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Module de méthodologie de

recherche

S. Dia, Enseignant à l'ESEA, UCAD


Introduction
Entrée en matière pouvant être centré sur le milieu et le
thème de recherche
1. Justificatifs du thème :
 Intérêt personnel
 Processus de maturation
 Importance
 Enjeux…
2. Développement explicatif du contexte de la recherche
3. Plan du travail dans ses grandes lignes

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Exemple de plan
Notre démarche se décompose en trois temps. Dans la première
partie, nous rappelons les caractéristiques essentielles de la crise
écologique et du risque diffus, en insistant notamment sur la
singularité de l’erg ogolien en tant que variable spatiale
d’adaptation de l’activité maraîchère. Dans la seconde partie,
nous montrons les limites qui confinent l’extension de la culture
pluviale sous parc arboré, à une simple réaction d’adaptation.
Dans la dernière partie, nous abordons les réponses nouvelles
qui, à maints égards se rapprochent d’une stratégie de résilience.

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Première partie : le cadre de
référence

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I. La revue critique de littérature
Présentation structurée et critique des différents
angles sous lesquels votre thématique a été
abordée.
Aborder globalement en montrant cependant
les nuances, les auteurs qui partagent la même
approche ou des approches voisines

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Pas de connotation négative. Insister sur :
les choix faits par l’auteur
les aspects non abordés
les oublis
l’actualité
Trouver toujours des connections avant
d’aborder un autre groupe d’auteurs ou un
auteur.

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Certains auteurs ont axé leur étude sur la
dimension physique de l’érosion côtière. P. G.
Lô (2003) dans une étude qui commence à être
datée, et centrée sur la Presqu’île s’est appesanti
sur la dynamique érosive et sur les solutions
techniques appelées à contenir la montée des
eaux. I. Niang (2000) quant à elle a élargi la
réflexion aux causes climatiques de cette
menace en focalisant sur le réchauffement
climatique.

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D’autres ont investi la dimension risque
de l’érosion côtière en mettant en
relation espace exposé et dommages
potentiels. C’est le cas d’une étude
exhaustive à l’échelle du pays réalisée par
SENAGROSOL (2008). Elle a permis
d’évaluer et de cartographier à l’échéance
de 100 ans toutes les zones côtières
exposées au risque érosion.

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II. Cadre théorique et conceptuel
Identifier les concepts clé dont la définition
est nécessaire à la compréhension du sujet.
Pour chaque concept :
Exposer et analyser les définitions de la
littérature scientifique
Retenir une définition ou un aspect de la
définition
Ou faire une critique et donner sa propre
définition

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Exemple

Impact des crises environnementales sur les


stratégies de localisation industrielle dans la région
de Dakar

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Le concept de crise
Privilégiant la dimension institutionnelle, C. Herman (1972)
définit la crise comme « une situation qui menace les buts
essentiels des unités de prises de décision, réduit le temps de
prise de décision, et dont l’occurrence surprend les
responsables".

Dans un registre plus sociologique, J. Freund (1976) la définit


comme une « situation collective caractérisée par des
contradictions et ruptures, grosses de tensions et de désaccords,
qui rendent les individus et les groupes hésitants sur la ligne de
conduite à tenir, parce que les règles et les institutions ordinaires
restent en retrait ».

U. Rosenthal (1989) a une approche plus sociétale en définissant


la crise comme « une menace sérieuse affectant les structures de
base ou les valeurs et normes fondamentales d’un système
social».
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III. Problématique

 Construire une problématique, c’est en fait interroger


le sujet en soulevant les interrogations et
questionnements pertinents.
 La problématique est l’occasion de développer sur le
sujet une réflexion qui ouvre des axes de recherche.

 Plusieurs étapes dans élaboration de la problématique.


 Ne pas singulariser les étapes mais structurer le texte
de sorte qu’elles soient repérables à la lecture.

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1. Contexte

 Evoquer les théories ou modèles ayant un rapport avec


le thème de recherche.
 Contexte plus global
 Contexte institutionnel : les politiques et leur
dynamique.
 Contexte socioéconomique.

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Variables de contexte Variables de processus
Théories ou modèles ayant un
rapport avec le thème de Dynamiques mises en
recherche. mouvement par le contexte
Contexte global biophysiques
Socio économiques
Contexte institutionnel : les
Institutionnelles…
politiques et leur dynamique.
Contexte socioéconomique

Variables de sortie
Impacts
Effets
Actions
Réactions…

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2.Processus

 Dynamiques mises en mouvement par le contexte


 Problèmes
 Enjeux

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Exemple Impact de l’implantation de
l’université de Thiès sur l’économie
locale de la ville.

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Variables de contexte
 Changements de vocation dans les villes : un fait
marquant de l’évolution urbaine contemporaine
 Anciens bassins industriels ayant perdu leur vocation
(bassin lorrain en France)
 Evolution existant au Sénégal
 Thiès, ville emblématique de cette évolution
 Ville structurée autour du chemin de fer
 Crise profonde depuis les années 80
 Echec des tentatives de reconversions dans le textile

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Variables de processus

 Tentatives de reconversion dans l’économie tertiaire


 Ouvertures de pénétrantes comme supports physiques
de la métropolisation. Destinées à accueillir des
activités à haute valeur ajoutée
 Implantation d’une infrastructure universitaire

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Variables de sortie
 Diversité et profondeur des impacts
 Facteur de renforcement du rayonnement de la ville.
 Renforcement de la place de la ville dans l’économie de
la connaissance avec l’élévation du taux de cadres et de
PIS
 Mutations spatiales avec dispersion des sites
 Implantation d’activités connexes
 Objet de la recherche est d’étudier les impacts sur
l’économie locale

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Exemple 1 : érosion côtière et mutations socioéconomiques dans la
ville de Rufisque.
•Phénomène global dans contexte de relèvement du niveau de la mer
•Choix urbains de la colonisation de bâtir la ville de Rufisque sur la bande
littorale.
•Politiques contemporaines d’urbanisation
•Localisation des activités et des infrastructures sur cet espace.
•Densifications de l’occupation humaine
•Problèmes environnementaux
•Enjeux de santé publique
•Impacts sur l’économie locale
•Problèmes de mobilité et d’urbanisation
•Problème de l’urbanisation littorale en contexte de relèvement du niveau
général des mers et d’érosion côtière accélérée.
•Dans le cadre précis de Rufisque, il va s’agir d’évaluer les effets de l’érosion
côtière sur l’occupation humaine et les activités économiques.

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IV. Le cadre opératoire

C’est l’espace de construction des outils opérationnels de


recherche.

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1. Les objectifs de recherche

 Il s’agit d’un énoncé des intentions de recherche.


 Ils doivent être congruents avec les hypothèses.
 Utiliser des verbes d’actions pour les exprimer :
identifier, mesurer, évaluer…

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Exemple . Dégradation climatique et mutations dans l’espace
rural
 Objectif général de recherche : Etudier les effets de la
dégradation climatique sur les transformations de l’espace
rural.
 Objectifs spécifiques :
 Evaluer l’impact de la dégradation climatique sur les
dynamiques sociodémographiques.
 Mesurer les effets de la dégradation climatique sur la
dynamique des activités.
 Evaluer les effets de la dégradation climatique sur la
structure des revenus.
 Cartographier les répercussions des évolutions sur les
terroirs.

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2. Les questions de recherche

 Il s’agit d’énoncer le problème central sous forme de


question générale de recherche.
 Elle doit être concise, univoque, et réaliste.

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Exemple
Question générale de recherche : quels sont les effets de
la dégradation climatique sur les transformations de l’espace
rural ?
Questions spécifiques :
•Quels sont les effets sur dynamiques
sociodémographiques ?
•Quels sont les effets sur dynamique de l’activité ?
•Dans quelle mesure favorisent-elles une modification dans
la structure des revenus ?
•Quelles sont les répercussions sur les terroirs ?

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3. Les hypothèses de recherche

 Ce sont des réponses provisoires proposées par le chercheur.


 La variable indépendante est énoncée en premier suivie de la
variable dépendante
 Dans la définition opérationnelle des concepts, ceux-ci sont
référés aux variables

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L’élaboration d’hypothèses

 Il s’agira alors d’élaborer des hypothèses qui sont des


affirmations testables de relations présumées entre 2
ou plusieurs concepts.
 Dans la définition opérationnelle des concepts, ceux-ci
sont référés à des variables qui peuvent prendre une ou
plusieurs valeurs.

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Hypothèse et variables
 « Une variable est un concept faisant l’objet de
recherche et qui a été opérationnalisé afin d’être
étudié »
 On distingue la variable indépendante appelée
variable explicative et la variable dépendante ou
variable expliquée.
 Une hypothèse peut comporter plusieurs variables
indépendantes mais une seule variable dépendante.

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Types d’hypothèses
Il existe principalement 4 types ’hypothèses
 l’hypothèse nulle : c’est simplement une hypothèse
qui énonce l’inexistence de relation entre 2 variables.
Exemple : La puissance des véhicules est fonction de la
marque.
 l’hypothèse co-relationnelle : elle énonce l’existence de
relations entre 2 ou plusieurs variables. Cependant elle ne
spécifie pas la nature de la relation.
Exemple : Il y a une relation entre l’âge et le cynisme
politique.

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 l’hypothèse directionnelle : elle énonce la nature de la
direction de la relation entre 2 variables.
Exemple : Les familles à revenu moyen sont plus nombreuses en
banlieue qu’au centre-ville.
Dans cet exemple, l’hypothèse indique quel type de famille est
relié à quel lieu d’habitation.
• l’hypothèse causale : elle énonce de façon plus prononcée la
relation entre 2 variables. Elle précise qu’une des variables est
la cause de l’autre variable.
Exemple : l’assise financière et le partage d’intérêts communs
sont la cause de l’existence de groupes de de lobbies.

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Conseils pour une bonne construction d’hypothèses
 Il doit donc y avoir congruence entre les hypothèses, les questions et les
objectifs de recherche.
 Les hypothèses doivent être des affirmations empiriques imaginant des
relations probables qui puissent exister dans la réalité.
 De bonnes hypothèses doivent être formulées en termes généraux tout en
étant spécifique.
 Exemple d’hypothèse étriquée : les jeunes de Kébémer sont libéraux parce
que c’est la ville natale d’Abdoulaye Wade.
 Exemple de formulation ouverte : la présence d’un leader charismatique
est de nature à influencer l’engagement politique des jeunes.
 Exemple d’hypothèse trop générale : Il y a une relation entre la personnalité et les
attitudes politiques.
 Exemple d’hypothèse assez spécifique : Les leaders politiques de grande envergure
intellectuelle ont tendance à ne pas s’accrocher au pouvoir.

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Exemple
 Hypothèse générale : la dégradation climatique est à
l’origine de mutations profondes dans l’espace rural.

 Hypothèses spécifiques :
1. La dégradation climatique modifie la structure
démographique des populations rurales.
2. La dégradation climatique transforme la structure de
l’activité.
3. La dégradation climatique bouleverse la structure des
revenus.
4. La dégradation climatique transforme les terroirs.

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Structure des hypothèses
Hypothèse
spécifique 1 Modification de la
structure
démographique
Hypothèse
spécifique 2 Transformation
Hypothèse de la structure
Mutations de s activités
générale
Hypothèse profondes dans
spécifique 3 l’espace rural Bouleversement
de la structure
des revenus
Hypothèse
spécifique 4 Transformation
des terroirs

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Variables et indicateurs
La formulation des hypothèses peut revêtir deux
aspects :
 Variable indépendante simple
 Variable indépendante et variable dépendante.
C’est la formulation la plus courante.
 Chaque variable doit être décliné en indicateurs.
 Les indicateurs peuvent être qualitatifs mais le
plus souvent ils sont quantitatifs.

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Caractéristiques d’un bon indicateur
 Le choix d’un indicateur est une phase délicate pour le chercheur.
C’est pourquoi une grande attention doit lui être accordée car dans
la réalité pour un concept donné, plusieurs indicateurs peuvent le
définir. Il est important que l’indicateur retenu puisse satisfaire aux
conditions de précision, de fiabilité et de validité.
 La fidélité ou fiabilité: l’indicateur doit produire des résultats
constants. Ceci veut simplement dire que chaque mesure faite avec
le même indicateur sur un objet demeuré inchangé doit produire le
même résultat.
 La validité : elle se réfère à l’adéquation entre le concept et
l’indicateur. L’indicateur mesure-t-il ce qu’il est supposé mesurer ?
 Les critères précédents doivent être considérés comme des
conditions premières dans l’appréciation de la validité. En effet un
indicateur n’est valide que s’il est précis et fidèle.

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La dégradation climatique modifie la structure démographique des
populations rurales.
Variables Indicateurs Outils de collecte

V.I. Dégradation climatique Nombre de jours de pluie Guide d’entretien


avant 1973
.
Nombre de jours de pluie Guide d’entretien
après 1973

Variation interannuelle du Guide d’entretien


nombre de jours de pluie avant
1973
Variation interannuelle du Guide d’entretien
nombre de jours de pluie après
1973
Recul du couvert végétal Guide d’entretien

La dégradation climatique transforme la structure de l’activité

V.D. Transformation de la Nombre des actifs agricoles Questionnaire


structure de l’activité
Nombre de commerçants Questionnaire
Nombre d’artisans… Questionnaire

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Deuxième partie : cadre de l’étude
et méthodologie

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1. Cadre de l’étude

Son objectif est d’apporter un éclairage à l’étude.


Pour y arriver : pièges à éviter et démarche conseillée

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Les pièges à éviter

 La présentation exhaustive et le remplissage : pour


tout sujet, description standard recourant au plan
tiroir : milieu physique, histoire, population, activités
économiques.
 Conséquence : le déséquilibre entre cette partie
souvent trop longue et le reste.

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La démarche conseillée :

 Localisation claire et cartographiée de la zone d’étude.


 Cibler et focaliser sur le ou les aspects dont la
présentation éclaire l’étude.
 Etablir la relation entre cette présentation et le sujet.
 Présenter la structure de stage de façon synthétique
 En montrant le lien avec votre recherche :
interventions, activités auxquelles vous avez
participées et l’apport à votre travail…

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Exemple 1 : thème sur les inondations à Pikine

 Focus sur les spécificités topographiques et


hydrographiques : alternance de dunes et de
dépressions inondées en période de forte pluviométrie.
 Aborder les conditions hydrologiques : nappes
proches du sol,
 Mettre en exergue les fortes densités caractérisant
l’occupation humaine.

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Exemple 2. L’impact des voies à circulation
rapide sur le commerce ambulant : exemple
de l’autoroute à péage dans sa traversée de
Pikine

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Aborder structures démographiques
en insistant sur la jeunesse de la
population
Caractéristiques socio économiques :
 pauvreté
 réceptacle de l’exode
insuffisance de l’offre d’emploi
rareté des centres commerciaux

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II. Méthodologie
 Présentation des méthodes d’investigation utilisées
1. Exploration documentaire
 Centres de documentations fréquentés
 Ne pas se limiter à leur inventaire mais préciser les
types d’ouvrage que vous y avez trouvé et consultés.

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L’échantillonnage

Il s’agit d’une technique consistant à prendre une partie


d’une population et ce que nous apprendrons de cette
partie nous devrons pouvoir le généraliser à l’ensemble
de la population. Mais pour arriver à cette généralisation,
il faut que la population soit homogène et ensuite il faut
que l’échantillon soit représentatif.

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Le vocabulaire de l’échantillonnage
 Univers : C’est une agrégation théorique générale de tous les éléments retenus
pour une étude donnée. Par exemple une étude portant sur les Sénégalais

 Population : C’est une agrégation théorique spécifique des éléments d’une étude.
Par exemple les Sénégalais de Nationalité

 Population d’étude : C’est un ensemble d’unités élémentaires sur lesquels porte


une étude.
Par exemple si notre population d’étude est constituée par les chômeurs, va –t-on
s’appuyer sur la définition officielle du chômeur ( ceux qui sont en situation de perte
d’emploi ou ceux qui ont une qualification professionnelle et ne trouvent pas du
travail ) pour identifier les chômeurs sénégalais de nationalité. Si tel est le cas, on
risque d’exclure tous les autres sénégalais sans emploi.
A travers cet exemple, il apparaît deux choses importantes :
 La nécessité de définir la population mère
 La nécessité de bien expliciter cette définition en disant qui fait partie et qui ne
fait pas partie.

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 Unité d’analyse : C’est l’unité ou Elément sur laquelle porte l’étude. Elle
peut dans certains cas différer de l’Unité d’Observation qui est l’unité qui a
été soumise à l’administration du questionnaire. Par exemple on peut
interroger les chefs de ménage ( unité d’observation ) pour avoir une
information sur chaque membre de la famille ( unité d’analyse ).

 Unité d’échantillon : Ceci veut dire qu’un élément ou un sous groupe


d’éléments est sélectionné à un certain niveau. Par exemple dans un
échantillonnage à un degré, l’unité d’échantillon est égal à l’unité
d’observation. Par contre il peut y avoir un échantillonnage à plusieurs
degrés et donc pour lequel l’unité d’échantillon n’est pas l’unité
d’observation. Par exemple, on peut sélectionner un échantillon de
quartiers dans une ville, puis dans chaque quartier tirer un échantillon de
maisons et enfin un échantillon d’adultes. Ici il s’agit d’un tirage à 3 degrés.

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 Recensement : Il s’agit d’une technique de collecte de donnée
effectuée sur une population entière.

 Sondage : L’information est recueillie auprès d’un sous


ensemble de cette population.

 Echantillon : Ce sous ensemble est appelé échantillon

 Base de sondage : C’est la liste constitutive de la population


de l’échantillon

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Les types d’échantillon
 Lorsque l’on fait un sondage, c’est auprès d’un sous-
ensemble d’une population, appelée échantillon, que les
données sont recueillies.
 La question fondamentale qui se pose est de savoir si les
conclusions d’un sondage peuvent être légitimement
étendues à l’ensemble de cette population. Pour que
cette généralisation soit possible, une condition majeure
doit être remplie : c’est-à-dire que l’échantillon doit être
représentatif de cette population

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Jusqu’à présent deux solutions ont été trouvées pour
minimiser l’erreur d’échantillonnage :
 Reproduire le plus fidèlement possible la population
globale en prenant en compte les caractéristiques
connues de cette dernière ( principe du modèle réduit ou
de la maquette). Cette démarche relève de techniques
appelées non probabilistes.
 Tirer de façon aléatoire les individus qui feront partie de
l’échantillon (principe du hasard). Celle-ci relève de
techniques probabilistes.

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Les techniques d’échantillonnage non probabilistes

A cause de leurs aspects commodes (facile à appliquer, rapides


et économiques ), ces techniques sont très répandues. Mais en
raison de leur inconvénient majeur à savoir « l’impossibilité
d’évaluer l’erreur d’échantillonnage » beaucoup de chercheurs
ne les préfèrent pas. On distingue les techniques suivantes :
 L’échantillonnage accidentel (hazard or accidental sampling):
Cette technique est très utilisée par les hommes de presse.
 L’échantillonnage par volontariat (voluntary sampling) :
Comme son nom l’indique, cette technique utilise le système
de volontaires pour constituer l’échantillon. Elle est très
utilisée lorsque le thème est assez sensible (tabous et
intimité : par exemple le comportement sexuel).

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 L’échantillonnage systématique (systematic sampling) : Cette technique
consiste à sélectionner dans l’échantillon des individus pris sur une liste à
intervalle fixe (exemple dans la classe on prend le 10ème, puis le 20ème, le
30ème etc.)
Dans l’échantillonnage systématique, on distingue :
 l’échantillonnage typique (typical sampling). Puisque le principe du
sondage est d’avoir un échantillon représentatif, certains chercheurs
constituent au départ une sorte de maquette de la population à étudier, à
partir des caractéristiques déjà connues. Dans ce cas ce qui importe pour
eux c’est moins la précision des résultats que la découverte de
phénomènes nouveaux ou de particularités dans les variables.
L’échantillonnage typique est très utilisé dans les sondages politiques. Par
exemple on considère certaines villes comme étant typiques puisque les
résultats qui y sont enregistrés reflètent de façon consistance ceux
enregistrés au niveau national.

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 l’échantillonnage en boule de neige (snowball sampling). C’est
une technique qui est très pratique lorsqu'il est difficile de
trouver de potentiels répondants. Dans ce cas une fois que
l'on a identifié et enquêté quelques répondants, on leur
demande d'identifier d'autres personnes qui sont qualifiées
pour être soumises à l'enquête. Par exemple lorsqu'un
chercheur initie une recherche qui nécessite l'enquête de
personnes utilisant la drogue, il va être certain que les usagers
de la drogue ne seront pas faciles à être identifiés. Une des
solutions pour le chercheur est d'enquêter les usagers qu'il
connaît personnellement puis à partir de ces derniers essayer
d'en avoir d'autres dans l'échantillon jusqu'à atteindre l’effectif
voulu.
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La méthode des quotas (quota sampling ). De toutes les
méthodes non probabilistes, c’est celle la plus utilisée
puisque se rapprochant le plus de la reproduction la plus
fidèle de la population. Elle consiste à reproduire les
caractéristiques de la population au niveau de
l’échantillon. Par exemple si la population est composée
de 15% de femmes et 85% d’hommes, l’échantillon doit
respecter cette répartition sexuelle.

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Les Techniques d’échantillonnage probabilistes
On entend par là « toutes les techniques impliquant un véritable tirage
au hasard, c’est-à-dire qui donnent à chaque élément de la population
une chance connue et différente de zéro d’être choisi ». Du fait de leur
caractéristique fondée sur le choix aléatoire, ces techniques sont les
seules qui permettent au chercheur une généralisation.
Parmi les techniques d’échantillonnage probabilistes, on distingue :
 L’échantillonnage aléatoire systématique. (systematic sampling).
L’échantillon est constitué d’individus pris à intervalle fixe, seul le
premier est tiré aléatoirement. Cet intervalle correspond au rapport
entre la taille de la population et la taille de l’échantillon, soit
l’inverse du taux de sondage. Le pas de sondage constitue cet
intervalle.

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 L’échantillonnage aréolaire ou topographique (area sampling)
Avec la méthode topographique, il n’est pas nécessaire de disposer de cette liste. La
méthode est basée sur l’utilisation d’une carte géographique ou d’un plan. Les
éléments constitutifs de l’échantillon seront les zones. Selon une des techniques
aléatoires, on fera un tirage.
Cette méthode est très utilisée par les géographes, environnementalistes, les
urbanistes, aménageurs etc.
 L’échantillonnage par grappes (cluster sampling)
Cette technique consiste à tirer au hasard des groupes d’individus appelés grappes et
non des individus. A l’intérieur de chacune des grappes, on fait un tirage aléatoire
pour extraire les éléments constitutifs de l’échantillon.
A regarder de près, on constate qu’il y à au moins deux niveaux de tirage. Lorsque le
processus continue au delà de ces deux niveaux, on parlera d’échantillonnage par
grappes à plusieurs degrés ou multiphasique (multistage sampling). La technique peut
consister par exemple à tirer d’abord les régions, puis à l’intérieur des régions
échantillonnées on tirera des villes, puis dans ces villes des quartiers et enfin des
maisons. A travers cet exemple, on parlera de tirage à 4 degrés.

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 L’échantillonnage aléatoire stratifié ( Stratified sampling )
C’est la technique la plus raffinée et elle consiste à diviser la population à étudier en
sous populations appelées strates et à tirer aléatoirement à l’intérieur de chacune un
échantillon. L’ensemble des échantillons va constituer l’échantillon final qui sera
soumis à l’analyse. Cette méthode offre des opportunités de comparaisons entre les
sous échantillons.
 L’échantillonnage stratifié proportionnel (proportionate sampling): Cette procédure
consiste à prendre en compte dans l’échantillon, le poids relatif de chaque
composante de l’échantillon en fonction de sa représentativité dans la population
d’étude. Ainsi en sélectionnant les caractéristiques que l’on voudrait stratifier dans
la liste, on doit choisir celles dont on pense qu’elles sont en relation avec les
variables dépendantes étudiées.
Exemple : Si nous essayons de mesurer le revenu moyen des chefs de ménage dans
une ville, on doit stratifier la liste des chefs de ménage selon le niveau d’éducation, le
sexe, la profession parce que les revenus varient en fonction de ces caractéristiques.

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2. Les outils de collecte : le questionnaire
La collecte des données va se faire par le biais du
questionnaire qui est un document au sein duquel les
indicateurs sont matérialisés sous forme de questions.
Un questionnaire contient des questions. Il ne faut donc
pas le confondre avec un guide d’entretien.

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Le cadre temporel de l’enquête par questionnaire

 L’enquête transversale ou ponctuelle : Les données sont collectées une seule fois,
en un temps x sur un échantillon s pour décrire une population en ce temps x. C’est
le cas de bien des enquêtes
 L’enquête longitudinale : Elle concerne l’étude d’une population générale à
différentes périodes ou moments dans le temps. On distingue :
 l’enquête tendancielle : elle s’effectue auprès d’une population générale donnée
(l’électorat sénégalais par exemple) sur une longue période mais à différents
moments pour observer les changements.
 L’enquête de cohorte : Elle porte sur une population spécifique au contraire de la
précédente. Par exemple on pourrait faire une enquête de cohorte sur les Talibés
du daara de Malika. Les membres de l’échantillon peuvent changer (cause de décès
ou départ définitif) On analyse le changement de conditions des talibés de ce
daara. Ce type d’enquête est très utilisé dans le domaine de l’éducation.
 L’enquête de panel : C’est une enquête longitudinale appliquée aux mêmes unités
d’enquête ( personnes ). Pour reprendre l’exemple du daara de Malika, on pourrait
appliquer une enquête de panel, c’est-à-dire qu’on suit les mêmes personnes pour
voir ce qu’elles sont devenues dans le temps. Ici ce sont les mêmes éléments
constitutifs que l’on suit dans le temps.
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Globalement les enquêtes longitudinales ont l’avantage de
permettre d’analyser les transformations, mutations et
changements qui se sont opérées sur une population,
toutes choses qu’on ne peut faire avec l’enquête ponctuelle.
Si les enquêtes tendancielles et de cohorte ne posent pas
de problème majeur, par contre l’enquête de panel, elle
pose un problème crucial qui est celui du taux de non
réponse. Est-ce qu’on pourra retrouver tous les membres
de l’échantillon sur une période de 10-20 ans et peut-être
même moins que cela dans les sociétés actuelles où la
mobilité est très répandue ?

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La construction du questionnaire
• Ce sont les indicateurs qui doivent servir à construire le
questionnaire.
• Une attention doit être accordée aux mots ou concepts
utilisés dans la formulation de la question, aux types de
question et à l’ordre des questions.
• Eviter : les questions à double entonnoir, les questions
ambiguës ou vagues, les questions directives, et utiliser un
vocabulaire approprié.
• Une question doit être formulée clairement, précisément et
adaptée à la population d’enquête.
• Il est conseillé de prendre connaissance des questions
utilisées par d’autres chercheurs sur le même sujet.
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Les formes de question : les questions ouvertes

Ce sont des questions où le répondant fournit une réponse selon son vocabulaire
propre. Il n’est pas forcé à choisir parmi des réponses pré-établies.
Avantages :
 Quelque fois le chercheur ne connaît pas les catégories de réponse à fournir. Le
plus simple pour lui est alors de formuler une question ouverte
 Elle permet de mettre à l’aise le répondant dans la mesure où il utilise son
propre vocabulaire pour s’exprimer.
 Elle confère plus de richesse dans les informations fournies, ce qui contribue à
une meilleure connaissance du problème
Inconvénients :
 La réponse fournie peut être soit très longue soit très courte
 Si des questions ouvertes sont contenues dans un questionnaire auto
administré, les gens qui n’ont pas la plume aisée peuvent être tentés de ne pas
répondre.
 Les réponses n’étant pas uniformes, il devient difficile de les exploiter
particulièrement si l’enquête touche un échantillon trop large.

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Les formes de question : les questions fermées
Elles sont fournies au répondant dont la réponse ne doit provenir que des catégories
fournies.
Avantages :
 Ce sont des questions auxquelles il est facile de répondre et en laps de temps.
 Les réponses peuvent être pré-codées ce qui facilitera leur exploitation informatique
 Il est possible de comparer les réponses puisqu’elles sont dans des catégories prédéterminées
 Les répondants sont plus facilement à l’aise, particulièrement sur des sujets sensibles, à
répondre à des catégories de réponse fournies plutôt qu’en leur demandant de donner une
réponse exacte.
Inconvénients :
 Elles obligent le répondant à choisir une catégorie de réponse qui ne reflète pas forcement sa
pensée. Dans ce cas la réponse fournie a peu de sens et moins d’utilité pour le chercheur
 Elles sont facilement soumises aux biais du chercheur (réponse orientée )
 Elles peuvent fournir des réponses inappropriées à moins que la catégorie « autres » ne soit
proposée pour expliquer.

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L’ordre des questions
 L’ordre dans lequel les questions sont présentées au
répondant peut influencer la fiabilité et la validité des
réponses de ce dernier. En ordonnant les questions, le
chercheur doit considérer l’impact que peut avoir la question
précédente sur l’enquêté.
 Dans un questionnaire, les premières questions doivent
toujours être conçues comme une sorte d’entrée en matière.
Ce sont des questions d’ordre général qui sont simples et
faciles à répondre. Les questions complexes et spécifiques
peuvent amener le répondant à ne pas terminer le
questionnaire parce qu’il le jugera trop compliqué ou à mettre
fin à l’enquête.
 Les questions personnelles et sensibles sont toujours
réservées pour la fin.
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Les types de questions
Il existe deux types de question : les questions factuelles et les questions
d’opinion.
 Les questions factuelles sont celles qu’il est possible de vérifier par le
moyen des données collectées. Elles peuvent concerner : le comportement
ou bien les questions autobiographiques, c’est-à-dire celles relatives à la
vie de la personne. Pour ce dernier cas deux problèmes peuvent surgir : le
recours à la mémoire (qui ne doit pas dépasser les 3 mois) et l’embarras.

 Les questions d’opinion sont relatives à l’état psychologique du répondant


et ne peuvent donc pas être vérifiées à travers des données externes.
Elles sont de 3 ordres :
 les questions évaluatives (approuve, désapprouve)
 les questions cognitives ( ce qu’il pense à propos d’une situation )
 les intentions d’action ( ce que le répondant envisage de faire )

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Conseils pratiques
 S’assurer de la disponibilité de l’échantillon, c’est-à-dire qu’on puisse
contacter les gens et qu’ils acceptent de répondre
 Les gens doivent être en mesure de répondre au questionnaire, ceci veut
dire qu’ils saisissent le sens des questions et qu’ils possèdent l’information
qui leur est demandée.
 Ils doivent communiquer l’information sans distorsion
 L’information doit être enregistrée correctement par l’enquêteur (ou
chercheur )
 Le questionnaire est presque toujours administré à des individus et non à
des groupes.
 L’usage du vocabulaire argotique est à éviter dans la construction d’une
question puisque la signification peut être mal comprise par les
répondants.

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Utilisation d’Excel, par exemple pour validation des données et analyse de
scenario.
Recours à SPSS pour:
échantillonnage
codage des données
 analyse de fréquences
analyse factorielle
Analyse de régression
Croisement des tableaux
Réalisations graphiques…

4. Difficultés

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Troisième Partie : présentation et analyse
des résultats
 Moment de vérification des hypothèses.
 Chaque hypothèse doit faire l’objet d’un chapitre.
 Synthétiser les résultats d’enquêtes sous forme de
tableaux ou de graphiques.
 Les présenter et les interpréter en mettant en œuvre
les ressources du raisonnement scientifique :
 Analyse
 Synthèse
 Déduction
 Induction

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Exemple I. Le rôle d’une structure de producteurs dans la
construction territoriale : exemple de la FPA dans le delta du
Sénégal
• La mise en place de la FPA a • Les réseaux sociaux
permis la construction de
construits par la FPA
HS1 réseaux sociaux dans le delta Chapitre 1

• Les réseaux sociaux sont à • Une construction


l’origine d’une construction territoriale
HS 2 territoriale déséquilibrée Chapitre 2 déséquilibrée

• Les inégalités spatiales sont • Des inégalités


sources de conflits entre spatiales aux conflits
HS 3 usagers Chapitre 3 d’usage

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Le tableau révèle que les unions sont un outil
d’harmonisation du crédit agricole. En effet,
l’ensemble des unions, par l’entremise de la FPA,
sollicitent le même créancier, le CNCAS, dans les
mêmes conditions. Il s’agit d’un crédit court
remboursable en six mois et dont le taux d’intérêt
varie souvent entre 5,6 et 6 ,5%.

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Exemple II. dégradation climatique et mutations dans l’espace
rural du bassin arachidier.
• La dégradation climatique
modifie la structure • Vieillissement et féminisation
démographique des populations Chapitr des campagnes
HS 1 rurales. e1

• La dégradation climatique
transforme la structure de • Permanence des activités
HS 2 l’activité. Chapitre 2.

• La dégradation climatique
• Bouleversements profonds dans
bouleverse la structure des
la structure des revenus
HS 3 revenus. Chapitre 3

• La dégradation climatique • Poussée de la jachère sur des


transforme les terroirs. terroirs en friche
HS4 Chapitre 4

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Chapitre V. Recommandations
 Elles sont orientées vers les faiblesses, les
dysfonctionnements et les risques potentiels identifiées par
l’étude.
 Elles doivent se fonder donc sur l’identification des
contraintes.
 Elles sont destinées à des acteurs qui pourraient les adopter
afin de bonifier leurs pratiques et méthodes, ou d’adopter
de nouveaux outils ou stratégies.
 Distinguer les recommandations générales des
recommandations spécifiques.
 Il est conseillé de synthétiser les recommandations sous
forme de plan d’action.

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Plan
s
d’action
Contrainte Stratégies Actions Cibles Acteurs Résultats
attendus
Echéancier

EX 1. Mise en Assolement biennal Agriculteurs Populations Restauratio 10 ans


Perte de jachère ONG n des sols
fertilité des alternée CADL
sols CR
EX 2 . Intégration Mise en place d’unions Populations Populations Rendement 4 ans
Faiblesse du Djeuss Intégration à la FPA riveraines FPA s à l’hectare
des dans les du Djeuss CR doubles
performanc réseaux Superstruct
es agricoles sociaux ures du
dans le Delta
bassin du
Djeuss

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Conclusion
 Comprend 3 parties qu’ il faut distinguer et bien
articuler

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1. Réponse au problème central

Nous nous avons voulu, dans ce travail, établir la


Rappel du relation entre dégradation climatique et
problème central transformations dans l’espace rural.

Notre démonstration s’est appuyée pour l'évaluation de


Rappel succinct de l’impact de la crise écologique sur des variables
la méthodologie socioéconomiques et spatiales : la structure
démographique des populations, la structure de l’activité
générale et celle des revenus, la transformation des terroirs.

A l’arrivée, se confirme certes l’étroitesse des


relations entre dégradation climatique,
mutations socioéconomiques et spatiales.
Réponse Cependant, derrière cette réponse globale, se
cache une grande complexité des situations
particulières.

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2. Rappel des principaux résultats et synthèse sur confirmation, infirmation ou
nuances apportées aux hypothèses

La première hypothèse faisait En ciblant essentiellement les jeunes (x %) et les


de la dégradation climatique hommes (y %), l’exode rural consécutif à la crise
un facteur de modification de écologique a enclenché un processus de
la structure démographique des vieillissement et de féminisation qui bouleverse
populations rurales.
les structures démographiques du monde rural.

La seconde établissait un lien


de cause à effet entre Le terrain a montré que ce processus n’a pas d’impact
dégradation climatique sur la structure des activités, l’agriculture restant
transformation de la structure dominant (X %), à côté d’un élevage toujours
de l’activité. marginal (y%) et d’un commerce en stagnation (Z%).

Toutefois, même si elles mobilisent des actifs important


Cela va dans le sens de la
les activités agricoles ont perdu en rentabilité (x %
troisième hypothèse qui voyait
seulement des revenus) ainsi que le montre le
dans La dégradation climatique
changement radical dans la structure des revenus,
un facteur de bouleversement
désormais dominés par les revenus de transferts (y%),
de la structure des revenus.
suivi par les revenus non agricoles (z%).

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3. Elargissement et ouverture sur perspectives

Au-delà des mutations, l’étude a permis de


déceler un double attachement : attachement à
Elargissement l’agriculture des populations restées en place et
attachement au terroir des populations émigrées
qui transfèrent des revenus substantiels.

Ceci est sans doute une base solide


pour entreprendre des initiatives de
Ouverture restauration de l’agiculture tout en
préservant la vitalité rurale.

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Les questions de forme

1. Bibliographie
 Présentation de tous les ouvrages et articles consultés dans la cadre de la
recherche.
 A structurer en ouvrages généraux et ouvrages spécifiques.
 Ouvrages généraux : ouvrages ayant fait objet d’une édition
 Respecter ordre alphabétique
 Nom, P. , année de publication, Titre, lieu d’édition, Maison d’édition, Nombre
de pages.
 BRUNET R., 1968, Les phénomènes de discontinuité en géographie, Paris, Ed. du
CNRS, 117 p.
1.1. Ouvrages spécifiques : thèses, mémoires, articles.
 Thèses et mémoires
 Nom, P. , année de publication, Titre, Structure de publication, Nombre de
pages.
 Longuépée J., (2003), Les dynamiques territoriales à l'épreuve des risques
naturels. L'exemple du risque d'inondation en basse vallée de la Canche. Thèse
de doctorat en Sciences Economiques, UCLO, 432 p.

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1.2. Articles

Nom, P. , année de publication, Titre de l’article, in Nom de


la revue, Numéro de la revue, pages.

Gilly J. P., Leroux I., (1999), « Vers une approche


institutionnaliste de la dynamique des territoires. Le cas de
la reconversion du bassin de Lacq », in Revue d'Economie
Régionale et Urbaine n°1, pp. 93-114.

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2. Annexes

 Réservés aux outils les plus pertinents et à des


documents importants mais qui alourdiraient le corps
du texte.
 Exemplaire de questionnaire, de guide d’entretien.
 Documents statistiques
 photos…
 Ils sont titrés et référencés.
 Ne sont pas pris en compte dans la pagination.

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3. Organisation du document
 Division du mémoire en parties, sous parties,
chapitres, sections…
 Les parties et les chapitres doivent commencer par
une nouvelle page.
 Saisir le mémoire avec une police de 12 et un
interligne de 1,5 pour le corps du texte.

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4. Numérotation des pages

 Les pages précédant l’introduction doivent être


numérotés en chiffres romains : I, II, III, IV…
 De l’introduction à la bibliographie, les pages sont
numérotées en chiffres arabes en commençant par
1 : 1, 2 ; 3, 4…
 Les pages en annexes ne sont pas numérotées en
chiffres arabes.

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5. Les pages romaines

 La page de garde
 Elle reprend exactement les éléments de la couverture
cartonnée.
 La page de remerciements
 Ils doivent tenir sur une page. Ils sont adressées à diverses
personnes : directeurs de stage et de mémoire,
professeurs…
 La page de dédicaces
 Réservée aux dédicaces, elle ne doit pas dépasser une page.
 Eviter le lyrisme et les affichages d’appartenance. La
sobriété est recommandée.

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La table des matières

 Elle contient les titres des parties, sous parties, chapitres,


sections et sous sections, avec le numéro de pages
correspondant au début de chaque partie, à droite.

 I. INTRODUCTION GÉNÉRALE 3
 I.1. LE CONCEPT DE RISQUE 3
 I.2. CONTEXTE 3
 I.3. LE RISQUE, UN ENJEU D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
5
 I.4. RAPPEL DES OBJECTIFS DE L’ÉTUDE : 6
 II. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE 8

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La liste des abréviations et des sigles

 Elle comporte l’ensemble des abréviations et des sigles


contenus dans le mémoire.
 Elle doit être établie par ordre alphabétique.
 APE Association des Parents d’élèves
 ARD Agence Régionale de Développement
 CL Collectivité Locale
 CET Centre d’Enfouissement Technique
 CDMT Cadre de Dépenses à Moyen Terme

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La liste des tableaux
 Elle présente tous les tableaux contenus dans le texte, avec
leur titre complet et le numéro de page.

 Tableau 1 : Description du Gorom aval…………….. 6


 Tableau 2 : Description du Gorom – Lampsar…… 7
 Tableau 3 : Récapitulatif des superficies aménagées sur
l’axe Gorom-Lampsar………………………………………. 10
 Tableau 4 : Rendements attendus…………………….. 20

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Listes des graphiques, cartes, photos

 Elles doivent présenter l’ensemble des figures, cartes,


photographies et graphiques contenus dans le texte,
avec leur titre et le numéro de page.
 Figure 1 : Répartition de l'âge des exploitants 26
 Figure 2 : Répartition des exploitants selon le niveau
de formation agricole 27
 Figure 3 : Répartition des modes d'acquisition des
exploitations
27

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Le résumé du mémoire
 Il reprend les points essentiels du mémoire en faisant
la synthèse de la problématique, de la méthodologie,
des principaux résultats et des recommandations
essentielles.
 Il a un rôle stratégique car il peut fonder la première
perception du lecteur sur le document. Il doit donc
être particulièrement soigné.
 Il ne doit pas dépasser une page.

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