise, en phase avec ses
objectifs et sa stratégie, soit minimisée.
1. PROBLEMATIQUE
L’équilibre financier d’une entreprise se manifeste par le fait que l’actif disponible doit
être suffisant pour faire face à son passif exigible. En effet, toute entreprise doit
disposer en permanence des ressources suffisantes pour remplir ses engagements à
court terme (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales...). L'absence de
ressources peut être le signe de difficultés de trésorerie et peut conduire à la
cessation de paiement. C'est ce qui arrive trop souvent aux jeunes sociétés, faute de
prévisions réalistes.
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Ainsi, le contrôle interne est devenu un pilier de l'entreprise, il vise à améliorer les
performances de l'entreprise par la mise en place de procédures efficientes et par la
sauvegarde de son patrimoine.
Le but de cette étude est de vérifier si le dispositif de contrôle interne d’EDG est
efficace et permet d’anticiper ou de limiter les risques de gestion.
- Quels sont les outils ou procédés de contrôle interne mis en place par EDG
afin de limiter les risques de gestion ?
- Quel a été l’impact de la mise en place de ces procédés dans les performances
d’EDG ?
- Quels sont les limites de ce contrôle interne et comment l’améliorer ?
2. HYPOTHESES
L'hypothèse est définit comme étant une réponse provisoire à une question en étude
que se pose un chercheur. Ainsi nous postulons qu'à l’instar de toute entreprise, il
existerait un certain nombre de mécanismes (procédures) mis en qui permettraient à
EDG de bien apprécier la qualité de sa gestion. Ce qui lui permettrait d’anticiper sur
les risques ou d’atténuer leur impact.
Fruit de l'œuvre humaine, nous pensons que le dispositif mis sur pied aurait ses
forces et faiblesses et, sur base de cela nous serions amené à fournir des
propositions aux dirigeants de l'Institution.
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Sur le plan théorique, ce travail présente un intérêt particulier à tout chercheur, car
selon le cas, il se veut de présenter plusieurs notions sur le contrôle interne et la
gestion des risques.
Le choix du thème est motivé par le fait que le contrôle interne est une
préoccupation majeure dans l’organisation et l’audit d’une entreprise. Car le système
de contrôle interne permet la maitrise des différents risques et assure l’atteinte des
objectifs fixé au préalable, la continuité et la survie de l’organisation.
4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
La réalisation de ce travail repose sur deux volets essentiels, d’une part une
recherche documentaire en se basant sur un ensemble d’ouvrages et rapports
d’entreprise afin de comprendre l’aspect théorique du contrôle interne, de l’audit et
gestion des risques et d’autres part une recherche documentaire et des interviews au
sein d’EDG.
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
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II- INTRODUCTION GENERALE
3. Contexte
Les sociétés électriques représentent un acteur majeur dans notre société. Leur
implication constitue un réel impact tant sur l’aspect social que sur l’aspect
économique et environnemental.
Les complexités du continent le plus pauvre du monde apparaissent particulièrement
lorsqu’il est question d’énergie. L’Afrique est riche en sources d’énergie, fournissant
environ 19 % de la production mondiale de combustibles fossiles : un chiffre qui
contraste avec ceux de la consommation énergétique.
Les populations africaines ne consomment que 3,2 % de l’énergie primaire mondiale,
ce qui est la consommation par habitant la plus faible par continent. En outre, la
majorité des pays africains ont encore principalement recours à la biomasse
traditionnelle pour accéder à l’énergie de base.
Le fossé entre la production et la consommation montre bien l’héritage colonial des
économies qui dépendent des exportations de ressources naturelles. En 2014, la
moitié de la population du continent, qui s’élevait à 1,2 milliard d’habitants, n’avait
pas accès à l’électricité. Les factures énergétiques sont exorbitantes dans certaines
régions. Lorsqu’elles existent, les infrastructures sont souvent en mauvais état, faute
d’entretien adéquat : le vol d’énergie n’est pas rare, de même que les raccordements
illégaux aux réseaux électriques.
Selon la Banque mondiale, 25 des 54 pays d’Afrique se trouvaient en 2012 en
situation de crise énergétique en raison de l’accès limité à l’électricité et de
l’approvisionnement énergétique en général.
Il est aussi à noter que les investissements dans les infrastructures énergétiques ont
des effets radicaux sur tous les aspects de la société : ils peuvent contribuer à
améliorer de manière décisive les performances des activités industrielles et
agricoles, ainsi qu’à généraliser l’accès à l’éducation, aux nouvelles technologies et à
de meilleurs soins de santé.
L’insuffisance des infrastructures énergétiques est systématiquement pointée du
doigt comme l’une des principales causes du manque d’investissements dans les
secteurs industriels, mais la mise en œuvre de projets d’infrastructures énergétiques
a également accentué le fléau de la corruption.
Comme beaucoup d’autres parties du monde, l’Afrique de l’Ouest doit affronter des
défis colossaux en matière d’énergie.
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Et c’est bien à une refonte complète du système de gestion de ce type d’entreprise à
laquelle les gouvernements doivent s’atteler.
Pour pallier ces écueils, nombre de pays ont effectué ou envisagent la privatisation
de leur entreprise nationale. L’investisseur privé, le plus souvent venu du Nord, étant
censé apporter ses qualités de gestion, sa compétence technique, ainsi que de
l’argent frais pour réaliser les investissements nécessaires. Les pays africains y sont
même parfois fortement incités, comme ce fut le cas pour EDG avec Sogel et tout
dernièrement avec ……..
Or, l’électricité est une affaire de long terme, qui requiert une vision et des
investissements sur vingt à trente ans. Sans compter ses implications en matière
sociale ou d’aménagement du territoire. C’est dire qu’en matière de gestion
électrique, « le plus important, c’est la gouvernance ».
Ce mémoire a pour but de répondre aux questions suivantes : la société électrique
nationale de Guinée (EDG) met-elle en pratique un contrôle interne ? A quels risques
est-elle confrontée et comment les gère-elle ? Il permettra, à travers l’analyse de
l’EDG de déterminer les méthodes et procédures adoptées en vue d’atteindre une
maîtrise performante de la société.
Par ailleurs, ce ne sont pas les dysfonctionnements de contrôle interne les plus
évidents qui génèrent les plus gros gaspillages/ et ou les risques les moins bien
maitrisés. Bref, dans cette optique, l’évaluation du contrôle interne présente un
rapport coût/bénéfice positif.
Dans un premier temps, un cadre théorique sera exposé sur base d’une revue de la
littérature à propos d’une part, l’EDG, et d’autre part du contrôle interne et plus
particulièrement de la gestion des risques.
Dans un second temps, une approche pratique au sein de l’EDG visera à mettre en
lumière la manière dont celle-ci met en œuvre son système de contrôle interne et de
gestion des risques.
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2. L’approche théorique
Cette partie consacrée au cadre théorique a pour objectif d’introduire les concepts-
clés que sont le contrôle interne et les risques. Le contexte général sera défini afin
de comprendre dans quelles circonstances et pour quelles raisons le contrôle interne
a toute son utilité.
Finalement, un lien entre le contrôle interne et la minimisation des risques sera établi
dans le but de mettre en relation ces deux notions capitales.
Dans sa définition étendue, le contrôle interne est un processus, mis en œuvre par le
management, conçu pour fournir une assurance raisonnable sur le respect des
objectifs dans les points suivants : efficience et efficacité des opérations, fiabilité du
reporting, conformité avec la loi et les règlements.
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contrôle interne » permet à ces entités de développer, de manière efficace et
efficiente, des dispositifs de management qui s’adaptent aux évolutions de
l’environnement économique et opérationnel, et visent à maîtriser les risques en les
ramenant à des niveaux acceptables.
Pour le contrôle interne et le management des risques, il existe deux référentiels
internationaux publiés par le Committee of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission (COSO) qui sont :
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l'entité en processus. Les risques susceptibles d’avoir une incidence sur la
réalisation de chaque objectif de l’entité doivent être identifiés au terme d’un
processus continu et itératif. Une fois identifiés, ils doivent être analysés et
évalués en fonction de deux critères : leur probabilité d’occurrence et leur
impact.
3) Activités de contrôle: Il doit être mis en place un système de normes, de
procédures et d’outils de contrôle permettant de s’assurer de la maîtrise des
risques auxquels est exposée l’entité. Les mesures prises dans le cadre des
activités de contrôle sont, par exemple, l’observation, la comparaison,
l’approbation, la coordination, la vérification, l’autorisation, le rapprochement,
la supervision, la séparation des fonctions mais aussi des outils tels qu’un
organisme, une fiche de poste, un tableau de bord.
4) Information et communication: Il est nécessaire de disposer d’une information
pertinente, fiable et communiquée au moment opportun aux personnes qui en
ont besoin pour leur permettre d’assumer leurs responsabilités. Les besoins en
information ainsi que les systèmes d’information doivent évoluer en fonction
des changements de l’environnement.
5) Pilotage: Enfin, un processus de surveillance permanente et de pilotage du
contrôle interne doit être mis en place. Il doit être doublé de la réalisation
d’évaluations ponctuelles portant sur l’efficacité et l’efficience du contrôle
interne.
Le « contrôle interne » s’applique ainsi aux niveaux général et particulier et la
démarche doit être partagée entre les différents acteurs au sein d’une entité, de
l’administration publique et du secteur public selon les attributions respectives. Tous
les acteurs de l’entité sont impliqués dans le système de contrôle interne : les
organes de surveillance (ministre et cabinet, comités exécutifs, de direction, des
risques, d’audit…), les organes exécutifs (la direction générale, les directeurs et tous
les agents).
Pour structurer cette approche, un « système de contrôle interne » au sens large du
terme ou « système de maîtrise des risques » distingue quatre types d’acteurs :
Sous l’égide de l’instance dirigeante et des organes de surveillance de l’entité,
la première ligne de maîtrise distingue ceux qui mettent en œuvre
opérationnellement les politiques publiques et gèrent au quotidien les risques
associés de ceux qui, de manière fonctionnelle, supportent, complètent et
coordonnent les actions de maîtrise
Ceux qui vérifient que ces actions opérationnelles sont réalisées.
La troisième ligne est constituée par ceux qui donnent une assurance
raisonnable et indépendante sur l’efficacité du système de contrôle interne ; il
s’agit de l’audit interne ou des corps similaires.
Enfin, sont positionnés en dehors du périmètre interne les acteurs externes à
l’administration, tels que la Cour des comptes et les organes de régulation.
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Ainsi, sur la base de son environnement (législatif, réglementaire, administratif,
de gestion, de contrôle…), tout acteur doit s’attacher à identifier les évènements
pouvant obérer sa capacité à atteindre un objectif, et par conséquent à définir
des actions permettant leur maîtrise à niveau acceptable, et à s’assurer de la mise
en œuvre effective des actions.
Cette organisation, selon les composantes du contrôle interne, associant tous les
acteurs permet de clarifier les rôles et les responsabilités, de connaitre et
maîtriser les processus d’atteinte des objectifs et de fluidifier les flux
d’informations entre les parties. Au final, la prise de décision est éclairée et
rendue plus fiable et sûre, participant ainsi à une bonne gouvernance.
f. La mise en place du processus du contrôle interne ou de la maîtrise
des risques
Techniquement, un « système de contrôle interne » ou un « système de maîtrise des
risques » s’articule autour des critères relatifs à l’organisation, à la documentation et
à la traçabilité. Toute entité, tout processus et toute opération participant à la mise
en œuvre d’une politique publique doit intégrer ces trois critères. Pour maîtriser les
risques associés à l’atteinte des objectifs, les tâches individuelles et collectives
doivent être organisées, documentées et traçables.
Pour ce faire, le développement d’un « système de contrôle interne » doit s’appuyer
sur un processus continu intégrant tous les processus et activités.
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- L’environnement de contrôle
La culture de l’entité, dans laquelle s’inscrivent sa vision stratégique, ses missions et
ses objectifs, est un élément déterminant du contrôle interne. L’identification et le
partage des valeurs éthiques de l’entité, l'engagement du top management, la
détermination d’un périmètre stable et la clarification des responsabilités des uns et des
autres sont des pré requis pour toute démarche de contrôle interne.
Pour être pertinent, un « système de contrôle interne » doit s’appuyer sur la culture
de l’entité, sur ses valeurs éthiques et sur tous les éléments qui influencent le
comportement des personnels au quotidien.
Les éléments qui participent à l’appropriation des valeurs de l’entité doivent être
formalisés et faire l’objet d'actions de sensibilisation, de formation et de
communication interne, notamment à l’attention des nouveaux arrivants. Il peut
s’agir, par exemple, d’un code d’éthique, d’une charte de valeurs, d’un code de
déontologie, d’un document décrivant la politique et les pratiques de gestion des
ressources humaines, d’un règlement intérieur ou de tout autre document de
procédures internes.
Le principe d’exemplarité est fondamental pour la mise en place d’un« système de
contrôle interne ». Le premier responsable et les directeurs de l’entité doivent faire
preuve d’exemplarité dans leurs actions quotidiennes afin d’inspirer à leurs
collaborateurs un comportement en lien avec les valeurs de l’entité. Les règles de
conduite et d’intégrité guident l’activité de l’entité. C’est selon ce contexte, propre à
chaque entité et porté au plus haut niveau hiérarchique, qu’un « système de contrôle
interne » efficace pourra se développer.
- L’organisation
L’établissement d’une cartographie des processus (processus métiers, supports, de
gestion et de pilotage) et la modélisation de chacun d’eux, est une étape d’analyse
nécessaire à la mise en place d’un « contrôle interne » global, qui ne peut aboutir
que grâce à la mobilisation de tous les échelons de responsabilité de l’entité.
Pour la mener à bien, l’entité doit avoir une vision claire de son périmètre
d’intervention et connaître en détail les processus, activités et fonctions permettant
la mise en œuvre de sa politique générale. Sa stratégie et ses objectifs vont
déterminer le périmètre couvert par le « système de contrôle interne ».
La cartographie des processus doit notamment permettre de faire apparaître toutes
les relations matricielles à l’œuvre dans l’entité : relations hiérarchiques, relations
fonctionnelles, relations contractuelles.
Elle permet également l’identification des instances de gouvernance interne chargée
de la surveillance générale de l’entité. L’organigramme, la cartographie des
processus et leur modélisation, les délégations de pourvoir et de signature, les
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compétences en place, les contrats de gestion ou de service, les lettres de missions
et les fiches de description de poste sont autant d’outils utiles à la clarification des
responsabilités.
Grâce à eux, chaque collaborateur connait sa mission, ses objectifs, ses pouvoirs et
se sent pleinement responsable de sa tâche. La structuration des processus permet
de préciser les responsabilités et les pouvoirs de tous les acteurs au sein de l’entité.
Au total, la connaissance exacte de la stratégie, des objectifs, des responsabilités et
du travail de chacun est un élément clef permettant de définir l’environnement de
contrôle de l’entité, fondement de tout système de contrôle interne efficace.
Il en résulte que, pour être menée à bien, une démarche de mise en place d’un
système de contrôle interne doit être conduite par l’entité elle-même avec conviction,
et non imposée depuis l’extérieur.
On peut relever de nombreuses convergences d’outils et de méthodes entre le
système de contrôle interne et le système de management qualité, qui exige une
description systématique des processus, une logique d’amélioration continue de
ceux-ci, le suivi des indicateurs qualité et la détermination de plans d’action associés.
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risques et apparaissent, par conséquent, à travers la phase traitement dans les
systèmes de contrôle interne de chaque processus et activité.
- La cartographie de risques
La cartographie des risques permet d’afficher le positionnement des risques selon
différents axes, tels que l’importance potentielle (impact), la probabilité de
survenance ou le niveau actuel de maîtrise des risques. L’établissement d’une
cartographie des risques répond à différentes finalités, parmi lesquelles :
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procédure intègre également les modalités permettant de tracer les contrôles
et de s’assurer qu’ils ont bien été réalisés.
La typologie des activités de contrôle conduit à distinguer leur nature (comme par
exemple, l’approbation, la vérification, l’autorisation, le rapprochement ou les
protections physiques), leurs modalités (contrôles manuels, automatiques, formels,
informels, ainsi que les niveaux de contrôle (premier, deuxième et troisième niveau)
L’approche globale du « contrôle interne » en termes de processus, activités,
objectifs, risques et activités de contrôle se traduit en pratique par la rédaction de
référentiels de contrôle interne pour chaque processus et activité entrant dans le
périmètre de l’entité.
Les référentiels de contrôle interne sont centralisés en un lieu unique permettant de
garantir l’homogénéité des méthodes, outils et documents produits mais également
de faciliter l’accès à ces référentiels par les fonctions de pilotage tels que l’audit
interne, la qualité ou le contrôle de gestion. Ils constituent en effet des outils utiles
aux responsables opérationnels et aux collaborateurs qui les utilisent pour conduire
leurs opérations de manière efficace et s’assurer de la maîtrise de leurs activités.
- Le système de l’information
Le système d’information s’entend comme tous les moyens de communication
existants au sein de l’entité, y compris les systèmes informatiques. L’ensemble de ces
moyens, informatiques ou non, participe aux échanges et à la diffusion de
l’information nécessaire à la conduite et au pilotage des opérations.
Le pilotage du contrôle interne s’inscrit dans une démarche courante de
management. Il convient de veiller à la pertinence et l’adéquation du dispositif de
pilotage du contrôle interne : selon la taille de l’entité, une structure spécialisée peut
prendre en charge la surveillance permanente du système, sans pour autant se
substituer aux directeurs opérationnels, responsables directs du contrôle interne.
Dans tous les cas, la surveillance du contrôle interne passe par la mise en place d’un
dispositif d’auto-évaluation pour chaque processus et activité, placé sous la
responsabilité du manager opérationnel. On retrouve également la notion de
surveillance dans toutes les actions de supervision réalisées par l’encadrement, à
partir de listes de points clés à vérifier.
Toutes les informations issues de la surveillance permanente du système sont
consolidées dans un tableau de bord du contrôle interne, en regard des objectifs de
l’entité. Il permet de suivre, via une série d’indicateurs, le niveau de diffusion du
contrôle interne au sein de l’entité, les incidents et risques détectés, les défaillances
du système, le niveau de maturité des contrôles, l’état d’avancement des plans
d’action. En concertation avec le contrôle de gestion, certains indicateurs de ce suivi
pourront intégrer le tableau de bord de la direction.
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Par ailleurs, une communication sur la situation du « système de contrôle interne »
peut être adressée aux organes de surveillance de l’entité. Prenant la forme d’un
rapport, elle a pour objet d’informer sur la conception du système en place, de
rendre compte de son bon fonctionnement et d’attirer l’attention sur les défaillances
qui ont pu être détectées dans les domaines du contrôle interne et de la maîtrise des
risques.
Dans notre tentation de cerner la notion de contrôle interne, nous présenterons trois
définitions.
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise des opérations, lui apporte des
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle, de gouvernement d’entreprise, et en faisant des proposition pour renforcer
leur efficacité ».
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« L’audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une
entreprise pour contrôler et gérer une entreprise ».
Nous avons répertorié parmi les différents types d'audit trois principaux types à
savoir l'audit financier, l'audit opérationnel et l'audit juridique.
Toute information comptable et financière peut avoir des conséquences graves sur
l'entreprise, aussi est-il nécessaire pour les dirigeants de s'assurer de la sincérité des
informations.
Les préoccupations d'une révision pour les dirigeants sont le plus souvent :
2. Audit opérationnel
L'audit interne tend à s'enrichir et s'étend désormais au-delà de l'audit financier pour
assurer les missions d'audit opérationnel. L'audit opérationnel ayant pour objectif
l'analyse des risques et des déficiences existants dans le but de donner des conseils,
de faire des recommandations, de mettre en place des procédures ou encore de
proposer de nouvelles stratégies, en un mot l'audit opérationnel comprend toutes les
missions qui ont pour objet d'améliorer la performance de l'entreprise .
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l'entreprise en tant que projet, de son organisation (organisation du travail, et
organisation administrative, organisation comptable), de son système de contrôle
interne.
4. Audit de gestion
Il permet de juger l'entreprise sur ses résultats (les ressources ont-elles été utilisées
de manière optimale pour atteindre les objectifs rationnels ?). Compte tenu des
préoccupations de performance, le contrôle de gestion (en tant que structure mise
en place par la direction pour mesurer les performances) sera particulièrement
examiné.
5. Audit de stratégie
L'audit juridique est défini comme étant l'audit du « juridisme » de l'entreprise et par
juridisme, on entend les propositions suivantes :
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L'organisation doit avoir conscience qu'elle crée ses propres règles de «
jurisprudence interne » et que celles-ci peuvent se trouver remises en jeu lors
d'opérations de rapprochement, ou de scission ;
La présence d'une forme de droit pour toute opération, tout acte, tout service
rendu ou à rendre ;
La nécessité de trouver, dans ce contexte, des aires de moindre déséquilibre
juridique minimisant les risques et optimisant les opportunités.
De définir les principes de base que la pratique de l’audit interne doit suivre ;
D’établir les critères d’appréciations du fonctionnement de l’audit interne ;
De favoriser l’amélioration des processus organisationnels et des opérations.
Ces normes se composent des normes de qualification(les séries 1000), des normes
de fonctionnement(les séries2000) et des normes de mise en œuvre ( BANGOURA
SEKOU TETE : l’audit d’entreprise, Mémoire de licence en sciences de gestion, option
Finances, Université de béjaia . 2004, p.45.)
Les normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les
organisations et les personnes accomplissant activités d’audit interne. Les normes de
fonctionnement décrivent la nature des activités d’audit interne et définissent des
critères de qualité permettent d’évaluer les services fournis. Les normes de mise en
œuvre déclinent les normes de qualification et les normes de fonctionnement à des
missions spécifiques.
1. Normes de qualification :
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Norme 1200 : compétence et conscience professionnelle:
Les missions doivent être conduites avec compétence et conscience professionnelle.
Le programme doit être conçu dans un double but : aider l’audit interne à apporter
une valeur ajoutée aux opérations de l’organisation et à les améliorer, et garantir
qu’il est mené en conformité avec les normes et le code déontologie.
2. Norme de fonctionnement :
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H. Fonctions voisines de l’audit interne
Comment mieux éclairer une Fonction qu’en traçant les frontières de son action par
rapport à celles qui jouxtent son domaine d’application. On évitera bien des
confusions en précisant clairement comment se situe l’Audit Interne par rapport :
– à l’audit externe,
– à la mission du consultant externe,
– à l’inspection,
– au contrôle de gestion.
«Le Contrôle de Gestion est le processus par lequel les dirigeants s'assurent que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et
efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de
l'organisation ».
Ressemblances :
Les deux fonctions ont un caractère universel, elles s’intéressent à toutes les
activités de l’entreprise ;
comme l’auditeur interne, le contrôleur de gestion attire l’attention,
recommande, propose mais n’a pas le caractère opérationnel ;
Les deux fonctions sont relativement récentes et encore en pleine période
d'évolution d'où la multiplication des interrogations et des incertitudes ;
L'une et l'autre bénéficient généralement d'un rattachement hiérarchique
préservant leur indépendance et leur autonomie, c'est-à-dire au plus haut
niveau de l'entreprise ;
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Différences
On connaît les objectifs de l'Audit Interne, qui visent à mieux maîtriser les activités
par un diagnostic des dispositifs de contrôle interne. Le contrôleur de gestion va
s'intéresser plus à l'information qu'aux systèmes et procédures ; définis au sens le
plus large, on peut dire que son rôle est de veiller au maintien de grands équilibres
de l'entreprise (achats - ventes – stocks - investissements...) en attirant l'attention
sur les déviations réalisées ou prévisibles et en recommandant les dispositions à
prendre pour restaurer la situation.
Quant à la périodicité
Complémentarités
En sus de cette évaluation, les Rapports d'audit interne peuvent et doivent donner au
Contrôleur de gestion des informations pertinentes pour lui permettre de juger du
bon fonctionnement des processus.
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Inversement, l'Audit Interne va trouver auprès du contrôleur de gestion des
informations qui vont être autant de clignotants susceptibles d'attirer l'attention des
auditeurs sur des points de faiblesse à prendre en compte dans les missions d'audit.
Le contrôle interne ne doit pas être confondu avec l'audit interne, Contrôler une
situation c'est avoir en main toutes les données permettant d'en conserver la
maîtrise. Le contrôle interne est ainsi l'ensemble des dispositions incluses dans les
organisations et dans les procédures dont l'objet est d'assurer :
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L'entreprise publique ou privée est en état permanent de contrôle interne des lors
qu'elle s'est dotée, dans sa globalité, d'une organisation adaptée à atteindre ses
objectifs. Si chaque organisation est responsable de manière continue de son
contrôle interne, la direction de l'audit interne doit être, dans l'exercice des ses
missions, le promoteur du contrôle interne et de son efficacité au meilleur coût.
Le contrôle interne apparaît donc comme un moyen pour l’audit externe alors qu’il
est un objectif pour l’audit interne
Au début du moyen âge, les sumériens ont ressenti une nécessité de contrôle de la
comptabilité des agents. Ce système de contrôle par recoupement consiste à
comparer une information qui est parvenue de deux sources d'enregistrements
indépendantes.
Mais le mot « audit » n'est apparu que sous l'empire romain et plus spécifiquement
dès le 3ème siècle avant Jésus Christ2, où il était d'un sens plus large.
Le mot audit, nous vient de latin « audire », c'est-à-dire « écouter », les romains
employaient ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion
des provinces.
Ultérieurement, ce contrôle s'est développé suite aux efforts des anglais. De même
ses objectifs, qui se sont axés principalement à la détection de fraude,
progressivement vers la recherche d'erreurs puis à la publication d'opinion sur la
validité des états financiers, enfin sur leur régularité et sincérité.
Ce n'est qu'au XIXème siècle que les législateurs ont institués le contrôle des sociétés
par des agents externes en raison :
L’audit interne est apparu aux États Unis après la crise de 1929. La crise finie, les
auditeurs ayant beaucoup d’expérience dans les domaines comptables se sont
imposés. C’est en ce moment que la fonction d’audit interne a pris naissance.
De nos jours l'audit est une discipline transversale au centre des préoccupations des
Managers. En ce sens, et face à une variété des besoins, l'audit s'élargissait à
d'autres domaines qui se sont révélés nécessaires avec l'évolution et la généralisation
de nouveaux moyens de traitements de l'information.
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La fonction d’audit interne s’est développée avec la création de l’ILA (Institut of
Interne Auditor) aux USA en 1941, dont la vocation est de promouvoir l’audit interne
et d’accroitre la compétence professionnelle et techniques des auditeurs internes par
des recherches et des formations professionnelles.
Tableau N°01 :
Système du progrès de l’audit
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l’accomplissement de sa mission, pour passer ensuite à l’explication des trois phases
fondamentales de toute mission d’audit.
Le premier cas, est celui des filiales, lorsque les auditeurs internes se déplacent pour
aller auditer une filiale, ils auditent tout ou une partie des activités de la filiale sans
se limiter à une seule fonction.
Le deuxième cas, en dehors des filiales et entreprises industrielles, dans lequel on
trouve très souvent une approche multifonctionnelle, est celui des auditeurs
informatiques.
Notons, la mission d’audit interne couvre tous les domaines de gestion. L’audit
interne doit avoir accès sans limitation, aux documents et données relatifs à la
gestion.
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La régularité : A ce niveau l’auditeur doit vérifier :
Cet audit de régularité est appelé aussi « audit de conformité », dans le premier cas
on observe la régularité par rapport aux règles internes de l’entreprise et dans le
second cas la conformité avec les dispositions légales et règlementaires. Mais dans
les deux cas, la démarche est la même c'est-à-dire de comparer la réalité avec le
référentiel proposé, et elle est toujours essentielle pour un auditeur interne, s’est
doublée d’une approche nouvelle, l’audit d’efficacité.
la cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par
l’entreprise ;
la qualité des orientations de la direction générale, la pertinence va être
exprimée comme l’écart entre le résultat que l’on veut obtenir et la capacité
des moyens retenus à y parvenir.
Notons que a chaque niveau d’objectif correspond un type d’audit interne à savoir :
l’audit comptable et financier, audit opérationnel, audit de management ou direction.
30
présenter à l’ensemble des acteurs de l’entreprise. C’est la base sur laquelle vas
construire une fonction d’audit interne, son élaboration nécessite quatre conditions à
remplir :
Le document doit être signé par la plus haute autorité de l’organisation ;
Il doit être distribué, et si possible commenté, par les audités futurs ;
Les références normatives, qui vont lui donner une autorité extérieure doivent
y figurées ;
Il doit être conçu dans une forme cohérente avec la culture et les habitudes
de l’organisation.
Cette étape est indispensable car c’est la meilleure façon de vaincre les résistances
subies par l’audit. Elle est nécessaire pour aborder l’étape suivante, c’est la
cohérence de processus.
31
Septième étape : élaborer les normes retenues pour le
fonctionnement du service
Tableau N°02 : Le tableau suivant résume les étapes de mise en place d’une
structure d’audit interne.
Taches Objectifs
élaborer une - la validité par le conseil charte - faire connaitre la structure
d’administration - lui donner une accréditation
convaincre les managers de l’utilité de la - éviter les réticences et obtenir des aides
structure
Source : RABHI A, pratique de l’audit opérationnel dans les milieux bancaires, mémoire de
fin de cycle DESB, Alger, 2004, P 133.
32
4. Les outils et les techniques de l’audit interne
On peut utiliser plusieurs critères de sélection des outils de l’audit, selon le critère qui
traduit les deux démarches de l’auditeur : les outils d’interrogation et les outils de
description.
Le sondage est une technique statistique qui se base sur l’étude des fichiers
informatiques et de logiciels d’extraction et d’analyse.
b) les interviews
C’est une technique très utilisée par l’auditeur, qui ne doit pas être confondue avec
les techniques d’apparence similaires, l’auditeur n’est pas dans la position d’un
journaliste, il devra donc se garder de toute question ayant un caractère subjectif. Il
doit également respecter certaine règles : la voie hiérarchique, rappeler clairement à
l’audité la mission et les objectifs…etc.).
Ils ont devenus de plus en plus indispensables dans toute activité d’audit. Ces outils
constituent pour un auditeur un gain de temps considérable. Les auditeurs, en
générale, ils utilisent :
logiciels de traitement de texte comme Microsoft Word ;
logiciels de présentation tel que Microsoft Power Point ;
logiciels statistiques et d’analyse des données telle que Statistica pour les
estimateurs ;
des tableaux tels que Microsoft Excel.
Parmi tous ces logiciels le plus utilisé est Microsoft Excel à raison de sa large
utilisation en audit.
L’observation physique est parfois nécessaire, l’auditeur interne doit aller sur le
terrain et de la pratiquer. Parmi les éléments que l’auditeur doit observer à titre
d’exemple : les processus (sortie des camions, réception des marchandises…etc.),
l’observation quantitative et qualitative des biens (l’inventaire), l’observation des
documents comptables, pas seulement lire mais également d’en regarder les formes
(signatures).
33
b) Le diagramme de circulation (flow chart)
Le flow chart est une représentation de la circulation des documents entre les
différentes fonctions et centres de responsabilité, il s’agit donc de donner une vision
complète de heminement des informations et de leurs supports.
Elle peut se définir comme la période dans au cours de laquelle vont être tous les
travaux préparatoires avant de passer à l’action.
Les Principaux points à étudier dans cette étape sont les suivants :
prise de connaissance de domaine ;
identification des risques ;
identification de la mission (objectifs généraux et spécifiques).
b) phase de réalisation
Elle fait beaucoup plus d’appels aux capacités d’observation, de dialogue et de
communication, c’est à ce stade que l’on fait appel aux capacités d’analyse et au
sens de la
diduction qui vont lui permettre d’élaborer sa mission d’audit.
Les principaux points à analyser sont les suivants :
Réunion d’ouverture ;
Le travail sur le terrain.
c) phase de conclusion
L’auditeur doit élaborer et présenter son produit après avoir rassembler tous les
éléments de sa récolte en rédigeant un rapport complet, conclusif, écrit et final
appelé « rapport d’audit interne ». Cette étape finale se décompose comme suite :
projet de rapport d’audit ;
le rapport d’audit ;
réunion de clôture.
Pour sa réussite, l’entreprise est appelée à la réalisation des différents types d’audit
qui lui permettent une évaluation au plus juste et surtout de limiter au maximum les
risques.
34
Bien que sa finalité soit spécifique et destinée à vérifier la réalité et la sincérité des
comptes d’une entreprise, au profit des actionnaires et autres tiers, la mission de
l’audit interne est subordonnée à l’utilisation d’une méthodologie lui permettant la
mise en œuvre d’une organisation lui garantissent la pertinence de ses conclusions.
Le risque est intrinsèque à toute activité commerciale. Dans les activités courantes,
l'entreprise peut être exposée à des événements pouvant avoir un impact sur la
conduite de ses affaires voir même représenter une menace réelle à sa survie. Les
scandales financiers qui ont inondé la presse durant ces dernières années en sont
des exemples.
Dans cette section consacré au contrôle interne comme outil de maîtrise de risques
de l'entreprise nous présenterons au niveau du premier paragraphe les différentes
approches du risque ainsi que leur évaluation. Le paragraphe 2 quant à lui est
consacré à la gestion du risque de l'entreprise ; nous présenterons à ce niveau la
nécessité de bien gérer l'information dans la prise de décision au niveau de
l'entreprise.
1-ANALYSE DU RISQUE
Selon Serge Bedard dans son ouvrage « Gouvernance, Audit et Sécurité des TI » , la
perception que l'on a du risque va influencer la façon de le gérer ».Ce qui se vérifie
lors des analyses qualitatives de risque, où les participants vont privilégier la
composante probabiliste du risque lorsqu'ils considèrent une activité de courte durée
et la composante impact du risque lorsque l'activité se déroule sur une longue
période.
Pour diminuer ces biais, il est recommandé de tenir les activités d'analyse de risque
avec des personnes ayant une grande expertise de l'activité analysée.
35
A. La notion de risque
Pris sous l'angle du « risque » du lui-même il représente une évaluation d'un danger
associant la probabilité d'occurrence redoutée et la gravité des conséquences.
Enfin le risque dans son aspect « incident » est un événement non souhaité qui
aurait pu dans des circonstances différentes entrainer des pertes.
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C. Essai de classification des risques
Toute entreprise est sujette à des possibilités de risques d'erreurs dans l'exécution, le
suivi, le contrôle et l'enregistrement des opérations ainsi que dans la présentation de
l'information financière.
L'approche par les risques permet de distinguer les aspects qui présentent un risque
élevé et doivent par conséquent faire l'objet d'un contrôle approfondi, de ceux qui
présentent un risque faible et peuvent être validés en procédant à des vérifications
allégées.
La méthode de classement des risques que nous présentons ici est celle qui tient
compte des causes et des conséquences de façon homogène. Les critères retenus
pour la classification selon leurs causes sont les suivants :
Conséquences financières :
Dommages corporels
Valeurs patrimoniales
Prétentions en dommages-intérêts
Prétentions non liées à la responsabilité civile
Conséquences non financières
Perturbation du fonctionnement de l'organisation
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4. Le traitement du risque dans l'entreprise
· Eviter le risque : le risque est jugé comme trop élevé et aucune réponse
identifiée n'a permis de réduire l'impact et la probabilité d'occurrence à un niveau
acceptable. La décision consiste à cesser l'activité à l'origine du risque ;
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Parlant de la probabilité de survenance : chaque responsable hiérarchique doit
déterminer la méthode à adopter suivant le risque. Les méthodes peuvent être
quantitatives (basé sur la méthodologie statistiques) ou plus intuitives. Parfois la
méthode intuitive sera la meilleure et/ ou la seule solution disponible.
· Financiers : S'agissant du risque financier ,il y a lieu de relever qu'une provision doit
être comptabilisée lorsque une entité a une obligation actuelle (juridique ou implicite)
résultant d'un événement passé, il est probable qu'une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour régler l'obligation ; et
le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable. Si ces conditions ne
sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.
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Tableau 3 : Fiche d'évaluation des risques
Politique
économique
Environnemental
Social
Légal
Une combinaison des
facteurs susmentionnés
Ressources humaines
Structure
organisationnelle
Logistique
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prendre la mise en
oeuvre/délai
Le processus d'évaluation
des risques est-il formalisé
?
L'évaluation des risques
est-elle réalisée avec la
participation des
responsables concernés ?
L'évaluation des risques
est-elle un processus
continu ?
Eviter
A transférer
A minimiser
Acceptable
Eu égards à ce qui précède ,nous pouvons dire que les différentes approches du
risque nous ont permis de mieux cerner cette notion et comment faire pour le traiter
dans l'optique de réduire au maximum un certain nombre d'erreurs.
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CHAPITRE 2 : LA MISE ŒUVRE DU CONTROLE INTERNE PAR EDG DANS LA
GESTION DES RISQUES
43
la BAD, la CCE, la JICA, la CEE et la Coopération Italienne.
- Suppression d’ENELGUI ;
-
Paragraphe 2 : Evolution passée des Réformes Introduites
Pendant cette phase, les postes d’assistance technique occupés par des
cadres des entreprises Price Waterhouse et Hydro–Québec International
ont été érigés en position d’administration et de gestion avec pleins
pouvoirs de conduire une période transitoire qui était d’un an. La mission de
base de l’entreprise a été conservée. Toutefois, le mandat confié
au cabinet gestionnaire était (Đ) d’améliorer les indicateurs de
gestion et, (ĐĐ) de préparer la privatisation de l’entreprise.
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2. Société Guinéenne d’Electricité (SOGEL) 1994 – 2001
et l’Entreprise Nationale d’Electricité de Guinée
(ENELGUI) / Société de patrimoine
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BIBLIOGRAPHIE
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