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Dans le jargon économique, en plus de la mondialisation, l’ensemble des activités liées aux nouvelles
technologies de l’information et de la communication, tel que le télémarketing, le télé-secrétariat et la
vente par Internet, renvoient à l’expression « nouvelle économie », signifiant les nouveaux acteurs (les
start-up) et modèles économiques nés dans un contexte de mondialisation des échanges et d’ouverture
des marchés. Et contribuant ainsi à une hausse de la croissance, par la « création de nouvelles sociétés
webmarchandes, par une forte concurrence permise par le monde du web et par une gestion du stock
facilitée grâce au commerce électronique »1. Cette période s’est caractérisée par une faible inflation, un
chômage très bas et une hausse des salaires réels.
Les Technologies d’information et de communication touchent différent domaines tels que l’éducation,
la santé et surtout l’économie dans ses différents secteurs (matières première, industriel ou des
services). Des politiques de l’OCDE (2000) ont appréhendé le champ des NTIC comme celui de «
l’ensemble des secteurs d’activités économique qui contribuent à la visualisation, au traitement, au
stockage et à la transmission de l’information par des moyens électroniques »3 (Didier Lombard, Patrice
Roussel et Sylvie Du martin, 2001).
Les TIC occupent une place importante dans l’économie actuelle et contribuent à la croissance
économique. La diffusion massive et rapide des technologies numérique a révolutionné les systèmes de
production et les comportements de consommation des économies développées, et elle a aussi profité
aux pays en développement. « Les TIC sont essentielles dans les pays en développement, pour
permettre à tout un chacun de participer pleinement à l’éco- nomie du savoir du XXIe siècle. Nous avons
constaté des incidences concrètes sur des services tels que la santé et l’éducation sur des marchés où les
TIC enregistrent une forte croissance. » Affirme le Dr Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’UIT
(Union Internationale des Télé- communications).
Plus précisément, l’OCDE a indiqué que les nouvelles Technologies contribuent à la croissance
économique de trois manières4 : premièrement le secteur producteur des TIC eux- mêmes qui
contribuent directement par le biais de leur production à la croissance globale, deuxièmement, par
l’augmentation des investissements dans les TIC qui améliorent la qualité des équipements en TIC et qui
font baisser leur prix et ainsi renforcent la production de tous les secteurs économique. Et enfin, la
réduction des coûts des entreprises et l’amélioration de leur gestion par le biais de l’Internet et du
commerce électronique.
Grace aux TIC les entreprises doublent leurs chiffres d’affaire et peuvent désormais redéfinir leur cible,
prendre des décisions en fonction de l’attente des consommateurs, communiquer leurs informations par
Internet, s’assurer du suivi des commandes et des livraisons à distance et surtout à travers la fonction
marketing peuvent créer leur images et des audiences. Les salariés gagnent en autonomie et en
responsabilité diminuant ainsi les niveaux hiérarchiques, ils peuvent effectuer des groupements en
fonction de leurs centres d’intérêt, ils accèdent à des catalogues, ils commandent en direct, ils ont une
assistance pour des recherches de produits, de prix et de services et ils ont un accès illimité et
permanent au produit et surtout les entreprises augmentent leur productivité grâce à l’automatisation
des tâches et voient diminuer leur coûts de stratégies marketing. Un autre avantage qu’ont apporté les
nouvelles technologies est le rôle de media que joue l’Internet en complément de la presse et de la
télévision. La révolution numérique a carrément bouleversé le mode de travail (travail à distance), la
vente, l’achat et la distribution.
Selon Patrick Artus5, même si, au total, les effets des TIC sur la croissance, l’emploi, la productivité et
l’inflation semblent favorables, cependant, il faut s’interroger sur les conséquences négatives de la ”
nouvelle économie ” : inégalités accrues, déséquilibres financiers…l’auteur met surtout l’accent sur
l’accumulation considérable du capital productif qu’exige la nouvelle économie et qui peut
engendrer des effets négatifs tel que : l’
« augmentation du coût du capital et le conflit entre salaires et profits pour le partage de la valeur
ajoutée »6.
En outre, le développement des TIC pénalise les petites entreprises qui ne possèdent pas de gros
moyens financiers pour les utiliser d’où la difficulté à attirer de nouveaux clients potentiels. Elles
encouragent la fraude appelée couramment « la cybercriminalité » : vol de cartes de crédit et de cartes
bancaires, piratage de numéros de comptes…
Le manque de contact entre le vendeur et l’acheteur est aussi à soulever au détriment des relations
sociales et humaines qui sont indispensables aux opérations d’achats et de ventes car le vendeur doit
être face à son client pour identifier ses besoins et l’acheteur doit être face au vendeur et au produit
afin d’avoir un avis personnel par rapport à ce dernier. Les nouvelles technologies ont contribué à la
destruction des emplois car dans certains secteurs la machine a remplacé l’homme avec l’introduction
des robots et de l’informatique.
L’Internet est un concurrent redoutable pour les medias traditionnels qui ont connu une baisse de leur
chiffre d’affaire et de leur diffusion et par conséquent a fait augmenter le coût de fabrication du papier.
Les nouvelles technologies génèrent une consommation électrique très importante d’où un besoin en
énergie important au niveau mondial, par conséquent, l’équipement numérique revient très cher aux
consommateurs et le coût de l’informatique revient très cher aux entreprises. Le recours exclusif au
numérique est donc très coûteux.
Les TIC accélèrent le rythme de la vie quotidienne, et introduisent d’avantage de stress et augmentent la
quantité de travail des personnes qui doivent travailler durant de longues heures causant ainsi des
problèmes de surmenage et parfois même psychologiques pouvant amener des personnes à la
dépression.
L’offre d’emploi dans les TIC est conditionnée par un niveau de compétence et de qualification assez
élevé et n’est pas facilement accessible aux travailleurs âgés ou à ceux dont les connaissances en TIC
sont limitées contribuant ainsi au chômage indirectement.
Les entreprises utilisant nouvellement les TIC connaissent des coûts considérables liés à la formation du
personnel et à l’innovation qui devient beaucoup plus fréquente avec l’introduction des TIC dans
l’entreprise. Elles doivent aussi effectuer une réorganisation structurelle et une réorganisation du
travail.
Les TIC ont également un impact négatif sur l’environnement car leur utilisation produit des déchets
toxiques avec l’utilisation des machines industrielles, des voitures, etc. Elles ont aussi un impact sur le
physique surtout les yeux et le dos qui sont directement affectés par la position permanente parfois
durant des heures devant un ordinateur.