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azzabach@yahoo.fr
Introduction
Chapitre 1 : Genèse et champ de la GRH
Chapitre 4 : Le recrutement
Chapitre 5 : La rémunération
Chapitre 6 : L’évaluation
La personnalisation «Tous
talentueux »
La mobilisation : « Tous
impliqués »
1- Historique de la fonction
2- Les compétences requises d’un
responsable hiérarchique
3- L’organisation de la fonction RH
Section 1 : Historique de la fonction
13
C-Remise en cause et reconnaissance : années 2000 : Gestion
stratégique des ressources humaines
-Une prise de conscience de l’importance du facteur humain dans la
réussite des entreprises et valorisation de la fonction suite aux
incertitudes économiques et la crise financière de 2008
15
D- Les quatre missions de la fonction RH
Favoriser le changement
Mettre en œuvre la stratégie
Focalisation sur les processus focalisation sur les hommes
Administrer efficacement
Motiver les salariés
-Former
-Diminuer les coûts
-Animer et
communiquer 17
Section 3 : L’organisation de la fonction RH
-Changement de l’organisation de la fonction RH grâce au NTIC
23
Chapitre 2 : La transformation digitale de la fonction RH
1-Définition
2-Panorama général des changements
3-Conduite des projets de digitalisation et accompagnement
du changement
24
Section 1. Définition
La transformation digitale de la fonction RH recouvre deux
dimensions essentielles :
- La transformation de la fonction elle-même
- L’accompagnement de la transformation numérique globale de
l’entreprise
La transformation de la fonction RH
-Le fait d’utiliser le potentiel conféré par le numérique pour
l’amélioration, le changement de la façon avec laquelle les différentes
tâches de la fonction RH sont effectuées (recrutement, formation,
rémunération...).
- Les réseaux sociaux sont un ensemble de canaux numériques à
disposition pour le sourcing.
L’accompagnement de la transformation
numérique globale de l’entreprise
Le fait d’accompagner de façon plus globale la transformation
numérique de l’entreprise.
-La fonction RH rempli parfaitement son rôle « d’architecte social » :
S’intéresser à l’évolution des :
- emplois et des compétences d’aujourd’hui et de demain
- modes d’organisation du travail et du management
Collaborer à la régulation des usages numériques au sein de
l’entreprise (protection des données personnelles)
Mener des actions de formations et de communication lors de la
conduite des projets de transformation digitale RH
27
Les principales composantes de la transformation digitale de la fonction
RH :
- Technologique
- Humaine
- Organisationnelle
- financière
28
La composante technologique : l’utilisation et l’intégration des technologies
numériques dans l’activité RH reposent sur des éléments matériels et logiciels
qui permettent :
-le stockage;
- le traitement ;
-la diffusion des informations sous toutes leurs formes ( audio, vidéo, texte,
image)
29
Les éléments matériels (les appareils, devices en anglais): l’ordinateur fixe,
l’ordinateur portable, le smartphone, la tablette, les serveurs, les routeurs dans
les réseaux et commutateurs dans les réseaux physiques, informatiques et de
télécommunication.
31
La composante organisationnelle : l’utilisation et l’intégration
des technologies numériques dans l’activité RH requièrent :
-une réorganisation des façons de travailler;
-une organisation des activités et des processus RH;
-une interaction avec les autres services fonctionnels de
l’entreprise
-des changements des habitudes et des routines de travail
-des zones de pouvoir des différents acteurs de l’entreprise….
32
La composante financière : l’utilisation et l’intégration des
technologies numériques dans l’activité RH requièrent des
moyens financiers et humains.
Il faut un budget et une équipe qui travaille sur le projet de
transformation digitale.
33
Cette transformation digitale des activités de la fonction RH résulte d’un
long processus marqué par 5 vagues technologiques successives.
- Années 1970 : les premiers logiciels RH apparaissent
- Années 1980 : développement de la bureautique (Excel, très utilisé par
les différentes fonction RH à part la paie )
- Années 2000 : intégration du potentiel fourni par internet avec le
développement du e-recrutement, e-formation, réseaux sociaux
- Années 2010 : digitalisation des activités RH marquée par une
accélération de l’utilisation et la diffusion des réseaux sociaux, les
applications sur les différents appareils (ordinateur, smartphone,
tablette), notamment les smartphones ( mobile learning, mobile
recruitment), des contenus multimédias (des vidéos dans la
formation), de l’analytique RH, du mode SaaS dans les offres
numériques RH et de la dématérialisation (bulletin de paie
électronique, contrat de travail électronique…)
34
Cette transformation digitale des activités de la fonction RH
est marquée par un développement des pratiques propres
aux salariés et en dehors des applications / logiciels proposés
par le service RH pour gérer le développement et la revente
de leurs compétences
35
Cette transformation digitale des activités de la fonction RH repose sur
quatre piliers centraux :
-Un accroissement des capacités de traitement, de stockage et de
transfert des données qui permettent l’utilisation des ressources
multimédias (vidéos, sons, infographies, texte), du mode SaaS et de
l’analytique RH
- Une meilleure prise en considération des utilisations des technologies
numériques et des utilisateurs
- Un développement des appareils (devices), de leur utilisation et leurs
applications (applications RH sur smartphone)
- Une augmentation de l’utilisation du numérique par les salariés dans
la sphère privée a impacté leurs attentes dans la sphère
professionnelle
36
Cette transformation digitale des activités de la fonction RH
s’inscrit dans un mouvement plus large, où la fonction RH a un
rôle à endosser : accompagner la transformation digitale de
l’entreprise, transformer les pratiques de travail et le
management des collaborateurs
37
-La transformation digitale de l’entreprise se manifeste par un
changement des modes de travail, d’organisation, de relation avec les
différentes parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés…).
- Toutes les entreprises cherchent à attirer les mêmes profils
(ingénieur réseau, développeur…) pour assurer ces changements des
modes de travail et d’organisation
- Cette transformation digitale valorise la fonction RH en
repositionnant son rôle dans l’entreprise (attraction, développement
et gestion des talents et compétences)
38
-La transformation RH a pratiquement révolutionné les modes de
travail et le management dans l’entreprise : collaboration,
nomadisme, télétravail…
-Cette « révolution » requiert nécessairement un travail de régulation
et d’encadrement des usages (télétravail, droit à la déconnexion…),
d’accompagnement au changement des parties concernés (les
managers, les collaborateurs) pour les sensibiliser à l’importance des
enjeux et favoriser le développement de leurs compétences et
attitudes relatives à ces usages
- Cette évolution des modes de travail et de management dans
l’entreprise confère à la fonction RH un rôle de coach
39
Section 2 : Panorama général des changements
41
Section 3-Conduite des projets de digitalisation et
accompagnement du changement
-La mise en œuvre de la digitalisation de la fonction RH n’est pas
facile.
-Elle requiert :
43
La connaissance de l’environnement
Compétences de gestion :
capacité à gérer les projets et accompagner le changement
46
La volonté et le soutien de la direction
générale
• Il est impératif que la direction générale soutienne les
projets d’envergure
• Cette volonté et ce soutien se traduit particulièrement
dans les moyens financiers alloués au projet de
digitalisation et au relais apporté dans la conduite du
changement
• Les acteurs RH peuvent mettre en place des
innovations/évolutions digitales locales avec un coût moins
important susceptibles d’apporter une vraie valeur ajoutée
grâce au fort développement des services et solutions
numériques 47
3.2 Les principaux étapes d’un projet de digitalisation de
la fonction RH
-Etant donné que les projets de digitalisation ne se
ressemblent pas tous comme nous l’avons déjà mentionné,
nous ne pouvons pas donner une démarche applicable sur
tout projet et en toutes circonstances.
48
1-Préparation du projet
4-l’accompagnement du changement
49
3.3. L’accompagnement au changement dans
un projet de digitalisation RH
- Il ne faut pas se contenter de mettre en place
techniquement une solution, il est important d’ en assurer
l’appropriation et l’utilisation.
50
Les quatre principales étapes d’une démarche
d’accompagnement au changement
1- Le diagnostic
2- la mobilisation des acteurs
3- Formation/Communication/Support
4- Mise en place de KPI (des indicateurs permettant de
mesurer l’utilisation et la valeur ajoutée de la solution
digitale mise en place)
51
Chapitre 3 : L’analyse des emplois et la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences
52
Section 1: L’analyse des emplois
1. Définition :
L’analyse des emplois est un processus permettant de tracer
le profil d’un emploi avec toutes ses composantes : Décrire
l’emploi, ses exigences ainsi que la méthode permet tant de
recueillir et d’analyser tous les faits reliés à cet emploi.
53
-L’analyse des emplois est la clé de voûte de la GRH. Elle
présente une large gamme d’utilisations et les méthodes
doivent être adaptées aux buts poursuivis.
54
2. Utilité
58
Le contenu d’une grille d’analyse des emplois
59
Les méthodes d’analyse
Les questionnaires
61
Section 2 : De la logique de poste à la logique de compétence
62
La notion de poste s’inscrit dans une logique taylorienne. Elle
présente trois caractéristiques essentielles :
64
Un concept opératoire qui remplace les deux notions
classiques: poste et qualification
66
Une combinaison dynamique de :
savoir
Savoir faire
Savoir être
Savoir apprendre
67
Association de la notion de compétence à d’autres notions
• Responsabilisation, autonomie, adaptabilité, le partage des
connaissances
68
La compétence : une intelligence pratique des situations qui
repose sur des connaissances acquises et les transformant
avec d’autant plus de forces que la diversité des situations a
augmenté. Elle est ainsi transférable dans le cadre d’un
processus d’apprentissage.
69
L’analyse des emplois : un moyen de définir les
compétences
71
Le référentiel métier repose sur trois parties :
-la finalité du poste
72
-Dans l’économie mondialisée, il est indispensable de gérer
l’emploi en associant d’un côté la flexibilité pour l’entreprise
et d’un autre la sécurisation des parcours professionnels des
salariés.
73
Section 3 : L’évolution des emplois
75
L’évolution qualitative :
-L’évolution technologique peut modifier des métiers et crée
de nouveaux.
-l’évaluation de l’incidence des NTIC sur les emplois existants
et nouveaux est indispensable.
-Il est important d’identifier l’impact de cette évolution sur
les définitions des fonctions, d’emplois et sur les postes.
-Il est nécessaire de cerner les conséquences de cette
évolution sur la rémunération, la formation voire la sécurité.
-Un audit qualitatif des emplois est indispensable pour
anticiper cette évolution.
76
Section 4 : La gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences
1. Définition :
Un processus qui permet spécifier les compétences
nécessaires pour réaliser une tâche, un projet ou une mission
dans un contexte précis.
2. Objectif :
Elle vise l’anticipation des besoins en compétences et en
effectif, permet l’analyse des ressources actuelles, pour
effectuer des ajustements en cas de besoin.
77
3. L’équilibre homme-emplois
-Garantir l’équilibre qualitatif et quantitatif est l’un des principaux objectifs
stratégiques de la fonction ressources humaines.
-La fonction ressources humaines met en place des modalités qui permettent
l’adaptation à court terme : réagir immédiatement aux variation d’activité.
-Elle met en œuvre une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences qui permettent l’adaptation à moyen et à long terme.
79
5. L’adaptation à moyen terme
80
4. Les plans de sauvegarde de l’emploi
Ils constituent le pivot du droit à la conversion que le
législateur a introduit dans le code du travail. Le plan doit
obligatoirement offrir aux salariés une panoplie de mesures
ayant pour but de les replacer dans les conditions de :
-trouver un emploi;
82
Section 1 : Définition et étapes
83
Le recrutement est un processus comportant six étapes
complémentaires
84
1. La demande de recrutement
2. La définition du poste
3. La recherche des candidature
4. La sélection des candidats
5. La décision
6. L’accueil et l’intégration des nouvelles recrues
85
Section 2 : Le processus de recrutement
1. La demande de recrutement
Responsable hiérarchique directement concerné
86
L’origine de la demande : un remplacement du fait d’un départ,
d’une mutation ou d’un besoin supplémentaire.
87
Le diagnostic d’opportunité
88
2. La définition du poste :
90
Le choix entre ces deux types de recrutement dépend de plusieurs
facteurs :
91
• la dimension de l’entreprise (perspectives de croissance);
92
Le recrutement interne
93
Le recrutement externe
94
• Le recours à la cooptation
95
4. La sélection des candidats
96
L’évaluation et de la comparaison des candidats pour prédire lequel
des candidats réussira le mieux dans le poste.
97
Le premier tri
L’analyse dans un premier temps des lettres de candidatures
98
Les outils de la sélection
l’entretien
99
Les tests et le questionnaire de personnalité :
cerner les aspects de la personnalité nécessaires au succès dans l’emploi
(sens de la responsabilité, émotivité)
Type de la grande majorité des tests de personnalité : "papier-crayon" avec
des questions au choix multiples,
le questionnaire de personnalité
100
Les tests d’intérêt :
cerner les préférences du candidat susceptibles de contribuer au
succès au travail pour connaître son attitude face à un type d’activité
donné (indifférent, intéressé)
101
Les tests d’aptitudes :
• Evaluer le talent et les aptitudes du candidat pour apprendre à faire
son travail.
102
L’entretien d’embauche : un échange d’information verbale entre les
représentants de l’entreprise et le candidat concernant les
caractéristiques du poste et celles du candidat
• Un outil de communication
• Un outil d’évaluation
103
Les objectifs de l’entretien
104
Permettre au candidat de s’exprimer, de donner le maximum
d’informations sur son cursus universitaire, ses expériences
professionnelles et personnelles, et ses projets.
105
• L’entretien : un échange verbal d’informations, préparé au préalable
de manière adéquate et pertinente par les différentes parties
106
Les types d’entretien
• Directif et structuré
107
• Evaluation et notation du candidat lors de l’entretien par
rapport à une grille d’évaluation.
108
5. La décision de l’embauche
• très importante
109
La lettre d’engagement :
110
6. L’accueil et l’intégration des nouvelles recrues
La période d’intégration
très importante
112
Désigner un tuteur :
• confier la nouvelle recrue à un ancien salarié
113
Accueillir la nouvelle recrue
114
Visiter la nouvelle recrue à son poste de travail
115
Le tutorat : une source importante d’apprentissage, de
socialisation et de renforcement de l’appartenance et de
l’engagement mutuel entre l’entreprise et les salariés.
116
Section 3 : Le recrutement digital
Définition : l’utilisation de solutions numériques dans les
différentes étapes d’un processus de recrutement ce qui
permet l’optimisation et l’enrichissement des pratiques
existantes.
-Un panorama de la digitalisation de la fonction recrutement
peut être donné en reprenant les cinq étapes principales
d’un processus de recrutement (voir document remis)
117
Chapitre 5 : La rémunération
118
Section 1 : La rémunération : définition, objectif et évolution
• La notion de rémunération est représentative de la notion de
salariat
• La rétribution constitue l’un des éléments les plus importants
de la relation entreprise-salarié
• Le salarié développe plusieurs attentes par rapport à sa
rémunération
• Sur le plan économique, la masse salariale représente des
enjeux considérables tant au niveau national qu’au niveau de
l’entreprise.
• Au niveau national, le poids des salaires et les enjeux du
pouvoir d’achat expliquent la vigilance des pouvoirs publics.
119
• L’Etat intervient dans l’évolution des salaires sous plusieurs
formes
• Il dispose d’une marge d’appréciation dans la fixation
annuelle du SMIG
• L’Etat a une influence considérable sur les prélèvements sur
le salaire
• Au niveau de l’entreprise, la masse salariale est le premier
poste de charge : elle représente un grand pourcentage de
la valeur ajoutée dans les entreprises
• La maîtrise de la masse salariale est une préoccupation
majeure des entreprises
120
• Le salariat est une relation dans laquelle un employé
échange à l’intérieur de certaines limites contractuelles sa
force de travail pendant une partie de temps en
contrepartie d’une certaine somme d’argent versée par
employeur.
122
Section 2 : La politique de rémunération
Définition
La politique de rémunération dans une entreprise renvoie
aux normes et aux techniques utilisées pour définir le niveau
de salaire des employés et les modes de progression de ces
salaires .
123
Elle comprend la détermination du niveau de salaire versé à
chaque catégorie d’emploi, de la structure salariale (les écarts
entre les paliers)
-la hiérarchie de l’ensemble des salaires et des écarts entre
chacun des paliers,
-le mode de rémunération (comment)
-la définition de la fréquence et du mode de calcul des salaires
(base horaire, commissions, etc.) et du contenu de la
rémunération, soit les aspects pécuniaires directs et indirects
et les autres avantages.
124
-Une politique de rémunération s’aborde sous différents angles qui
impliquent la mise en œuvre d’outils variés.
-La rémunération doit être abordé sous l’angle social et économique.
Sous l’angle économique, la rémunération doit prendre en compte
les éléments suivants :
• coût pour l’entreprise : pilotage et suivi du budget de la masse
salariale
• Partage des bénéfices de l’entreprise
Sous l’angle social, la rémunération doit prendre en compte les
éléments suivants :
-Equité interne, récompense de la performance et du mérite,
implication des collaborateurs, climat social, gestion des carrières
125
Les objectifs de la politique de rémunération
• Attirer les candidats qualifiés
• Conserver les employés compétents
• Récompenser les employés performants
• Respecter les lois en vigueur
• Faciliter la réalisation des objectifs stratégiques
• Contrôler les coûts de la main-d’œuvre
• Assurer l’équité salariale
126
Section 2 : Les composantes de la rémunération globale
127
-La rémunération directe : salaire de base, primes, heures
supplémentaires, 13ème mois.
-La rémunération indirecte :
• Les avantages en nature (le logement de fonction, la voiture de
société, les voyages, les cadeaux, les facilités sur les loisirs)
• L’intéressement : Il consiste à verser aux salariés une prime
proportionnelle aux résultats et aux performances de leur entreprise
pour les encourager à s’impliquer dans la réalisation des objectifs de
l’entreprise.
• La participation : une répartition entre les salariés d’une réserve
spéciale correspondant à une part de bénéfice.
• L’accès des salariés à l’actionnariat
• Les régimes de retraite
128
La rémunération indirecte peut aussi intégrer, le paiement pour des
heures non travaillées (congés, formation, pauses).
129
-rémunération immédiate :
-salaire de qualification (salaire de base + complément individuel) lié au
poste
-salaire de performance (part individuelle réversible : primes, commissions,
ect.) lié à la performance sur le poste
130
Section 3 : Les déterminants de la rémunération
Des facteurs liés aux conditions internes de l’entreprise,
131
Les facteurs internes
132
Les factures externes
134
Section 1 : Les composantes du processus de l’évaluation
Les objectifs de l’évaluation
L’objet de l’évaluation
Les acteurs de l’évaluation
Les procédures de l’évaluation
Le référentiel
135
Section 1 : Les composantes du processus de l’évaluation
136
Les objectifs de l’évaluation
137
-Rendre plus rationnelles les décisions prises en matière RH
(la formation et le développement des compétences, la politique
de rémunération, la gestion des carrières) :
139
-Les critères de l’évaluation de la performance varient selon
l’entreprise, la fonction et le poste.
-Ils peuvent se diviser en deux catégories : les critères quantitatifs et
les critères liés aux objectifs de travail
-les critères quantitatifs : ils font référence à tout ce qui est
mesurable. Ex : les unités produites, les rebuts, etc.
- les critères liés aux objectifs de travail : ils s’agit du degré de
réalisation des résultats prévus. Ces critères sont largement
qualitatifs et principalement adaptés à l’évaluation de la performance
des cadres.
140
Les acteurs de l’évaluation
les concepteurs décident de la visée de l’évaluation : les
dirigeant et RRH ;
141
• Un même acteur peut être à la fois un concepteur, en
évaluateur et un évalué.
• Dans certaines entreprises, la population à évaluer est
particulière : cadres, non cadres.
• Les outils utilisés seront alors spécifiques à cette
population.
142
Les procédures de l’évaluation
Les procédures représentent la partie technique du
processus. Cette dernière représente la part visible de
l’évaluation. Il n’y pas de technique universelle, mais chaque
entreprise met au point sa propre grille d’évaluation.
143
En général, cette instrumentation de l’évaluation suit
plusieurs étapes
1. Choix du moment de l’évaluation.
2. Support de l’évaluation (élaboration et validation de la
grille d’évaluation).
3. Information puis formation des évaluateurs
4. Lancement de l’évaluation (par vagues successives)
5. Tableaux de bord de réalisation (% des salariés appréciés)
6. Circuit documentaire, signature, archivage
7. Utilisation pour d’autres dimensions de la GRH :
formation, rémunération, gestion de carrière.
144
Le référentiel ou au nom de quoi évaluer ?
L’évaluateur doit avoir la légitimité pour émettre un
jugement sur l’évalué.
146
4. L’appréciation du comportement du salarié : managérial et
ou dans l’entreprise.
147
L’évaluation donne lieu à
l’attribution de notes (lettres ou échelles)
la rédaction de commentaires, normalement de la part du
supérieur et du subordonné.
Ce document doit être signé par les deux intéressés pour
qu’il soit ensuite utilisé.
148
Dans le cas d’un litige, un médiateur peut être nommé (le
dirigent de l’entreprise ou un membre du service RH).
149
Section 2 : Les méthodes et approches d'évaluation
150
• Les approches comparatives : le supérieur se doit d'évaluer chaque
titulaire de poste en relation avec les autres
151
-La gestion par objectif : la GPO assure une grande cohésion entre les
objectifs individuels et organisationnels et réduit la possibilité que les
gestionnaires occupent leurs temps à des activités qui ne sont pas
directement reliées à la poursuite des objectifs de l'entreprise.
152
-La méthode des indices directs:
Cette méthode mesure le rendement à l'aide de critères objectifs tel
que la productivité, l'absentéisme, etc…
153
L’appréciation à 360
Le procédé selon lequel un individu en position de management
reçoit un avis personnel de la part de plusieurs sources (subordonnés,
pairs, responsables hiérarchiques et clients).
154
Bilan professionnel et bilan de compétences
155
Section 3 : Le Formulaire d'évaluation
Un document confectionné à l'avance et de façon standardisée ;
Il contient les critères de jugement portant sur le comportement et
sur le rendement.
L'évaluateur peut faire correspondre à chaque critère une croix qui
positionne l'employé par rapport à ce critère.
Il peut ajouter une observation écrite afin de compléter cette
appréciation.
Les critères présents dans le formulaire découlent en partie des
critères de la fiche de poste mais cette correspondance entre fiche
de poste et fiche d'évaluation n'est pas totale ou absolue car
certains critères sont éliminés et d'autres sont ajoutés.
156
Etablir les différents critères utiles à l'évaluation
Passer à la notion de mesure
Plusieurs possibilités sont offertes
La plus utilisée fait appel à l'application d'une catégorie d'échelle
chiffrée (de 0 à 10, de 0 à 20, de 0 à 100, etc...)
Chaque facteur a une valeur particulière et on affectera une
pondération pour chacun d'entre eux.
On peut recourir à une évaluation par lettres (A, B, C, D et E) ou
encore par des appréciations de type : suffisant passable, moyen,
bon, très bon, etc. ...
157
Section 4 : Les difficultés de l’évaluation
L’effet du halo
L’erreur d’indulgence
L’erreur de sévérité
L’erreur de tendance centrale
L’effet de la première impression
L’effet de dernière impression
L’effet de contraste
158
L'effet de halo
-Il se produit lorsque l'évaluation porte sur plusieurs dimensions du
rendement.
-L'évaluateur aura alors tendance à évaluer le rendement de chacune des
dimensions de façon équivalente, à partir de l'évaluation d'une seule
dimension, soit celle qu'il perçoit comme étant la plus importante.
-Cette influence se produit lorsqu'une note médiocre attribuée à un aspect
du rendement influence négativement l'évaluation des autres dimensions,
conduisant l'évaluateur à donner une appréciation globale du rendement
plus faible qu'il ne l'est en réalité.
159
L'erreur d'indulgence
-La deuxième erreur la plus fréquente, souvent commise de
façon intentionnelle, afin d'éviter les conflits potentiels avec
leurs subordonnés les supérieurs surestiment volontairement
(ou non) le rendement des employés de leur groupe de travail.
160
L'erreur de sévérité
On retrouve à l'autre extrême l'erreur de sévérité. Cette erreur
émane la plupart de temps de :
évaluateurs inexpérimentés,
individus qui ont une faible estime d'eux-mêmes
supérieurs récemment promus qui tentent d'impressionner leurs
propres supérieurs par leur rigueur
personnes qui utilisent le système d'évaluation pour « régler des
comptes
161
L'erreur de tendance centrale
162
L'effet de la première impression
163
L'effet de dernière impression
164
L'effet de contraste
165
Chapitre 7 : La formation et le développement des compétences
166
Section 1 : Définitions et objectifs
Définitions :
« La formation est l’ensemble de programmes comprenant
diverses activités d’apprentissage visant l’acquisition des
connaissances, des habiletés et des comportement qui
permettront à un employé de s’adapter à son environnement
de travail et de contribuer à la réalisation des objectifs de
l’entreprise »
167
La formation professionnelle en entreprise correspond à
« l’ensemble des actions de formation mises en œuvre et/ ou
financées par l’entreprise ainsi que les actions de formation
suivies par des salariés en dehors de l’entreprise au titre de
leurs différents droits (projet de transition professionnelle,
VAE, lorsqu’elle n’est pas liée au plan de développement des
compétences…) ».
168
Objectifs :
La formation professionnelle en entreprise permet dans un
environnement en profonde mutation sous les effets croisés
de la mondialisation, de la transformation digitale et de
l’évolution des consommateurs
-le développement et l’amélioration des compétences
individuelles et collectives
-favoriser l’employabilité des collaborateurs
-améliorer la marque employeur afin d’attirer et de fidéliser
les collaborateurs
169
Sources d’apprentissage :
Il existe plusieurs sources d’apprentissage qui permettent le
développement des compétences des salariés :
-Apprentissage numérique informel
-Apprentissage par l’expérience
-Apprentissage par l’échange avec les collègues
170
Apprentissage numérique informel : lorsqu’un salarié utilise des
ressources numériques (vidéos, réseaux sociaux, sites d’information,
MOOC…) qui sont disponibles en dehors de l’entreprise.
Apprentissage par l’expérience : lorsqu’un salarié apprend en
trouvant des solutions pour répondre à des besoins issus de tâches
quotidiennes de son métier. Cet apprentissage est facilité par des
formations « on the job ». Ex : apprentissage de l’utilisation d’un
logiciel grâce à des applications développées par certaines
entreprises.
Apprentissage par l’échange avec les collègues : lorsqu’un salarié
apprend en observant et en posant des questions à des collègues.
171
Section 2 : Définition et mise en œuvre d’un plan de développement
des compétences
Définition
Le plan de développement des compétences (PDC) remplace le plan de
formation. Il s’agit d’un document qui permet de dresser l’ensemble
des actions de formation qui ont été ou vont être mises en place par
l’entreprise. Il précise le contenu de ces formations, les salariés qui ont
pu ou vont en bénéficier ainsi que des budgets qui ont été ou vont être
engagés.
172
Le plan de formation :
1. Analyse des besoins
3. Evaluation de la formation
173
Formalisation et mise en œuvre d’un plan de développement des
compétences
Formalisation du PDC :
Définition des priorités et du cadre budgétaire
Recensement des besoins d’évolution des compétences
Définition d’un projet de PDC
Formulation d’un plan définitif
174
Mise en œuvre d’un PDC
Définition des cahiers de charges et recherche de prestataires
internes et externes
Mise en œuvre des actions de formation
Evaluation globale
Rédaction du PDC réalisé
175
Définition des priorités et du cadre budgétaire
-L’entreprise peut définir ses priorités en se basant sur les besoins
d’évolution en compétences de ses collaborateurs en fonction de
l’évolution du contexte interne et externe de l’entreprise et de sa
stratégie.
-Il n’y a pas de montant légal d’investissement dans le PDC
-L’investissement dépend des capacités financières de l’entreprise
176
Recensement des besoins d’évolution des compétences
Pour recenser les besoins en formation, il convient de :
-s’informer sur les priorités auprès de la direction des
entreprise
-interroger les managers intermédiaires sur les besoins en
formation des membres de leur équipe
-se baser sur les entretiens d’évaluation et les entretiens
professionnels
177
Définition d’un projet de PDC et PDC définitif
- A partir du recensement des besoins d’évolution des compétences,
le directeur de la formation présente au comité social et économique
qui peut donner des avis.
- Le directeur de la formation peut prendre en considération
l’ensemble, une partie de ces avis ou aucun.
- A partir de cet échange, le directeur de la formation élabore un plan
définitif qui va servir de base pour la mise en œuvre et exécution
des actions de formation.
178
Définition des cahiers de charges et recherche de
prestataires internes et externes
-La mise en œuvre et exécution des actions de formation
décidées débute juste après la formulation du plan définitif
179
-le cahier des charges : un document qui définit l’ensemble
des caractéristiques de l’action de formation que l’on
souhaite mettre en place (objectif professionnel, objectif
pédagogique, qui en résultent, bénéficiaires, budget
prévisionnel, durée, date…)
-Le document est envoyé à des intervenants potentiels
internes et/ou des organismes externes pouvant réaliser la
formation.
-Il permet de discuter avec les prestataires internes ou
externes consultés pour améliorer, engager ou non le travail.
180
Mise en œuvre des actions de formation
-envoyer des convocations aux salariés concernés
-réserver des billets de transport, chambres d’hôtel si
nécessaire
-gérer les attestations de suivi
-réserver des salles
-préparer le matériel pédagogique
-payer les intervenants extérieurs
181
Evaluation globale
L’évaluation des actions de formation s’effectue en fonction
de leur apport en termes d’apprentissage
182
Section 3 : Activités pédagogiques pour favoriser l’apprentissage
des compétences
La compétence :
un « savoir agir en situation » (Raoult et Pelouse 2011)
L’utilisation parfois la combinaison de :
Savoir (connaissances)
Savoir faire
Savoir être
Capacité métacognitive
183
-Savoir (connaissances) : un ensemble articulé d’informations autour d’une
thématique. Ex : connaissance de fonctionnement d’un logiciel, connaissance de
règles juridiques, connaissance de fonctionnement d’un appareil, de la concurrence…)
-Savoir être : une capacité à mettre en œuvre des réponses comportementales pour
interagir avec une personne ou un ensemble de personnes. Ex: animer une réunion,
gérer un conflit entre deux collaborateurs…
187
Section 4 : La Formation digitale
La formation digitale correspond à l’ensemble des solutions
numériques de création et/ou de diffusion de contenus
multimédias visant à permettre des apprentissages (voir
document remis)
188
Chapitre 8 : La carrière
1. La notion de carrière
2. Les mobilités
3. La gestion de carrière
189
Section 1 : la notion de carrière
-Durant longtemps, le terme « carrière » a signifié « le temps
durant lequel une personne exerçait un travail pour quelqu’un ».
-Les termes «plan de carrière», «gestion de carrière»,
«développement de carrière» n’étaient pas connues.
-La conception de la carrière comme phénomène à la fois
individuel et organisationnel est récente.
-Le concept de carrière a émergé durant les années 60
-Durant cette décennie, les employeurs ont été invités à planifier
les ressources humaines vu que la demande du personnel pour
des postes hiérarchiquement élevés avait augmenté.
190
-Les plans de carrière pendant cette période se développent du fait
que la situation économique était favorable (environnement stable et
période de croissance)
-Dans les années 80 et 90, les mutations technologiques et
économiques ont un impact négatif sur les plans de carrière.
-Les transformations des métiers, des emplois et les incertitudes sur la
pérennité des entreprises et les emplois affectent les salariés et les
entreprises.
-Les salariés s’interrogent sur leurs perspectives professionnelles et
éprouvent le besoin du pilotage de leurs carrières.
-Les entreprises doivent prendre en considération le besoin du
développement des compétences et le maintien de l’employabilité de
leurs salariés.
-La gestion des carrières englobe le plan de la carrière, le pilotage de la
carrière…
191
Section 2 : Les mobilités
-Une carrière est une succession de postes.
-Elle entraîne des mobilités tant internes qu’externes.
-La mobilité externe peut être voulue (démission) ou subie (fin de
CDD, licenciement).
- La mobilité interne peut être verticale (vers le haut ou vers le bas),
géographique, fonctionnelle ou horizontale.
192
La promotion
• Toute évolution de la vie professionnelle d'un employé peut être
considérée comme une promotion.
• Cette évolution peut concerner:
-La fonction occupée par l'employé
- Le niveau hiérarchique
- La rémunération; dans ce cas on utilise la promotion au sens large
du terme.
-Généralement, la promotion concerne simultanément la fonction, le
niveau hiérarchique et la rémunération.
193
La promotion: une nécessité pour l’entreprise et pour
l’individu
194
-Une nécessité pour l'individu :
L'individu peut percevoir la promotion comme:
- Une amélioration de son statut social et de son prestige:
"tous les employés souhaitent voir leur travail apprécié et
leur mérite reconnu".
- Une occasion d'accomplir sa personnalité
- Une plus grande autonomie et un travail plus intéressant.
195
-Les aspirations des individus sont très complexes.
-Pour certains, ce qui compte c'est "l’avoir" (qui dépend
essentiellement du salaire)
-Pour d'autres ce sera "l'être" ou le "paraître" (qui dépendra
du titre, des responsabilités, des privilèges...).
-Ces considérations peuvent orienter le type de promotion à
opérer mais ce choix pour atteindre une efficacité et une
motivation, doit être personnalisé.
196
Les différents types de promotion
-La promotion et l’ancienneté
• Lorsque l'on parle de promotion à l'ancienneté cela peut sous-
entendre: l'ancienneté dans l'entreprise ou l'ancienneté dans le
poste.
• La plupart du temps, le facteur déterminant de la promotion c'est
l'ancienneté dans l'entreprise.
• Néanmoins, une promotion hiérarchique reposant exclusivement sur
l’ancienneté peut être néfaste à l'entreprise même si celle-ci se fait à
l’égard d'un employé très sérieux.
• Dans ce cas, il est préférable d'accorder à cet employé une prime ou
une augmentation salariale plutôt que d'augmenter ses
responsabilités.
197
-La promotion et le changement de fonction (mobilité horizontale)
On peut décider de promouvoir un employé de poste sans pour
autant que ce changement de poste soit accompagné d'un
changement au niveau de la rémunération, du grade ou du titre. Ce
type de promotion peut être un agent très motivant pour l’employé
dans le cas ou ses nouvelles fonctions répondent à ses aspirations.
198
-La promotion et le mérite
-Dans ce cas, seule la compétence (les résultats obtenus, le potentiel
éventuel et le comportement observé) justifie l'avancement dans un
poste hiérarchique supérieur.
-Si l'on veut mettre une politique rationnelle en matière de
promotion qui a pour but l’intérêt de l'entreprise, c'est la compétence
et le mérite qui doivent justifier la promotion à un poste hiérarchique
supérieur.
- Il ne suffit pas que le candidat obtienne d'excellents résultats dans
le poste qu'il occupe présentement.
- Il faut également qu'il ait de bons résultats dans le poste supérieur
(donc qu'il présente les potentialités exigées pour le nouveau
poste).
199
-La promotion et la mobilité:
• La promotion est généralement accompagnée d'un déplacement
(mobilité).
• On change de lieu de travail, de bureau, d'établissement... La
mobilité donne la possibilité a l'employé soit de compléter ses
connaissances, soit d'en acquérir de nouvelles et donc d'élargir son
expérience.
• La mobilité évite aux hommes une stagnation dans un même poste
qui ne peut que leur être bénéfique.
• Lorsque cette mobilité vise un autre pays et que le conjoint ne peut
pas suivre, elle peut ne pas être perçue positivement.
200
-La promotion et le titre (mobilité verticale vers le haut)
• La promotion accompagnée d'une modification de titre
signifie que le niveau de responsabilités a augmenté.
• Certaines entreprises pratiquent ce type de promotion sans
pour autant que le promu ne change de fonction pour
maintenir un rythme de promotion souhaitable ou pour
écarter un responsable peu estimé.
201
Section 3 : La gestion de carrière
203
La promotion au "coup par coup"
-Elle ne se pose que lorsqu'un poste à pourvoir existe.
-La hiérarchie recherche avec le responsable du personnel si
l'un des salariés de niveau inférieur possède les aptitudes
requises.
-La promotion au "coup par coup" ne se situe pas dans le cadre
d’une gestion de personnel vraiment élaborée.
-La nécessité de pourvoir rapidement le poste, l'absence
d'outils d'évaluation adéquats peuvent aboutir à des échecs.
-Il est préférable que la promotion soit organisée et qu'elle
repose sur une gestion prévisionnelle de l'emploi.
204
La promotion organisée
Elle repose sur une gestion prévisionnelle de l'emploi et un
système d'évaluation du personnel.
Ce type de promotion nécessite de très sérieuses prévisions,
une préparation minutieuse et une étude des répercussions.
205
Chapitre 9 : Les relations professionnelles dans l’entreprise
1. Définition
2. Les acteurs du système de relations professionnelles
3. Les relations professionnelles en Tunisie
206
Section 1 : Définition
-L’expression relations professionnelles désigne le système
dans lequel les employeurs, les travailleurs et leurs
représentants, ainsi que le gouvernement par voie directe ou
indirecte, échangent leurs points de vue et conjuguent leurs
efforts pour fixer les règles de base de la conduite des
relations de travail.
207
-Cette expression désigne aussi un champ de recherche voué
à l’étude de ces relations. Il s’agit d’un legs de la révolution
industrielle, dont les excès ont conduit à l’émergence de
syndicats pour représenter les travailleurs et au
développement de régimes collectifs de relations
professionnelles.
208
-Elles comprennent généralement la négociation collective,
diverses formes de participation des travailleurs (comme les
comités d’entreprise et les comités d’hygiène et de sécurité) et
les mécanismes de règlement des différends collectifs et
individuels.
209
-Tout système de relations professionnelles est à l’image des
interactions entre ses principaux acteurs : l’Etat, l’employeur
(ou des employeurs ou une association d’employeurs), les
syndicats et les travailleurs (qui peuvent adhérer ou non aux
syndicats et à d’autres organismes se proposant de les
représenter).
210
Section 2 : Les acteurs du système de relations
professionnelles
-On identifie habituellement trois acteurs en tant que parties
à un système de relations professionnelles : l’Etat, les
employeurs et les représentants des travailleurs.
212
L’Etat
-l’Etat a toujours exercé une action sur l’ensemble des
relations professionnelles.
-Il est la source de la législation
-Il influence inévitablement l’apparition et le développement
de tout système de relations professionnelles.
-Les lois peuvent entraver ou faciliter, directement ou
indirectement, la création d’organisations représentant les
travailleurs et les employeurs.
213
• La législation établit aussi un niveau minimal de protection
des travailleurs et fixe «les règles du jeu».
214
-Par l’orientation qu’il confère à son administration du travail,
l’Etat influence le fonctionnement du système de relations
professionnelles.
215
• Si l’infrastructure étatique permettant de faire valoir des
droits ou contribuant au règlement des différends entre
employeurs et travailleurs est faible, les parties devront
elles-mêmes créer d’autres institutions ou mettre au point
d’autres arrangements.
216
-Dans plusieurs pays, l’Etat joue un rôle direct dans les
relations professionnelles.
-Dans les pays qui ne respectent pas les principes de la liberté
syndicale, ce rôle risque de se limiter à la domination des
organisations d’employeurs et de travailleurs ou à l’ingèrance
dans leurs activités.
-L’Etat peut tenter d’invalider les conventions collectives
quand il y voit un obstacle à ses objectifs de politique
économique.
217
-Généralement, le rôle de l’Etat dans les pays industriels tend à
promouvoir des relations professionnelles ordonnées en
établissant le cadre législatif indispensable, y compris un
minimum de protection pour les travailleurs et des services mis
à la disposition des parties en matière d’information, de
conseil et de règlement des différends.
218
Les employeurs
-Les employeurs font généralement l’objet d’une distinction
dans les systèmes de relations professionnelles en fonction
de leur appartenance au secteur privé ou au secteur public.
219
- La situation des entreprises étatiques dont le nombre est
en train de régresser dans le monde entier varie selon les
pays.
220
• Les employeurs ont des intérêts communs à défendre, des
causes particulières à faire avancer.
• Ils se regroupent dans des organisations de type chambres
de commerce ou d’industrie, associations économiques,
organisations patronales.
• Les employeurs se regroupent, pour coordonner leurs
actions dans des organisations de type patronal pour tout ce
qui concerne le domaine social (droit du travail, négociation
collective, salaires et conditions de travail, sécurité et santé
au travail, valorisation des ressources humaines)
221
-Dans un premier temps, certaines organisations
d’employeurs ont été constituées pour répondre à la pression
exercée par les syndicats en vue de mener des négociations.
222
-Les organisations d’employeurs sont des associations
patronales structurées.
223
Les organisations d’employeurs ont pour mission :
224
la représentation dans la structure politique est présente
dans les systèmes où la consultation des groupements
d’intérêts économiques est prévue par la loi.
-La fonction de représentation peut s’exercer dans la
structure politique ou les institutions chargées des relations
professionnelles.), et où il y a participation à des forums
tripartites tels que la Conférence internationale du Travail et
d’autres activités de l’OIT.
-Les organisations d’employeurs peuvent aussi exercer une
influence considérable au niveau régional (européen,
africain)
225
-la prestation de services à leurs membres
226
Les syndicats
• Selon la définition classique, un syndicat est «une
association permanente de salariés ayant pour but de
maintenir ou d’améliorer leurs conditions d’emploi» (Webb
et Webb, 1920).
• Les origines du syndicalisme remontent au début de la
révolution industrielle.
• Le syndicalisme moderne est apparu vers la fin du XIXe siècle
lorsque les gouvernements ont commencé à reconnaître
l’existence légale des syndicats
• D’après les syndicats, les travailleurs ne peuvent améliorer
leur situation qu’en unissant leurs forces.
227
Les syndicats peuvent être structurés selon plusieurs
schémas: par métier ou occupation, par branche d’activité,
parfois même par entreprise ou selon qu’ils groupent des
cols blancs ou des cols bleus.
228
Les syndicats établissent leurs propres règles, d’habitude
sous la forme d’un acte constitutif et de statuts.
Dans une structure syndicale démocratique, les membres
choisissent leurs dirigeants syndicaux par scrutin direct ou
par l’entremise de délégués à une assemblée générale.
Le syndicat répartit les tâches entre ses dirigeants, les
délégués syndicaux rémunérés et les autres, et coordonne le
travail.
229
Les ressources financières dont dispose un syndicat varient
aussi en fonction de son effectif et de la facilité de
perception des cotisations.
231
• Une autre fonction importante des syndicats est de fournir
des services à leurs membres.
232
• Le rôle du délégué syndical est de défendre les intérêts des
travailleurs face à la direction.
Exemples :
• présenter une réclamation individuelle en matière
disciplinaire ou au sujet d’un licenciement
• coopérer avec la direction aux travaux d’un comité mixte de
sécurité et de santé.
233
Section 3 : Les relations professionnelles en Tunisie
-La Tunisie accorde une place privilégiée au secteur du travail
et des relations professionnelles pour garantir la réussite du
processus de développement économique et social.
234
Parmi les principaux acquis réalisés, on peut citer :
-La ratification de plusieurs conventions internationales
-L'adaptation de la législation du travail aux évolutions
économiques
-La promotion du dialogue social au niveau de l’entreprise
-L'amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs
-L'amélioration des conditions de santé et de sécurité
au travail
-L'amélioration de la productivité
-Le renforcement de l’assistance aux entreprises et aux
travailleurs
235
La ratification de plusieurs conventions internationales
-La Tunisie a adhéré à l’Organisation Internationale au Travail
(OIT) depuis 1956.
236
-La convention n° 29 sur le travail forcé.
-La convention n° 105 sur l’abolition du travail forcé
-La convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection
du droit syndicale;
-La convention n° 98 sur le droit d’association et de
négociation collective ;
-La convention n° 100 sur l’égalité de rémunération ;
-La convention n° 111 sur la discrimination (professions et
métiers) ;
-La convention n° 138 sur l’âge minimum d’admission à
l’emploi ;
-La convention n° 182 sur les pires formes de travail des
enfants. 237
-La Tunisie a également ratifié deux conventions considérées
comme prioritaires par l’OIT :
238
-La dernière convention internationale du travail ratifiée par la
Tunisie est la convention n° 135 sur les représentants des
travailleurs et qui est considérée comme instrument complétant la
convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit
syndical dans la mesure où elle contient des dispositions qui
renforcent la protection des représentants des travailleurs y
compris les représentants syndicaux et leur accorde des facilités
nécessaires pour exercer leurs fonctions.
239
L'adaptation de la législation du travail aux évolutions
économiques
241
-Des textes réglementaires ont été publiés, en application
des nouvelles dispositions du code du travail.
242
La promotion du dialogue social au niveau de l’entreprise
243
-Les modifications reposent sur le regroupement des
différentes structures élues de représentations du personnel
(comité d’entreprise, commission paritaire consultative et
comité d’hygiène et de sécurité) en une seule structure
dénommée « commission consultative de l’entreprise » (CCE)
qui est constituée dans les entreprises employant au moins
40 travailleurs permanents.
244
• Un délégué du personnel est élu dans les entreprises
employant un nombre de travailleurs permanents égal ou
supérieur à 20 et inférieur à 40.
245
La promotion de la négociation collective
• La politique contractuelle instaurée depuis 1973 ne cesse de se
consolider.
-Cette consolidation apparaît particulièrement à travers le
nombre des conventions collectives sectorielles qui ont été
conclues jusqu’à maintenant
- 51 conventions couvrant environ un million cinq cents
travailleurs occupés dans les activités non agricoles soumises
au code du travail ainsi qu’à travers la succession des révisions
de ces conventions.
- La révision des conventions collectives est devenue périodique
tous les 3 ans depuis 1990.
246
• La convention collective cadre signée en 1973 a connu 3
révisions en 1984, 1992 et 2004.
• Les conventions collectives sectorielles ont connu 9 révisions
en 1983, 1989, 1990, 1993, 1996, 1999, 2002, 2005 et 2008.
247
L'amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs
• Les salaires minima ont connu des augmentations
successives et ont concerné les travailleurs payés au salaire
minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et au salaire
minimum agricole garanti (SMAG).
• Le montant des salaires minima s’élève en 2020 à :
SMIG (décret n°1069 du 30 décembre 2020) :
-Régime 40 heures par semaine : 365,732 dinars par mois.
-Régime 48 heures par semaine : 429,312 dinars par mois.
-SMAG (décret n°1070 du 30 décembre 2020) : 16,512 dinars
par jour)
248
L'amélioration de la productivité
-De nombreuses mesures ont été prises en vue d’améliorer la
productivité du travail.
Exemples : Les modifications apportées au code du travail en
1996 dont l’ajout d’un nouveau article (134-3 ) permettant la
possibilité
-de fixer une partie de la rémunération sur la base de la
productivité en vertu d’accords conclus au sein de l’entreprise
entre l’employeur et les représentants des travailleurs
-d’encourager les représentants des employeurs et des
travailleurs à l’occasion de chaque round de négociation
collective à fixer les normes de production.
249
Le Ministère des Affaires Sociales intervient en tant
qu’arbitre pour régler les différends relatifs à la
fixation des normes de production.
250
L'amélioration des conditions de santé et de sécurité au travail
• Augmentation du nombre des mesures visant le renforcement de la
prévention des risques professionnels.
Exemples :
-la réforme des régimes de réparation des préjudices résultant des
accidents du travail et des maladies professionnelles dans les
secteurs public et privé
- les modifications apportées en 1996 aux dispositions du code du
travail régissant la santé et la sécurité au travail (généralisation des
services de médecine du travail pour couvrir tous les travailleurs
quelque soit l’activité et la taille de l’entreprise, l’institution de la
fonction de sécurité au sein des entreprises ).
251
Le renforcement de l’assistance aux entreprises et aux
travailleurs
252
• De même, une loi a été promulguée visant la
redynamisation des entreprises qui ont cessé leur activité
en raison des difficultés économiques et techniques.
253
• Une aide dont la montant est plafonné à 12 mensualités du
salaire d’activité perçu est accordée au profit des
travailleurs ayant perdu leur emploi pour des raisons
indépendantes de leur volonté, sans bénéficier d’une
réparation au cas où l’entreprise aurait cessé son activité
pour des raisons économiques ou technologiques, ou aurait
fermé définitivement et inopinément sans respect des
procédures prévues au code du travail.
254
-Ces travailleurs continuent à bénéficier de la couverture
sanitaire et des allocations familiales pendant une année.
-Des aides sont accordées à cette catégorie de travailleurs à
l’occasion des fêtes religieuses
255
Chapitre 10 : Audit, bilan social et stratégie des ressources
humaines
1. La démarche de l’audit social
2. L’analyse du bilan social et du prédiagnostic
3. La stratégie des ressources humaines
256
Section 1 : la démarche de l’audit social
A. Définition :
L’audit social est un examen professionnel, reposant sur des
référentiels pertinents, permettant d’exprimer une opinion sur les
divers aspects de la participation des ressources humaines aux
objectifs d’une organisation et de formuler des recommandations
permettant d’améliorer la qualité de la GRH.
257
• Le caractère professionnel de l’audit : il résulte de l’utilisation de
démarches et d’outils rigoureux et d’une compréhension
approfondie du domaine audité.
• Le champ de l’audit social : Il est large. Il comprend tous les aspects
qui résultent de la mobilisation de ressources humaines par une
organisation.
• L’utilisation de référentiels pertinents est essentielle. Chaque
élément constaté prend toute sa valeur lorsqu’il peut être comparé
avec un référentiel, une norme de comparaison.
• Exemple : si l’auditeur constate que l’entreprise X a consacré en
2020, 3% de sa masse salariale à la formation. Pour que ce constat
permette de consolider une opinion, il faut que l’auditeur choisisse
un référentiel.
258
Il peut donc retenir :
-un référentiel réglementaire : supposons que la norme réglementaire
est de 1,6. L’entreprise a ainsi rempli l’obligation légale très largement.
-un référentiel historique : l’auditeur compare l’évolution de l’indicateur
dans le temps. Le taux a augmenté de 2018 et 2020 ou il a diminué.
-un référentiel spatial : l’auditeur compare le taux avec des données
externes telles que les moyennes nationales, sectorielles ou selon la
taille de l’entreprise.
-un référentiel politique: l’auditeur compare le chiffre constaté aux
objectifs de l’entreprise. Si l’objectif de l’entreprise était de 6%, elle
n’aurait pas ainsi atteint son objectif.
259
• La formulation d’une opinion est nécessaire.
-Elle est tributaire du choix de l’indicateur et du choix du référentiel.
260
B. Les étapes de la démarche d’audit social
• La fixation de la mission
• Le prédiagnostic
• Le programme du travail détaillé
• Les travaux d’audit
• Le rapport d’audit
261
La fixation de la mission
-L’ordre de mission : fixe les axes principaux de la mission :
-objectifs formulés sous forme de questions auxquelles l’auditeur doit
trouver une réponse
-L’étendue du contrôle
-Les méthodes et les moyens
-Les missions
-Le contrôle de la qualité de l’information relative au personnel
-Le contrôle de l’application des procédures internes ou externes
-Le contrôle de réalisation des objectifs de la GRH
-Le contrôle de l’efficience de la GRH (les objectifs ont-ils été atteint au
moindre coût)
-Le contrôle stratégique portant sur l’existence, la cohérence et la mise en
œuvre d’un management stratégique des ressources humaines (audit
stratégique)
262
Le prédiagnostic
L’auditeur doit se familiariser avec l’activité à contrôler afin de :
- déterminer les points significatifs du contrôle
- élaborer un programme d’audit adapté
- répartir son temps et ses efforts
Le programme du travail détaillé
Ce programme précise :
- les personnes à rencontrer
- Les constatations matérielles à effectuer
- Les documents à utiliser
- Le budget temps
- La chronologie
263
Les travaux d’audit : le questionnaire
Conformément au programme du travail, l’auditeur accomplit les travaux,
un dossier de mission permet de suivre l’avancement des travaux.
Pour bien effectuer la collecte des informations, l’auditeur utilise le
questionnaire dont la forme dépend des objectifs de la mission d’audit.
Le rapport d’audit
On peut distinguer :
le rapport intermédiaire qui permet de suivre les réactions des
responsables concernés et d’approfondir les investigations
le rapport oral qui permet d’obtenir des réponses et de valider des
recommandations
Le rapport final qui comprend le résumé, rappel de la mission, rappel des
travaux, opinions et recommandations.
264
Section 2 : L’analyse du bilan social et du prédiagnostic
A. Le contenu du bilan social
-le niveau (entreprise ou établissement)
-la taille
-le secteur d’activité
Il revient à chaque entreprise de veiller à accroitre la richesse et la
lisibilité des informations fournis.
Chaque entreprise doit faire des choix particulièrement dans la
présentation des la pyramide des âges et de l’ancienneté et de la
structure des qualifications ou des rémunérations
265
B. La lecture du bilan social
-Le bilan social est riche en nombreuses informations notamment en
chiffres sur 3 ans
-le bilan social doit être remis aux membres du comité d’entreprise et
aux délégués syndicaux adressé à l’inspection du travail et aux
actionnaires et mis à la disposition de tout salarié qui ont fait la
demande.
-Ces informations sont brutes et doivent être traitées et analysées
suivant une démarche rigoureuse comprenant 8 étapes
-une étape préliminaire est celle de :
• l’audit de conformité (le bilan est il conforme aux grilles
réglementaires applicables)
• l’audit de lisibilité (les choix de l’entreprise donnent ils un
document riche et lisible)
266
1. Les caractéristiques de la population jusqu’à 31/12/N (dernière
année connue)
2. Les évolutions des caractéristiques sur 3 ans
3. Les comportements des salariés en N, N-1 et N-2
4. Les politique d’emploi
5. La politique de formation
6. Quelques constats sur la rémunération et l’action sociale
7. Les autres politiques sociales
8. Les points forts et les points faibles : prédiagnostic
267
Section 3 : la stratégie des ressources humaines
-La notion de management stratégique des ressources humaines
traduit le fait que la fonction adopte une vision dynamique des
ressources qu’elle a à gérer.
- Cela suppose qu’elle soit capable de planifier et de mettre en œuvre
des actions cohérentes et d’en contrôler les résultats.
- L’adoption par la DRH des modes de raisonnement des modes de
fonctionnement stratégiques se traduit par le respect des
principales étapes de la démarche stratégique dans le domaine des
ressources humaines.
268
Deux liaisons existent entre stratégie sociale et stratégie globale :
269
A. La culture d’entreprise
-L’élaboration de la stratégie des ressources humaines requiert une
connaissance de la culture d’entreprise et de son projet.
-L’identification des traits culturels s’effectue en pratiquant un
véritable audit de culture en deux étapes :
• La première consiste à repérer les matériaux (les fondateurs,
l histoire, le métier, les valeurs, les signes, les symboles)
• La seconde à dégager les grands traits de la culture
- Après l’identification des principaux traits culturels, les DRH peuvent
alors s’interroger sur les orientations ainsi que les pratiques qui
existent dans leur domaine et surtout en tester la cohérence avec les
traits identifiés à la suite de l’audit.
270
-Cette cohérence est quelquefois synonyme de culture forte.
-Quelle que soit la force de sa culture, l’entreprise a intérêt à la
consolider.
-Dans cette optique, on peut développer la démarche du projet
d’entreprise.
271
B. Le projet d’entreprise
-Il s’agit de la synthèse des priorités économiques et sociales.
-Il se matérialise par une charte.
-Le projet est un document de référence
-Un message de l’entreprise qui vise à susciter l’adhésion de tous aux
trois affirmations suivantes :
• Ce qu’est l’entreprise
• Ce qu’elle veut devenir
• Ce qui fonde ses stratégies et ses décisions
272
273
274
275
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-Présenter
291
292