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Les investissements directs

étrangers: déclencheur du 1

potentiel marocain

Encadré par : Réalisé par :


Maakous salma
Mme . EL ADLOUNI Kournaf Halima
Laaziri Mariem
Jabri Amal
Ouidder Insafe
Jebrane Ouiame
kabbaj Azifar Samia
Sommaire

1. Partie théorique :
Introduction. (JEBRANE Ouiame) 2
Les Concepts généraux (JEBRANE Ouiame)
Les principales mesures prises par le Maroc en vue d'attirer plus
d'investissements étrangers ( KOURNAF Halima , JABRI Amal )
Les facteurs qui rendent le Maroc attractives en terme d'investissements
(KABBAJ Samia)
• L'impact des IDE sur l'économie marocaine (LAAZIRI Meryem)

2. Partie empirique :

Étude de cas:
Morocco now comme forme de communication avec le marché international.
(OUIDDER INSAFE)

Etude qualitative:

Entretien téléphonique avec le directeur technique de casa-nearshore.(LAAZIRI


MERYEM ,INSAFE OUIDDER)

Etude quantitative:

Analyse du questionnaire. ( MAAKOUSS Salma , KOURNAF Halima )

Conclusion
Introduction
L’une des préoccupations les plus essentielles d’une nation est celle de se développer dans le
but d’accomplir la satisfaction de ses besoins et de répondre aux aspirations de sa population.
Ainsi, il faut souligner que depuis les années 90, et avec l’essor de la mondialisation,
3
l’investissement direct étranger est devenu l’un des principaux animateurs de l’économie
mondiale. Il est non seulement une source de capitaux pour les pays hôtes, mais également un
adducteur important d’intégration et d'expansion technologiques. Il n’est alors pas surprenant
de voir plusieurs pays rivaliser afin de proposer l’environnement juridique, les politiques
économiques et les conditions de production les plus attractifs.

Réformer et avancer l’attractivité envers les IDE est l’une des problématiques la plus débattue
dans la littérature économique. Dans cette vaste littérature, force est de constater que l’IDE a
été souvent considéré comme une variable « monolithique ». D’où l'inclination globale à
cautionner qu’un flux entrant d’IDE est lié à une nouvelle entrée de capital. Ceci-dit, l’IDE se
définit automatiquement comme étant une variable multidimensionnelle, qui comprend trois
composantes : une première est liée aux nouveaux investissements ou à des injections en capital
; une seconde sous forme de prêts interentreprises et une troisième captée par le
réinvestissement d’une proportion des bénéfices des investisseurs directs déjà installés. Ces
trois éléments ne sont pas irrévocablement corrélés et peuvent réagir différemment à un même
ensemble de variables. Alors que pour les deux premières composantes, elles renvoient à un
transfert de fonds du pays d’origine, la troisième peut se réaliser dans le pays d’accueil. De ce
fait, les motifs et les motivations déterminant les préférences des investisseurs directs parmi ces
transactions ne sont pas les mêmes.
Les concepts généraux
Définition de l’investissement direct étranger:

Les travaux théoriques et empiriques sur les investissements directs étrangers


(IDE), renvoient à une multitude de définitions, selon des dimensions 4
économiques, géographiques et théoriques, mais qui convergent toutes vers le
même sens. En général, celles données par les institutions internationales
comme le Fonds Monétaire International(FMI) et l’Organisation de
Coopération et de Développement Economique (OCDE) sont les plus retenues.
Ainsi, le FMI définit les IDE comme « les investissements qu’une entité
résidente d’une économie (investisseur direct) effectue dans le but d’acquérir
un intérêt durable dans une entreprise résidente d’une autre économie
(entreprise d’investissement direct). Par intérêt durable, il est fait en sorte qu'il
existe une relation entre l’investisseur et l’entreprise à long terme. Les
investissements directs englobent non uniquement la transaction première qui
établit la relation entre l’investisseur de l’entreprise, mais également toutes les
transactions ultérieures entre eux et entre les entreprises apparentées, qu’ils
soient ou non constitués en sociétés et donc dotées d’une personnalité morale
distincte ».

Définition des firmes multinationales:

Il s'agit d'entreprise qui possède des filiales, qu'elle contrôle complètement ou


en partie, dans plusieurs pays, voire même à l'échelle mondiale, mais dont la
gestion et l'administration est centralisée, du moins jusqu'à un certain point.
Une firme multinationale est donc une entreprise dont les actions outrepassent
les frontières d'un seul pays. L’objectif des sociétés transnationales à atteindre
de l’investissement est de réaliser des profits économiques et financiers.
L’implantation de filiales correspond à un IDE, qui implique une relation de
long terme se traduisant par la prise de participations par une entreprise non
résidente dans le capital d’une entreprise résidente dans le but de contrôler non
seulement le capital mais aussi l’activité de management et de production de la
firme du pays d’accueil.

Distinction avec les autres formes d’investissement:

les investissements ne sont pas tous perçus de la même façon par les entreprises
qui les accueillent, ils varient en dépendant de leur importance et leur nature.
Ainsi, les flux de capitaux entrant dans une entreprise ou dans un Etat peuvent
être classés en trois catégories, à savoir : Les prêts bancaires, les investissements
de portefeuille (investissement indirect), les investissements directs.

Les différents enjeux des Investissements directs Etrangers:

Dans le but de permettre les IDE prendre de l’ampleur, ils se sont différés dans
leur forme en s’adaptant aux modifications imposées par les nouvelles conditions
5
offertes par les progrés technologiques, la déréglementation financière et la
libéralisation économique, devenant ainsi un phénomène multiforme et complexe.

Les différentes types d’Investissement direct Etranger:

Il existe deux types d'IDE:


la création d'actifs productifs par des étrangers;
l'achat d'actifs existants par des étrangers (par exemple au moyen
d'acquisitions, de fusions ou de prises de contrôle).

Les nouvelles formes d’investissement direct étranger:

Afin de minimiser les engagements financiers et choisir de s’associer à des


entreprises nationales, les entreprises procéderont aux IDE le cadre de formules
encore plus flexibles, telles que :
- Les licences et franchisages: En ce qui concerne un accord de licence, un
industriel accorde un droit (exclusif ou pas) de fabrication ou de
commercialisation à une firme étrangère et ceci pour une durée de temps
limitée et en contrepartie d’un paiement. Généralement, le paiement résulte
d’un pourcentage par rapport au chiffre d’affaires (royalties) ou bien par
rapport aux bénéfices. En ce qui concerne le franchisage, cette forme
conçoit que le franchisé (qui correspond à une entreprise locale) reçoit du
franchiseur (correspondant à une entreprise étrangère) le droit d’utiliser sa
marque de fabrique pour vendre des produits ou services.
- La sous-traitance: Les avantages de cette forme d’investissement se
représentent en une masse salariale réduite, une meilleure autonomie
financière et une possibilité de répartir les différents risques de production
entre différents fournisseurs et leurs usines.
- La concession de réseau public: Vu la multiplication des appels aux compétences
privées, pour gérer les réseaux publics d’infrastructures, les pays en développement
mais aussi les pays industrialisés, font appel au savoir-faire d’entreprises étrangères
en matière de gestion, dont les formes financières sont diversifiées, selon qu’ils
prévoient la construction du réseau, sa réhabilitation ou le simple transfert de sa
gestion, ceci diffère d’une situation à une autre.
- Le contrat de partage de la production: Il consiste à ce que l’entreprise étrangère
sollicitée, s’engage à entreprendre la prospection et la production dans certaines
zones géographiques précises et reçoit en contrepartie une part prédéterminée de la 6
production après que les coûts engagés auraient été couverts. Ce type de contrat est
couramment utilisé dans l’industrie pétrolière.
Les principales mesures prises par le Maroc en
vue d'attirer les IDE

Depuis le début des années 1980, le Maroc a mis en place de nombreuses réformes pour
améliorer son climat d'investissement, accroître son attractivité pour les investissements directs
étrangers et assurer sa forte intégration dans l'économie mondiale. Ces réformes sont divisées
en deux principales catégories : les réformes de nature économique, les réformes de nature
juridique
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I- Les composantes à caractère économique


a- Code Général des Impôts et réduction de la pression fiscale
Dès la seconde moitié de la décennie 1980, la réforme fiscale a pour objet la simplification et la
rationalisation du système fiscal, la restructuration et l’élargissement de son assiette et
l’abaissement de la pression fiscale.
En effet, de nouveaux instruments d’imposition ont été adoptés : Au niveau de l’IS, le taux
d’imposition a été rabaissé à 30%. Et en ce qui concerne l’IR, le seuil d’exonération a été porté
à 28 000 DH, en 2009, à 30 000 DH en 2010 et les taux d’imposition ont été revus à la baisse
(le taux maximal est passé de 42% à 38%).
Avec la mise en place d’un système fiscal simple, clair, stable et qui tient compte de son
niveau chez les pays concurrents, les investissements privés, et surtout étrangers ont commencé
à s’intéresser à la destination Maroc en tant que lieu d’implantation.

b- Le financement

L’accès aux sources de financement et les conditions de cet accès ont un impact indéniable sur
l’investissement. A ce sujet, de nombreuses réformes ont été initiées par l’Etat marocain afin
d’améliorer le fonctionnement du marché de l’argent.
Au niveau bancaire, la levée de l’encadrement du crédit, l’assouplissement progressif des
emplois obligatoires et la libéralisation des conditions des taux d’intervention.
En ce qui concerne le marché financier, un nouveau texte a été mis en application en 1993,
pour : dynamiser la Bourse des Valeurs de Casablanca ; renforcer l’information financière ; et
mettre en place de nouveaux instruments financiers

c- Le marché des changes


Au niveau des changes, le Maroc a proclamé la convertibilité du dirham pour les transactions
courantes et a mis en place un marché des changes interbancaire offrant de nombreux
avantages aux investisseurs étrangers.
d- L’offshoring

Dès 2006, l’Etat marocain a fait le choix d’une politique volontariste visant le développement
des activités de l’offshoring, en l’érigeant comme l’un des principaux piliers du ‘‘programme
émergence’’.
Ainsi, le gouvernement marocain a mis en place une offre spécifique compétitive et adaptée
aux besoins des entreprises pour les activités de l’offshoring. Cette offre consiste en la création
de zones dédiées aux activités liées à l’offshoring dotées d’une infrastructure d’accueil et de
télécommunication de premier ordre à des coûts très compétitifs et d’un dispositif incitatif
attrayant, notamment en matière de formation et d’impôt sur le revenu

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II- Les composantes à caractère juridique:

a- Code de commerce et droit des sociétés


Le code de commerce a introduit des innovations relatives au statut du commerçant, à
l’élargissement de la commercialité et aux procédures de traitement et de liquidation des
entreprises en difficulté.
Pour ce qui est de la loi sur la société anonyme, elle a introduit des dispositions qui
présentent un intérêt double : assurer une plus grande protection aux actionnaires, consacrer
l’appel public à l’épargne et introduire la forme avec un directoire et un conseil de surveillance
; et inciter les entreprises installées au Maroc à se restructurer et faciliter leur intégration au
marché mondial.
·L’obligation de libération intégrale des parts sociales et sa mention dans les statuts a été
supprimée.
b-Code de travail
En ce qui concerne la législation sociale, le Maroc a adopté un Code moderne de travail qui a
apporté une série d’innovations, visant à associer les salariés à la vie de l’entreprise et à
améliorer sa gouvernance. Il met en place de nouvelles institutions de représentation et de
participation des salariés : comité d’entreprise et représentant syndical et consacre la
négociation collective en instituant un conseil de la négociation collective.

c -Protection des investissements étrangers

Différents accords et conventions de coopération et de garantie des investissements lient le


Maroc avec de nombreux pays : conventions fiscales, accords de garantie des investissements,
ainsi que accords de coopération, de partenariat, et de création de zones de libre-échange. Par
ces conventions, le Maroc accorde aux investisseurs étrangers la même sécurité, protection et
avantages que ceux accordés aux nationaux en matière de garantie contre les risques de
nationalisation et d’expropriation
Les facteurs qui rendent le Maroc attractif en
terme d'investissements

Il existe plusieurs facteurs encourageant les IDE, nous citant les plus importants :

1- Stabilité politique

Le Maroc dispose d’une bonne 9


stabilité sur le plan politique.
Malgré une situation sécuritaire
régionale alarmante, en raison
de l’activisme des cellules
terroristes en 2013, la situation
sécuritaire du Maroc a été
contrôlée.

En effet, le pays a consolidé ses services de sécurité en termes de moyens logistiques et de


ressources humaines, et a aussi garanti la sécurité au niveau de ses frontières pour combattre
la montée du terrorisme.
Cependant, on peut dire que la stabilité politique du Maroc a favorisé sa notation en termes
de risque-pays permettant ainsi de promouvoir l’attractivité du Pays.

2- Proximité géographique des marchés potentiels

Le Maroc bénéficie d’une position géographique


stratégique à l’instar des autres pays méditerranéens,
pour favoriser son potentiel d’investissement, avec sa
proximité avec l’Europe, l’Afrique et les pays arabes.
Cette prestigieuse position devrait en effet encourager
les investissements étrangers orientés vers l’exportation
et lui permettre de tirer avantage pour fasciner les
capitaux étrangers

3- Disponibilités des ressources naturelles :

La disponibilité des ressources naturelles représente une force


pour l’économie nationale. En effet, contrairement aux idées
reçues, le Maroc est plutôt bien muni d'une nature avec plusieurs
richesses naturelles. D'autres sont à explorer ou à optimiser.
4- Développement des infrastructures

Depuis plus d’une décennie, le Maroc a


mis en place plusieurs projets
structurants. Ces données sont fournis
dans l’optique de s’aligner aux standards
internationaux. Conscient et responsable
de cela, et pour mieux encourager les
investissements directs étrangers,
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le Maroc maintient le cap des investissements pour développer son offre en infrastructures. A
titre exemplaire, il convient de citer et évoquer les grands travaux dans les domaines suivants :
zones d’activités économiques (zones franches, Technoparc, etc...), télécommunications,
aéroports , réseaux routiers et ferroviaires, et ports.

Infrastructures routières : La chaine routière marocaine est la meilleure du Maghreb et


l’une des meilleures d’Afrique.
Infrastructures aéroportuaires : Depuis l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed
VI, l’aérien a connu des progressions majeures et incontournables. Aussi, l’entrée en
vigueur en 2006 de l’accord du ciel ouvert (Open Sky) en est le meilleur exemple.
Infrastructures ferroviaires : Depuis l’intronisation de Sa Majesté, le développement des
infrastructures ferroviaires a été très remarquable. Un succès qui a donné naissance à la
signature de nouveaux contrats-programmes en février 2010, pour le lancement d’une
première ligne TGV au Maroc.
Infrastructures de télécommunications : Le Maroc a opté pour le développement de ses
infrastructures de télécommunications au niveau international. Ainsi, en prenant en
considération trois opérateurs globaux (fixe, mobile, Internet et data), le secteur des
télécommunications au Maroc enregistre chaque année une activité puissante et soutenue.
Zones-franches et logistique portuaire Le port Tanger-Méditerranée, entré en service en
2007 avec une capacité globale de 3 millions de conteneurs (8 millions en 2016) et une offre
immobilière professionnelle de plus de 2 000 hectares, est venu parfaire un réseau
portuaire déjà composé de 11 ports garantissant les standards internationaux. Outre cela,
Le Maroc possède deux zones franches opérationnelles situées à Tanger, au Nord du
Maroc, à 15 km du Sud de l ́Europe. La Zone Franche du Port de Tanger et la Zone
Franche d'exportation de Tanger.
Impact des ide sur l'économie marocaine

La création d'emploi
la croissance économique est la source primordiale de la création d'emploi. En effet, la
contribution principale de l'IDE à la création d'emploi demeure dans son effet positif sur
l'évolution de la croissance économique, dans le pays hôte, qui, par voie de conséquence,
permettrait un déclenchement de la création de l'emploi. Plusieurs études théoriques et
empiriques, abordant cette problématique, affirment ce constat en soutenant que l'IDE est un
facteur qui impacte la croissance économique à travers ses faveurs positifs sur plusieurs
variables économiques. 11
La dissociation de ces projets montrent que les investissements étrangers représentaient 51 %
du total des investissements en 2003, dont 27 % sous forme d'investissements directs et 24 %
sous forme de partenariats entre entrepreneurs marocains et étrangers. Le montant total de
ces investissements externes s'élevait à 620 millions d'euros et prévoyait la création de 7886
emplois, soit un peu plus de la moitié des emplois engendrés par l'ensemble des projet

Le commerce extérieur
'IDE a des effets à la fois directs ou indirects sur les deux composantes du commerce extérieur
(Importations et exportations). Par exemple, au niveau des exportations, l'effet direct de l'IDE
sur le commerce extérieur peut être réalisé au cas où la production des FMN se consacrerait
soit à la " réexportations " vers le pays d'origine de la firme
multinationale soit vers des marchés tiers. Le pays d'accueil est alors considéré comme " plate-
forme de réexportation ".Mucchielli J-L (2002) confirme que la nature complémentaire ou
substituable de l'IDE avec les importations affecte la balance commerciale. En s'implantant
dans l'économie du pays d'accueil, une FMN peut voir sa production se substituer à
l'importation du pays d'origine de la FMN. Or, ce dernier peut se substituer à l'investissement
domestique (effet d'éviction).
L’IDE a en dernier lieu des conséquences dynamiques et à long terme sur la spécialisation
internationale et au transfert des avantages compétitifs spécifiques des entités. Moran
confirme qu'une politique d'ouverture permet aux FMN d'accéder aux sources d'achat et de
s'intégrer aux marchés internationaux.
les économistes soutiennent que le débat sur la relation IDE-ouverture n'est pas encore
tranché.
L'IDE peut exercer une faveur sur la croissance bien qu'il soit faible.

L’ouverture, à travers le commerce et les investissements directs étrangers (IDE), semble être
ce jour là un déclencheur du développement économique tant dans les pays émergents que
dans les pays développés. On peut donc affirmer qu’un compromis se dégage, sous certaines 12
conditions, aussi bien parmi les chercheurs que les décideurs sur la pertinence de cette
relation. Cependant, le débat reste ouvert quant à l’identification des moyens de transmission
à travers lesquels l’ouverture affecte la croissance économique. Des études récentes ont
montré que le capital humain est une condition primordiale , mais non suffisante pour qu’un
pays puisse profiter des faveurs du commerce et des investissements extérieurs. Le capital
humain apparaît comme un supplément du commerce et des IDE . Ces derniers sont
susceptibles d’impacter positivement les ressources humaines en incitant l' éducation de
qualité. Dans certains cas, les étudiants choisissent des options scientifiques ou de
management pour anticiper la demande des entités multinationales en main-d’œuvre
qualifiée. Des recherches récentes ont insisté sur la qualité des organismes, comme élément
indispensable pour rendre l' effectif en l’occurrence des effets provoqués des IDE.

Revenus fiscaux et transferts de technologies:

Outre ces atouts , qui s’appliquent en principe à toutes sortes d’entrées de capitaux privés, les
recherches notent que les gains procurés par l’IDE aux pays d'accueil peuvent couvrir bien
d’autres formes :
• L’IDE permet des transferts de technologie — en particulier sous forme de nouveaux
espèces d’inputs de capital fixe — que les investissements financiers ou le commerce des biens
et services ne peuvent garantir. L’IDE peut aussi instaurer la concurrence sur le marché
intérieur des intrants. • L’IDE s’accompagne souvent de programmes de formation du
personnel des nouvelles entreprises, ce qui contribue au développement des ressources
humaines du pays organisateur • Les atouts engendrés par l’IDE évoluent les recettes fiscales
du pays d'accueil. Certes, les pays choisissent souvent de se dépouiller d' une partie de ces
recettes quand ils minimisent les taxes sur les bénéfices des sociétés pour attirer l’IDE. Ainsi
la forte diminution des recettes fiscales de ce type dans certains des pays membres de l’OCDE
est peut-être contribuable à cette concurrence . L’IDE devrait donc, en principe, contribuer
de ces façons différentes à l’investissement et à la croissance dans les pays d'accueil.
Etude de cas
La nation brand " Morocco now"

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Qu’est-ce qu’une nation brand ?

En français "l’image de marque nationale", C’est une spécialité de communication publique


qui consiste à promouvoir une identité nationale et à le décliner comme une marque en
empruntant les ressorts du marketing. Ce concept s'est particulièrement développé à la fin des
années 2000 et au début des années 2010 avec l'émergence d'agences spécialisées dans le
marketing territorial ; il vise à mesurer ou gérer la notoriété d'un pays.

Qu’est-ce que "MOROCCO NOW " ?

A l'Expo de Dubaï, l'Agence marocaine pour le développement des investissements et des


exportations (AMDIE) a lancé dimanche 10 octobre la marque "Morocco NOW", nouveau
symbole économique et territorial des ambitions du royaume chérifien en matière
d'investissement international.
Plus qu'une marque, c'est une vitrine du savoir-faire reconnu du Maroc dans différents
secteurs industriels. "Morocco NOW" est également censé représenter un Maroc audacieux,
animé par l'ambition de présenter une proposition marocaine plus compétitive. Cette marque
de la nouvelle économie doit donc accompagner différents acteurs tout au long du cycle :
investissement et exportation.
Les atouts du Maroc qui les ont poussés à créer sa marque nationale :

une stabilité politique, institutionnelle et macro-économique

Le Maroc est doté d'une stabilité institutionnelle et macro-économique forte, des


infrastructures aux normes internationales et d'une capacité de réponse sanitaire inédite
fortement démontrée par la gestion réussite de la pandémie et la stratégie vaccinale. Le
Maroc est la 2ème économie la plus attractive pour les investissements en Afrique et classé le
3ème pays africain le plus attractif pour les investisseurs venant de l'étrangers.
Et ce n'est pas tout. Le Royaume de Cherifien "Maroc" se vante d'avoir le premier centre 14
financier d'Afrique et le premier train à grande vitesse à atteindre des vitesses de 350 km/h,
ainsi que d'être l'économie la plus compétitive d'Afrique du Nord, selon le Global
Competitiveness Report.

Une position géostratégique unique et une vision « verte »:

En capitalisant sur le développement continu des énergies renouvelables, le Maroc peut


devenir une base industrielle décarbonée et compétitive. En plus d'être le premier producteur
africain d'énergies renouvelables, le Maroc a atteint 37% de mix énergétique en 2020 et
prévoit d'atteindre 52% d'ici 2030. L'enjeu principal est donc d'accroître la compétitivité du
Maroc dans tous les secteurs économiques dans un environnement mondial totalement
restructuré. Numériquement, en raison de coûts de production et d'exportation compétitifs,
le Maroc propose un devis "meilleur coût", avec un coût de la main-d'œuvre moyen de 327
$/mois, ainsi il offre un coût d'exportation très compétitif de 156 $/mois, et un accès privilégié
à plus de 1 milliard de consommateurs grâce à 54 accords de libre-échange.
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Avec sa position géostratégique unique au carrefour de l'Europe et de l'Afrique, le Royaume


chérifien a su développer ses exportations et s'intégrer dans les chaînes de valeur régionales et
mondiales, tout en faisant preuve d'élasticité face aux imprévus. En effet, cette capacité
d'adaptation fait partie de l'ADN du Maroc, pendant cette crise sanitaire sa capacité
industrielle a été rapidement redistribuée aux équipements sanitaires (masques, respirateurs,
etc.) et les vaccinations ont été efficacement déployées pour une reprise économique rapide.
La communication qu’a utilisée le Maroc pour promouvoir son image
national :

Cette communication renforcée était lancée dans divers pays, commençant par Dubaï
;le lancement officielle était à l’expo Dubaï et la marque « Morocco Now » a été
exposée, par habillage laser, sur « Borj Khalifa » à Dubaï, le plus haut gratte-ciel du
monde. Après dans Londres, Mexique, inde et dernièrement Corée du sud.
15
Ce lancement se fait à travers des road show ou se ressemblent les investisseurs, les
entreprises de différents secteurs afin de renforcer la coopération en matière
d’investissement.

La promotion de l’image du royaume marocain était à travers d’une communication


directes, c’est-à-dire a travers des publicités, des webinaires , des assemblés et des road
show dans le monde entiers en exposant les opportunités que détient le Maroc en terme
de facilité juridique en faveur des IDE , ou en terme de position économique, ou en ce
qui concerne la robuste infrastructure du volet industrielle (train, ports, zones
franches).
Etude quantitative : questionnaire

Dans le but de cerner l'apport de "Morocco Now" à l'économie marocaine, une étude
quantitative a été menée à travers la diffusion d'un questionnaire conçu sur le logiciel "Sphinx"
auprès de 200 personnes et par des canaux de distribution constitués principalement par des
circuits représentant des professionnels tels que LinkedIn ainsi que des pages sur Facebook. 16
Premier volet :

Questions d’identité
Vous êtes? Femme/Homme

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Sur 207 personnes interrogées, 51% sont des femmes et 41% des hommes , ceci dit que la
majorité qui sont des femmes s’intéressent à l’économie marocaine

Votre profession?

40% des répondants sont des étudiants, 31% des salariés et 29% des fonctionnaires
Deuxième volet :

Economie marocaine

Est-ce que vous suivez l’actualité économique marocaine? Si oui, par quel moyen ?

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Notre cible essaie toujours de rester à jour avec l’évolution de l’économie marocaine à
travers spécialement la télévision et les réseaux sociaux avec des pourcentages presque
égaux de 61% et 63% respectivement. Suivis par la lecture des journaux avec un
pourcentage inferieur de 19%.

Comment jugez-vous la facilité d’investissement au Maroc?

Nos répondants jugent que la facilité des investissements au Maroc sont évalués à une
moyenne de 3,1 sur 5 ce qui montre que les investissements sont quand même encouragés à
travers des restrictions qui ne sont pas rigides mais plutôt motivantes et attractives.
Comment jugez-vous le taux d’investissement au Maroc?

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D’après le schéma présenté ci-dessus il s’avère que 33% de nos répondants trouvent que le
niveau d’investissement au Maroc est satisfaisant ainsi que 16% d’entre aux voient que les
investissements au Maroc sont faibles et finalement 51% des répondants évaluent le niveau
des exportations à un niveau moyen et donc d’après ces statistiques on peut conclure que
l’investissement au Maroc se développe de plus en plus à travers l’implantation progressive
des IDE au Maroc.

Comment vous évaluez les exportations au Maroc?

Nos répondants évaluent le niveau d’export au Maroc respectivement à 2% , 7% , 16% , 37%


38% se sont des statistiques modestes par rapport à d’autres pays africains et donc ce faible
niveau est due à la dévaluation des produits locaux face à une valorisation des produits
étrangers ce qui mène vers un alourdissement d’équilibre extérieur .
Troisième volet :

L’image de l’économie marocaine à l’international :

Avez-vous déjà entendu parler du concept Nation Brands?

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La majorité ont affirmé connaître le concept à savoir 65%

Selon vous, est-ce que le Maroc possède-t-il une attractivité économique?

Pour 82% des répondants le Maroc possède une attractivité économique tandis que 18%
pensent le contraire
Jugez-vous que MOROCCO NOW est une introduction crédible et encourageante pour les
investisseurs étrangers?

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La réponse, pour une majorité de 86% était de oui , Morocco Now représente pour eux une
introduction qui jugent d’être encourageante et crédible pour les investisseurs étrangers ,
tandis que 14% pensent pas forcément le contraire mais n’adhère pas avec ce principe.

Quelle est l’utilité d’implantations des IDE au Maroc?

Les pourcentages des réponses ne s’avèrent pas éloignes l’un de l’autre puisque 49% pensent
que l’utilité serait de renforcer la concurrence, 47% disent plutôt que cela serait de relancer
l’économie, tandis que la majorité, avec un pourcentage de 75% voit que la plus grande utilité
serait la création d’emploi. Ainsi, il est clair alors que les IDE ont un effet positif à plusieurs
niveaux et qu’il est donc nécessaire de les encourage.
Quel est le positionnement de l’image de la marque de la marque
marocaine MOROCCO NOW à l’international ?

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Récemment lancée, il est donc de bonne augure que 29% pensent que son positionnement soit
honorable et que 60% qu’il peut déjà être moyennement classé. Et malgré que 11% des
réponses qualifient son positionnement est d’un faible classement, le lancement de
MOROCCO NOW est un grand pas vers la relance économique marocaine au niveau national
et international et que son lancement soit également la suite logique vu les réponses à la
question précédente.
Conclusion
Il est possible que les IDE aient des effets indirects sur la croissance à travers les gains
d'efficience générés par leur complémentarité avec l'ouverture commerciale ou la formation du
capital humain et grâce aux conséquences sur la productivité des firmes domestiques que
provoquent ces complémentarités.

Notre estimation a montré que les IDE exercent un impact négatif (et peu significatif) sur la 23
croissance au Maroc. Le rapport entre la présence étrangère et la croissance est complexe.
Outre le fait que cette relation est instable, elle dépend de la capacité d'absorption de
l'économie marocaine.

L’ouverture, à travers le commerce et les investissements directs étrangers (IDE), semble être
aujourd’hui un catalyseur de la croissance économique tant dans les pays émergents que dans
les pays développés. On peut donc affirmer qu’un consensus se dégage, sous certaines
conditions, aussi bien parmi les chercheurs que les décideurs sur la pertinence de cette relation.
Cependant, le débat reste ouvert quant à l’identification des canaux de transmission à travers
lesquels l’ouverture affecte la croissance économique.
Webographie

https://journals.openedition.org/anneemaghreb/474?lang=en
https://revues.imist.ma/index.php/rpe/article/download/31552/16325

https://www.lefigaro.fr/services/qu-est-ce-que-morocco-now-la-nouvelle-marque-economique-du- 24
maroc-
20211013#:~:text=Plus%20qu'une%20marque%2C%20c,offre%20Maroc%20encore%20plus%20comp
%C3%A9titive.
https://ledesk.ma/encontinu/la-brand-morocco-now-a-lassaut-du-marche-sud-coreen/
https://atalayar.com/fr/content/le-maroc-se-rend-en-coree-du-sud-pour-promouvoir-la-marque-
morocco-now
https://medias24.com/2022/03/21/lancement-du-roadshow-de-la-marque-morocco-now-a-londres/

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