INTRODUCTION

Actuellement, on parle des Nouvelles Technologies de l’Information et de la

Communication (NTIC) et leurs applications ne cessent, en effet, de bouleverser toutes
les activités humaines, elles effacent les distances et le temps.

Les NTIC constituent un ensemble d’outils qui dérivent du « concept »

numérique. L’expression a fait son apparition vers la fin des années 80 et est devenue
actuellement TIC ou les Technologies de l’Information et de la Communication. Sa
puissance réside sur les possibilités, sans précédent, qu’elles offrent en matière de
partage et d’échange d’informations et de connaissances. Actuellement, les TIC sont les
meilleurs outils d’accès au bien communautaire qu'est le savoir. Un savoir qui, dans la
société de l’information, devient un « capital » collectif et conditionne la réussite d’un
défi de développement socio-économique.

Il est évident que, d’un coté, le savoir est la principale force productive dans le
monde actuel, et d’un autre, la communication est au cœur du système actuel de
production et de consommation.

Il s’avère important de préciser la place des NTIC et leur importance à

Madagascar surtout dans la vie des Malagasy. En effet, l’intégration de Madagascar
dans le processus actuel de mondialisation figure parmi les priorités du gouvernement
malgache. Le degré d’appropriation nationale des TIC est un facteur qui va peser sur la
réussite de cette mission. D’autant plus qu’une course technologique s’impose à
Madagascar et l’accès aux nouveaux services qui vont se créer au bénéfice d'une
nouvelle vision du développement

Il s’avère important de préciser la place des NTIC et leur importance à

Madagascar surtout dans la société Malagasy , pour pouvoir en faire la comparaison au
niveau mondial. En effet, l’intégration de Madagascar dans le processus actuel de
mondialisation figure parmi les priorités du gouvernement malgache. Le degré
d’appropriation nationale des TIC est un facteur qui va peser sur la réussite de cette
mission. D’autant plus qu’une course technologique s’impose à Madagascar et l’accès
aux nouveaux services qui vont se créer au bénéfice d'une nouvelle vision du
développement, se trouve plus profitable à un

1
 En ce 21ème siècle, les technologies de l’information occupent une place indéniable
dans la vie des hommes. Elles semblent révolutionner les repères culturels et socio-
économiques en transformant les sociétés dans leur quotidien. Ainsi, le monde devient de plus
mobile. Autant par la multiplicité des supports qui accompagnent l’activité des entités
professionnelles à l’échelle locale, national voire internationale, que par la diversité des
applications qui permettent aux utilisateurs de rester connectés en tout lieu et en tout temps,
de communiquer, de s’informer, d’échanger de la voix et des données, grâce à la capacité de
plus en plus révolutionnaire des technologies de l’information et de la communication. Tenant
compte que les nouvelles technologies sont des moyens de communication, d’où le choix du
sujet « Enjeux de la nouvelle technologie de l’information et de la communication dans la
vie des Malagasy vivant à Madagascar ». La problématique est de savoir quelle place cette
NTIC occupe dans la vie des Malagasy ?

Pour mener à bien ces études, nous allons voir dans la première partie le domaine
d’études qui focalisera sur le cadre logique, la deuxième partie sera axée sur citoyens
malagasy et les technologies de l’information et de la communication (tic), et la troisième
partie sur les propositions de solutions et des diverses recommandations.

2
PREMIERE PARTIE : DOMAINE D’ETUDES

Chapitre premier : importance des nouvelles technologies de l’information et de la

communication (NTIC)

Le premier chapitre traite de l’importance de ces nouvelles technologies sur

l’information et la communication. Il comporte deux sections dont un cadre général
sur les NTIC et les divers aspects des NTIC.

Un nouveau type d’économie s’est émergé à l’échelle planétaire. Celle-ci peut être
qualifiée d’« informationnelle » car la productivité et la compétitivité des unités ou des
agents, c’est-à-dire les entreprises, les ménages, les régions, les communes …ou les
étudiants dépendent de leur capacité à acquérir, à traiter, et à produire une information
fiable et efficace, fondée sur la connaissance. Les NTIC facilitent ces capacités.

Ainsi, essayons de cerner le domaine des NTIC.

Section 1 : quelques généralités autour des NTIC

Autour des NTIC gravitent plusieurs notions générales. Cette première section
s'intéresse surtout sur le tournant des NTIC et leur place face à la mondialisation.

1.1.Tournant de la NTIC

Les pays en développement connaissent des difficultés à prendre vraiment le

tournant des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Certes,
ils ont conscience de l’intérêt de ce secteur qui est riche d’opportunités, mais celui-ci
leur semble aussi rempli de désillusions. Ce qui constitue une menace pour leur
développement.

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 Cette première section s'intéresse surtout sur le tournant des NTIC. Il sera
question de la société mondiale de l'information et de l'importance de cette
information et de la communication.

1.2.Société mondiale de l’information

L’accès d’un pays aux savoirs dits universels doit l’intégrer dans une société
mondiale de l’information. Encore est-il que cette intégration lui impose une
participation active dans cette société.

L’information est devenue un produit de première nécessité. Son importance, du

moins dans la vie quotidienne de l’individu, se manifeste par les dépenses que celui-ci y
affecte.

Dans le concept de la communication, la relation émetteur-récepteur devient

obsolète. Celle-ci manquant de créativité, il faut en créer. Or, les TIC sont des outils
pour l’acquisition du savoir qui est indispensable pour la créativité, et est considéré
comme un capital dans la société de l’information. En effet, prouvée par leur présence
dans tous les secteurs au sein des pays développés, les TIC contribuent à la production
de valeurs ajoutées. Ceci s’explique par le fait que la principale force productive dans la
nouvelle économie étant le savoir, et que la communication a un effet positif dans le
système de production et de consommation.

Ce qui est donc favorable à l’amélioration de la productivité de chaque

individu, constituant ainsi un avantage pour le développement. Un plus serait que des
partenaires dans les pays développés, par le biais de la société mondiale de
l’information, sont mobilisés à assister financièrement ceux qui le sont moins. La
condition reste l’insertion, suivie du serment de déployer des efforts, dans la société
mondiale de l’information.

L’évolution d’une société pourrait reposer sur :

- les comportements socioculturels,

- la satisfaction des hommes à leurs conditions matérielles, et

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 - leur bien être au niveau de cette société.

Seulement, cette société est contrainte. Une de ces contraintes est le manque
d’infrastructures concernant les NTIC, ce qui montre qu’elle n’est pas parfaite La
société de l’information souligne donc le tournant des NTIC, plutôt difficile mais
abordable, puisque d’autres y sont passés.

La société mondiale marque le tournant, mais plus encore l’information et la

communication.

1.3.Importance de l’information et de la communication

Aux technologies de l'information et des communications doit être accordée plus

d’importance. Elles contribueront à la croissance, puis au développement en
promouvant la productivité ainsi que la compétitivité de chaque individu, de chaque
groupe ou organisation, et de la nation.

Puisque l’information, ou le savoir, est devenu un capital, son utilisation doit être
renforcée : d’abord pour garantir la productivité et la compétitivité, et ensuite pour ne
pas être en retard dans le processus de développement. L’accès à l’information contribue
largement à l’épanouissement de l’individu et permet ainsi de remplir les conditions
sociales nécessaires à une croissance économique.

La société de l’information exige l’existence de cette information autant que son

partage. Ce partage à son tour conduit à la prise d e responsabilité de chaque individu.
L’absence de partage menace les prises de décision. C’est même devenu la principale
occupation des pays en développement : il n’y a pas assez de partage du fait que
d’autres sont exclus de la société de l’information. L’accès pour tous aux informations
figure presque toujours dans leur politique de développement.

Les TIC créent de nouvelles possibilités pour des créneaux d'activités. L’Inde en
fournit un exemple : les technologies d'information représenteraient 30% de ses
exportations et 7,5% de son PIB. De 180.000 en 1998, le nombre d'emplois dans le
secteur informatique devrait s'établir à 2,2 millions en 2008, soit 8% de l'emploi formel

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 dans le pays. Il y a donc bouleversement des activités humaines et économiques. Le
secteur de l’information et de la communication intéresse donc des investisseurs. Elles
deviennent de véritables variables. Ce qui explique l’appauvrissement des pays qui les
sous estiment.

Aussi, l’information et la communication ouvrent des possibilités

d’externalisation du fait que des services élaborés dans un pays sont vendus dans
d’autres. La transmission de ces services est assurée par des réseaux de
télécommunications. Ce sont par exemple les opérations de carte de crédit, les paies,
etc..., et même les ressources humaines ou financières sont sujettes à cette
externalisation.

Les NTIC ont donc des impacts à l’échelle mondiale. Elles arrivent à gommer
le temps et l’espace en même temps. A l’endroit de ces capacités surhumaines, la
question se pose : Comment ont-elles évolué ?

Section 2 : NTIC face a la mondialisation

L’économie mondiale repose de plus en plus sur les NTIC, d’autant plus qu’une
intégration, régionale et mondiale, voulue attire des investissements. Elle constituera de
cette façon une solution pour la réduction du « fossé numérique », caractérisé par
l’appropriation tardive des NTIC par certains pays.

2.1. Évolution des technologies

L’innovation, le progrès, les technologies de différentes sortes, etc…sont des

mots qui font peur. On a l’impression qu’ils submergent très vite, surtout quand on en
parle sans les connaître. Qu’est-ce qui sont considérées comme technologies de
l’information et de la communication ?

NTIC au début puis abrogé en NTIC. L’appellation est apparue vers la fin des
années 80. On leur impute souvent l’adjectif numérique. En effet, elles sont
représentées au moyen de chiffres ou de signaux à valeurs discrètes. Ce sont le chiffre

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0 et 1, des petits et indivisibles éléments, appelés « bit ». Chaque lettre qui s’écrit sur
l’écran d’un ordinateur est représentée par ces éléments.

Si on donnait des exemples de NTIC, ce qui viendrait à l’esprit serait

ordinateurs et communications. Ce sont les deux technologies reines de l’âge de
l’information. Combinées dans les réseaux, elles sont la base du Web. Sont classés TIC
: le PC (Personal Computeur) ou connu communément ordinateur, tous les accessoires
habituels qui vont avec dont l’imprimante, la photocopieuse, le fax, le scanner, les
lecteurs CD, VCD, DVD, l’onduleur,…autrement dit le s matériels informatiques. De
même les postes récepteurs tels la radio et la télévision. On met aussi de nos jours des
journaux en ligne. Ce qui amène à Internet qui offrent des services, ou la messagerie
électronique (e-mail). Les plus tendances sont les téléphones mobiles, les GSM, les
téléphones fixes…Il y a aussi les appareils photos numériques. Dans le domaine de la

santé, la plus célèbre est le scanner qui remplace le radiomètre et autres. Ce ne sont que
les exemples fréquents, il y en a bien d’autres.

Bref, les NTIC ne s’agissent pas seulement des matériels et équipements, tous
les services offerts le sont aussi. Ce sont surtout les informations offertes qui font des
matériels physiques des NTIC.

Pour que ces technologies évoluent, il a fallu des investissements et des

renforcements de capacité. Les NTIC sont en fait la technologie qui s’est répandue la
plus vite, il n’en est pas moins pour leur appropriation. Ces technologies ont permis à
tout le monde de s’approprier de façon simultanée les mêmes informations. Internet est
un exemple de réseau de télécommunication qui véhicule flux d’informations, donc cet
accès aux mêmes informations. Ainsi, le « G8 », composé des 8 pays les plus riches, a
proposé à Okinawa une charte affirmant que « les NTIC sont en train de devenir un des
principaux facteurs de la croissance de l’économie mondiale ». Il est évident que les
TIC ouvrent des opportunités considérables pour les économies en développement.

Après avoir vu comment les TIC ont évolué, elles se sont aussi éparpillées
partout dans le monde. Elles se sont intégrées dans tous les domaines engendrant une
similarité et un parallélisme avec la mondialisation.

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 2.2. NTIC et la mondialisation

En quelques mots, la mondialisation se définirait comme une intégration

croissante entre les économies mondiales. Ces dernières années, l’intégration d’un pays
dans le processus de la mondialisation est devenu une des priorités du gouvernement.
L’appropriation de ce pays en NTIC favorisera la réalisation de celle-ci. Il s’agit donc
d’une interrelation étroite entre NTIC et mondialisation.

La mondialisation se manifeste par une intégration globale des échanges. Ceci

concerne les marchés, les capitaux, ainsi que les technologies. Toute une économie est
susceptible de changer par la même occasion.

Dans ce processus d’intégration, les réseaux vont s’étendre et se densifier. La

mondialisation va donc de pair avec la révolution technologique. Une nouvelle ère des
réseaux va naître. Ces réseaux sont prometteurs pour le rattrapage économique des pays
en développement, ce que réclame cette mondialisation.

Si tel est le cadre général des NTIC, il nous faudra parler de leurs divers aspects.

Section 3: Divers aspects des NTIC

Les NTIC se présentent sous leurs divers aspects au niveau de tous les
domaines. Elles sont devenues d’importants outils de production, ou mieux encore
facteurs de production. La croissance deviendra à ce stade fonction des NTIC.

3.1. NTIC dans divers domaines

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication

transforment autant les domaines de la santé et médecine, l’éducation et la formation,
que le commerce. Les effets qui dominent sont les aspects positifs, leur intervention
dans ces divers domaines a effectivement concouru à l’amélioration de la croissance.

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 Voyons un à un les domaines les plus affectés.

- Santé-médecine

La santé est un volet majeur pour assurer la croissance. Les TIC provoqueront
un jour l’accessibilité de tous aux grands spécialistes. De ce fait, une amélioration de la
santé est bien possible.

On trouve actuellement de plus en plus de sites relevant du domaine de la santé-

médecine. Leur but est de faire connaître au grand public les actualités en la matière.
Dernièrement, les nouveautés concernent la découverte des puces à ADN et des
empreintes génétiques dans ce domaine. La recherche d’un parent biologique, ainsi que
des éventuels criminels est devenue plus facile.

Dans quelques pays développés, dès sa naissance, un enfant possède son propre
fichier, qui sera actualisé au fur et à mesure que cet enfant grandit. Le même cas
commence à se faire sentir dans les pays en développement. A titre d’exemple, à
Madagascar, on assiste à une informatisation du système médical. Le médecin enregistre
dans son ordinateur des renseignements sur son patient. Ce qui lui permet de suivre
celui-ci tout au long de son traitement médical. D’ailleurs, les autres médecins y auront
accès si le besoin se présente.

Le marché de l’information va bouleverser le système médical en réduisant les

dépenses de santé, les réseaux fourniront des procédures de qualité et rapides. Chaque
professionnel se dote d’un ordinateur muni de logiciels adaptés à diverses
interventions, les problèmes de santé publique seront contournés t e donc réduits. En
effet, les symptômes, les régimes alimentaires sont des types d’information sur une
maladie. Le médecin saura prévenir son patient, la population en peut que mieux se
porter. Ceci aura un effet positif sur l’économie.

L’infrastructure est aussi indispensable que dans d’autres domaines. Des

serveurs sont installés dans les hôpitaux, cliniques et cabinets médicaux. Des logiciels
adaptés aux capacités de chaque centre médical vont permettre les transmissions
continues des données du laboratoire d’analyses et de la pharmacie vers le centre.

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 En outre, l’assistance des malades traités à domicile par une infirmière ne sera
plus nécessaire car elle sera remplacée par des moniteurs. La révolution est perceptible
à travers la qualité des soins et de la baisse du prix de la santé.

Les nouvelles technologies de la santé-médecine se traduisent aussi par les

nouvelles versions des appareils et instruments médicaux. Ce sont de nouveaux modèles
de tensiomètre électronique, les thermo scannes, les électro encéphalogrammes déjà
même substitués par les scanners. Les types d’informations médicales sont de plus en
plus automatisés.

Par ailleurs, des médecins dispersés partout dans el monde pourront se

prononcer à distance sur le cas d’une épidémie, des salles de conférence permettent un
examen simultané des radios, des scanners ou des tests médicaux. On économise ainsi
du temps. Dans certains pays, des systèmes vidéos multi caméras transmettent à
distance le film des opérations en cours ailleurs.

L’éducation constitue aussi un domaine par lequel il faut commencer. On peut

déjà constater une intégration massive des TIC dans celle-ci.

- Education-formation

Les TIC transforment de façon considérable le domaine de l’éducation. Avec

l’ascension de l’utilisation des ordinateurs, les c hercheurs appliquent les TIC à
L’enseignement. Les enfants connaissent mieux ainsi leur planète et apprennent des
cultures différentes.

L’éducation qui était basée sur la transmission home-homme du savoir n’a pas
pour autant changé mais plutôt ajoutée par une nouvelle approche éducative : celle
assistée par ordinateur. L’effet bénéfique sera perçu depuis l’école primaire, le lycée,
l’université et les formations permanentes, les recyclages ou autres types
d’enseignement puisque les nouvelles technologies y sont appliquées.

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 Les TIC permettent aussi le travail à distance. Les enseignants se servent des
ordinateurs pour distribuer les sujets de devoir, ramasser les copies et les renvoyer
notées. On en rencontre des cas similaires avec Internet, des sujets sont disponibles
pour tous ainsi que des réponses pour les autres. Il sufit que l’élève ou l’étudiant «
clique ». L’avantage est que la curiosité de ces derniers est stimulée, leur réussite est
sous leur contrôle et non pas sous celui de l’enseignant. Ce qui implique qu’en plus du
professeur et du livre, les outils d’analyse TIC pourront aider les étudiants à aiguiser
leur intuition. Seulement, le risque est la perte du rôle du maître en tant que guide.

Mieux encore, des formations diplômantes sont actuellement disponible en

ligne, des diplômes universitaires (DU), Licence ou Master (recherche ou
professionnel). Par exemple, depuis 2004, l'Agence universitaire de la Francophonie
appuie plus d'une trentaine de ce type de formation accessible partout dans le monde.

Tous les élèves et étudiants de par le monde auront accès aux mêmes degrés
d’éducation, il n’est plus besoin de déplacement de son pays à un autre. La collaboration
humains-ordinateurs ne peut qu’être fructueuse. Le fossé qui existe entre les pays
disparaîtra peu à peu.

Les dangers sont la non maîtrise de ces évolutions par l’élève, et le risque de
perte des vertus de l’enseignant.

Le commerce fait aussi partie des domaines importants d’une économie. Les
échanges aboutissent presque toujours par des effets positifs. C’est cette échange qui
serait facilité par les TIC, auxquels se rapporte « électronique » ou le « e- ».

- . Commerce : le développement de l’e-commerce

Le commerce électronique ou « e-commerce » consistent l’existence des achats

et ventes en ligne. Les opérations les plus fréquentes sont celles sur l’informatique, la
distribution, la décoration et le jardinage, l’audio-photo-cinéma, et surtout les services «
rencontre » et « astrologie ».

Le commerce électronique mondial génère un chiffre d’affaires de quelques 200

milliards d’Euro. D’ici 5ans, un tiers des transactions bancaires devrait être virtuel,
c’est-à-dire, mises en ligne. Aussi, par ce type de commerce, tout consommateur

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 désireux d’opérer a accès à une base de données de catalogues, peut remplir des
formulaires de commande, puis régler ses achats électroniquement. Des systèmes de
sécurisation spécialisés (protocole ou par une carte à puce de type « e-cash ») protègent
ces transactions. Le consommateur, le fournisseur et l’institution financière sont mis en
interface en un seul message pour toutes opérations.

Les pays en développement par contre ne se manifestent pas autant dans ce domaine.
Ils sont plutôt réticents, comportement qui n’est pas sans fondement, puisque ce genre
de commerce met en jeu plusieurs aspects plus ou moins risqués [ cf. Annexe IV pour
le cas de Madagascar ].

Ces effets positifs des NTIC dans tous les domaines ne s’obtiennent pas
facilement. Derrière ces réussites, il y a des exigences. D’ailleurs, pour éviter les
risques et les dangers des TIC, plusieurs conditions sont requises aux pays.

3.2. Exigences des NTIC

Les NTIC sont sensées valoriser le savoir, modifier la nature des métiers et
l’organisation du travail, accélérer le rythme de développement en ayant accès aux
nouveaux services. Si ces fonctions ne sont pas assurées, les NTIC nuiront à la créativité
nationale. Il faut donc prendre des mesures pour qu’elles puissent les assurer. Un
exemple d’exigence des NTIC est l’élaboration d’une politique adaptée pour chaque
nation.

Les TIC sont susceptibles d’engendrer une fracture ou exclusion sociale,

d’aggraver les inégalités des régions, c’est-à-dire constituent une menace pour la
stabilité de la société, donc pour la paix. Les NTIC exigent une prise en charge de leur
bon fonctionnement. Ce qui nécessite une organisation, en d’autres termes un marché.

Dans le processus de production, les NTIC exigent aussi une nouvelle répartition
des ressources dont les ressources humaines. Il s’ensuit de trouver celles qui sont
compétentes, capables de développer le secteur. De même, elles supposent des

12
 investissements, qu’il faut encore attirer, dans des infrastructures concernant la
connectivité, l’accès de tous, la promotion des compétences, pour assurer ainsi la
compétitivité.

- Existence d’un marché

Le marché est assimilable au lieu d’échange potentiel entre acheteurs et

vendeurs. Chaque participant espère y trouver un avantage et même y faire un bénéfice
par rapport à la situation où le marché ou l’échange est inexistant. Les demandes et
offres se confrontent sur le marché.

En économie, il y a trois marchés essentiels : le marché des produits, le marché

des capitaux, et le marché du travail. Le marché des NTIC inclurait ces trois marchés
dans la mesure où les N TIC sont les produits, des capitaux sont mis en jeu dans
l’échange et le partage de ces produits, ce marché permettrait l’ouverture du marché de
travail. On appelle communément ce marché « marché de l’information ».

Le marché va surtout se porter sur l’information et la communication. Les TIC

sont ici comparables aux marchandises, aux biens utiles, abordables par tous. En effet,
le marché de l’information est l’ensemble des personnes, ordinateurs,
communications, logiciels et services engagés dans les échanges d’informations. Ces
derniers impliquent le traitement et la diffusion des informations selon des règles
économiques identiques à celles qui régissent aujourd’hui le marché des biens
matériels et des services.

Au niveau du marché, les ventes et les échanges se font librement. Ces

opérations portent principalement sur l’information, les services, les données
commerciales, les notes de services électroniques et images. Le marché de
l’information joue sur les activités les plus banales. Bref, les modes de commerce
traditionnels ont changé. Les transactions sont désormais automatisées.

Il existe sur ce marché une multitude de demandeurs et d’offreurs, le marché

est de ce fait concurrentiel, et ce à l’échelle mondiale.

13
 A côté de ce marché, plus important est aussi l’exigence des TIC en
compétences et en des utilisateurs qualifiés. Ce qui constitue encore un véritable
obstacle pour les pays en développement.

- Des compétences et des qualifications

Les TIC demandent des compétences. En effet, leurs impacts dépendent, en

partie ou totalement, de leurs usages, c’est-à-dire de ce qui en sont fait.

Les connaissances humaines vont continuer de progresser et l’innovation va se

poursuivre. Seulement, même si celles-ci pourront affectera le monde, elles ne
résoudront pas les problèmes si elles ne sont pas efficacement utilisées. On peut donc
dire que l’invention d’une nouvelle technologie exige un bon usage.

Pour en tirer avantage, il faut adapter les compétences de la masse populaire,

sensée être l’utilisateur et usagers des TIC. Pour mettre en œuvre le changement,
trouver des compétences humaines est important. Celles-ci doivent être capables de
créer des groupes et de bien mener les projets, avoir des leaders plus techniques que
théoriques, pour la mise en place et l’explication concrète d’un nouveau système
(d’information par exemple) au sein du groupe, d’un e entreprise ; ou d’une nation.

Par ailleurs, ces compétences ne dépendent pas seulement des utilisateurs. Il

faut aussi que le pays soit apte économiquement pour pouvoir en profiter et en faire
profiter à sa population. Les pays qui n’ont pas ces compétences requises ne
pourraient pas les utiliser correctement, donc vont rester davantage à la traîne. En
effet, il faut une économie assez puissante pour qu’une nouvelle technologie se fasse
sentir.

Dernièrement, un reportage télévisé illustre cette dernière exigence. Ils ont étudié le cas
du Brésil sur les problèmes de coûts du pétrole, de l’essence, bref des carburants. Le
Brésil construit en ce moment des voitures (les « flex ») qui marchent non plus avec ces
types de carburants, mais avec de l’alcool de canne à sucre. Ce pays a su exploiter sa
richesse en canne à sucre pour remplacer l’essence avec de l’alcool. Le pays consomme
de moins en moins de pétrole, qui est en train de se tarir, et leur environnement est
moins pollué. Cet exemple montre que le pays a assez de compétences pour que les TIC

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procurent des bénéfices. Non seulement ces compétences ont trouvé l’idée mais ils ont
su la réalisé. Non seulement, les nouvelles technologies ont permis cette réalisation mais
ce sont surtout ces personnes qualifiées et compétentes qui ont servi. Mais encore, ces
personnes n’ont pas pu réaliser leur projet si le Brésil n’était pas économiquement, et
aussi financièrement, compétents.

15
Chapitre 2 : Présentation du cadre logique du sujet

Ce chapitre est destiné à mettre en valeur le cadre de l’étude, à savoir, le cadre logique,
les points clés relatifs au sujet.

Section 1. Concepts clés concernés par le sujet :

1.1. Communication :

Le terme communication est très vaste et complexe. Elle n’a pas de définition fixe ; sa
signification dépend des contextes, mais en général, « la communication est l’action de
communiquer, d’établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu’un.
Elle peut aussi désigner l’ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d’un
message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène ou l’action pour quelqu’un
ou une organisation d’informer et de promouvoir son activité auprès d’autrui, d’entretenir son
image, par tout procédé médiatique ». En effet, elle concerne les êtres humains et la
communication change à chaque fois selon le domaine d’intervention, soit sociale, soit
marketing, soit publicitaire, mais aussi selon le destinataire du message. Les moyens de
communications qui sont les supports médias de la communication dépend donc de la
circonscription de la circonstance car dans cette voie l’information sera mieux transmise et
mieux exploitée. La communication est donc un concept d’efficacité où tout le monde est
censé gagner.

1.2. NTIC :

La NTIC c’est l’ensemble des technologies utilisées dans le fonctionnement, et la

transformation et le stockage sous forme d’électronique, elles englobent les technologies des
ordinateurs et les communications et le réseau qui relie les appareils. Par la suite, nous
désignerons par (TIC) l’ensemble des technologies qui sont associées à l’usage d’internet et
de ses protocoles. La définition internationale qui retient comme champ des NTIC des
économiques qui contribuent à la visualisation, au traitement, au stockage et à la transmission
de l’information par les moyens électroniques ; toute information accessible aux hommes,
sous forme verbale ou symbolique, existera également sous forme lisible par ordinateur, les
livres et mémoires seront stockés dans les mémoires électronique. Les TIC abolissent les
frontières entre à la société et son environnement. Les TIC regroupent un ensemble d’outils
qui sont interconnectés, combinés et qui permettent un maximum d’interactivité.

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Section 2. Présentation des objectifs :

2.1. Objectif principal :

L’objectif principal est de voir les enjeux des NTIC dans la vie quotidienne des
Malagasy ou plus précisément à Madagascar. Voir son importance, ses enjeux et sa place dans
leur vie.

2.2. Objectif spécifique :

A titre d’exemple, en 2017, la plupart des personnes interrogées déclarent ne pas

posséder de smartphone, et d’avoir acces à l’internet. Un sur cinq des personnes qui ont
participé à ce sondage déclarent en revanche en posséder un. Le coût des appareils et de
l’abonnement en internet restent le principal frein à leur utilisation.

Les smartphones sont considérés comme trop chers, surtout les derniers cris ou les
plus performants. Juste derrière vient l’impression que cet équipement n’a pas d’utilité. Ce
sentiment est partagé par 30% des répondants. Une grande partie de ceux qui ont participé au
questionnaire ne se prononcent pas à 26% sur ce qui ne les convainc pas dans cet équipement.

Nous savons qu’à Madagascar l’accès à la télécommunication touche la majorité de la

population voire même dans les zones rurales sans électricité. Nous savons aussi que la
possession du téléphone portable demande un investissement financier pour qu’il soit
utilisable. Sur ce fait, plusieurs individus utilisent cette technologie sans penser à l’impact sur
leur vie économique et social.

2. 3. Formulation d’une problématique :

La problématique est de savoir quelle place cette NTIC occupe dans la vie des
Malagasy ? Les technologies de l’information et de la communication ont une dimension
sociétale puis que on les associe généralement à la sociétale de l’information vu leur impact
étendu, autrement dit, l’avènement des TIC représente une formidable mutation pour notre
société, en ce sens qu’elle permet entre autres de s’instruire, s’informer, se divertir, ou de
communiquer dans de meilleures conditions en abolissant toute notion de distance, de
frontière. Elle offre donc un nouveau mode de fonctionnement de la société industrielle à la
société de l’information. Nous assistons cependant aussi, de manière parallèle, à une

17
transformation radicale du comportement des hommes que ce soit dans les milieux :
professionnel, familial, pédagogique ou dans les relations sociales en général. Voir même la
civilisation et on dit fréquemment qu’à chaque invention ou développement technologique
correspond une ère civilisationnelle nouvelle.

2.4. Présentations des hypothèses :

Le développement de la technologie couplé au numérique occupe une place tres

important dans la vie quotidienne des Malagady puisque elle facilite la création d’une
multitude d’appareils toujours plus innovants et permettant entre autres à l’homme de gagner
un temps précieux sans obligatoirement quitter votre domicile (fait des appels, envoyer des
sms, ou rester connecté) et facilite la communication avec autrement. Et peut être une source
de malentendu : les mauvaises compétences d’écoute. En effet, une grande partie des
malentendus d’aujourd’hui peut être attribuée à l’incapacité du bénéficiaire à se concentrer.
Les malentendus en matière de communication peuvent aussi être imputés à de faibles
compétences linguistiques. Certaines personnes s’expriment de façon si incohérente, qu’il est
presque impossible de suivre ce qu’elles disent. Le téléphone portable est l’outil de le plus
utilisé par les familles Malgaches comme moyen de communication par rapport au téléphone
fixe ou filaire.

Section 3. Choix du sujet :

3.1.Intérêt du sujet :

Le choix de notre sujet a été motivé par le souci d’avoir plus de connaissances sur les
technologies de l’information et de la communication en général et plus particulièrement le
téléphone mobile en matière de communication dans la société.

Notre intérêt pour cette étude est qu’elle nous permettra de connaitre la place de la
NTIC, parmi les outils de la communication au sein de la société. Ainsi, ce mémoire nous
permettra en tant que futur spécialiste de la communication, de mieux maitriser les avantages
et les limites des outils de la communication dans la société. Le développement sans cesse
croissant de la technologie, nous oblige à avoir plus de connaissance dans ce domaine.

18
 3.2. Choix du sujet :

Les technologies de l’information et de la communication ont une dimension sociétale

puis que on les associe généralement à la société de l’information vu leur impact étendu,
autrement dite l’avènement du TIC représente une formidable mutation pour notre société, en
ce sens qu’elle permet entre autres de s’instruire, s’informer, se divertir, ou de communiquer
dans de meilleures conditions en abolissant toute notion de distance, de frontière. Nous
assistons cependant aussi, de manière parallèle, à une transformation radicale du
comportement des hommes que ce soit dans les milieux : professionnel, familial, pédagogique
ou dans les relations sociales en général. Voire même la civilisation et on dit fréquemment
qu’à chaque invention ou développement technologique correspond une ère civilisationnelle
nouvelle.

L’utilisation des outils technologiques est devenue incontournable dans la vie

éducative des jeunes. Et ces derniers pour la plupart, manifestent un grand intérêt pour les
appareils à écran tels que les tablettes, PC, et surtout les smartphones. Sauf que cette passion
ne va pas sans danger. Plusieurs études montrent que les jeunes passent bien plus de temps
devant un écran que tout autre chose. Ces études révèlent de même que cette situation a des
conséquence négatives et dangereuses sur leur développement intellectuel. C’est pourquoi les
médecins déconseillent fortement les écrans avant l’âge de 6 ans. Avec l’évolution de la
technologie, les enfants, notamment les ados ne partagent que très peu de temps en famille. Ils
sont complètement déconnectés de la société et de ses réalités. Ils ont fait de leur petit écran et
d’internet leur nouveaux monde. Ils y consacrent de longues heures, ce qui affecte leur
sommeil et leur performances cognitives de manière considérable. Beaucoup développent
ainsi une certaine faiblesse de la concentration, de la mémoire et de la réactivité du fait de ces
outils numériques.

19
Chapitre 3 : Apports théoriques

Ce chapitre se focalisera spécialement sur le cadrage théorique et les méthodologies de

collectes des informations.

Section 1 : Théorie de Shannon et Weaver

1.1. Biographie des théoriciens :

Claude Shannon (30 avril 1916) à Petoskey dans le Michigan aux Etats-Unis est
décédé le 24 février 2001. Il est un ingénieur en électricien et mathématicien Américain. Il est
l’un des pères fondateurs de la théorie de l’information. Claude Shannon (1916-2001) est un
chercheur intégré dans les laboratoires de recherche de Belle à New York, société de la
télégraphie et la téléphonie ; il est également ingénieur électricien et mathématicien.

Pendant la 2ème guerre mondiale Shannon travail pour les services secrets de l’armé en
cryptographie, chargé de localiser de manière automatique dans le code émit les parties
signifiantes caché au milieu du brouillage. Son travail est exposé dans un rapport secret qui
donne les sens après-guerre la théorie mathématique de la communication qui fut repris en
1949 sous forme de livre avec un ajoute de Warren Weaver son supérieur dans les services
secret cette ouvrage est concentrer du message.

Si l’on remonte aux travaux qui l’inspirèrent, on trouve des noms aussi que Norbert
Winner (qui fut maitre de Shannon au MIT) ou même Albert Einstein qui s’était déjà
interrogé sur la question de la capacité de canal à transporter des messages.

De son côté, Warren Weaver (17 juillet 1894) est décédé le 24 novembre 1978. Il
était scientifique Américain Mathématicien et administrateur de recherche, philosophe de la
communication. Il est principalement connu comme l’un de pionnier de la traduction
automatique.il développé la théorie de l’information en collaboration avec Claude Shannon.

Son apport à lui est de compléter le schéma de Shannon en y introduisant un récepteur

sémantique entre le récepteur technique (qui transforme les signaux en message) et le
destinataire. Ce récepteur soumet le message à un second décodage, destiné à mettre un sens
sur les mots reconstitués, à accorder les caractères sémantiques des messages avec les
possibilités sémantiques des destinataires.

20
 De même, Weaver suggère d’insérer entre source et émetteur un paramètre
supplémentaire qualifié de bruit sémantique, rendant compte de phénomènes de perturbations
ou de distorsion de signification.

En d’autres termes, le bruit sémantique provient de tout élément susceptible de

perturber le codage, le décodage et le décodage sémantique (fatigue, distraction, maladie,
ivresse, préjugés…)

Ainsi, Weaver a introduit la notion du brouillage par celle de « bruit » en tant que
représentation d’un obstacle de la communication.

Figure 1 : photo de Claude Shannon

Source : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/norbert-wiener/ consulté le : 18

avril 2021 à 13h

1.2.Apports communicationnels de la théorie :

Le modèle de Claude Shannon et Weaver désigne un modèle linéaire simple de la

communication : cette dernière y est réduite à sa plus simple expression, la transmission d’un
message. On peut résumer ce modèle en :

« Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage
dans un contexte perturbé de bruit. »

21
 De plus, le modèle de Shannon et Weaver est le plus populaire pour représenter le
processus communicationnel. Ce modèle englobe les concepts de l’information, la source, le
message, l’émetteur, le signal, le canal, le bruit, le récepteur et le destinataire.

Figure 2 : schéma de la théorie de Shannon et Weaver :

Source : C. Shannon et W. Weaver ; 1949 par Seb02859.

Proposition schématique du modèle de Shannon et Weaver (1949), par Seb02859.

Source d’information : c’est le contenu du message, plus précisément l’information qui doit
être transmise

Emetteur : généralement, c’est la personne qui utilise des codes (voix, geste, mimique) pour
transmettre l’information, mais selon la théorie, elle (la personne) est considérée comme un
instrument (fitaovana ho entina mampita information) de production et non comme un être
humain.

Canal : il est un support de transmission à distance vu sur le plan technique ou instrumental.

Le canal est ainsi compris comme un support qui a la capacité de transmettre ce que produit
une source d’information donnée, non pas le nombre de symboles mais la quantité
d’informations transmises par seconde.

Bruit : les parasites ou le dérangement provoqué par le canal.

Récepteur : c’est la personne qui utilise le même code pour recevoir l’information.

Destinataire : c’est la personne ayant reçue l’information à partir du décodage de messages

22
 1.3.Relation entre la théorie et le sujet :

Le modèle de communication de Shannon et Weaver a été appelé « la mère de tous les
modèles ». Les chercheurs en sciences humaines et sociales utilisent ce terme pour désigner
un modèle intégrant diverses notions : source d’information, message, émetteur, signal, canal,
bruit, récepteur, destination de l’information, probabilité d’erreur, codage, décodage, entropie
moyenne, débit d’un canal, etc.

La fin des années 1940 est marquée, aux Etats-Unis, par une activité encore frénétique de
l’industrie militaire. Des moyens considérables en homme et en équipement sont déployés
avant de favoriser l’effort de guerre. Parmi les préoccupations dominantes, deux vont marquer
durablement le développement du champ théorique de la communication et de la diffusion :

 La propagande
 Les infrastructures de communication

La communication ainsi modélisée place en tête des préoccupations la lute contre le bruit,
dans le but d’améliorer la fiabilité de la transmission, et ensuite de pouvoir réduire la
redondance (portions superflues, inutiles parce que répétitives du message) et ainsi augmenter
les capacités et les débits de transmission.

L’apport de Shannon est d’avoir su formaliser les considérations intérieures en intégrant

l’ensemble des paramètres utiles. Ses travaux constituent un repère incontournable, le
fondement des théories de la communication. D’innombrables recherches et théorisations se
sont inscrites dans le prolongement de l’opposition avec les perspectives Shannoniennes.

Section 2 : Théorie de Katz et Lazarsfeld :

2.1. Biographie des théoriciens :

Paul Felix Lazarsfeld, né à Vienne (Autriche) 13 février 1901et décéder le 30 août

1976 (75 ans) à new York. Il est un mathématicien, physicien, professeur, sociologue et
psychologue. Paul Lazarsfeld est membre de l’Académie américaine des arts et des sciences.
Il est particulièrement connu pour l’importance de ses travaux sur les effets des médias sur la
société et pour l’utilisation de techniques d’enquêtes pour la collecte d’information, mais
aussi pour sa contribution au développement de la sociologie électorale.

23
 Paul Lazarsfeld évolue dans un contexte militant austro-marxiste, son père est un
militant actif du parti social-démocrate et propose des consultations juridiques aux militant
inculpés de délits politiques ; sa mère organise des rencontres privées avec des invités
principalement issus de la communauté juive, militant ou non du parti social-démocrate. Ce
dernier étant perçu comme étant la seule force politique luttant contre l’antisémitisme et le
nationalisme.

Il fait sa scolarité à Vienne, et s’oriente vers des études de mathématique appliquée

(doctorat en 1925) et en science politique à l’université de Vienne sur l’avis d’un ami de
famille, Friedrich Adler, fils du fondateur du parti socialiste autrichien et physicien. Sa mère
l’emmène le voir en prison après l’assassinat du premier ministre. Lycéen, il manifeste en
faveur de de l’accusé et fréquente à cette occasion différents groupes de lycée de gauche qui
évolueront vers le parti communiste.

Par la suite, il fonde un institut de psychologie appliquée à Vienne où il aspire

clairement à mettre ses connaissances mathématiques au profit du progrès social.

En 1919, il fait la connaissance de Marie Jahoda dans un camp de jeunesse et

l’épouse en 1927. Ils ont une fille, née en 1930. En 1931, Paul Lazarsfeld fonde un institut de
recherche non universitaire, le Wirtschaftsychologische Forschungsstelle et avec Marie
Jahoda et d’autre. Paul Lazarsfeld et Marie Jahoda divorcent en 1934.

Paul Lazarsfeld émigre aux Etats-Unis tandis que Marie Jahoda prend la direction de
l’institut. A son arrivée aux Etats-Unis, l’ancien activiste marxiste cesse ses activités
militantes. Plusieurs interprétations ont été avancées pour explique le désengagement si
spontané de Lazarsfeld, l’une d’elles étant que lucide, il ne voyait pas d’échos possibles à
l’idée marxiste aux Etats-Unis à cette époque. Paul Lazarsfeld se déclare lui-même être « un
marxiste en congé ». Il occupe le poste de directeur du Centre de la recherche sur la radio à
l’université de Princeton.

En 1940, il est embauché par l’université Colombia où il est fondé le Bureau pour la
recherche social appliquée, qui devient très renommé. Il obtient un poste au département de
sociologie où il demeure jusqu’en 1970. Il publie de nombreux écrits parmi lesquels : The
People’s Choice (1944), Radio Listening In America (1948), Voting (1954). Ses travaux
portent sur l’influence qu’exercent les médias sur la décision des électeurs, ce qui lui permet
de développer sa célèbre « Two Step Flow Theory » ce qui peut être traduit en « théorie de la
communication à double étage ». Ce modèle d’influence postule que les médias n’ont pas

24
d’influence directe sur les électeurs, mais qu’ils structurent en revanche les perceptions des
leaders d’opinion qui eux possèdent une très forte influence.

La thèse principale de sa sociologie des médias se distingue ainsi vivement des

théories marxistes de l’Ecole de Francfort. En effet, Lazarsfeld pense que l’influence des
médias dépend des opinions préexistantes et du réseau de relations interpersonnelles du
récepteur, ainsi que de son champ social. Le récepteur est donc davantage sensible aux
opinions qui lui sont proches. Cette théorie trouve un peu moins d’un siècle plus tard, un écho
singulier avec internet et le développement des blogs, et plus encore avec les réseaux et la
place prise par les influenceurs dans les dispositifs marketing et publicitaires au début du xxie
siècle.

Elihu Katz né le 21 mai 1926 (94 ans) à New York, nationalités Américain et
Israélien, est un sociologue américain et professeur d’université, ainsi qu’un penseur et un
analyste des phénomènes médiatiques. On lui doit, en particulier, la réhabilitation de Gabriel
Tarde. Katz a fait ses études à Colombia, où il reçut un enseignement venant de grands
sociologues européens, émigrés aux Etats-Unis. Il sera en particulier fortement influencé par
Paul Lazarsfeld, émigré autrichien, qui va devenir son mentor. En 1955, il coécrit avec Paul
Lazarsfeld un livre qui va avoir une grande influence dans l’histoire de pensée du phénomène
médiatique : Personal influence ; livre dans lequel tous deux se livrent à une analyse croisée
des mass média et de la communication interpersonnelle, et qui conclut à relativiser
l’influence des médias dans la vie quotidienne. Le livre est devenu un classique de la
sociologie des médias. Il est l’un des principaux investigateurs du courant des usages et
gratifications.

Dans les années soixante, Katz intègre l’université hébraïque de Jérusalem, où il est
nommé professeur émérite de communication et de sociologie.

A partir des années 1970, il entame avec Daniel Dayan, un travail d’analyse du
traitement des événements historiques par les médias. Travail dont l’achèvement prendra dix
ans, avec la publication de Media Events en 1992.

25
Figure 3 : photo de Paul Lazarsfeld

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Lazarsfeldconsulté le 05 avril 2021 à

12h

2.2. Approches communicationnelles de la théorie :

La théorie de la communication à double étage (« two-step flow theory » où « two-

step flow of communication » en anglais) est développée par Paul Lazarsfeld et Elihu Katz
dans le livre Influence personnelle paru en 1955. Remettant en cause le pouvoir des médias,
elle propose une vision dite « des médias faibles ». L’analyse porte tant sur l’influence des
médias dans le cadre des élections présidentielles que des études marketing.

26
Figure 4 : schéma de la théorie de Katz et Lazarsfeld

Source : schéma de la communication à double étage de Lazarsfeld et Katz (1955).

Wikipédia

27
 Après avoir étudié de nombreux cas, les auteurs décrivent les individus comme peu
perméables aux messages des médias, du moins de façon directe. Ainsi, les électeurs
choisissent de voter pour un candidat donné essentiellement en fonction de leur entourage.
Les déterminations sont à rechercher d’abord dans les groupes primaires (famille), secondaire
(amis, collègues), et tertiaires (voisins, connaissances).

De plus, l’étude met à jours des personnes plus influentes que d’autre : à l’intérieur du
groupe d’appartenance, ce sont des « leaders d’opinions » (influentials en anglais, aussi
appelés « relais d’opinion » ou « guides d’opinion ») qui sont reconnues comme influentes.
Ces personnes sont également les plus exposées aux médias, et ce sont donc elles qui filtrent,
interprètent et transmettent les informations. Elles répercutent celles qui sont conformes aux
opinions dominantes du groupe auquel elles appartiennent, et rejettent, discréditent, ou
réinterprètent celles qui déviantes.

L’influence des médias sur l’ensemble de la population se fait donc en deux temps :

 D’abord le message est délivré par les médias, ou un média en particulier, à un ou une
guide d’opinion ;
 Ensuite, le relais d’opinion partage son choix de vote aux personnes de son entourage.

2.3. Relation entre la théorie et le sujet :

Dans les années 1930 et 1940 sont lancé les premiers travaux de sociologie des
médias, sur l’impact et la signification des médias dans la vie quotidienne, notamment sur la
formation des opinions et la prise de décision des individus.

Cette époque est marquée par le souvenir de la Première Guerre Mondiale, durant
laquelle les journaux utilisent la propagande et le « bourrage de crâne » pour fédérer contre
l’ennemi et pour valoriser sa propre nation. L’entre-deux-guerres est aussi marqué par la
montée des régimes totalitaires, utilisant les techniques de communication de masse pour
susciter l’adhésion à leurs idéologies. Le cadre historique est donc propice à l’émergence du
débat. L’évènement qui peut être tenu pour fondateur est un séminaire de la Fondation
Rockefeller sur la communication de masse, tenu à New-York le septembre 1939 à juin 1940,
dont le but est d’organiser le cadre des recherches ainsi que leur financement. Plusieurs
spécialistes sont invités, parmi lesquels Harold Lasswell et Paul Lazarsfeld. L’enjeu est
aussi politique, car l’Allemagne a envahi la Pologne et les Etats-Unis craignent un

28
élargissement du conflit qui finirait par les impliquer. La question est donc de savoir comment
utiliser ces nouveaux moyens de communication pour maintenir un consensus social malgré la
situation.

A l’époque, les nouveaux médias (radio et cinéma) sont perçus comme des
mécanismes d’influence puissants et suscitent des craintes sur l’aliénation politique et
l’homogénéisation de la culture. Les premiers travaux tentent de montrer que les médias ont
un effet massif et immédiat sur la population, et qu’ils peuvent avoir un rôle déterminant dans
le processus de décision du public, notamment en période électorale. C’est la théorie des
effets directs, qui s’inscrit dans le courant béhavioriste. On dit que le « récepteur » ne peut
que prendre acte du « message », et que le « canal » est neutre, c’est-à-dire qu’il ne
transforme rien. La métaphore de la seringue hypodermique illustre cette idée selon laquelle
les médias injectent dans le corps des gens passifs un certain nombre de croyances et d’idées
qui influencent directement leurs comportements. C’est le schéma avancé dans l’ouvrage
emblématique Le Viol des Foules par la propagande politique, publié en 1939 par un
biologiste Serge Tchakhotine.

29
DEUXIEME PARTIE : CITOYENS MALAGASY ET LES TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC)

Chapitre 4 : Places, Avantages et contraintes de la NTIC

Dans ce chapitre, nous allons présenter les avantages et les contraintes de la NTIC

section 1 : TIC dans la vie des Malagasy

1.1.Place des TIC à MADAGASCAR

Les technologies de l’information et de la communication sont là. Elles envahissent

tous les pays du monde, aucun n’y échappe. Madagascar, un pays où vit les Malagasy
fait partie de la course. Le pays a donc une chance autant que les autres pour en tirer
davantage de bénéfice, pour voir la productivité et la compétitivité de ses activités
croître ainsi que son économie. C'est pourquoi l'Etat s'engage dans la promotion de
l'utilisation massive des TIC. Cependant, au développement des TIC se confrontent des
contraintes. Elles sont surtout présentent dans les pays à économie fragile et à risque,
comme Madagascar. Ce qui ne laisse pas, par contre, inaperçu le fait qu'on espère
beaucoup des TIC dans de tels pays. de prestations de celui-ci devront être élargies aux
besoins de toute la population. Ceci se réalisera si les programmes de développement
s’appuient sur une densification des infrastructures adaptées.

Les moins considérables des technologies dont le téléphone, la diffusion par la

radio et la télévision, l’informatique et Internet ne sont pas encore disponibles dans des
régions enclavées faute d’infrastructures, de financement, et de coût profitable de ces
équipements.

Il faut introduire et appliquer les TIC dans la vie non seulement économique,
mais aussi sociale, du pays. Il en ressort du rôle de l’Etat, ou du gouvernement.

Madagascar en s’intégrant dans la société de l’information doit réviser sa

connectivité internationale et attirer les investisseurs. Le pays est sensiblement à la
traîne par rapport à ses concurrents et partenaires.

30
 L’Etat dispose généralement de deux politiques : celle qui vise le court et
moyen terme et celle qui est prévue pour le long terme.

La question est de savoir quelle importance l’Etat Malgache accorde à ces

nouvelles technologies.

1.2. Politique de l’Etat sur les TIC

Du point de vue général, la politique de l’Etat sur les TIC repose sur l’accès de toutes
les régions aux réseaux de la poste et des télécommunications. L’Etat Malgache prend
toutes ses responsabilités les concernant à travers le Ministère des
Télécommunications, des Postes et de la Communication. De cette façon, les gammes
de prestations de celui-ci devront être élargies aux besoins de toute la population. Ceci
se réalisera si les programmes de développement s’appuient sur une densification des
infrastructures adaptées.

Les moins considérables des technologies dont le téléphone, la diffusion par la

radio et la télévision, l’informatique et Internet ne sont pas encore disponibles dans des
régions enclavées faute d’infrastructures, de financement, et de coût profitable de ces
équipements.

Il faut introduire et appliquer les TIC dans la vie non seulement économique,
mais aussi sociale, du pays. Il en ressort du rôle de l’Etat, ou du gouvernement.

Madagascar en s’intégrant dans la société de l’information doit réviser sa

connectivité internationale et attirer les investisseurs. Le pays est sensiblement à la
traîne par rapport à ses concurrents et partenaires.

L’Etat dispose généralement de deux politiques : celle qui vise le court et

moyen terme et celle qui est prévue pour le long terme.

31
Section 2 : Avantages de l’utilisation des NTIC

2.1.Relie la famille géographiquement séparée, téléphone portable comme exemple  :

De nos jours, les NTIC facilite la mise en relation avec autrui, à titre d’exemple le
téléphone portable, il est considéré comme un mal a priori le fait que les porteurs de téléphone
cherchent à éviter le contact, à s’afficher ostensiblement comme isolé, en communication
avec un autre distant ou bien simplement en train de jouer.

Parmi les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC), le téléphone

portable bien que ses caractéristiques techniques n’aient cessé d’évoluer, n’est plus un
phénomène de mode et son usage s’est relativement stabilisé. De plus, contrairement aux
autres nouvelles technologies qui sont toujours mises à l’épreuve, telle que le jeux vidéo, le
téléphone portable s’est enraciné dans nos sociétés. Dans ce contexte, la découverte de l’autre
est principalement physique, voir oculaire puisque les personnes auxquelles nous nous
intéressons ici sont anonymes les unes pour les autres. Du point de vue d’un utilisateur qui
n’est pas accompagné d’autres personnes, le téléphone portable peut jouer un rôle de refuge et
permet aux personnes en situation de communication directe de fuir la réalité. Ceci ne peut
qu’élargir l’écart qui sépare les personnes partageant le même espace. Précisons que
l’enfermement de l’utilisateur et la focalisation de son attention sur son portable ne signifient
pas l’absence de la communication, car la sollicitation de l’appareil comporte un message que
cet utilisateur adresse aux personnes autour de lui. Si dans des situations ordinaires, ces
personnes en présence les unes des autres procèdent à une communication faciale, gestuelle et
même verbal pour échanger des messages, la renonciation à cette interaction est aussi un
phénomène communicationnel qui contribue à la construction du sens. Cependant cette
communication intervient pour annoncer une rupture. En s’enfermant dans une
communication substitutive avec leurs appareils, les utilisateurs annoncent réciproquement
leur indisponibilité. Les communicants persistent dans leur position d’introversion et leur
refus peut devenir un message ultime et résistant. Ce « paradoxe dans la communication »
[Robert,2005] se cristallise dans l’enfermement plus ou mois intentionnel des utilisateurs du
téléphone portable. On peut qualifier ce genre de comportement de « communication
négative ». C’est donc, l’ambition critique de cette contribution de montrer comment cet outil
de communication engendre des mutations d’ordre microsociologiqu

32
 2.2.Partage de nouvelle avec les proches (tel, FB, Skype) :

L’ordinateur qui donne acces à l’internet et les réseaux sociaux à aujourd’hui prit une
place très importante dans notre société. Cet appareil a révolutionné les moyens de
communication et permet à quiconque en possédant un, de pouvoir communiqué avec
n’importe qui et n’importe où. Mais sa popularité est aussi dûe aux effets de mode et groupe
liés à cet objet.

En effet, l’ordinateur est devenu un objet quasi-indispensable en permettant à

quiconque de pouvoir contacter n’importe qui et n’importe où. Il génère des libertés et facilite
certaines tâches chez ses utilisateurs. Par exemple pour un employé d’une entreprise
nécessitant d’être en communication permanente avec ses collègues ou son employeur à
travers les réseaux sociaux. Mais il est aussi utilisé à des fins beaucoup moins
professionnelles, il permet par exemple à des individus de se donner rendez-vous, de pouvoir
être connecté en permanence à internet (fb/ Skype). Le succès d’un ordinateur est mondial,
bien que sa croissance dans les pays développés soit très importante, on note qu’elle est aussi
dans les pays non civilisés. L’ordinateur est un objet que les utilisateurs s’approprient très
rapidement et facilement, ainsi il peut devenir une sorte de moyen qui sert à diffuser le journal
interne pour certains où les détenteurs peuvent stocker des dossiers personnels images photo,
autant de fichiers personnels qui peuvent constituer des souvenir pour l’utilisateurs comme
des albums photos.

Section 3 : Au niveau communicationnel :

3.1. Rapidité de la transmission des informations :

L’utilisation de la NTIC est devenue de plus en plus facile à la transmission des

informations par exemple le clavier « qwerty » qui est présent dans de nombreux mobiles et
l’écrans tactiles (Android) pour composer sms ou texto.

Les logiciels intuitifs se sont développés et sont devenus très faciles à utiliser, des affiches
simples, des fonctionnalités dédiées.

La NTIC est une avancée technologique dans le domaine de la communication. Cet

appareil commun permet à n’importe qui, où qu’il soit, de rester en contact en permanence. A
Madagascar la présence des opérateurs téléphoniques facilite largement l’accès à une
communication immédiate par le biais de la NTIC . Ce privilège se manifeste par la résolution
de beaucoup de problème sur notre quotidien. Nous n’avons plus besoin de traverser des

33
kilomètres pour transmettre des messages ou avoir des nouvelles de nos proches, ainsi nous
pouvons recevoir ou donner des informations nécessaires à partir d’un simple coup de
téléphone.

3.2. Interaction possible :

Parmi les outils de communication que offre la NTIC, il est possible de s’interagir plus
facilement. Le téléphone portable comme exemple, entant qu’appareil commun permet à
n’importe qui, où qu’il soit, de rester en contact en permanence. Le portable facilite la
communication même dans des endroits isolés (dans lesquels il n’existe pas d’infrastructures
téléphoniques traditionnelles).

L’emploi le plus utile des téléphones mobiles est le fait de pouvoir appeler à l’aide en
cas d’urgence. Ce cas est toutefois très rare. Le téléphone est une façon de joindre les
connaissances et de rester en contact théorique avec le monde entier.

En théorie seulement, car le nombre de contacts et leur localisation sont très limités
pour un individu, l’intérêt des systèmes de réseaux sociaux est de faire croire qu’il existe
beaucoup « d’amis » et que les « followers » sont indispensable.

Section 4 : Au niveau contextuel :

4.1. Gain de temps :

Les NTIC étant très abordables dans la plupart des cas, ils restent accessibles à la
classe moyenne et pauvre dans presque tous les pays.

En cas de situations d’urgences : si un individu est toujours dans une situation d’urgence, il
peut appeler les autres à l’aide que ce soit sur les téléphones ou sur les réseaux sociaux.

Le gain de temps lors d’une urgence est très important. Pour aider les autres, il n’est
pas rare d’observer une situation dans laquelle quelqu’un est blessé ou quelqu’un commet un
crime. Avoir un téléphone mobile ou connexion internet permettra d’aider les autres. De plus
il n’est pas rare pour un individu de se perdre lorsqu’il voyage vers une destination inconnue.
Avoir un téléphone mobile peut permettre à une personne qui est perdue de demander sa
direction.

34
 4.2. Déplacement limité :

De nos jours, les NTIC est considéré comme un mal a priori le fait que les porteurs de
téléphone et les gens qui se connectent sur leur ordinateur cherchent à éviter le contact, à
s’afficher ostensiblement comme isolé, en communication avec un autre distant ou bien
simplement en train de jouer.

Parmi les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC), le

téléphone portable bien que ses caractéristiques techniques n’aient cessé d’évoluer, n’est plus
un phénomène de mode et son usage s’est relativement stabilisé. De plus, contrairement aux
autres nouvelles technologies qui sont toujours mises à l’épreuve, telle que le jeux vidéo, le
téléphone portable s’est enraciné dans nos sociétés. Dans ce contexte, la découverte de l’autre
est principalement physique, voir oculaire puisque les personnes auxquelles nous nous
intéressons ici sont anonymes les unes pour les autres. Du point de vue d’un utilisateur qui
n’est pas accompagné d’autre personnes, le téléphone portable peut jouer un rôle de refuge et
permet aux personnes en situation de communication directe de fuir la réalité. Ceci ne peut
qu’élargir l’écart qui sépare les personnes partageant le même espace.

Que nous vivons loin ou non de nos proches, les dernières mesures mises en place
pour freiner la propagation du nouveau coronavirus empêchent de sortir et donc de leur rendre
visite.il existe heureusement de nombreuses solutions pour prendre des nouvelles, et même se
voir. De WhatsApp à Skype, en passant par Face Time. Facebook Messenger et WhatsApp,
avec Portal pour en profiter au mieux. Elle est bien loin la petite plateforme développée par
Mark Zuckerberg et ses camarades de promo pour faciliter la communication. Facebook est
non seulement devenu le réseau social le plus utilisé au monde, mais la firme a aussi
développé d’autres activités. La messagerie, avec Messenger, mais aussi WhatsApp, est sans
doute la plus importante d’entre elles, si bien que la firme lancée en 2019 sa première gamme
d’équipement dédiés : Portal. Composée d’écrans connectés et d’une caméra à brancher sur
les téléviseurs, la gamme Portal entend redéfinir la visiophonie en s’appuyant sur les services
de messagerie en ligne de Facebook.

Cependant, le téléphone mobile mène parfois certaines personnes à manipuler les

informations ou à cacher les faits réels. Par exemple, un individu affirme à son interlocuteur
qu’il se trouve à un point C et fit-elle chose alors qu’il se trouve dans un point A en faisant
autre chose de ce qu’il a dit. Ainsi les cellulaires réduisent les contacts humains. Nous

35
contentons toujours de passer un coup de téléphone pour avoir des nouvelles. De ce fait, nous
négligeons les relations directes entre nous.

4.3. Facilité du transfert d’argent à travers un appareil mobile :

On prend le cas de Telma :

Telecom Malagasy prend naissance en 1896 avec la première ligne de services

téléphoniques à Antananarivo, accompagnée des premières cabines téléphoniques en 1904. Il
faut cependant attendre 1971 pour que Telma propose les appels à l’international. Internet est
lancé sur la grande île en 1995. Telma fournit la logistique alors du lancement d’Orange à
Madagascar en 1996, puis d’Airtel l’année suivante.

L’Etat malgache annonce la privatisation de TELMA en 2001 et choisit DISTACOM

pour son rachat qui se finalise en 2004.

L’offre TELMA Mobile est lancée en 2006. En 2010, le réseau TELMA se connecte
au câble EASSy, ouvrant à la fibre optique dans le pays, et lance MVola, son service de
transfert d’argent par téléphone mobile qui permet dès 2012 de régler ses factures via
portable.

Payez, envoyez et recevez de l’argent à partir de votre téléphone : c’est simple, rapide
et immédiat avec MVola

Depuis son lancement en avril 2010, la solution MVola, le premier service de mobile
money à Madagascar, n’a cessé de se développer afin de devenir le moyen de payement par
excellence le plus sûr dans le quotidien des malgaches. Telma est le premier opérateur à
Madagascar à vous offrir ce nouveau service qui vous permet, à partir de votre téléphone
portable, de transférer de l’argent, de payer vos factures, de faire vos achats et plus encore….

- MVola est à la disposition de tous même si vous n’avez pas de compte bancaire.
- L’enregistrement est gratuit et peut être effectué auprès des Marchands MVola dans
tout Madagascar.
- Dès que vous êtes inscrits, vous pouvez effectuer toutes les opérations MVola,
quelle que soit la marque de votre téléphone portable.

MVola vous permet à partir de votre mobile de : recevoir de l’argent de l’étranger via
Western Union ; retirer d’argent ; envoyer de l’argent à vos proches ; acheter du crédit de

36
communication ; acheter des recharge Moov ; paiement de facture Telma ; paiement de
facture jirama ; payer de cotisations CNaPS.

MVola un service unique à Madagascar !

Simple et rapide : pas besoin de banque, ni de vous déplacer car le transfert d’argent est
immédiat 24h/24h et 7j/7j. Économique : aucun frais de tenue de compte. Accessible :
l’ouverture du compte est gratuite. Instantanée et disponible dans tout Madagascar. Sécurisé :
chaque transaction effectuée est validée par votre code secret.

Figure 5 : publicité de Telma à propos de ses offres :

Source : http://www.mvola.mg consulté le 05 février 2021 à 13h

37
Chapitre 5 : contraintes de l’utilisation de la NTIC

A Madagascar, pour les Malagasy, les NTIC présentent autant de contraintes que
d’effets attendus. Ce qui ne devrait pas être le cas, les seconds doivent toujours
prédominer les premiers pour que le secteur soit profitable.

Section 1 : Contraintes

Le développement des NTIC est contraignant en raison de plusieurs facteurs.

Ces contraintes diffèrent d’un pays à l’autre mais elles s’observent surtout dans les pays
en développement comme Madagascar. C’est donc la raison pour laquelle une politique
de l’Etat doit être élaborée. Celle-ci doit définir des stratégies favorables aux attraits des
investissements et à l’évolution du secteur au profit des usagers.

On détecte deux types de contraintes à Madagascar. Ce sont les contraintes

matérielles et celles liées au degré de développement du pays.

1.1. Les contraintes matérielles

En matière de NTIC, il faut un marché de télé service dynamiques à l’intérieur

du pays pour qu’il y soit facile la mise en service des technologies. Or, ce genre de
marché n’existe que dans les pays développés.

Les investissements en infrastructures de télécommunications sont aussi

insuffisants à Madagascar. En effet, les infrastructures de bases (routières, électriques,
…) devront précédées les infrastructures en télécommunication. C’est le cas dans les
pays développés. La contrainte de Madagascar réside dans leur coût qui est encore
particulièrement élevé, plusieurs régions stèrent enclavées. L’environnement
économique n’incite pas les investisseurs étrangers.

Les mains d’œuvre qualifiées sont aussi difficiles à trouver et peu disponibles.
Ce qui constitue une contrainte puisque les NTIC exigent des compétences. A ce même
titre, il y a un déficit dans les réseaux d’énergie à des prix qui ne sont pas abordables. Ce
qui démontre la faiblesse de l’économie du pays.

38
 Dans la plupart des pays, les systèmes pédagogiques ne sont pas adaptés aux
nouvelles technologies. Ceci entend que ces systèmes ne favorisent pas l’usage efficace
des NTIC. D’une part leur utilisation au niveau des écoles sont assez précaires, les
structures d’orientation des élèves sont faibles. D’autre part, il y a inadéquation des
NTIC et formations. D’autant plus que les offres de formations sont insuffisantes ou
répartis de façon inégale. La première conséquence est ainsi une très faible
spécialisation en la matière. Il est aussi fréquent que les sortants de ces formations sur le
marché de l’emploi manquent de structure de suivi.

Les contenus et applications des NTIC sont en majorité faits en langues

française et anglaise, langues que beaucoup ne maîtrisent pas forcement. Ce qui
favorise la culture de certains au détriment de celles des autres, mais qui surtout
entrave l’intégration d’un plus grand nombre dans la société de l’information.

La plupart des pays encore à la traîne en matière de TIC sont des PED (pays en
développement). Leurs problèmes résident dans le fait où les usagers potentiels croient
que les TIC ne leur sont pas accessibles, puisque seuls les techniciens ou ceux qui ont
acquis un niveau d’éducation élevé puissent en tire profit.

Les NTIC doivent être perçus comme un moyen de communication interactive

et de rapprochement au niveau de la société, ce qui n’est pas souvent le cas.

Non seulement, il y a contrainte matérielle, mais il y a aussi des contraintes

liées au développement du pays.

1.2. Les contraintes liées au degré de développement du pays

Le marché des NTIC est un marché concurrentiel sur el plan national et

international. Un marché est lésé par rapport à d’autres s’il y a obsolescence ou
carence des équipements. De même, au niveau des entreprises ou autres lieux de
travail, le personnel n’est plus très motivé avec un faible niveau de salaire, il vieillit et
n’est pas en nombre suffisant. Face à cela, les technologies évoluent de façon très
rapide qu’il faut toujours être au jour.

Le taux d’alphabétisation du pays est aussi important. Il est souvent élevé dans
les pays développés, mais pas dans les moins avancés.

39
 Tout ceci relève des pressions internes et externes du marché de l’information.
Par ailleurs, les financements publics, nationaux ou internationaux se tarissent

dans les pays en développement. Les universités et les écoles supérieures perdent leur
primauté par rapport aux privés. L’informatique particulièrement est affectée par la fuite
des cerveaux. Les cadres compétents se font de pulsent plus rares.

Section 2 : Au niveau culturel et relationnel :

2.1.Source de conflit :

Les NTIC peuvent être une source de conflits entre parent et enfants et voisinage.

Si l’on parle par exemple du téléphone portable.

Une majorité de parents avouent que le téléphone portable a déjà été source de conflit.
Et c’est encore pire lorsqu’il s’agit d’un smartphone ! il faut dire que le téléphone a un réel
impact sur l’emploi du temps des enfants : 68% envoient plusieurs fois par jour des sms, et
lorsqu’ils sont équipés d’un smartphone, le temps passé sur leur téléphone augmente (plus de
sms, plus d’appels, plus de musique), et les activités augmentent aussi (connexion aux réseaux
communautaires, utilisation de messagerie instantanée). Du coup, les parents recadrent leur
enfant sur l’utilisation du téléphone, par exemple en leur interdisant de répondre durant les
repas ou le temp des devoirs. Les parents contrôlent aussi la facture détaillée, soit pour
contrôlent les coûts, soit pour surveiller les contenus. L’utilisation du contrôle parental est
toutefois encore très peu répandue.

Le portable, un tue-l’amour chez les jeunes couples. Une récente étude montre
qu’entre les jeunes, leur couple et les smartphones, c’est aussi une histoire d’amour, faite de
hauts et de bas. La plupart des jeunes interrogés déclarent que leur premier geste le matin,
c’est attraper leur téléphone avant de dire bonjour à leur conjoint. Une jeune sur cinq déclare
que la dernière chose qu’il fait dans la journée, c’est regarder sont téléphone avant de se
coucher après avoir dit bonsoir à son conjoint. Le sentiment de jalousie qui posse à vérifier les
messages de l’autre, besoin d’être liké, admiré par les autres. Notre addiction aux écrans
génère un certain nombre de comportements tue-l’amour dans le couple. Un jeune sur cinq
confesses répondre à des appels ou des messages pendant qu’il fait l’amour, avouent regarder
leur téléphone quand l’autre leur parle, regardent souvent celui de leur conjoint. Plusieurs

40
jeunes considèrent ainsi que le téléphone prend trop de place dans leur vie de couple et
avouent l’utiliser en pleine nuit.

2.2.Indiscrétion :

L’arrivée de l’internet, surtout l’existence des réseaux sociaux dans notre quotidien a
incontestablement changé nos vies. L’internet est accessible soit via un téléphone portable,
soit à travers un ordinateur. Qui aurait imaginé avant son apparition sur le marché grand
public qu’il allait devenir notre compagnon de route au quotidien ; il nous permet de tout
faire, à tout instant, n’importe où. C’est une révolution technologique qui nous a sans aucun
doute apporté énormément.

Figure 6 : dépendance en téléphone mobile

Source : www.phonandroid.com consulté le 20 juin à 12h

41
Section 3 : Au niveau communicationnel et organisationnel :

3.1. Source de bruit dans la transmission des informations :

L’utilisation des NTIC peut nuire gravement à la qualité d’écoute et de concentration

nécessaire aux activités de tous les jours. Son usage est à l’origine d’une part importante
incivilités et des perturbations au sein des établissements.

3.2. Non-respect des normes de l’écrit (langage, langue) :

Le Message Pivé ou MP que l’on connait tres bien sur les réseaux sociaux et le SMS
(short message service) a fêté ses vingt ans en décembre 2012. Ce mode de communication
présente des contraintes techniques (taille de l’écran et du clavier) qui ont favorisé la création
d’une nouvelle forme d’écriture. Comme nous le savons tous, chacun a son abréviation, ainsi
la langue est mal utilisée, entrainant l’incompréhension du message.

42
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET DIVERSES
RECOMMANDATIONS

Chapitre 6 : proposition de solutions aux contraintes

Ce chapitre se concentrera sur les solutions proposées aux contraintes.

Section 1 : au niveau culturel et relationnel :

1.1.Savoir limiter la communication à distance :

Pour une entreprises, les affichages sont les résultats de l’utilisation de la NTIC, c’est
un moyen le plus fréquent utilisé pour faire circuler les informations d’où les notes de service,
cependant, si la société n’a pas de budget en vue pour ses communications mais les messages
devraient être passés à un moment précis, il faut l’adapter aux cibles et les affichés dans un
endroit différent, comme dans un tableaux d’affichage, près de la porte de bureau, au mur
dans les couloirs ou à la vitre de la porte d’entrée, par ailleurs, il est aussi primordial de savoir
utiliser les polices ainsi que les couleurs utilisées dans ses affiches tout en tenant compte de la
langue, des langages utilisées dans les affiches qui devraient être appropriés aux cibles et
facilitent sa compréhension.

C’est ainsi que les attentions des cibles sont captées.

1.2.Respect de la culture Malagasy :

Le fihavanana est une forme de lien social valorisé dans la culture de Madagascar.
S’apparentant à l’entraide et à la solidarité, cette valeur constitue un principe de base de la vie
collective des Malagasy.

Le fihavanana est d’ailleurs explicitement cité comme tel dans le préambule de la

constitution de la troisième république malgache. Le terme « fihavanana » est aussi utilisé
pour décrire un lien de sang. Le terme « Mpihavana » qui est mot un dérivé, désigne des
personnes membres d’une même famille.

Encore relativement vivace dans les communautés rurales, le fihavanana se traduit par
le travail collectif dans les champs, pour l’entretien des terres des personnes malades ou
absentes, la réparation ou la construction des tombeaux des défunts ou le secours aux
vieillards, aux infirmes, aux souffrants.

43
 Néanmoins, depuis l’apparition de la NTIC, le concept tend à disparaître « les rom-
patsa » que l’on donne a une femme qui venait d’accouchée et qui est censé être donné en
direct est remplacé par un appel téléphonique et par le service Mvola. Aussi , pour remédier à
cela, il faut sensibiliser chaque personne de l’importance du déplacement pour des
événements de tels sortes.

Section 2 : Au niveau communicationnel :

2.1. Utilisation des langages simples, courants et concis :

Il va sans dire que lorsque l’on utilise les moyens technologiques, tels que les MP
dans les réseaux sociaux et les messages téléphoniques, nous avons tendances à nous servir
des abréviations qui ne sont pas forcément connus de tous puisque chaque message demande
des couts. Face à cela, il doit y avoir de respect des bonnes conditions de transmission
d’information. Etant donné que chacun a son cadre de référence, il n’est pas facile de gérer les
codes de la communication, mais dans l’ensemble, il faut que l’émetteur et le récepteur aient
besoin ou envie de communiquer, c’est ce qui motive tout une chance à être réceptif au
message et à éliminer les bruits empêchant la réception du message.

Puis, le message doit être efficace, cette efficacité demande donc à ce que
l’information transmise soit précise, complète, utile. Et après avoir transmis le message il faut
vérifier l’information transmise, avoir si les codes de communication utilisés sont
compréhensibles, plus explicitement, il faut trouver le langage adapté, pour ce faire, il faut
faire comprendre le message, mais également le faire accepter (ou adapter) par exemple, dans
la communication professionnelle courante (lettre, réunion, …) on utilise de préférence un
vocabulaire simple et en même temps d’adapter son comportement non verbal. Par la suite,
bien choisir le canal de transmission, celui-ci doit être adapté à la nature du message à
transmettre c’est-à-dire en bon état de fonctionnement s’il s’agit d’un média. A part tous cela,
le savoir être ne doit pas être négligé car cela pourrait changer le contenu de l’information
transmise, en effet, on ne communique bien que si l’on accepte l’interlocuteur, tel qu’il est. Il
faut également se situer clairement. Dans ces conditions, on est prêt à agir en collaboration
avec les autres, à désamorcer les conflits, à participer à la communication dans le groupe.

Pour que les messages soient bien transmis auprès des destinataires, il est très
indispensable de prendre la couleur du récepteur. En d’autres termes, l’émetteur du message

44
se doit de choisir un vocabulaire précis, claire et normalement connu de ses récepteurs, il en
est de même pour la formulation des phrases, qui pourraient être en langage courant au lieu de
langage soutenu qui met en valeur des termes compliqués bien que ces derniers soient des
langages professionnels.

2.2. Donner un retour aux appels ou sms ou mp :

Comment savoir si le sms a bien été reçu ?

Sur la plateforme SMSup, vous avez la possibilité de suivre les accusés de réception de
vos campagnes SMS. Dans le tableau de bord, vous avez une vision d’ensemble sur les statuts
de vos campagnes. S’il s’agit d’un simple SMS, vous aurez directement les informations
suivantes :

- En vert : cela signifie que votre message a été envoyé.

- En orange : cela signifie que votre message n’a pas été envoyé ou que la personne
s’est désabonnée.
- En rouge : cela signifie que le sms ne s’est pas envoyé.

S’il s’agit d’une campagne SMS composée de plusieurs messages, vous verrez apparaître
une jauge avec les trois différentes couleurs et les pourcentages correspondants. En cliquant
sur les rapports, vous aurez accès à l’accusé de réception pour chaque numéro.

Comment suivre l’appel de quelqu’un ?

La surveillance des appels téléphoniques se fait à distance depuis un panneau de bord ou

un espace client, ou encore depuis votre propre téléphone. Dans le but d’écouter les
conversations d’un téléphone portable, il suffit d’avoir un smartphone compatible et disposant
d’une connexion à internet. Toujours est-il que le code * #21# reste le moyen de plus sûr pour
savoir si quelqu’un garde un œil sur tes échanges téléphoniques. Généralement, cette stratégie
de surveillance est utilisée par des conjoins jaloux, des parents soucieux de leurs enfants ou
des criminels qui cherche à te traquer.

45
Chapitre 7 : diverses recommandations

Ce dernier chapitre sera consacré aux idées consistant à renforcer les solutions rédigées
auparavant.

Section 1 : Bien utilisé la NTIC dans divers domaines :

1.1. Santé-médecine

De plus en plus de sites web Malgache adaptent leurs contenus et applications

pour qu’un plus grand nombre s’y intéresse et auront ainsi accès aux informations de
base sur la santé. Le réseau de santé est de mieux en mieux appuyé par des
infrastructures et applications pour favoriser la décentralisation des services de soins.
Le recours aux spécialistes nationaux ou même internationaux devient plus facile.

Aussi, de nombreuses laboratoires de recherche, relevant de la médecine

générale jusqu’aux instituts de beauté, naissent à Madagascar. Les TIC permettent de
nombreuses recherches scientifiques. Derrières les nouvelles méthodes contraceptives
se trouvent ces recherches, facilitées par l’utilisation des TIC.

En outre, les maladies sexuellement transmissibles, MST, ou le tabagisme

constituent des dangers à la population Malgache. L es actions de vulgarisations se font
de plus en plus à travers les TIC. Chaque chaîne de télévision et onde de radio émet au
moins une émission sur la prévention. Les publicités ou les promotions des différents
types de tabac sont actuellement interdits et ne peuvent être diffusées. Les actions de
vulgarisation et de sensibilisation ne se font plus que par une simple communication
parents-enfants.

Une des tendances dans ce domaine est aussi la télémédecine. Le laboratoire

LARTIC à Madagascar est en train de développer ce programme de télémédecine. Le
programme consiste à une consultation à distance. I l n’est plus besoin de passer chez

son médecin. Ce même laboratoire développe en ce moment l'utilisation des logiciels

libres « EPI-INFO » qui consistent à des traitements statistiques des données médicales
dont les taux de prévalence, et les taux d’incidence d’une maladie. Par ailleurs, le
LARTIC se propose d’assurer des formations en matière de TIC pour les médecins et

46
étudiants en médecine : il s’agit des initiations ne informatique et des formations sur les
différents logiciels libres.

En 2003, on a entendu parler du portail santé, un lieu privilégié pour s’informer

et informer les autres sur tout sujet sur la santé. Ce portail permet à tous d'avoir un accès
libre dans un lieu facilement accessible et proche d’un centre de santé. Lever la barrière
d’accès à la santé par un portail santé est un objectif prometteur. Ce portail est un outil
accessible sur le Web et a pour mission de coordonner la gestion des flux
d’informations disponibles en matière de santé publique. L’accès à la santé, surtout pour
la population rurale apporte un contrepoids à la tradition, tout en valorisant la médecine
naturelle et locale. L’Etat aura la charge de favoriser l’accès du grand public sur les
informations concernant les diagnostics, les remèdes et les moyens préventifs ainsi que
le programme de santé nationale depuis son portail . Le développement en langue
malgache des supports d’informations permettrait aux analphabètes d’accéder aux
mêmes informations que celles fournies par le portail. L’Etat assurerait aussi la
coordination des actions par des indicateurs fiables et confierait la mise à jour des
informations aux différentes localités décentralisées. Le portail devrait permettre en
outre des échanges permanents entre usagers du grand public et entre les professionnels
de la santé.

Etant un domaine pilote à côté de la santé, les TIC constituent des opportunités
dans l’éducation à Madagascar.

1.2. Education-Formation

Une première étape est l’introduction des TIC dans tous les aspects de
l’éducation et de la formation. Les TIC sont en effet à la portée des jeunes malgaches.
Les femmes, à leur tour, ont un statut amélioré leur permettant de s’imposer plus au
sein de la société. En effet, elles ont une place importante dans l’éducation de leurs
enfants du fait de leur forte relation. D'un autre côté, le système éducatif à Madagascar
ne fait pas de distinction de genre. A titre d'exemple, les femmes parmi les sortants de

47
 l'école En s’élargissant, à part les domaines de la santé et de l’éducation, le commerce
est aussi un secteur porteur puisque les échanges permettent des gains au pays.

Acheter sur Internet à Madagascar est un domaine da ns lequel le pays accuse un

retard considérable. Les Malgache sont par nature méfiants quand il s’agit d’argent et
de nouveaux produits. Les premiers qui oseront commander en ligne préféreraient
envoyer un chèque plutôt que de taper le numéro de leur carte de crédit (carte bancaire).

Le système éducatif est de plus en plus adapté à l’évolution des TIC et aux
besoins d’une nouvelle génération.

Le principal objectif est de créer un centre d’intérêt d’une communauté

d’enseignants, de chercheurs et des usagers (élèves ou étudiants) pour permettre une
fluidité parfaite de l’accès aux informations vitales pour le développement de contenu,
pour enrichir les expériences des uns et des autres et enfin pour mettre en place un lieu
d’information sur les différentes possibilités de poursuivre sa carrière professionnelle
tout en suivant les formations appropriées. Le portail est le moyen le plus adapté. Le
corps enseignant, à partir du portail, a la possibilité d’accès facile aux nouveaux
programmes d’enseignement ainsi qu'aux nouvelles orientations gouvernementales en
matière d’éducation.

Ces structures reçoivent un équipement, une formation, des logiciels pédagogiques et

bénéficient directement d’une assistance technique permanente

Section 2 : Au niveau technique et social de son utilisation :

2.1.Bien assurer le côté technique de l’appareil pour réduire les bruits :

Limiter les interruptions avec le mode ne pas déranger sur Android. Vous pouvez
utiliser le mode ne pas déranger pour désactiver les interruptions sur votre téléphone. Ce
mode vous permet de couper le son, de désactiver le vibreur et de bloquer les nuisances
visuelles. Vous pouvez choisir les éléments que vous souhaitez bloquez où autoriser.

Les mode avion est une configuration qui coupe toutes les connexions réseaux, tout en
laissant un accès libre aux applications et fonctions ne nécessitant pas le réseau téléphonique.

48
L’intérêt du mode avion est de ne pas avoir à éteindre son smartphone dans les endroits où
cela est nécessaire, et ainsicontinuer à profiter de certaines fonctionnalités comme les
applications hors connexion, la lecture multimédia, l’appareil photo, l’horloge et ses
fonctions :

- Ne pas être dérangé pendant son sommeil

- Travailler sereinement
- Recharger plus vite sa batterie
- Économiser de la batterie
- S’adapter aux endroits où les connexions réseaux sont interdites

2.2. Utilisation de certains moyens technologiques en autres modes selon les

circonstances (vibreur…) :

Les relations interpersonnelles au regard de l’usage des NTIC. La nouveauté de cette

contribution est de questionner le rôle de l’objet technique hors situation de communication.
Précisément, nous nous intéressons à l’usage silencieux de cette technologie dans différents
lieux publics et nous tâchons de cerner son impact sur les relations sociales. Dans cette
analyse nous nous appuyons sur une démarche ethnographique. En nous présentant en tant
qu’observateurs avertis, nous scrutons les comportements communicatifs des utilisateurs du
téléphone portable dans l’espace public. Ensuite, par le biais d’une approche descriptive, nous
dressons une typologie pour les interactions entre les communicants et nous essayons d’en
donner une interprétation sociale.

A titre d’exemple, le téléphone, il faut modifier les paramètres du volume, du son et du

vibreur. nous pouvons augmenter ou diminuer le volume du téléphone. Nous pouvons
également changer la sonnerie et le son, et activer ou désactiver le vibreur ou silencieux.
Reduction de bruit sur téléphone mobile.

49
 2.3. Limiter l’utilisation de la NTIC dans certains domaines :

La logique et le bon sens permettent de limiter l’impact sur la santé en limitant l’usage
des NTIC.

L’interdiction porte sur l’utilisation des NTIC et tous autres équipements terminaux
de communication électroniques dans l’enceinte des écoles et des collèges. La loi permet
également au conseil d’administration des lycées d’introduire dans le règlement intérieur,
l’interdiction de l’utilisation par les lycées de ces appareils. Cette interdiction est valable
pendant le temps scolaire et périscolaire. Elle est aussi effective durant toutes les activités
scolaires organisées en dehors de l’école ou de l’établissement scolaire. La mise en œuvre de
l’interdiction dans les écoles et les établissements : dans l’enceinte de l’établissement, les
téléphones portables des élèves doivent être éteints et rangés. Il appartient à chaque
établissement de déterminer des modalités pratiques pour assurer le respect de la loi. La mise
en place d’un système de casiers permettant à l’élève de déposer son téléphone durant la
journée et de récupérer avant de quitter l’école ou le collège.

50
 CONCLUSION

A Madagascar les nouvelles technologies de l’information et de la communication ne

cessent de se développer surtout en matière de téléphone mobile et d’ordinateur.

Le téléphone portable et l’ordinateur qui sont tous deux donnent de l’ouverture à

l’internet, représentent un espace de fuite et favorise l’enfermement de l’utilisateur par rapport
à son environnement. L’individu établit une interaction conviviale avec son appareil au
détriment de la communication non-verbale (gestuelle, posturale, faciale, etc.) avec l’autre. Ce
sont d’ailleurs l’outil de télécommunication les plus utilisés. Beaucoup de Malgaches sont
attirés par le téléphone et l’ordinateur portable. Devenue indispensable, le téléphone et
l’internet a permis des avantages relationnels, communicationnels et contextuels. Le
téléphone portable seulement n’est pas seulement habité par l’imaginaire comme tous les
objets, mais aussi il incarne une promesse d’appel qui peut se réaliser d’un moment à l’autre.
Il y a donc derrière l’espace écranique un interlocuteur fictif avec lequel on est censé être en
contact d’une manière instantanée. Mais, en l’absence d’une véritable communication
interpersonnelle, c’est avec l’appareil qu’on interagit.

Parmi les nouvelles technologies d’information et de la communication, le téléphone

portable bien que ses caractéristiques techniques n’aient cessé d’évoluer, n’est plus un
phénomène de monde et son usage s’est relativement stabilisé. Les technologies de
l’information et de la communication ont beaucoup évolué ces dernières années à
Madagascar. Elles offrent des services et des opportunités tant pour les individus que pour le
pays. C’est surtout l’amélioration de la productivité et de la compétitivité qu’on espère des
TIC. Dans l’environnement actuel, les TIC exigent des conditions pour leur développement.

Ce qui suppose l’existence d’un marché et des personnes compétentes, qualifiées en la

matière. Ayant pour défi de réduire la pauvreté dans dix ans, l’Etat base ses actions sur le
DSRP (Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté). Ce document priorisant les
infrastructures de base favorise à cet effet le développement des TIC. L’Etat Malgache fait
face l’explosion des TIC. Il a élaboré une politique nationale des technologies de
l’information et de la communication pour le développement dans le but de mettre en place
les conditions de réussite de ce secteur. Le pays est confronté à de nombreuses contraintes,
tant sur le plan matériel qu’ économique, aussi l’Etat est amené à prendre ses responsabilités.

51
L’appropriation des TIC par tous est un des apports de cette politique, le souci le plus
inquiétant étant l’inaccessibilité de plusieurs Malgache, surtout ceux des zones rurales, aux
TIC

52