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Elle comprend généralement les phases suivantes en appel d'offres (pour d'autres procédures
seules certaines phases peuvent exister)
Phase 5 - Analyse des offres et rédaction du rapport d'analyse pour la Commission d'Appel
d'Offres
Phase 6 - Préparation des questions posées par la Commission d'Appel d'Offres (la PRM,
marchés d'état) aux candidats
La définition préalable des besoins est une obligation précisée par le code des marchés
publics 2006.
La nature et l’étendue des besoins à satisfaire doivent être déterminées avec précision avant
tout appel à la concurrence ou toute négociation non précédée d’un appel à la concurrence.
Si l'autorité adjudicatrice ne dispose pas des compétences nécessaires pour les définir elle a
intérêt à faire appel à un prestataire externe pour accomplir cette mission, en utilisant
éventuellement un marché de définition.
Pendant longtemps, le pouvoir adjudicateur définissait souvent ses besoins par la rédaction
d’un cahier des charges décrivant la solution souhaitée ne laissant au candidat qu’une
obligation de moyens. Cependant le besoin peut se définir également sous forme d’un cahier
des charges fonctionnel décrivant des résultats à atteindre, le candidat s'engageant à une
obligation de résultats.
Dans la procédure d''appel d’offres ce dernier peut se conduire sous une forme classique ou
sous la forme d'une procédure de dialogue compétitif. Quelle que soit la forme adoptée, et
sous réserve du respect des dispositions réglementaires, l'obligation de résultats est
recommandée. Pour la procédure de dialogue compétitif elle est implicite, pour l'appel d'offre
classique l'obligation de résultats a intérêt à être précisée au CCAP ; auquel cas il faut
évidemment définir les résultats attendus.
3. fractionnement,
4. critères de sélection des candidats et d'attribution des offres, types de délais relatifs à la
maintenance, délai de réception des candidatures et des offres, temps de réponse, sécurités
à prévoir, ...),
5. obligations du titulaire (de moyens, de résultats, d'information, de conseil, de mise en
garde, ...),
Les montants des marchés doivent être estimés, les sommes doivent être disponibles au
budget.
L'estimation doit être sincère. Il ne s'agit pas de sous-estimer un appel d'offres de manière à le
rendre infructueux pour passer ensuite à un marché négocié, cette pratique étant sanctionnée
par le juge administratif.
Les avis nationaux doivent être similaires à leurs homologues européens. C'est le pouvoir
adjudicateur qui est responsable de son contenu. En dehors des exceptions prévues au
quatrième alinéa de l’article 28 ainsi qu’au II de l’article 35, tout marché ou accord-cadre
d’un montant égal ou supérieur à 4 000 EUR HT est précédé d’une publicité, dans les
conditions définies à l'article 40 du code des marchés publics 2006.
3. le CCAP,
4. le CCTP,
8. les autres documents susceptibles de faire partie du DCE tels que des plans, ...
** la personne publique doit être vigilante aux annexes à l'acte d'engagement qu'elle souhaite
intégrer au marché et particulièrement à leur contenu ainsi qu'à leur hiérarchie contractuelle.
Plutôt que de fournir les coordonnées téléphoniques d'un correspondant qui ne sera pas
susceptible de fournir forcément toutes les mêmes réponses à chacun des candidats il est
préférable de recenser les questions écrites de tous les candidats puis de procéder à une
diffusion égalitaire de toutes les questions et réponses.
Il faut être vigilant sur les réponses qui doivent être formulées avec précision (et qui ne
doivent pas contredire les dispositions du DCE, auquel cas il faut aménager la hiérarchie
contractuelle des questions/réponses en conséquence) car elles sont destinées à devenir des
annexes de l'acte d'engagement.
Dans notamment son article 53, le code des marchés publics pose le principe du choix de
l’offre économiquement la plus avantageuse.
1° Soit sur une pluralité de critères non discriminatoires et liés à l’objet du marché,
notamment la qualité, le prix, la valeur technique, le caractère esthétique et fonctionnel, les
performances en matière de protection de l’environnement, les performances en matière
d’insertion professionnelle des publics en difficulté, le coût global d’utilisation, la rentabilité,
le caractère innovant, le service après-vente et l’assistance technique, la date de livraison, le
délai de livraison ou d’exécution. D’autres critères peuvent être pris en compte s’ils sont
justifiés par l’objet du marché ;
2° Soit, compte tenu de l’objet du marché, sur un seul critère, qui est celui du prix.
Les critères de choix des offres
Les critères de choix des offres doivent être définis au préalable de manière hiérarchique ou
pondérée dans l'AAPC ou dans le RDC (Conseil d'Etat, Marseille 7 octobre 2005, n° 276867,
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (pondération))
proposer l'élimination justifiée des offres non conformes (La notion d'offre non
conforme a disparu du code des marché publics 2006. Elle est remplacée par les
notions d'offre inacceptable, d'offre irrégulière et d'offre inappropriée),
respecter strictement les critères annoncés dans l'AAPC ou dans le RDC,
être justifiable.
tels que ceux utilisés pour la sélection des candidatures (1ere enveloppe),
prohibés (implantation géographique locale, ...),
Cette tâche incombe, notamment pour les appels d'offres, à la Commission d'Appel d'Offres
pour les collectivités. Les questions peuvent être préparées par soit le service en charge de
l'analyse des offres soit par un consultant externe.
Il est à noter qu'il faut être très précis dans les questions (engendrant une réponse de type OUI
ou NON de préférence) et générer des réponses sans ambiguïté car les questions et les
réponses sont destinées à être annexées à l'acte d'engagement. Il arrive très fréquemment que
les réponses soient interprétables et donc sujettes à discussion lors de l'exécution des
prestations.
Il faut être vigilant sur les réponses qui doivent être formulées avec précision (et qui ne
doivent pas contredire les dispositions du DCE. Il est conseillé de gérer et aménager la
hiérarchie contractuelle des questions/réponses en conséquence car elles sont destinées à
devenir des annexes de l'acte d'engagement.
Il est à noter que dans les marchés de services informatiques, qui sont plus complexes que
ceux de fournitures simples, il peut y avoir plus de deux réunions de la Commission d'Appel
d'Offres pour un même marché. Ceci représente une contrainte importante pour ceux des
pouvoir adjudicateur qui éprouvent des difficultés à réunir leur Commission d'Appel d'Offres.
Il faut prêter attention à la rédaction de ce document car il est notamment vérifié par le
contrôle de légalité pour les pouvoirs adjudicateurs qui y sont soumis.
Cette étape est particulièrement importante et parfois négligée par les administrations. Il faut
absolument respecter les dispositions du CCAG concerné et celles du CCAP s'il y déroge.
Attention l'expérience montre que les administrations ne respectent pas toujours les
dispositions ci-dessous (parfois quand il n'y a pas de service marché habitué à ces types de
procédures) :
3. Les imprimés de procès verbaux seront fournis par la personne publique sans surcharge ni
ajout par le titulaire.