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DE LA SOCIETE DE DISTRIBUTION DE
L’ELECTRICITE ET DU GAZ DE L’OUEST
S.D.O
Juillet 2009
AVANT PROPOS 5
INTRODUCTION 6
TITRE I. DES DISPOSITIONS PRELIMINAIRES 7
CHAPITRE 1. OBJET - CHAMP D’APPLICATION 7
58
ANNEXES
AVANT PROPOS
INTRODUCTION
La présente convention collective dont les principes de base et les modalités de mise en
oeuvre sont définis par la législation en vigueur conformément à la Constitution et aux
conventions internationales du travail ratifiées par l’Algérie.
Elle constitue le texte de base qui régit les relations de travail au sein de la Société de
Distribution de l’Electricité et du Gaz de l’Ouest S.D.O, crée dans le cadre de la
restructuration du groupe industriel SONELGAZ, en vertu de la loi 02-01 du 6 février 2002
relative à l’électricité et à la distribution du gaz par canalisation.
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Article 3. Les travailleurs exercent le droit syndical dans les conditions prévues par la
législation et la réglementation en vigueur.
Article 6. Les organisations syndicales bénéficient des droits prévus par la législation et
la réglementation relatives à l’exercice du droit syndical.
• l’embauchage,
• la conduite et la répartition du travail,
• l’avancement et la promotion dans la carrière,
• la détermination de la rémunération,
• ainsi qu’en matière de la formation professionnelle et les divers avantages sociaux,
Article 10. Dans l’exercice de leurs activités professionnelles, les délégués syndicaux
sont soumis aux dispositions de la législation et de la réglementation du travail au même
titre que l’ensemble des travailleurs de la société.
Article 12. Aucun délégué syndical ne peut faire l’objet d’un licenciement, d’une mutation
ou d’une sanction disciplinaire de quelque nature que ce soit du fait de ses activités
syndicales.
Article 13. Aucune mesure disciplinaire ne peut être prononcée par la société à l’encontre
d’un délégué syndical en violation de la procédure décrite ci-dessus.
Article 14. Tout licenciement d’un délégué syndical intervenu en violation des dispositions
de l’article 13 ci-dessus, est nul et de nul effet.
L’intéressé est réintégré dans son poste de travail et rétabli dans ses droits.
Article 15. Les dispositions des articles 11, 12, 13 et 14 restent applicables aux délégués
syndicaux durant l’année qui suit l’expiration de leur mandat.
Article 16. Les délégués syndicaux peuvent cumuler et répartir entre eux les crédits
horaires mensuels qui leur sont accordés, après accord de la direction dans laquelle ils
exercent leurs obligations professionnelles.
Article 17. Le temps passé par les délégués syndicaux convoqués aux réunions à
l’initiative de la Direction Générale ou la Direction de distribution ou acceptées par celle-ci
à leur demande, ne sont pas pris en compte dans le calcul du crédit horaire mensuel
accordé.
Article 18. Ne sont pas également prises en compte les absences autorisées par la
société, pour permettre aux délégués syndicaux de participer aux conférences et congrès
des organisations syndicales et aux séminaires de formation syndicale.
Lorsque l’organisation syndicale dispose de plus de 150 adhérents, l’unité doit mettre à sa
disposition un local approprié.
Section 4. De l’affichage.
Article 20. Des panneaux d’affichage distincts, vitrés et fermant à clés sont réservés aux
communications des délégués syndicaux et délégués du personnel.
Ces panneaux sont placés en des endroits appropriés accessibles aux travailleurs et
définis d’un commun accords avec les parties concernées.
• tout document affiché doit comporter le cachet de l’instance concernée ainsi que
la qualité du signataire du document,
• aucun document ne peut être affiché en dehors des panneaux réservés à cet
effet, sauf cas exceptionnel soumis au Directeur d’unité et autorisé,
• les communications ne peuvent se rapporter qu’à des informations d’ordre
professionnel ou syndical, intéressant les travailleurs et préservant le principe
du respect mutuel dans les rapports de travail,
• une copie de la communication affichée doit être envoyée à la Direction
Générale ou Régionale selon le cas, avant l’affichage. Cette disposition ne
signifie pas accord préalable.
Article 21. La négociation collective est menée par une commission dite «Commission
Paritaire de la Négociation» composée d’un nombre égal de représentants de la Direction
de la société et de représentants syndicaux dûment mandatés.
Article 23. Les parties contractantes s’interdisent sur le sujet qu’elles traitent de prendre
en considération dans leurs appréciations ou leurs décisions, les origines, le sexe, les
opinions ou le fait d’appartenir ou non à une organisation syndicale.
Article 24. Dans le cadre de la participation, les travailleurs élisent au niveau de leurs
lieux de travail des délégués du personnel qui les représentent auprès du comité de
participation.
Le nombre de ces délégués doit tenir compte des tranches d’effectifs conformément à la
loi.
Le comité de participation est composé de délégués du personnel élus par les délégués
de la Direction Générale de la Société et des Directions de distribution conformément au
découpage arrêté par la commission électorale de la société.
Article 26. Les délégués du personnel exercent au niveau de leurs unités et sous la
responsabilité du comité de participation une partie de ces prérogatives.
Article 27. Dans le cadre de leurs attributions au niveau des unités, les délégués du
personnel sont consultés préalablement à la prise de décision, en matière de gestion du
personnel par le Président Directeur Général pour le personnel du siège de la société et
Ils doivent exprimer leur avis dans un délai fixé au maximum à huit (8) jours à compter de
la date de saisine; passé ce délai, l’avis est réputé acquis.
Article 28. Pour exercer ces attributions, les délégués du personnel peuvent se constituer
en commission du personnel et de la formation.
Article 29. Sont exclus du champ de la consultation, les décisions individuelles du ressort
du Président Directeur Général de la société.
Article 30. Les délégués du personnel bénéficient des protections et facilités que leur
confère la loi.
Article 31. Le règlement intérieur est un document qui fixe les règles relatives à
l’organisation technique du travail, à l’hygiène et sécurité et à la discipline et ses
procédures de mise en œuvre.
Article 32. Le règlement intérieur est soumis pour avis au Comité de Participation. Un
exemplaire doit être remis à l’Inspecteur du Travail territorialement compétent pour
approbation de conformité. Il prend effet dès son dépôt auprès du greffe du tribunal.
Article 33. Les clauses du règlement intérieur qui supprimeraient ou limiteraient les droits
des travailleurs tels qu’ils résultent de la présente convention ou accords collectifs en
vigueur, sont nulles et de nul effet.
Article 35. L’exercice du droit syndical est reconnu à tous les travailleurs dans les
conditions prévues par la législation en vigueur.
Article 36. Les travailleurs ont le droit d’être informés des activités de la société et de
leur unité d’appartenance qui doit réunir les conditions nécessaires pour une information
permanente, tout comme ils ont droit à l’information sur le contenu de la convention
collective, accords et avenants.
Article 37. La société assure aux travailleurs la médecine de travail, l’hygiène et la
sécurité définies par la présente convention et le règlement intérieur de la société
conformément à la législation en vigueur.
Article 38. Les travailleurs bénéficient en outre des droits fondamentaux suivants :
• la négociation collective,
• la participation,
• le recours à la grève,
• le repos,
• la participation à la prévention et au règlement des conflits,
• la sécurité sociale et retraite,
• le respect de leur intégrité physique et morale et de leur dignité,
• la formation professionnelle,
• la promotion dans le travail et le développement de carrière,
• le versement régulier de la rémunération due,
• tous les avantages découlant spécifiquement du contrat de travail,
• les oeuvres sociales et culturelles.
Article 39. Tout travailleur a droit à la protection contre les menaces, outrages, injures,
diffamations ou attaques de quelque nature que ce soit, dont il peut faire l’objet, du fait ou
dans l’exercice de ses fonctions.
Article 40. Tout travailleur est tenu de rejoindre le poste de travail auquel il est affecté, ou
muté dans le respect des dispositions de la présente convention.
Article 41. Le travailleur quel que soit son rang dans la hiérarchie doit accomplir au mieux
de ses capacités, les obligations liées à son poste de travail, en agissant avec diligence et
assiduité, dans le cadre de l’organisation du travail mise en place.
Article 42. Tout travailleur quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable des
tâches qui lui sont confiées.
Article 43. Il est interdit à tout travailleur de posséder par lui même, ou par personne
interposée des intérêts directs ou indirects dans une entreprise ou société concurrente,
cliente ou sous traitante, sauf accord de la société et ne pas lui faire concurrence.
La déclaration d’une telle situation, doit être faite à la société, pour lui permettre de
prendre s’il y a lieu, les mesures propres à sauvegarder ses intérêts.
Article 44. Le travailleur est tenu à une obligation d’engagement au service de la société.
Il doit :
Article 45. Le travailleur est tenu par l’obligation du secret professionnel. Sauf
autorisation écrite de la hiérarchie, sont formellement interdites la destruction, et la
Article 46. Il est interdit au travailleur quel que soit son rang dans la hiérarchie d’utiliser à
des fins personnelles, ou extérieures à la société, les locaux, les équipements et plus
généralement les biens, services et moyens de travail de la société.
CHAPITRE 2. DE LA RELATION DE TRAVAIL
Section 1. De l’emploi.
Article 47. Les emplois vacants ou nouvellement crées sont pourvus en priorité par les
travailleurs confirmés remplissant les conditions requises par la réglementation.
Tous les emplois rendus disponibles dans l’organigramme des Unités composant la
société font l’objet de pourvoi au moyen de publication interne.
Article 48. A compétence égale et à qualification équivalente, la priorité est accordée par
mutations inter unités de la société ou, le cas échéant, par mutation inter sociétés filiales
du groupe tenant compte du lieu du poste à pourvoir et du lieu de résidence des
postulants.
Article 49. Les emplois des cadres supérieurs et des cadres supérieurs seniors sont
pourvus conformément à la procédure d’appel à candidature telle que prévue par les
dispositions en vigueur dans la société.
Section 2. Du recrutement.
Article 50. Le recrutement doit avoir pour objet de pourvoir à la vacance d’un poste ou à
une création d’emploi.
Toute action de recrutement doit obligatoirement s’inscrire dans le cadre d’un programme
prévisionnel annuel ou pluri annuel de recrutement et de formation de la société.
Article 52. Le recours à la prospection externe pour le pourvoi des emplois vacants ou
nouvellement crées ne peut se faire qu’après avoir épuisé les possibilités offertes par le
marché interne de l’emploi.
Article 53. Il est interdit toute discrimination quelconque entre travailleurs en matière de
recrutement, fondée sur l’âge, le sexe, la situation sociale ou matrimoniale, les liens
familiaux, les convictions politiques, l’affiliation ou non à un syndicat.
Section 3. De la sélection
Article 56. Dans toutes les unités de la société, les recrutements doivent obéir à une
procédure de sélection permettant l’accès égal, à capacités et compétences égales de
tous à l’emploi.
Article 58. Les candidats au recrutement sur un poste de travail doivent répondre aux
exigences d’accès au poste de travail à pourvoir telles que fixées par la nomenclature des
emplois en vigueur.
Article 59. Le classement d’un candidat au recrutement est déterminé par le niveau
planché de classification du poste d’affectation.
Article 60. Tout recrutement donne lieu à l’établissement d’un contrat de travail, signé par
les deux parties; un exemplaire est obligatoirement remis au travailleur, au plus tard, à la
date de prise de fonction.
Le contrat de travail quel que soit le statut du travailleur concerné, doit correspondre à une
prestation de travail effective, et donner lieu à une rémunération effective.
Article 61. Le contrat de travail est conclu pour une durée indéterminée. Il est établi à
temps plein. Il peut être conclu, dans certains cas particuliers définis par la réglementation
interne, pour une durée indéterminée pour un temps partiel, c’est à dire pour un volume
horaire moyen inférieur à la durée légale de travail, et ce, lorsque:
En aucun cas, le temps partiel ne peut être inférieur à la moitié de la durée légale de
travail.
Article 62. Le contrat de travail, peut être conclu, pour une durée déterminée, à temps
plein, ou, à temps partiel, dans les cas expressément prévus par la loi.
• la nature du contrat,
• la durée du contrat,
• le poste d’affectation,
• le grade,
• le lieu de travail,
• les éléments de rémunération et les avantages prévus par la convention,
• la période d’essai.
Article 64. Le renouvellement de contrat de travail plus d’une fois n’est pas permis,
conformément à la législation en vigueur. Lorsque l’organisation de travail l’exige et après
accord du Président Directeur Général de la société, le contrat peut être renouvelé.
Article 65. Il peut être fait appel aux travailleurs retraités du groupe SONELGAZ ayant la
compétence et les profils adéquats, et justifiant d’un capital expérience digne d’intérêt, pour
encadrer et/ou assurer certaines activités au sein de la société, dans les conditions et
modalités qui sont définies par la réglementation interne, lorsque les nécessités de service
l’imposent notamment pour :
Article 66. Le contrat de travail fixe une période d’observation appelée période d’essai.
• Une (01) année pour le personnel recruté sur les emplois de cadre.
• Six (06) mois pour le personnel recruté sur les emplois de maîtrise et haute
maîtrise.
• Trois (03) mois pour le personnel recruté sur les emplois d’exécution.
Durant la période d’essai, chacune des parties peut mettre fin à la relation de travail sans
préavis, ni indemnités.
Article 67. Durant la période d’essai, le travailleur doit disposer d’un programme
d’information permettant de lui assurer les meilleures conditions d’insertion et
d’intégration, telles que les tournées d’information, le programme de travail, le suivi et le
parrainage.
Article 68. Durant la période d’essai, le travailleur est soumis aux conditions de travail
prévues par la présente convention collective, et à ce titre il bénéficie des droits que lui
reconnaissent la loi et la convention collective. Il fait l’objet d’appréciation et d’évaluation
conformément aux dispositions en vigueur.
Article 69. A l’issue de la période d’essai, et lorsque les résultats sont jugés satisfaisants,
le travailleur est confirmé à son emploi par une décision écrite, selon les modalités
prévues par la réglementation interne.
Lorsque les résultats obtenus ne sont pas concluants, il est mis fin à sa relation de travail;
la décision du rejet de confirmation lui est notifiée au plus tard le dernier jour ouvrable de
la période d’essai.
Direction des ressources humaines Page 14
Convention collective – Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz de l’Ouest-
Article 70. Le contrat de travail est modifié lorsque la loi, la convention de la société et
les accords collectifs énoncent des dispositions plus favorables aux travailleurs que celles
qui y sont stipulées.
Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires, le contrat de travail peut être
modifié toutes les fois que les parties en conviennent.
Article 71. Dans le cas de mutation d’un travailleur d’une unité vers une autre, le contrat
de travail continue de produire ses effets au sein de l’unité d’affectation.
CHAPITRE 3. DU DEROULEMENT DE LA RELATION DE TRAVAIL
Section 1. Des principes de la mobilité
Article 72. La mobilité du personnel revêt différentes formes permettant des évolutions de
carrière cohérentes aux travailleurs réunissant les conditions de qualification, de
professionnalisme et de mérite. Elle s’exerce au moyen de procédures et de mécanismes
prévus par la présente convention et la réglementation interne.
Cette mobilité a pour objet d’assurer la transparence et l’équité pour l’accès aux emplois et
à l’exercice de la responsabilité à travers les traitements des nominations et des mutations
ou affectations, par la mise en œuvre de mécanismes appropriés, exprimés à travers les
appels à candidatures et les publications de postes.
Section 2. La bourse de l’emploi
Sous section 1. De la procédure de l’appel à candidatures.
Article 73. Les emplois classés ‘’cadres supérieurs seniors’’, et “cadres supérieurs”, font
l’objet d’une procédure de publication au moyen de l’appel à candidatures. Les
candidatures sont soumises à un processus d’évaluation dont les règles et modalités de
mise en œuvre sont fixées par la réglementation interne.
Article 74. Le Président Directeur Général de la société peut nommer, à titre exceptionnel
et dérogatoire, au moyen d’une résolution de son conseil d’administration, un cadre qu’il
estime apte à occuper un poste supérieur.
Article 75. L’acte de nomination concerne les emplois de cadres supérieurs seniors et des
cadres supérieurs.
Le travailleur cadre, appelé à occuper l’un de ces emplois, fait l’objet d’une nomination par
décision du Président Directeur Général de la société.
Les décisions ainsi prises s’appuient sur les résultats des évaluations des candidats à
l’issue du processus d’évaluation énoncé à l’article 73 ci-dessus.
Cette période, dont la durée limitée à deux (02) ans et exceptionnellement portée à trois
ans, est une occasion offerte au cadre « chargé de… » d’améliorer ses compétences puis
d’être ultérieurement éligible au poste à la publication ultérieure de celui-ci.
Article 78. L’attribution du grade est variable, personnelle et progressive. Elle est liée aux
résultats de l’individu, elle n’est pas impérativement rattachée à un poste.
Article 79. L’accès aux emplois de cadres supérieurs et cadres supérieurs seniors est
ouvert aux agents réunissant les conditions telles que définies par la réglementation
interne.
Article 80. Il est accordé à la date de nomination tous les avantages liés au poste
(indemnités de véhicule, prime de responsabilité, astreinte...) et ce quel que soit le poste
d’affectation et pendant toute la durée d’affectation.
A l’exception du cas prévu à l’article 83 ci-dessous, ces avantages ne sont plus reconnus si
le travailleur n’est plus sur le poste.
Article 81. Lorsqu’à la nomination d’un cadre sur un emploi de cadre supérieur ou cadre
supérieur senior il y a un écart de classement entre le classement de cet emploi et celui du
cadre, le reclassement se fait conformément à la réglementation interne.
Article 82. Le cadre ne présentant aucun écart de classement entre son propre
classement et celui de l’emploi objet de sa nomination est reclassé conformément à la
réglementation interne.
Article 83. Lorsque les besoins et les nécessités du service le justifient, un cadre peut être
affecté sur un poste de classement inférieur à son propre grade. Dans ce cas il y a lieu de
distinguer :
• l’affectation sur un emploi de classement inférieur au grade du travailleur dans
le cadre d’une mission, auquel cas le travailleur conserve ses avantages;
Article 84. Le classement à attribuer aux cadres qui réintègrent la société à l’issue de
leur contrat de Cadre Dirigeant est déterminé en tenant compte du niveau de classement
à la date de la nomination sur le poste de dirigeant et du nombre de périodes passées en
qualité de Cadre Dirigeant, la période de référence étant fixée à trois années (03);
Lorsque le cadre concerné est cadre supérieur senior classé en U à la date de nomination
son classement s’établit suivant le tableau ci-dessous :
Lorsque le cadre concerné est classé à une catégorie relevant des postes supérieurs à la
date de nomination son classement s’établit suivant le tableau ci-dessous :
L’exercice d’un mandat (3 ans) de cadre dirigeant ouvre droit à un reclassement en termes
de catégories. Il donne droit aussi à une ou plusieurs classes en sus des classes acquises
antérieurement à sa nomination.
Les modalités d’application du présent article sont définies par la réglementation interne.
Section 3. Du transfert.
Article 85. Le transfert dont peut faire l’objet un travailleur ou un collectif de travailleurs, est
le mouvement du ou des concernés, auprès d’une société filiale du Groupe pour une durée
indéterminée, pour des raisons de service liées à une cessation d’activité ou à un
changement de la nature juridique de la société.
Article 86. La relation de travail en cours, est transférée sur le nouvel employeur par effet
de novation.
Article 87. Les droits et avantages reconnus au(x) travailleur (s) au moment du transfert
sont maintenus.
Article 88. Tous les avantages octroyés, au moment du transfert, sont maintenus, et
notamment :
Article 89. Le personnel transféré est soumis au règlement intérieur en vigueur dans la
société de transfert.
Il s’acquittera auprès de son nouvel organisme employeur des remboursements des prêts
consentis par SONELGAZ Spa, dans le cadre des règles de gestion en vigueur.
Article 91. L’affectation du travailleur consiste dans sa mise en place sur un emploi
déterminé avec attribution du classement correspondant et des tâches y afférentes.
• au recrutement,
• lors de la mutation,
• à l’issue d’une formation qualifiante,
• à la réintégration (suite à la mise en disponibilité, détachement, longue
maladie...).
Article 93. La relation de travail est maintenue, dans les deux premiers cas. Dans le
dernier cas, la relation de travail, en cours est transférée sur le nouvel employeur par effet
d’une novation.
Les droits et avantages reconnus au travailleur muté sont ceux fixés dans la présente
convention.
Article 94. La mutation d’un travailleur sur un emploi donné peut intervenir sans
changement de grade, tout comme elle peut se traduire par une promotion lorsque la
Article 95. Dans le cadre de la bourse de l’emploi mise en place à l’échelle du Groupe
SONELGAZ, et sous réserve des dispositions relatives à la nomination définies dans la
présente convention, la mutation ne peut avoir lieu que dans le cadre de la publication des
postes vacants, telle que définie par la réglementation interne.
Article 96. Le travailleur qui fait l’objet d’une mutation d’office pour nécessités de service,
en tout lieu d’activité de la société, sur un emploi correspondant à sa qualification, est tenu
de l’accepter.
Des avantages particuliers sont accordés au travailleur muté, lorsque la mutation d’office
pour nécessité de service impose un changement de résidence.
Article 97. La mutation/promotion est une mutation, qui confère au travailleur, un grade
supérieur à celui qui était le sien, au sein de la société, ou entre la société et une autre
société filiale du Groupe.
A l’issue de cette période, le travailleur est confirmé de droit à ce poste de travail, si les
résultats sont concluants.
En cas de résultats non concluants signifiés au travailleur par écrit, il est réaffecté :
Article 99. Tout travailleur confirmé, peut être désigné à remplacer le titulaire d’un emploi
de responsabilité ou pour occuper un emploi spécifique défini par la réglementation en
vigueur, qui ne peut rester vacant même temporairement. L’intérim fait l’objet d’une
décision écrite.
Article 100. La durée de l’intérim ne peut excéder six (06) mois. A titre exceptionnel, elle
peut être prolongée de trois (3) mois, période à l’issue de laquelle le travailleur est
réintégré à son emploi initial.
Article 101. L’intérim assuré de façon continue ou discontinue pendant au moins un (01)
mois, sur un emploi supérieur à celui occupé par l’intérimaire, donne droit, au delà de ce
délai, et à chaque remplacement à une indemnité telle que définie par la présente
convention.
Section 5. Du déroulement de carrière
Sous Section 1. De l’évaluation / appréciation
Article 102. Au cours de sa carrière professionnelle, le travailleur, quel que soit son rang,
fait l’objet d’évaluation annuelle écrite dans le cadre du système dévaluation en vigueur.
Article 103. L’évaluation du personnel se fait à l’aide des outils en vigueur. Les résultats
de l’évaluation sont communiqués à chaque évalué, ce dernier a la faculté d’émettre ses
observations et commentaires dans le cadre de l’entretien d’évaluation. Les modalités et
le contenu du dispositif d’évaluation sont définis par la réglementation interne.
Elle est basée sur la valeur professionnelle du travailleur et doit être confirmée par les
appréciations annuelles.
Article 105. L’avancement intervient sur les classes sur proposition de la hiérarchie.
L’avancement à la classe sanctionne la performance et le mérite.
Article 107. Il est mis en place un dispositif dit de validation des acquis de l’expérience à
l’effet de reconnaître aux agents réunissant les conditions un niveau de qualification. Les
conditions d’accès à ce dispositif sont définies par la réglementation interne.
En cas de réussite aux épreuves, les postulants sont admis respectivement dans le groupe
cadre et maîtrise et peuvent ainsi évoluer dans leur filière dans le cadre des dispositifs de
mutation promotion en vigueur.
Les modalités d’application du présent article sont définies par la réglementation interne.
Ce dispositif permet aux cadres licenciés et ingénieurs d’évoluer dans leur filière de
prédilection sans pour autant occuper des postes de structure. Il permet également de
réserver les postes de structures aux cadres disposant de compétences managériales
avérées.
Les conditions d’affectation sur ces postes d’expertise sont définies par la réglementation
interne.
Article 109. Il est attribué des médailles de travail et de mérite, destinées à récompenser
le travailleur pour son dévouement et sa fidélité à la société. Cette récompense est
attribuée selon les critères liés à l’ancienneté et au mérite, tels que définis par la
réglementation interne.
Les différentes médailles attribuées sont :
Le délai pour le diplôme d’honneur est réduit à trente deux (32) années en cas de départ
immédiat à la retraite.
Les années accomplies au sein des différentes sociétés filiales du groupe se cumulent
dans le décompte du droit en matière de médaille de travail et diplôme d’honneur.
Article 110. Il est institué un tableau d’honneur sur lequel sont inscrits les travailleurs
méritant au cours de chaque exercice.
Les modalités d’application du présent article sont définies par la règlementation interne.
Article 112. Les actions de formation développées au sein de la société doivent concourir
notamment :
Article 114. Les actions de formation organisées au sein de la société sont définies
comme suit :
1. La formation professionnelle spécialisée (FPS) est une action qui vise l’acquisition
par le travailleur ou le futur travailleur (pré salarié) d’une qualification professionnelle,
pour occuper un emploi déterminé. Elle peut se dérouler de façon continue ou
alternée.
5. Les cours par correspondance (CPC) sont un moyen d’enseignement à distance mis
à la disposition du travailleur, en vue de lui permettre, de concourir à une action de
formation, ou de suivre une action de formation de niveau supérieur.
6. L’apprentissage est une action menée en direction des jeunes pour leur permettre
d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques indispensables à l’exercice d’un
métier.
Article 115. Sauf cas de force majeur dûment justifié, le travailleur est dans l’obligation de
suivre les actions de formation programmées. A défaut il s’expose aux sanctions prévues
par le règlement intérieur.
Article 116. Les conditions d’accès aux actions de formation, la gestion du travailleur
pendant la durée de la formation ainsi que la sanction à l’issue de la formation sont
définies dans le cadre de la réglementation interne.
Il bénéficie en outre de la prise en charge des frais de transport dans les conditions
définies par la réglementation interne.
Il bénéficie en outre de la prise en charge des frais de transport aller et retour vers le pays
d’accueil dans les conditions définies par la réglementation interne.
Article 119. Le travailleur qui bénéficie d'une formation initiée par la société doit
obligatoirement souscrire à un contrat d'engagement de fidélité à la société pour une
période au moins égale à deux (2) fois la durée de la formation plus quatre (2n+4, n étant
la durée de la formation) sans que cette durée ne soit inférieure à deux ans.
Article 120. Tout travailleur de la société ayant les qualifications requises peut être
appelé à intervenir dans les actions de formation organisées à l’échelle de la société ou
du groupe en tant que :
Article 121. Sous réserve de l’accord de la société, le travailleur qui s’inscrit à des cours
de formation ou de perfectionnement, peut bénéficier d’une adaptation de son temps de
travail ne pouvant excéder quatre (4) heures par semaine non rémunérées, ou d’un congé
spécial avec réservation de son poste de travail.
Article 123. Les travailleurs dont la relation de travail a été suspendue dans les
conditions ci-dessus, réintègrent de droit au sein de la société, leur poste de travail ou un
poste de niveau et de classement équivalent à l’expiration des périodes ayant motivé la
suspension de la relation de travail dans les conditions fixées par la réglementation
interne.
Section 1. Du détachement.
Article 124. Le détachement est la position du travailleur confirmé, appelé à exercer une
fonction ou une activité auprès d’une institution ou organisme autre que la société.
Article 125. Le travailleur appelé à exercer une charge publique, élective est détaché
sans solde pour la durée du mandat.
Il continue toutefois, à bénéficier de ses droits à l’ancienneté‚ dans son dernier grade, à
l’avancement et à la retraite.
Article 127. Dans le cadre d’un accord mutuel avec la direction, le travailleur peut faire
l’objet de détachement sans solde dans les cas suivants :
Article 128. La mise en disponibilité d’un travailleur est une suspension de la relation de
travail, entraînant la suppression de la rémunération et la cessation du bénéfice des droits
relatifs à l’ancienneté, à l’avancement et à la retraite.
Le travailleur concerné conserve, toutefois, les droits acquis dans son grade au jour où la
mise en disponibilité est accordée. La mise en disponibilité est incompatible avec toute
fonction ou activité lucrative.
Article 129. Il peut être accordé une mise en disponibilité qui ne peut excéder une année
renouvelable et dans la limite de cinq ans au cours de la carrière à tout travailleur qui en
fait la demande et se trouvant dans l’une des situations suivantes :
Il peut être accordé une mise en disponibilité pour convenance personnelle après dix
années d’ancienneté au sein du groupe pour une durée maximale d’une année non
renouvelable pour les motifs suivants :
• gérance à titre essentiellement provisoire et conservatoire d’un patrimoine familial en
cas de décès ou de maladie grave des ascendants ou collatéraux.
• déplacements pour des raisons de famille et nécessitant des délais importants.
La période de dix (10) années d’ancienneté peut également s’apprécier par rapport à la
durée d’ancienneté cumulée au sein de plusieurs sociétés filiales du Groupe.
Article 130. A titre exceptionnel, il peut être accordé dans les cas de nécessité‚ pour une
durée inférieure ou égale à un mois dans l’année, un congé sans solde, aux travailleurs
qui en font la demande pour les motifs énumérés ci-après :
Article 131. Il peut être accordé, sur pièce justificative, des congés sans solde de courte
durée à la demande des travailleurs pour :
Article 133. Hormis le cas de décès et de retraite, la cessation de la relation de travail est
prononcée, en toute circonstance, sur demande écrite du travailleur ou décision de
l’employeur avec indication des motifs et des dispositions légales et réglementaires sur
lesquelles elle se fonde.
Article 134. Lorsque la relation de travail prend fin, la société est tenue de délivrer au
travailleur un certificat de travail contenant obligatoirement les dates du recrutement et de
cessation de la relation de travail, les postes de travail successivement occupés et les
périodes pendant lesquelles ces postes ont été tenus.
En aucun cas, le certificat de travail ne doit prévoir des dispositions défavorables, même
dans le cas du licenciement disciplinaire.
Article 135. Est nulle et de nul effet, toute relation de travail qui n’est pas conforme aux
dispositions de la législation en vigueur.
Article 136. Le travailleur qui manifeste sa volonté de rompre la relation de travail, devra
faire une demande de démission par écrit. Il est tenu de respecter sous peine de
poursuites judiciaires, un délai de préavis sauf si la société l’en dispense pour des
considérations particulières dûment justifiées.
Le délai de préavis est de :
Article 137. Dans le cadre des mesures instituées par la législation relatives à la retraite
avant l’âge légal et la retraite proportionnelle, les travailleurs qui expriment leur volonté
d’en faire valoir leurs droits, doivent introduire une demande par écrit, dans un délai
minimum de trois (3) mois précédant la date de départ effectif, et ce, afin de permettre aux
services concernés de traiter leur dossier.
Ce délai peut être porté à six (6) mois pour les travailleurs occupant des postes de
qualification particulière, de responsabilité, ou en cas de concentration des départs dans
un même lieu de travail.
Ces délais permettent à la hiérarchie de prendre les dispositions d’usage pour assurer la
continuité de service.
Article 138. Le licenciement à caractère disciplinaire met fin à la relation de travail, dans
les cas et conditions prévus par la législation et la réglementation contenue dans le
règlement intérieur de la société.
Article 139. Le travailleur ayant fait l’objet d’un rejet de confirmation ou d’un licenciement
pour faute disciplinaire ne peut être réintégré de nouveau dans l’une des unités de la
société.
Les travailleurs qui font l’objet d’un licenciement pour compression d’effectifs perçoivent
les indemnisations prévues par la législation en vigueur.
Les travailleurs qui font l’objet d’un licenciement pour compression d’effectif bénéficient
d’une priorité de réembauchage au sein de la société.
Les modalités de compression d’effectifs sont arrêtées au cas par cas par négociation
collective au sein de la société.
Si après deux mises en demeure, le travailleur ne réintègre pas son poste de travail, en
justifiant son absence, cette position constitue une rupture unilatérale de la relation de
travail du fait du travailleur et se traduit par la résiliation de son contrat de travail.
Article 142. Le travailleur dont la relation de travail est suspendue pour cause
d’incarcération consécutive à une condamnation pour quel que motif que ce soit, ne peut
être réintégré à son emploi. Toutefois, si l’incarcération n’a pas de lien professionnel ou
moral avec les intérêts de la société, le Président Directeur Général prend la décision qu’il
juge conforme, et ce, après avis des organes chargés de la discipline institués par le
règlement intérieur.
Article 144. Les heures normales de travail sont effectuées en séance continue. Elles
donnent lieu à une pause d’une heure dont une demi-heure est considérée comme temps
de travail.
Article 145. Les heures de travail et notamment les heures de reprise et de sortie, sont
arrêtées par la Direction de la société d’un commun accord avec les représentants
syndicaux, dans les limites des plages horaires fixées à quatre vingt dix minutes qui se
situent entre sept (7) heures et huit (8h30) heures trente le matin et seize (16) heures et
dix sept (17h30) heures trente l’après midi.
Article 146. Quel que soit le régime de travail appliqué dans les unités de la société,
celles-ci doivent avoir en commun une durée de travail d’au moins six (06) heures par
jour.
Article 147. Les horaires de travail du mois de Ramadhan ainsi que les horaires de travail
d’été éventuels sont déterminés d’un commun accord entre la direction de la société et
l’organisation syndicale représentative.
Article 148. Les heures normales de travail qu’effectuent les travailleurs exerçant le
mode continu, qu’elles interviennent le jour, la nuit, le vendredi ou les jours fériés ne
peuvent faire l’objet de majoration.
Article 149. Les régimes particuliers de travail – travaux ou entretien programmés- sont
définis par la réglementation interne de la société.
Article 151. Les jours fériés, chômés et payés sont fixés par la loi.
Le travailleur appelé à travailler un jour de repos hebdomadaire et/ou un jour férié doit,
sauf incident et cas de force majeure être avisé au moins quarante huit heures (48 h) à
l’avance.
Article 152. Tout travailleur est astreint à effectuer les heures supplémentaires qui lui
sont demandées.
Article 153. Les heures supplémentaires sont celles accomplies au delà de la durée
légale de travail.
• prévenir des incidents imminents sur les ouvrages et réseaux ou réparer les
dommages résultants d’accidents,
• achever des travaux dont l’interruption risque du fait de leur nature d’engendrer
des dommages.
Les heures supplémentaires de jour et de nuit font l’objet de paiement d’une majoration
telle que définie dans la présente convention sous réserve de l’application des dispositions
prévues par la législation en vigueur.
Les heures supplémentaires sont considérées de nuit lorsqu’elles sont effectuées entre
vingt et une heure et cinq heures du matin.
Article 155. Ouvrent droit au paiement des heures supplémentaires les travailleurs
classés jusqu’à la catégorie 14.
Article 157. Est considéré comme travail de nuit, tout travail effectué entre vingt et une
heures et cinq heures du matin.
En général tout travailleur requis pour effectuer un travail de nuit, est tenu de l’exécuter, à
l’exception des personnes visées par la loi.
Article 158. La durée légale hebdomadaire de travail est réduite pour les personnes
occupées à des travaux particulièrement pénibles, dangereux, ou impliquant des
contraintes particulières sur les plans physique ou nerveux.
La réduction de la durée hebdomadaire de travail ne peut excéder six (6) heures, ni être
inférieur à quatre (4) heures.
Article 159. La durée hebdomadaire est augmentée pour certains postes de travail
comportant des périodes d’inactivité.
• l’astreinte
• la permanence
• le travail posté
Section 1. De l’astreinte
Article 162. L’astreinte est une sujétion de service imposée à domicile, en dehors des
heures normales de travail, afin de procéder, en cas d’incidents, aux interventions
nécessaires sur les installations et les ouvrages.
Section 2. De la permanence
Article 164. Le travailleur assurant une permanence est tenu de rester à la disposition du
service sur le lieu de travail pour répondre aux nécessités de service.
Il applique alors les consignes qui lui ont été données, lesquelles peuvent prévoir ou non
un travail effectif.
Le temps consacré à la permanence peut être soit rémunéré soit compensé, soit les deux
à la fois au cas ou la permanence intervient durant un jour de repos légal ou férié.
Les modalités d’application du présent article sont définies par la réglementation interne.
Dans les trois systèmes, il existe des postes de travail qui de par leur nature, comportent
des périodes d’inactivité appelées « périodes creuses », indemnisées différemment de
ceux ne comportant pas de périodes creuses.
Les postes de travail concernés par le régime du travail posté, le système à appliquer
ainsi que les postes comportant des périodes d’inactivité, dites « creuses » sont fixés par
la réglementation interne.
Article 167. Il est accordé chaque année au travailleur un congé annuel payé à raison de
deux jours et demi par mois de travail sans que la durée globale ne puisse excéder trente
jours calendaires par année de travail.
Article 168. La période de référence pour déterminer les droits au congé annuel, est celle
qui s’étend du 1er Juillet précédent l’année du congé au 30 Juin de l’année du congé.
Article 169. Les congés peuvent être fractionnés si les nécessités du service le
permettent. Le congé ne peut être fractionné en plus de trois périodes. L’une d’elle doit
être égale au moins à douze jours ouvrables.
Article 170. Le programme de départ en congé annuel et son fractionnement, sont fixés
d’un commun accord entre l’unité, les travailleurs concernés et leurs responsables, après
avis des délégués du personnel.
Article 171. Toute renonciation par le bénéficiaire à tout ou partie de son congé est nulle
et de nul effet.
Article 172. En aucun cas, il ne peut être versé une indemnité compensatrice dite de
congé non pris, sauf dans les cas de cessation de la relation de travail.
Article 173. Le report d’une année sur l’autre de tout ou partie du congé est formellement
interdit, sauf cas exceptionnels tels que :
• nécessités de service,
• pèlerinage,
• raisons de famille digne d’intérêt,
• stage de formation professionnelle, syndicale...
Dans ce cas, le report du congé ne peut se faire plus d’une fois. Le travailleur est mis
dans l’obligation de prendre son congé.
Article 174. Le travailleur en congé peut être rappelé pour nécessité impérieuse de
service.
Article 175. Les travailleurs exerçants à temps partiels, bénéficient d’un congé à raison
de deux jours et demi par mois de travail avec paiement à temps partiel.
Article 177. Les travailleurs du sud tel que définis par la réglementation en vigueur,
bénéficient d’un congé supplémentaire de vingt (20) jours calendaires continus s’ils ont
exercé d’une façon continue dans le sud pendant les 12 mois de référence du congé
annuel, en tenant compte des dispositions de l’article 170 ci-dessus.
Ce congé supplémentaire est de dix jours calendaires continus dans les mêmes conditions
définies ci-dessus pour les travailleurs exerçant dans les localités dites du pré - sud.
• mariage du travailleur,
• mariage d’un enfant du travailleur,
• naissance d’un enfant du travailleur,
• circoncision d’un enfant du travailleur,
• décès d’ascendants, descendants et collatéral du 1er degré du travailleur ou de
son conjoint,
• décès du conjoint du travailleur.
Des délais de route découlant éventuellement de ces circonstances s’ajoutent à ces
congés dans la limité de 24 heures à 48 heures.
• aux femmes travailleuses allaitant au sein leur enfant, des heures d’absence
rémunérées et qui sont précisées dans le règlement intérieur de la société,
• aux travailleurs exerçant dans les locaux dits insalubres et déclarés en tant que
tels par les commissions d’hygiène et sécurité, bénéficient d’une absence
spéciale rémunérée fixée à une demi journée par mois non cumulable et prise
obligatoirement,
Des absences spéciales rémunérées peuvent être accordées à tout travailleur qui en fait
la demande, sous réserve de justifications préalables et de notifications par l’unité en vue
de :
nécessité absolue du service. Ces absences ne peuvent faire l’objet de cumul de plus
d’une journée ni de report d’une année sur l’autre.
Article 181. Sauf nécessité absolue de service, des absences pour convenances
personnelles
non rémunérées peuvent être accordées dans la limite de dix (10) demi-journées par an.
Article 182. Les absences pour enseignement assuré en dehors de la société sont
considérées comme absences non rémunérées.
Peuvent en bénéficier les travailleurs autorisés par leur hiérarchie à donner des cours
dans la limite des six (6) heures par semaine.
Article 183. Des absences non rémunérées sont accordées aux travailleurs appelés à
participer aux conseils d’administration des entreprises publiques.
Article 184. Les travailleurs appelés temporairement à exercer une charge publique
élective (APC, APW), sont autorisés à s’absenter le temps nécessaire à l’exercice de leur
mandat, conformément à la législation et la réglementation en vigueur. Ces absences ne
sont pas rémunérées.
Article 186. Les congés spéciaux, de même que les absences rémunérées ou non, font
l’objet d’une demande écrite formulée sur imprimé normalisé. Cette demande est déposée,
sauf cas de force majeure, au moins dans les 48 heures avant la date de l’absence.
Sauf cas de force majeur à justifier, le travailleur n’est pas autorisé à quitter son poste de
travail avant l’accord de la hiérarchie sous peine d’être considéré en absence irrégulière.
Toutefois, dans les cas de naissance ou de décès, la justification de l’absence peut être
présentée ultérieurement.
CHAPITRE 4. DE LA PROTECTION DU TRAVAILLEUR
Section 1. De l’hygiène et sécurité.
Article 187. Le règlement intérieur de la société fixe conformément à la loi les règles
détaillées relatives à l’hygiène et la sécurité.
Article 188. Conformément à la législation en vigueur, la société doit prendre les mesures
nécessaires pour garantir aux travailleurs les conditions d’hygiène, de sécurité et de
protection contre les risques professionnels.
Article 189. La société doit tenir les locaux où s’effectue le travail dans un état constant
de propreté, d’hygiène et de salubrité nécessaire à la santé du travailleur.
Article 190. La société doit mettre à la disposition des travailleurs les moyens d’assurer
leur hygiène individuelle sur les lieux de travail (vestiaire, lavabo, douche, eau potable ...).
Article 191. La société doit veiller à ce que ses locaux soient conçus et aménagés de
manière à garantir la sécurité des travailleurs.
Article 192. La société a pour obligation d’intégrer la sécurité des travailleurs dans le
choix des techniques et des technologies et dans l’organisation du travail.
Article 193. La société doit veiller à la sensibilisation des travailleurs dans le domaine de
l’hygiène, la sécurité et de développer le sens du risque professionnel chez le travailleur
par tous les moyens, de même qu’elle doit mettre en oeuvre l’organisation de la fonction
sécurité la plus adéquate.
Article 194. Les travailleurs doivent bénéficier des vêtements de travail et de vêtements
spéciaux, équipements et dispositifs individuels et collectifs de protection nécessaires à
l’exercice de leur fonction.
Article 195. Les travailleurs sont tenus de respecter et d’observer les consignes de
sécurité, d’hygiène et de porter et entretenir les moyens de protection mis à leur
disposition.
Article 199. Les examens et visites prévus à l’article 198 ci-dessus, sont à la charge de la
société. En outre, le temps nécessité par les dits examens ou visites est rémunéré
comme temps normal de travail.
Article 200. Les travailleurs sont tenus de se présenter aux visites médicales périodiques
dans le cadre du suivi médical de leur état de santé.
Ces visites donnent lieu à une décision définitive ou temporaire d’aptitude ou d’inaptitude.
En cas d’inaptitude, le service de médecine du travail examine avec l’unité concernée, les
possibilités de :
réaffectation sur un emploi aménagé
aménagement de l’emploi
aménagement des horaires de travail.
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Convention collective – Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz de l’Ouest-
En cas de réaffectation d’un travailleur, suite à une décision médicale d’accident de travail
ou de maladie professionnelle, l’unité s’efforcera de l’affecter sur un emploi de classement
équivalent à son grade.
Pour les cas de maladie, et dans l’impossibilité d’affectation sur un poste équivalent la
réaffectation peut se faire sur un emploi qui ne peut être inférieur de deux catégories.
Section 3. De la mutuelle
Article 201. Les travailleurs de la société sont affiliés à la Mutuelle des Electriciens et
Gaziers, à leur demande. L’adhésion est libre et volontaire.
Article 202. La société assure le précompte des cotisations pour ses travailleurs. La
perte de la qualité de travailleur entraîne la cessation de ce précompte.
Article 203. La gestion et la politique des oeuvres sociales sont régies conformément à la
législation et la réglementation en vigueur ainsi que les statuts des œuvres sociales et
culturelles. Les œuvres sociales du Groupe constituent un complément de la politique de
la ressource humaine du Groupe.
Article 204. Les œuvres sociales sont développées notamment dans les domaines
suivants :
• assistance sociale,
• prestations en matière de santé,
• crèches et jardins d’enfants,
• sport de masse,
• activités de loisirs et de culture,
• coopératives de consommation,
• actions de promotion immobilière...
Article 205. La contribution de la société au fonds des oeuvres sociales et culturelles est
définie par la loi. Elle est due en tout état de cause et ne saurait être frappée de
forclusion, ni tomber en exercice clos.
Article 206. Sont bénéficiaires des oeuvres sociales de la société, les travailleurs en
activité, les retraités, leurs familles ainsi que les ayants droit des travailleurs ou des
retraités décédés.
Article 207. Les travailleurs sont obligatoirement affiliés au régime de sécurité sociale et
de la retraite conformément à la législation en vigueur.
Article 209. Une prime de départ à la retraite est attribuée à tout travailleur au moment de
sa mise en retraite.
Article 210. Le travailleur qui exprime sa volonté de faire valoir ses droits de départ à la
retraite, doit introduire sa demande par écrit, au moins trois (3) mois avant la date de départ
effectif, et ce, afin de permettre au service concerné de traiter son dossier.
Ce délai peut être porté à six (6) mois pour les travailleurs occupant des postes de
qualification particulière, de responsabilité, ou lorsque ces départs sont concentrés dans un
même lieu.
Article 212. La retraite complémentaire est régie par les mêmes formes et dispositions
légales qui traitent de la retraite au plan de la cotisation, de l’assiette de calcul, des
annuités de service à prendre en compte, et du paiement, à l’exclusion de celles relatives à
la revalorisation des pensions de retraites principales décidées par la caisse nationale de
retraite.
Article 213. Les bénéficiaires de la retraite complémentaire sont les travailleurs titulaires
de pensions de retraite et de pension de réversion d’ayants droits.
c) Des rachats pour toutes les périodes, les rachats sont fixés au taux de 2% du salaire
soumis à cotisation de sécurité sociale, déterminé sur la base du mois où la demande
de validation est introduite et ce, pour chaque mois de travail à valider.
Article 215. Le montant maximum de la pension de retraite complémentaire est fixé à 20%
du salaire servant à la détermination de la pension de retraite pour une période de travail
égale à 32 ans.
Dans ces conditions, le taux d’annuités est fixé à 0,625% par année ayant donné lieu à
cotisation ou rachat au titre du régime complémentaire.
Ce taux est toutefois bonifié pour les titulaires de pension dont les montants sont inférieurs
à
10 000 DA/mois.
Article 216. La gestion de la retraite complémentaire est assurée par une caisse de
retraite complémentaire dont les modalités sont définies par la règlementation interne en
accord avec l’organisation syndicale
Article 217. Dans le cadre de la prévention des conflits collectifs de travail, il est institué
obligatoirement des réunions bimestrielles regroupant les représentants de Direction de la
société ou de l’Unité assistés de leurs collaborateurs, et les représentants syndicaux des
travailleurs à l’effet d’analyser et d’examiner les problèmes socioprofessionnels.
L’ordre du jour étant arrêté d’un commun accord entre les deux parties.
Chaque réunion doit être sanctionnée par un procès verbal.
Par collectif, il est entendu l’unité économique telle que découlant de l’organisation de la
société.
Article 218. En cas de différends sur toute ou partie des questions soulevées, la
direction de la société ou de l’Unité concernée et les représentants syndicaux des
travailleurs, s’engagent à respecter la procédure interne de conciliation prévue aux
articles ci-après.
Article 219. Tout différend collectif qui apparaît au sein d’une unité de la société, doit
obligatoirement être examiné entre la ligne hiérarchique et les niveaux syndicaux
correspondants. Le collectif concerné est tenu informé des résultats de la conciliation à
chaque étape.
Article 220. Aucun différend collectif de travail ne doit être porté à l’Inspection du travail
territorialement compétente, avant d’avoir épuisé les procédures de conciliation interne.
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Le délai de celle-ci n’excédant pas deux (2) mois. Ce délai court à partir de la date où le
différend est porté par écrit, à la connaissance de la Direction de distribution ou de la
société selon le cas.
Au terme de cette tentative de conciliation qui ne peut excéder huit (08) jours, et en cas
d’échec, les parties au conflit peuvent recourir à la médiation, ou à l’arbitrage.
Le recours à l’arbitrage met fin au préavis de grève. Il suspend la grève si celle ci est
déclenchée.
Article 222. Le recours à la grève n’intervient qu’après avoir épuisé les procédures de
conciliation et éventuellement la médiation ou l’arbitrage.
Le recours à la grève est approuvé en assemblée générale convoquée à cet effet, par les
représentants syndicaux après avoir tenu informé le Président Directeur Général ou le
Directeur de distribution.
Les assemblées générales, dans ce cas, sont tenues en dehors des heures de travail et
sur les lieux de travail.
Article 223. Le recours à la grève est approuvé par vote à bulletin secret à la majorité des
travailleurs réunis en assemblée générale constituée d’au moins la moitié des travailleurs
composant le collectif concerné.
Article 225. La grève déclenchée ne rompt pas la relation de travail, elle en suspend les
effets.
Par effets de la suspension de la relation de travail pour motif de grève, il est entendu :
Aucune sanction disciplinaire ne peut être prononcée contre les travailleurs ayant
participé à une grève déclenchée dans le respect de la loi.
Article 226. Constitue une entrave à la liberté du travail, tout acte de nature à empêcher,
par menaces, manœuvres frauduleuses, violences ou voies de fait, un travailleur, le
Président Directeur Général, le Directeur de distribution et ou leurs collaborateurs
d’accéder à leur lieu habituel de travail, de reprendre ou de poursuivre l’exercice de leur
activité professionnelle.
Article 227. L’occupation par des travailleurs en grève des locaux professionnels de
l’unité ou de la société est interdite quand elle a pour objet de constituer une entrave à la
liberté du travail.
Dans ce cas, l’évacuation des locaux peut être prononcée par ordonnance judiciaire sur
demande de l’unité ou de la société.
Article 228. L’entrave à la liberté du travail ainsi que le refus d’obtempérer à l’exécution
d’une ordonnance judiciaire d’évacuation des locaux professionnels constituent une faute
professionnelle grave, sans préjudice des sanctions pénales.
Article 229. Les Directeurs d’unités et les délégués syndicaux définissent au plus tard au
moment du préavis de grève, les zones de circulation des travailleurs grévistes et non
grévistes, assurant la sécurité de tous et le libre accès des personnes et des véhicules.
Article 230. Le service minimum est obligatoirement assuré dans les unités chargées des
activités dites de service public indispensable aux secteurs de l’activité économique vitale
du pays, et à la population.
Article 231. La liste des postes de travail soumis au service minimum est définie par voie
réglementaire interne en concertation avec l’organisation syndicale.
Article 232. Avant le déclenchement d’une grève, la liste nominative des travailleurs
occupant les postes soumis au service minimum est diffusée et portée à la connaissance
des intéressés et des représentants syndicaux.
Le refus d’exécuter les taches du poste de travail soumis au service minimum constitue
une faute professionnelle grave.
Article 234. Sauf dans le cas de réquisition ordonnée par les autorités administratives ou
du refus des travailleurs d’exécuter les obligations du service minimum, la société
Article 237. Est considéré‚ comme conflit individuel, tout différend de travail opposant un
travailleur à son employeur sur l’exécution d’une disposition du contrat de travail liant les
deux parties non résolu dans le cadre des procédures de règlement internes.
Article 238. La classification des postes de travail constitue pour la société, l’instrument
privilégié de sa politique des salaires.
Article 239. L’ensemble des postes de travail de la société, à l’exclusion des fonctions de
cadres dirigeants, sont analysés, homologués et classés dans une grille de classification.
Celle-ci établit des correspondances simples et logiques entre les fonctions exercées par
les différentes catégories professionnelles qui sont ordonnées dans une échelle unique et
continue de coefficients.
Article 240. Les dispositions concernant les éléments servant à la détermination des
classifications des emplois, sont arrêtées par la société dans le cadre d’un accord
collectif.
Article 241. Chaque poste de travail est identifié dans la nomenclature par :
• son intitulé,
• son indice de codification,
• L’indice de la classification qui lui est affecté.
Article 242. La liste des postes de travail contenus dans la nomenclature des postes de
travail de la société est annexée à la présente convention.
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Plages
Groupes socioprofessionnels catégorielles
Le groupe 1 réparti en six catégories appelé groupe « exécution » 5 à 10
Le groupe 2 réparti en deux catégories appelé groupe 11 à 12
«petite maîtrise »
Le groupe 3 réparti en deux catégories appelé groupe «haute maîtrise 13 à 14
»
Le groupe 4 réparti en huit catégories appelé groupe « cadre » 15 à 22
regroupant les cadres et les cadres supérieurs »
Le groupe 5 réparti en quatre catégories appelé groupe « cadres U1 à U4
supérieurs senior »
Statuts Grades
Cadres Catégories 15 à 17
Cadres supérieurs Catégories 18 à 22
Cadres supérieurs seniors Catégories U1 à U4
Article 244. Sont classés cadres supérieurs, les postes de Chef de Service et assimilés
dont le classement est compris entre la catégorie 18 et la catégorie 22.
Article 245. Les outils de classification en vigueur dans la société et tels que définis à
l’article ci-après sont reconduits.
Article 247. Les travaux d’analyse et de première cotation des postes de travail relevant
de la distribution sont réalisés par la société.
CHAPITRE 2. DE LA REMUNERATION
Section 1. Des dispositions générales relatives au salaire
Article 251. Les frais occasionnés par des sujétions professionnelles imposées au
travailleur sont remboursés et éventuellement avancés par la société.
Article 252. Le salaire du travailleur doit être exprimé et payé sous une forme
exclusivement monétaire.
Article 253. L’intégralité des éléments du salaire, à l’exclusion des remboursements des
frais engagés, qui sont versés au travailleur, doivent figurer dans la fiche de paie
mensuelle établie par la société et remise à celui-ci.
Article 255. La rémunération contenue dans les sommes dûes par la société, ne peuvent
être frappées d’opposition, de saisie ni être retenues pour quelque motif que ce soit, aux
préjudices des travailleurs auxquels elles sont dûes.
Article 256. Les changements de classement ainsi que les modifications de salaires
pouvant intervenir en cours de mois dans la situation individuelle du travailleur, prennent
obligatoirement effet à la date de changement.
Chaque changement de situation (classification, avancement, modification d’un élément
de salaire), doit être notifié par écrit à l’intéressé.
Article 257. Le salaire et les éléments qui le composent sont calculés au prorata du
temps de présence. Ils peuvent cependant, être maintenus pour certaines absences dans
les conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Article 258. Le salaire de base correspond à un travail répondant aux normes du poste
de travail occupé.
L’éventail des salaires de base constitue la grille des salaires de la société.
Article 259. Il est institué un système de classe lié au mérite. Il comprend dix (10) classes
dont la dernière est dite chevron.
Chaque classe est équivalente à la moitié de la valeur d’une catégorie; la classe chevron
est équivalente à la valeur d’une catégorie.
Article 260. Le régime indemnitaire repose sur un certain nombre de principes découlant
de la politique salariale du Groupe. Ces principes portent, notamment sur :
L'avancement sur chacun des 32 échelons s'effectue à terme échu d'une période travaillée
de 12 mois. Chaque échelon correspond à un taux de 1,6% du salaire de base.
Pour les années accomplies en dehors de la société, elles sont validées sur la base de :
Il est attribué une prime de responsabilité aux travailleurs occupant des postes de
responsabilité et qui exercent une responsabilité de commandement dont les montants
mensuels sont en annexe.
La liste des postes ouvrant droit à la prime de responsabilité est fixée par la règlementation
interne.
Pour les postes non organiques une décision formalisant l’exercice de la responsabilité est
requise.
Elle est destinée à rétribuer le travailleur ayant assuré un intérim, de façon continue ou
discontinue sur un emploi de classement différent au sien. Son montant est égal à la
différence entre son salaire de base et celui correspondant au poste occupé sans toutefois
que le montant de celle-ci ne dépasse la valeur de deux catégories.
L’intérimaire bénéficie en outre des primes et indemnités liées au poste dans le cas où il
ne les perçoit pas au titre de ses propres attributions.
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Cette indemnité est rémunérée sur la base du salaire horaire du travailleur concerné aux
taux de majoration suivants :
HORAIRES TAUX
• Jours ouvrables
Heures supplémentaires de jour 50%
Heures supplémentaires de nuit (21 H à 5 H) 100%
Le montant de cette indemnité est calculé sur la base du salaire horaire en vigueur.
Elle est attribuée aux travailleurs soumis aux contraintes inhérentes au régime de quart qui
sont :
Lorsque le travailleur n'est pas relevé du quart, il est rémunéré en heures supplémentaires
effectuées aux taux en vigueur.
Les travailleurs astreints à travailler un jour férié chômé et payé ont droit au paiement de 8
Heures au taux normal, ou un repos compensateur d'égale durée qui peut être cumulé en
cours d'année. Cette compensation vient en sus des quarts effectués qui sont pris en
compte dans le calcul du nombre de quarts réels.
L'indemnité de travail posté est payée au prorata du nombre de quarts effectués dans le
mois. Les montants de l'indemnité de travail posté sont liés au type d'organisation du quart.
Il sont annexés à la présente convention.
Elle est destinée au personnel soumis au travail posté, et appelé dans le cadre de
l’exercice du quart à dépasser l’horaire de travail légal. Le montant mensuel de cette
indemnité est lié au pointage, son calcul est fait sur la base du salaire horaire en vigueur.
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Les travailleurs soumis à des sujétions de service qui leur imposent de se tenir, en dehors
des heures normales de travail, à la disposition de la société, perçoivent une indemnité
d'astreinte.
Les travailleurs assurant les postes d’astreinte, bénéficient du remboursement des frais
(téléphone et électricité et gaz) attachés suivant le cas, à l’astreinte d’intervention avec ou
sans commandement.
Les seuils de remboursement sont définis par la réglementation interne à raison de 2000
Da pour le remboursement des frais téléphonique en cas d’astreinte de commandement et
de 1000 Da pour l’astreinte d’intervention sans commandement.
Une indemnité de nuisance est versée au travailleur lorsque le poste de travail qu’il occupe
comporte des tâches et des conditions de travail présentant des inconvénients de
pénibilité, de salissure et de danger.
Elle attribuée aux travailleurs exerçant dans des locaux déclarés insalubre par la
commission d’hygiène et de sécurité de l’unité qu’elle soumet à la commission d’hygiène et
sécurité de la société. Le montant de cette indemnité est déterminé comme suit
Cette prime a pour objet de compenser les risques encourus par les travailleurs affectés à
l’activité travaux TST et aux gains d’énergie résultant des non coupures. Elle est attribuée
mensuellement aux travailleurs appelés à effectuer des travaux sous tension, (MT et HT)
Par ailleurs, il est institué une partie variable destinée à rémunérer les interventions
réellement effectuées. Les montants de cette prime variable sont fixés comme suit :
Il est institué une prime anti-fraude à attribuer à tout travailleur qui décèle effectivement
une fraude en matière d’électricité ou de gaz.
Le montant de la prime anti-fraude est fixé à 650 DA pour chaque fraude décelée et
confirmée.
Il est attribué en plus, une bonification annuelle aux travailleurs habilités à détecter les
fraudes de par le poste occupé et ayant détecté le plus de fraude dans l’année. La liste
des postes concernés est déterminée par la réglementation interne.
• Catégorie 10
• Catégorie 12
• Catégorie 14
• Catégorie 22
Les montants des différents niveaux de la prime sont annexés à la présente convention.
La prime d’expertise est attribuée annuellement sur quota et dans le cadre de la compagne
de promotion et avancement. Elle est octroyée par une commission instituée à cet effet
dans les conditions définies par la réglementation interne.
Une prime de rendement individuel est attribuée à chaque travailleur pour sa participation
à la réalisation des objectifs ou programme de travail qui lui est assigné au sein de son
collectif.
Ce taux est alloué à l’ensemble des travailleurs ayant fourni un effort normal durant la
période considérée. Il peut être modulé pour récompenser l’agent qui aura fait preuve
d’un effort exceptionnel.
Les sanctions disciplinaires sont susceptibles d’avoir des incidences sur l’attribution de la
PRI.
Elle sanctionne les résultats économiques de la société dans tout ce qu’ils revêtent comme
signification de surplus ou de gain de productivité et d’amélioration de la gestion.
Elle est destinée à rémunérer l’effort de la performance annuelle déployée pour réaliser
les objectifs et les paramètres commerciaux fixés au préalable.
Les modalités de calcul et de l’octroi de cette prime sont fixées par la réglementation
interne.
Il est institué une prime de performance destinée à récompenser les efforts et les résultats
des managers.
Les paramètres et niveaux de primes sont définis selon que le poste relève du
management opérationnel ou du management de soutien.
il est attribué une prime de relève aux agents faisant office d’attachés commerciaux
inscrits au tableau de rotation et exerçant de manière effective et alternée des activités de
relève, d’accueil et de caisse.
Cette prime est destinée à rémunérer les sujétions de service inhérente à l’activité relève.
- 8000 DA par mois de relève exercée, pour les attachés commerciaux et attachés
commerciaux principaux classés en 12,13, et 14 sans que cette somme ne dépasse les
32 000 DA par an soit une durée maximale de 4 mois correspondant à la période
consacrée à l’activité relève.
- 4000 DA par mois de relève exercée, pour les Employés Polyvalents Technico-
commerciaux et autres agents faisant office d’attachés et classés aux catégories égales ou
inférieures à la 11 et sans que cette somme ne dépasse les 16 000 DA par an soit une
durée maximale de 4 mois correspondant à la période consacrée à l’activité relève.
3. En cas de troisième relève erronée l’agent fait l’objet d’une procédure disciplinaire
pour faute grave du troisième degré pouvant entraîner son licenciement.
Les autres modalités d’application de cette prime sont définies par la réglementation
interne.
Il est crée une prime de caisse à allouer aux agents faisant office d’attachés commerciaux
inscrits aux tableau de rotation et exerçant de manière effective et alternée des activités
de relève, d’accueil et de caisse.
Cette prime est destinée a rémunérer les sujétions de service inhérentes aux activités de
tenue de caisse.
Le montant de cette prime est de 1500 DA par mois exercé en tenant la caisse sans que
le montant total ne dépasse 6000 DA par an, soit la couverture d’une durée maximale de
quatre mois correspondant à la période consacrée à l’activité caisse.
Les autres modalités d’application de cette prime sont définies par la réglementation
interne.
Il est institué une prime de marché allouée aux informaticiens destinée à favoriser le
recrutement de cette catégorie de personnel, de la stimuler et de la conserver.
Le montant de cette prime, son calcul et son versement sont définis par la
réglementation interne.
Il est alloué une indemnité dite de zone aux travailleurs exerçant dans des zones
géographiques déterminées et/ou dans des conditions d'isolement particulières.
b) les frais engagés par le travailleur muté d’office lui sont remboursés suivant les
conditions et modalités définies par la réglementation interne.
Ces dispositions sont étendues aux cadres nommés dans le cadre de l’appel à
candidature sur les postes à mobilité qui sont :
- Le Directeur de la Distribution.
- Le Chef de Service Commercial.
Il est institué une indemnité locative de logement destinée aux cadres supérieur et cadres
supérieur senior nommés sur des postes à mobilité a titre de contribution au bail de
location.
Cette indemnité concerne exclusivement les cadres supérieurs et les cadres supérieur
seniors nommés sur des postes à mobilité leur imposant un lieu de travail éloigné de plus
de 70 Kms de leurs résidence et lorsque la société n’est pas en mesure de les loger.
Le recours à cette indemnité doit recueillir l’accord du cadre supérieur et cadre supérieur
senior concerné.
Groupe Montant
Groupe 01 25 000 DA
Groupe 02 20 000 DA
Groupe 03 15 000 DA
Groupe 04 7500 DA
Il institué une indemnité de logement destinée aux agents occupant des postes à mobilité
et qui ne sont pas logés par la société, qui ne bénéficient pas de l’indemnité locative de
logement et qui n’ont pas bénéficié d’une cession ou d’un désistement d’un logement
dans la localité de leur lieu de travail actuel.
Groupe Montant
Groupe 01 1000 DA
Groupe 02 700 DA
Groupe 03 500 DA
Groupe 04 300 DA
Les modalités d’attribution de cette prime sont définies par la réglementation interne.
Article 288. L’indemnité de stage : Il est alloué une indemnité mensuelle de stage au
travailleur en formation professionnelle spécialisée.
Il est institué une indemnité dite de parrainage destinée à rémunérer les parrains tels que
définis précédemment (voir chapitre formation).
Les modalités, ainsi que les montants, sont définis par la réglementation interne.
Il est attribué une prime de départ à la retraite au moment de la mise à la retraite effective.
• Un (01) mois de salaire par tranche de trois années dans la limite de dix (10)
mois pour tout départ dans le cadre de la retraite proportionnelle.
• Un (01) mois de salaire par tranche de dix huit (18) mois dans la limite de vingt
quatre « 24 » mois pour tout départ à la retraite à l’age légal et 55 ans pour les
femmes.
Direction des ressources humaines Page 51
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Il est institué une indemnisation décès attribuée aux ayants droit d'un travailleur décédé en
activité de service, tels que définis par la réglementation interne.
A défaut d'ayant droit, l'indemnisation décès est versée, à parts égales aux descendants
et/ou ascendants en ligne directe au premier degré, non à charge.
Le montant de l’indemnisation décès est fixé à dix huit (18) mois de salaire; ce montant est
porté à trente six (36) mois de salaire lorsque le décès est consécutif à un accident du
travail ou une maladie professionnelle constatée et prouvée conformément à la
réglementation en vigueur.
Par salaire, Il est entendu le salaire servant de base au calcul de l’allocation décès
octroyée par la sécurité sociale (salaire soumis à cotisation de sécurité sociale).
Les ayants droit bénéficient en outre de la prime de départ à la retraite telle que définie à
l’alinéa 1 ci-dessus.
Est entendu par mission, tout déplacement exceptionnel d’une durée inférieure à un mois
ou 22 jours ouvrables et dans un rayon égal ou supérieur à 50 km.
Lorsque le retour s’effectue après 21 heures, il donne lieu au paiement du repas du soir.
Les frais d’hébergement peuvent être pris en charge et remboursés jusqu'à concurrence de
1100,00 DA / jour sur présentation de factures.
En cas de prise en charge totale par la société, une indemnité forfaitaire compensatrice de
140 DA par journée entière est consentie.
Direction des ressources humaines Page 52
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Est entendu par déplacement, toute mission supérieure à un mois calendaire ou 22 jours
ouvrables, ou effectuée dans un rayon supérieur à 25 Kms et inférieur à 50 Kms, obligeant
le travailleur à se restaurer et/ou à s’héberger sur place.
Article 296. Les frais de mission à l’étranger. Le travailleur appelé à se rendre en mission
temporaire à l’étranger ouvre droit aux indemnités de frais de mission conformément à la
réglementation en vigueur.
Article 297. L’indemnité de panier. Lorsqu’il est appliqué la séance de travail continue, il
est alloué au travailleur à titre de contribution de la société aux frais de restauration une
indemnité dite de panier.
Il est alloué au travailleur qui habite à plus d’un kilomètre du lieu de son travail, une
indemnité forfaitaire de transport dont le montant est déterminé, selon les tranches décrites
ci-dessous.
Cette indemnité n’est pas servie lorsque le travailleur est transporté par les moyens de la
société.
Il est alloué aux travailleurs, une indemnité forfaitaire mensuelle dite indemnité de véhicule
dont les montants sont fixés à :
Lorsque le travailleur utilise son véhicule personnel pour les besoins du service dans le
cadre du conventionnement du véhicule, il perçoit une indemnité kilométrique
compensatrice des frais engagés dont le montant est fixé à 4,00 DA le kilomètre.
Lorsque cette utilisation est exceptionnelle, il perçoit une indemnité d’utilisation temporaire
de véhicule personnel (I.U.T.V.) dont le montant journalier est fixé à 100 DA et l’indemnité
kilométrique de 4,00 DA/km.
Les modalités d'attribution de ces indemnités sont fixées par la réglementation interne.
Article 300. La prime plan véhicule. Il est alloué aux cadres supérieurs seniors un plan
véhicule qui consiste dans l’attribution d’une prime mensuelle de 8000 DA.
Cette prime fait obligation au cadre supérieur senior d’utiliser son véhicule pour les
besoins de l’activité professionnelle y compris le trajet domicile pour un parcours de 1500
Kms dans le mois.
Les modalités d’attribution de cette prime sont définies par la réglementation interne.
• médaille de bronze: une (1) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans la
société,
• médaille d’argent : deux (2) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans la
société,
• médaille d’or : trois (3) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans la
société,
• médaille vermeille : quatre (4) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans
la société,
• diplôme d’honneur : cinq (5) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans la
société,
• Inscription au Tableau d’Honneur de la société : six (6) fois le salaire minimum
d’activité en vigueur dans la société.
Est appliqué aux travailleurs en activité, confirmés dont le contrat de travail est à durée
indéterminée, propriétaire ou locataire, à titre principal d’un logement et titulaire d’un
contrat d’abonnement d’électricité et/ou du gaz.
- Des localités de résidence du sud et qui sont les suivants : ADRAR TINDOUF –
BECHAR
- Le bénéfice de cet avantage s’étend également aux retraités partis à l’âge légal
(60 ans) et ayant accompli au moins vingt (20) ans de service effectifs,
- ayant droits d’un travailleur décédé suite à un accident du travail et ce, quelque
soit le nombre d’années de service effectif,
- ayant droits d’un travailleur décédé suite à une maladie ou mort naturelle, après
10 années de service effectif,
- travailleur en longue maladie, ou mis en position d’invalidité après 20 années
de service effectif/
-pour l’électricité à 4000 kWh/an pour les localités nord et 6 000 kWh/an pour les localités
Sud,
-et pour le gaz à 14 000 Th/an pour tout le pays,
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est maintenu également aux retraités partis avant l’âge légal (60 ans) et les travailleurs
ayant quitté la societé après avoir accompli au moins vingt cinq (25) ans de service
effectif. La date d’effet de cette mesure est fixée au 1er janvier 2007. La durée de 25 ans
de service effectif est portée à 32 ans avec effet au 1er janvier 2008.
Pour la gestion de ces avantages, il est mis en place un fonds énergie dont les modalités
de gestion seront arrêtées par accord collectif et par la règlementation interne.
Les modalités d’attribution des points gratuits sont définies par la réglementation interne.
Est octroyée aux fils de chahid conformément à la législation ; elle est déterminée par
référence à un différentiel de catégorie, ajoutée au salaire.
Il est attribué, une fois dans la carrière aux travailleurs ayant la qualité d’enfants de
Chouhada, en activité à avril 1999, une bonification.
Ces dispositions, s’appliquent par référence à la grille des salaires en vigueur à avril 1999.
Il est institué une prime pour acte exceptionnel, attribuée sur proposition de la hiérarchie,
par le Président Directeur Général, dont les modalités et montants relèvent de son pouvoir
discrétionnaire.
Article 308. La prime complément salarial est une prime attribuée annuellement et dont
le montant est fixé à 12 000DA. Les modalités de paiement sont définies par la
réglementation interne.
Article 309. Il est institué une commission appelée ‘’commission d’examen des textes
d’application de la convention collective de la société ‘’C.E.T.A.C.C’’ composée de 03 à
06 membres représentant la direction de la société et
L’organisation syndicale représentative.
Annexe
01 EXPLOITATION OUVRAGES
02 MAINTENANCE OUVRAGES
03 MAINTENANCE APPAREILLAGES
04 REALISATION / INSPECTION
05 ENGINEERING
06 TELECOMMUNICATION
07 PARC AUTOMOBILE
08 SECURITE
09 COMMERCIAL
10 APPROVISIONNEMENT
11 FINANCES / COMPTABILITE
12 INFORMATIQUE
13 PERSONNEL / FORMATION
15 JURIDIQUE / ASSURANCE
16 RELATIONS / DOC/IMPRIMERIE
17 IMMOBILIER
18 PLANIFICATION / ORGANISATION
19 PRESTATIONS COMMUNES
POSTES GENERIQUES
POSTES SUPERIEURS
POSTES SUPERIEURS
Annexe
5 12 824 13 339 13 871 14 426 15 002 15 602 16 229 16 878 17 550 18 256 19 746
6 13 871 14 426 15 002 15 602 16 229 16 878 17 550 18 256 18 984 19 746 21 353
7 15 002 15 602 16 229 16 878 17 550 18 256 18 984 19 746 20 535 21 353 23 100
8 16 229 16 878 17 550 18 256 18 984 19 746 20 535 21 353 22 210 23 100 24 982
9 17 550 18 256 18 984 19 746 20 535 21 353 22 210 23 100 24 024 24 982 27 020
10 18 984 19 746 20 535 21 353 22 210 23 100 24 024 24 982 25 984 27 020 29 226
11 20 535 21 353 22 210 23 100 24 024 24 982 25 984 27 020 28 101 29 226 31 612
12 22 210 23 100 24 024 24 982 25 984 27 020 28 101 29 226 30 397 31 612 34 194
13 24 024 24 982 25 984 27 020 28 101 29 226 30 397 31 612 32 878 34 194 36 982
14 25 984 27 020 28 101 29 226 30 397 31 612 32 878 34 194 35 560 36 982 40 001
15 28 101 29 226 30 397 31 612 32 878 34 194 35 560 36 982 38 461 40 001 43 266
16 31 612 32 878 34 194 35 560 36 982 38 461 40 001 41 597 43 266 44 996 48 664
17 34 194 35 560 36 982 38 461 40 001 41 597 43 266 44 996 46 794 48 664 52 640
18 36 982 38 461 40 001 41 597 43 266 44 996 46 794 48 664 50 613 52 640 56 935
19 40 001 41 597 43 266 44 996 46 794 48 664 50 613 52 640 54 746 56 935 61 578
20 43 266 44 996 46 794 48 664 50 613 52 640 54 746 56 935 59 209 61 578 66 606
21 46 794 48 664 50 613 52 640 54 746 56 935 59 209 61 578 64 042 66 606 72 038
22 50 613 52 640 54 746 56 935 59 209 61 578 64 042 66 606 69 266 72 038 77 918
U1 54 746 56 935 59 209 61 578 64 042 66 606 69 266 72 038 74 922 77 918 84 274
U2 59 209 61 578 64 042 66 606 69 266 72 038 74 922 77 918 81 032 84 274 91 151
U3 64 042 66 606 69 266 72 038 74 922 77 918 81 032 84 274 87 646 91 151 98 594
U4 69 266 72 038 74 922 77 918 81 032 84 274 87 646 91 151 94 797 98 594 106 635
Annexe
PRIME D’EXPERTISE
Montants de la prime d’expertise par classement
10 R 10‐1 10‐2 10‐3 10‐4 10‐5 10‐6 10‐7 10‐8 10‐9 Chevron
N1 1 551 1 607 1 674 1 747 1 814 1 882 1 960 2 038 2 117 2 206 2 386
N2 3 226 3 354 3 489 3 629 3 774 3 920 4 077 4 245 4 413 4 592 4 967
12R 12‐1 12‐2 12‐3 12‐4 12‐5 12‐6 12‐7 12‐8 12‐9 Chevron
N1 1 814 1 882 1 960 2 038 2 117 2 206 2 296 2 386 2 481 2 582 2 789
N2 3 774 3 920 4 077 4 245 4 413 4 592 4 777 4 967 5 163 5 370 5 807
14R 14‐1 14‐2 14‐3 14‐4 14‐5 14‐6 14‐7 14‐8 14‐9 Chevron
N1 2 117 2 206 2 296 2 386 2 481 2 582 2 682 2 789 2 901 3 018 3 265
N2 5 628 5 858 6 093 6 334 6 586 6 849 7 123 7 403 7 706 8 014 8 663
N3 8 210 8 540 8 882 9 234 9 604 9 985 10 388 10 802 11 234 11 682 12 639
22R 22‐1 22‐2 22‐3 22‐4 22‐5 22‐6 22‐7 22‐8 22‐9 Chevron
N1 4 133 4 295 4 463 4 642 4 833 5 029 5 225 5 432 5 656 5 880 6 356
N2 8 596 8 938 9 296 9 671 10 058 10 461 10 881 11 312 11 766 12 236 13 233
N3 13 429 13 966 14 521 15 103 15 714 16 341 16 990 17 668 18 379 19 113 20 675
N4 18 654 19 398 20 177 20 983 21 823 22 697 23 604 24 545 25 530 26 555 28 717
Annexe
PRIME DE RESPONSABILITE
Soutien
Fonctions Opérationnel
- 1300 DA
Chef de délégation commerciale
Annexe
Catégorie DA/quart
< = 5 111,00
6 118,00
7 126,00
8 135,00
9 144,00
10 155,00
11 165,00
12 177,00
13 190,00
14 203,00
15 217,00
16 233,00
17 250,00
18 267,00
19 285,00
> = 20 304,00
Catégorie DA/quart
< = 5 52,00
6 56,00
7 60,00
8 64,00
9 68,00
10 73,00
11 78,00
12 83,00
13 88,00
14 95,00
15 101,00
16 108,00
17 116,00
18 124,00
19 133,00
> = 20 142,00
Annexe
ASTREINTE D’INTERVENTION
Catégorie DA/jour
< = 5 208,00
6 222,00
7 238,00
8 255,00
9 272,00
10 291,00
11 312,00
12 333,00
13 356,00
14 381,00
15 408,00
16 437,00
17 467,00
18 501,00
19 536,00
> = 20 572,00
ASTREINTE DE DISPONIBILITE
Catégorie DA/jour
< = 5 104,00
6 112,00
7 120,00
8 127,00
9 137,00
10 146,00
11 156,00
12 166,00
13 178,00
14 191,00
15 204,00
16 218,00
17 234,00
18 251,00
19 268,00
> = 20 286,00
Annexe
Annexe
TYPES DE ZONES
Catégorie A1 A2 A3 A4 B1 B2 C1 C2 C3 C4 D1 D3 D2
< 05 12,00 20,00 26,00 12,00 44,00 56,00 75,00 94,00 142,00 183,00 285,00 302,00 330,00
6 13,00 22,00 29,00 13,00 47,00 60,00 79,00 100,00 151,00 189,00 293,00 309,00 341,00
7 14,00 23,00 30,00 14,00 49,00 62,00 86,00 107,00 163,00 196,00 304,00 321,00 352,00
8 16,00 25,00 31,00 16,00 55,00 65,00 92,00 114,00 174,00 211,00 326,00 345,00 378,00
9 17,00 26,00 34,00 17,00 60,00 72,00 100,00 122,00 187,00 220,00 341,00 360,00 395,00
10 18,00 27,00 38,00 18,00 62,00 75,00 104,00 130,00 198,00 241,00 373,00 394,00 433,00
11 20,00 29,00 40,00 20,00 68,00 83,00 111,00 138,00 209,00 254,00 393,00 415,00 455,00
12 22,00 30,00 43,00 22,00 72,00 91,00 117,00 146,00 224,00 273,00 424,00 449,00 491,00
13 23,00 31,00 46,00 23,00 77,00 95,00 125,00 153,00 239,00 286,00 443,00 469,00 514,00
14 25,00 34,00 48,00 25,00 83,00 107,00 134,00 166,00 257,00 312,00 484,00 511,00 560,00
15 26,00 38,00 53,00 26,00 87,00 116,00 148,00 185,00 278,00 328,00 508,00 537,00 589,00
16 27,00 42,00 57,00 27,00 94,00 122,00 161,00 195,00 299,00 348,00 540,00 571,00 627,00
17 29,00 46,00 61,00 29,00 101,00 127,00 173,00 218,00 328,00 367,00 568,00 601,00 659,00
18 30,00 51,00 66,00 30,00 109,00 134,00 187,00 231,00 352,00 403,00 625,00 662,00 725,00
> 19 31,00 55,00 72,00 31,00 122,00 140,00 203,00 247,00 387,00 403,00 625,00 662,00 725,00