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© OUATMANE Mustapha,
Moulay Ismail University 2023
Plan de la séance du 15 mars 2023
Rappels
Suite de la section III
Section IV: Nouvelles théories du commerce
international
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Contributions à la théorie classique du commerce
Adam Smith—Division du travail:
Les sociétés industrielles augmentent leur production en
utilisant les mêmes heures de travail que la société
préindustrielle
David Ricardo—Avantage comparatif
Les pays sans raison évidente de commerce peuvent se
spécialiser dans la production et échanger des produits
qu'ils ne produisent pas
Gains d'échange
Une nation peut atteindre des niveaux de consommation
supérieurs à ce qu'elle pourrait produire par elle-même
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Théorie du commerce des proportions de
facteurs
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Loi de proportions des facteurs
La théorie du commerce considère deux facteurs de production
Travail
Capital
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Le théorème de Heckscher-Ohlin
"Un pays aura un avantage comparatif dans le produit
intensif dans le facteur pour lequel il est relativement
abondant ; ce produit sera un bien exportable.
Inversement, ce pays aura un désavantage comparatif
dans le produit intensif dans le facteur pour lequel il est
relativement moins abondant, ce produit sera un bien
importable".
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Exemple
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Répartition des revenus
Selon Stolper et Samuelson, il y a des différences dans
la rémunération des facteurs au sein d’un pays. Si un
pays se spécialise dans les produits « à forte intensité
de main-d’œuvre », les salaires des travailleurs sont
augmentés et les profits des détenteurs de capital
diminuent et inversement si le pays se spécialise dans
les produits « à forte intensité de capital ».
Pradoxe de Leontief
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Le paradoxe de Leontief
Les résultats:
Les États-Unis ont exporté des produits à
forte intensité de main-d'œuvre et importé
des produits à forte intensité de capital.
La controverse:
Les résultats étaient à l'opposé de ce que l'on
croyait généralement être vrai !
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Section IV: Les nouvelles théories de
l’échange international
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Les approches néo-factorielle et néo-
technologique
I. L’approche néo-factorielle Elle consiste en la distinction
de plusieurs niveaux de qualification. « Un pays relativement
abondant en capital exportera des biens intensifs en travail
qualifié et un pays peu abondant en capital exportera des
biens intensifs en travail non qualifié »
II. L’analyse néo-technologique Contrairement au modèle
d’Heckscher-Ohlin qui analyse les échanges internationaux
en prenant comme hypothèse la production en fonction du
facteur travail ou capital disponible, l’approche néo-
technologique prend en considération de nouveaux éléments
dans le commerce extérieur : l’évolution technologique et le
cycle du produit.
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Théorie du chevauchement des gammes
de produits : Staffan Burenstam Linder
Le commerce des produits manufacturés
n'est pas dicté par des préoccupations de
coût, mais par la similarité des demandes de
produits entre les pays.
Travail axé sur les préférences de la
demande des consommateurs.
Aujourd'hui, appelés segments de marché.
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Théorie du cycle de produit
Raymond Vernon
Concentrez-vous
sur le produit, pas
sur ses proportions
factorielles
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Théorie du cycle de produit : les prémisses
de Vernon
Les innovations techniques conduisant à des
produits nouveaux et rentables nécessitent
de grandes quantités de capital et de main-
d'œuvre qualifiée
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Étapes du cycle du produit
Le nouveau produit
Le produit en maturation
Le produit standardisé
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Le cycle international de vie du produit
Étapes possibles
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Le cycle international de vie du produit
E
Pays leader
x
p
o
Pays
r
t industrialisés
a
Pays en
t
i développement
o
n
I
m
p
o
r
t
a
t
i
o
n Naissance Croissance Maturité Déclin
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Le cycle du produit et les implications
commerciales
Accent accru sur l'impact de la technologie
sur le coût des produits
L'investissement international expliqué
Limites:
Le plus approprié pour les produits basés sur la
technologie
Certains produits difficilement caractérisés par des
stades de maturité
Le plus pertinent pour les produits fabriqués par la
production de masse
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La nouvelle théorie du commerce :
le commerce stratégique
Deux nouvelles contributions
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Économie d’échelles, concurrence imparfaite et
échange international
Tout le commerce international ne s'explique pas par la
notion d'avantage comparatif. Les économies d'échelle
(ou rendements d'échelle croissants) interviennent
aussi dans l'explication.
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Commerce stratégique
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I. Économies d’échelle et commerce international
"Il y a économies d’échelle dans une branche ou une firme si
l’accroissement du volume des facteurs utilisés engendre une
augmentation plus élevée, en pourcentage, de la production".
I. 1 L’échange avec économies d’échelle externes
Les rendements d'échelle qui ont leur origine à l'extérieur de
l'entreprise ; c'est-à-dire lorsque l’efficacité d’une firme
quelconque est influencée positivement par une variable
extérieure
I. 2 L’échange avec économies d’échelle internes
Les rendements d'échelle sont internes à l'entreprise lorsqu'ils
sont croissants avec la production de l'entreprise elle-même. Leur
présence signifie que si une firme quelconque fait croître d’un
même pourcentage tous ses facteurs (capital, travail, ressources
naturelles), sa production augmente d’un pourcentage supérieur.
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