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Cours du 18.

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Titre 3 la Constitution et les formes de gouvernement de l’État

La notion de régime politique ou mode de gouvernement est une notion complexe. Elle renvoie à un
ensemble d’éléments d’ordre idéologique, institutionnel et sociologique, qui concours à former le
gouvernement d’un État pendant une période déterminée.
La Constitution joue un rôle fondamental dans la nature du régime politique et on distingue
traditionnellement, les régimes démocratiques, autoritaire et totalitaire.

Chapitre 1 : Les régimes Autoritaires

Dans les régimes autoritaires les gouvernements contrôle la vie politique. Il n’y a pas d’élection
libre, pas de pluralisme des idées. L’opposition lorsqu’elle existe est systématiquement muselée.
Les rapports entre gouvernants et gouvernés ne reposent pas sur l’adhésion à une politique mais sur
un rapport de force. Mais paradoxalement (→ Régime césariste) une forme d’adhésion du peuple à
ces régimes.
Il y a donc une tentative de légitimation même si la légitimité en question n’est pas une légitimité
démocratique. Fr : Discrédité référendum : Empereur. Art : Mme Fatarou stéphanie.

Section 1 les critères d’identification des régimes autoritaire

Premièrement, il y a une constante : les gouvernants souhaitent empêcher la remise en cause de


leurs pouvoirs.
Pour cela il dispose de différents moyens d’actions. Ils peuvent pas exemple interdire toutes les
activités politiques, dans ce cas les partis politique, les syndicats et les associations sont strictement
interdits.
Néanmoins les régimes qui interdisent les élections sont désormais rare. En revanche, il contrôle
étroitement la vie politique sans la faire disparaître. Il existe alors des partis politique et des
syndicats qui vont être privilégié par le gouvernement. L’opposition est tout juste toléré et les
élections ne sont démocratiques qu’en apparence. En effet, elles sont étroitement contrôlée, voire
truquée. Mais cela permet de préserver l’apparence de démocratie et de pluralisme.

Deuxièmement, toute opposition au gouvernement est analysée comme une opposition à l’État lui-
même. Pour le gouvernement, une opposition trop radicale porte atteinte aux intérêts de l’État et
cela justifie une forme de répression voir violente ou ultra-violente. Parfois criminalisation de
l’opposition considéré comme un mouvement terroriste.

Troisièmement, cette État est marqué par la capacité des gouvernants à diriger entièrement
l’appareil de l’État. Et à contrôlé l’administration, le parlement, la magistrature, la presse, la radio et
la télévision. Parfois, demeure une liberté d’expression dans les domaines éloignés de la politique :
La culture, les loisir ou encore le sport. Cela s’explique car les régimes autoritaires n’ont pas
vocation à propager une idéologie mais simplement à maintenir fermement l’ordre.

⇒ De tel régimes peuvent rencontrer un soutien de la population, notamment lorsque ces régimes
fort ont permis de retrouver une période de calme après une révolution et des référendum appelé
aussi plébiscites peuvent aussi conforter ce pouvoir autoritaire. Pourtant souvent, les dirigeants sont
menacés par l’émergence d’une opposition car ces régimes la plupart du temps se caractérisent par
la corruption, la pauvreté économique et la violence sociale.
Ce sont donc des régimes fragile sur leurs bases mais qui se maintiennent par la force.
Section 2 : les différents types de régimes autoritaire :

4 grands modèles :

§1 / L‘autoritarisme patrimonial

Généralement, il s’agit d’une monarchie absolue. Le monarque est totalement souverain et à


tendance à confondre les ressources de l’État avec ses biens propres. L’intérêt public est balayé seul
compte l’intérêt du monarque. Ce régime suppose une absence de contre pouvoir et le monarque
distribue les promotions, les privilèges et souvent à ses proches.
On trouve ce type de régime dans certains pays d’Afrique ou dans le monde Arabes comme les
monarchies du golf persique et historiquement on le retrouve en France sous l’ancien régime.

§2/ les oligarchie clientéliste.

Sont fondées sur l’autorité despotique d’un individu, mais cette autorité est acceptée en raison des
relations d’échanges entre l’État et ses clients c'est à dire les grandes familles du pays qui
détiennent les richesses. Le dirigeant est donc maintenue en raison de ces relations.

C’est donc un système de patronage et de clientélisme qui a souvent l’apparence d’une démocratie
avec des élections dont le résultat est truqué et permettent seulement l’alternance au pouvoir des
grandes familles les plus riches.Ainsi plusieurs clans familiaux peuvent se succéder et accentuer
leurs richesses.
On trouve ce type de régime dans certains pays d’Amérique Latine et cela s’accompagne d’une
corruption généralisée et d’une paralysie des institutions de l’État.
Dans les régimes communistes, on peut trouver ce type de fonctionnement à travers le partis ou seul
s’enrichissent les membres du partis.

§3/ Les régimes bonapartiste :

Ce sont les régimes connus en France pendant le 1 er et le 2d Empire. Il se caractérisent par une
prééminence absolue de l’exécutif détenu par un empereur avec un large soutiens populaire :
Dictature populiste.
Le caractère non démocratique de ces régimes n’est pas formel car il y a des élections. Ils
permettent un fort développement économique cependant les élections ne sont pas juste et loyale.
L’armée y joue un grand rôle car c’est elle qui appuie l’autorité de l’empereur. De plus, l’exécutif
s’appuie sur une bureaucratie extrêmement développée qui rend particulièrement efficace sont
action.
C’est ce qui explique que les régimes bonapartiste ont largement contribué à la modernisation de la
société française. Ils ont également permis de rapprocher les possédants (propriétaires) et les plus
démunis car désormais ces derniers, avait un espoir de s’enrichir notamment en s’engageant dans
l’armée. Il y a donc une grande ambivalence de ces régimes. Car ils sont autoritaire mais permettent
le développement économique et social.

Les régimes bonapartistes peuvent être comparé à certain régime populiste du 20° siècle comme
l’Égypte de NASSER ou encore la Turquie d’ATATURK ou l’Argentine de PERONE.

On peut se demander si la Russie de PUTINE n’est pas une version de l’autoritarisme bonapartiste.
Car ils ont en commun d’engager des modernisations et de s’appuyer fortement sur le nationalisme.
§4/ Les bureaucratie Autoritaire

Ces régimes s’appuie sur la bureaucratie et sur le corporatisme. Toute personne doit être représenté
par une corporation qui sont contrôlée par l’État. (→ proche Fascisme). Il s’agit en réalité d’une
délégation qui est accordée par l’État à certains corps intermédiaires. Et le contrôle que cela génère
sur la société est maximal car on ne peut s’exprimer que par les corporation.

Conclusion :

Tous ces régimes Autoritaires ont en communs le refus de se soumettre au jeux démocratique. Le
pouvoir est fortement maintenu mais il n’y pas de volonté des gouvernants de contraindre la
population à une idéologie. C’est la différence fondamentale avec les régimes totalitaire.

Chapitre 2 : Les régimes totalitaire

Ces régimes se caractérise par une idéologie qu’ils souhaitent imposé. Et on ne sort pas d‘un régime
totalitaire comme on sort d’un régime autoritaire. Ces régimes font disparaître le pluralisme au
profit d’un seul État, d’une seul culture, d’un seul chef, d’un seul parti et d’une seule idéologie.
Mais surtout l’État totalitaire fait disparaître l’individu au profit du tout et va même jusqu’à glorifier
la souffrance individuelle. Ce sont donc des sociétés anti-libérale, et anti-individuel, ce qui explique
que par réaction les sociétés qui sortent du totalitarisme ne sont absolument pas solidaire : Société
de compétition où la violence sociale est très présente.
Au début des N30’ apparaissent simultanément 2 régimes politique :
L’URSS où le pouvoir de STALINE se renforce tandis qu’en 1933 Hitler deviens chancelier du
Reich et supprime rapidement toutes les institutions démocratique.

Dans les 2 pays au nom d’une idéologie s’est mis en place une tentative d’élimination de tous les
clivages culturels ou spirituels.
→ Le contrôle de la population y est totale et pour marqué les esprits on a multiplié le recours à la
propagande et à l’endoctrinement pour obtenir l’adhésion au projet de société porté. Et ceux qui
n’adhèrent pas à l’idéologie d’État sont systématiquement éliminés comme ceux qui ne trouvaient
pas leurs places dans ce projet idéologique.
De nos jours, la Corée du Nord, est l’un des rares exemple d’État totalitaire. Mais on doit prêter
attention aux phénomènes religieux car la religion peut être un vecteur de totalitarisme.
Les système totalitaires organisent une forme de terrorisme idéologique et policier sur la société.
Les citoyens vivent en état d’insécurité permanente. L’appareil d’État monopolise tous les moyens
de force et de persuasion et il n’y a aucune légitimité du régime totalitaire. Il ne se maintient que par
la violence, il fait totalement disparaître la société civile.
Il y a donc une idéologie d’État unique et obligatoire. Un partis unique. Un monopole de la violence
et de la propagande et une pratique de la terreur.

4 élément fondamentaux :

S1 / Le culte du Chef

Dans ces système le chef est d’avantage d’un dictateur il est censé connaître les véritables
aspirations du peuple. Il détiens donc un pouvoir qui est absolu mais il est aussi en charge de
remodelé la société conformément aux aspiration profonde du peuple qu’évidemment lui seul
connaît. C’est donc un dirigeant politique mais aussi spirituel. Cela explique ce qu’on observe dans
les régimes totalitaire : Le culte de la personnalité. Représenté comme un guide pour son peuple et
ce culte s’immisce dans tous les espaces de la société.
S2/ Le monopole idéologique

Il existe une conception unique de la vérité. Aucune contradiction n’est admise. Cette idéologie se
base sur la destruction des anciennes croyances qui sont réputés fausses et généralement désigne un
ennemie à abattre considéré comme ennemi du régime. L’éducation de la population tiens une
grande place car on doit éduquer les esprits dès le plus jeune âge. La jeunesse est donc endoctrinés
et les adultes doivent épouser l’idéologie ou disparaître.

S3/ Le contrôle de l’appareil d’État et des moyens de communication

Le totalitarisme suppose l’abolition du pluralisme et destruction de l’opposition cela suppose de


maîtriser tous les corps intermédiaire notamment les syndicat lorsqu’ils sont autorisés mais aussi les
églises, les universités et les moyens de communication qui deviennent des instruments de
propagande.
Il y a aussi une portée artistique et culturelle de la propagande qui a donné naissance à l’Art nazi ou
un Art communiste orientés vers la recherche de grandeur et vers un symbolisme idéologique. Toute
l’administration est mise au service de l’idéologie. Et elle est aussi largement décentralisée ce qui
augmente l’insécurité de la population soumise à une multitude de Chef d’administration.

S4/ Un système policier et concentrationnaire

Dans ces régimes, l’appareil policier est hypertrophié : Il se met en place un systèmes de
dénonciation on a recours à l’emprisonnement, à l’internement à la torture à l’élimination
systématique de tous les opposants mais aussi seulement à des potentiels rivaux. Par exemple :
Staline en 5 ans à fait exécuter 98 et 139 membre du comité central du partis communiste.
De plus, l’existence de camps de concentration est une caractéristique des régimes totalitaires et
l’horreur du systèmes fait que l’élimination ne concerne pas que les opposant politique : touche
également les citoyens.
→ Pour ces systèmes Tous citoyens est un suspect potentiel. Parfois parler de régime paranoïaque.
C’est pourquoi ces régimes se dotent d’une police secrète chargée d’identifier les ennemis du
régime.

⇒ Degré de contrôle. Dimension idéologique : utilisation puissance État.

Illustration : S5 / Reconnaître les fondements de la pensée totalitaire

§1 / Le communisme

L’URSS, à été dominé sous STALINE par une dictature totalitaire. Il dirige le pays à partir de 1929.
Il s’agit d’un régime extrêmement violent qui légitime : la déportation, l’exécution et la torture. Et
le pays vit littéralement sous la terreur.
Cela à perdurer jusqu’à la mort de Staline en 1953 : Se met en place un véritable culte de la
personnalité : Staline étant considéré comme le père des peuples et l’idéologie de ce régime est basé
sur la doctrine communiste de KARL MARKS : Cette doctrine souhaite construire un Homme
nouveau et va être détournée par l’État totalitaire qui a fait au moins 20 millions de morts : La
pensée de MARKS :
⇒ Pensée complexe il considère que tout les rapports sociaux trouvent leurs fondements dans des
faits économique pour lui la nature profonde de l’Homme est de construire le monde et de modifier
son espace c’est donc par le travail sur la matière que l’Homme se réalise pour MARKS.
Déduction : Au delà de cette activité tout autre activité apparaît aliénante. Il en conclus que la
société industrielle est nécessairement aliénante pour l’Homme.
Le travailleur y est aliéné il est dépossédé de l’objet qu’il fabrique et c’est le capitaliste qui vient
profiter de cette aliénation. Et il poursuis son raisonnement en considérant que la structure politique
et juridique est elle-même aliénante. Elle est axée sur une inégalité des classes sociales et pour lui
(alternative pensée contractualiste) l’existence de l’État est une preuve de cette aliénation car il est
là précisément pour éviter que la lutte des classes n’aboutissent à une révolution. Il est donc au
service des capitaliste.

Par ailleurs, marks ne s’arrête pas à ces constats il fait preuve d’optimisme en annonçant « Des
lendemains qui chantent ». Cette société de demain est une société nouvelle : Société communiste.
Il considère que l’État n’a pas toujours existé et qu’il y a eu des société primitives dépourvu d’État.
Ce n’est donc pas pour lui une fatalité. Il va donc considérer qu’on pourra un jour se passer de l’État
qui n’est qu’un instrument du maintiens de la classe capitaliste. Le rôle du prolétariat va donc être
de participer à l’effondrement de l’État : La révolution Prolétarienne. Et ce schéma est décrit dans le
manifeste du parti communiste publié en 1848. L’idée est que cette vérité c'est à dire celle de l’État
aliénant doit être enseigné à ceux qui sont capable de dépasser l’aliénation et l’illusion que génère la
superstructure de l’État à travers l’école, le Droit, la famille, la religion : D’où « La religion c’est
l’opium du peuple ».
Pour marks cette avant-garde éclairée (ceux qui ont dépassé l’illusion) doit guider le prolétariat vers
la révolution communiste. Ils pourront alors mettre en place une société nouvelle. Mais pour cela il
y a des étapes à respecter. Après la révolution, devra se mettre en place une dictature du prolétariat
qui sera conduite par l’avant-garde. Elle devra démantelée les structures de l’État. Elle devra
également faire disparaître la notion de propriété :Il n’y aura que des biens collectifs. Elle devra
enfin faire disparaître toutes les religions. Ce n’est qu’après cette dictature que naîtra la société
communiste donnant naissance à un Homme nouveau qui ne travaillera que pour le commun. L’État
pourra alors disparaître et laisser place à une société sans État qui est la société communiste.

Cette idéologie à été utilisée par des régimes communiste extrêmement violents. Notamment, l’ex
URSS. Ils se sont emparés du concept d’avant garde éclairé pour mettre en œuvre la dictature du
prolétariat. Mais les dirigeants se sont enrichis et ces régimes se sont maintenus dans la violence.

§2/ Le fascisme

Mussolini est né en 1883, dans une famille modeste, il adhère en 1900 au partis socialiste et est élus
député en 1921. Il créer alors le parti national fasciste. Il entama alors « La marche sur Rome »
Soutenue par une masse populaire, remonte l’Italie et est nommé 1 er ministre. En 1922, il se fait
accorder les pleins pouvoirs par la chambre des députés et va alors mettre en œuvre une nouvelle
vision de l’État qu’est le fascisme.

Il se rapprochera alors d’Hitler et de franco, car son ambition est de reconstruire Rome au sens de
l’Empire romain. Lorsque les Alliés arrivent en Italie en 1945, Mussolini et sa maîtresse tentent de
fuir en suisse mais sera reconnu et pendu à un crochet de Bouché.

La pensée de Mussolini est portée par un mythe fondateur qui est celui de l’État qui devient une
idole : Stato-latrie. Chez lui, l’État existe avant la nation c’est même lui qui la crée. Cette vision
s’explique par la situation de l’Italie au moment ou il forge sa pensée. Il ne s’agit pas d’un pays
unifié et souhaite réunifier l’Italie en restaurant l’Empire romain. Il considère donc que c’est l’État
qui accouche d’une nation. L’État est le père de la nation. Et cette nation naissante va alors être
intégrée à l’État. Dans cette vision l’individu n’existe pas le désir de vivre ensemble n’existe pas le
passé commun n’importe pas seul l’État existe. Il façonne et conditionne la nation. C’est donc une
vision absolue et ultime de l’État qui aura des répercutions sur son organisation. Pour le fascisme.
L’État doit unifier les forces économique et sociales. Il doit donc créer des corporations qui vont
représenter ces forces. L’État va donc s’organiser autour de corporation représentant d’abord des
professions:Médecin, avocat,boulanger.. Regroupé dans des ensemble plus vaste : Santé, du Droit..
Il n’y a plus de distinction entre employeur et employé car pour l’État fasciste nous somme tous des
employés. Et enfin, ces corporation plus vastes sont intégrés à l’État grâce aux ministère des
corporations tout est donc sous contrôle de l’État.

L’individu n’a pas d’existence dans l’État fasciste il n’est qu’une cellule d’un tout. Tout est dans
l’État et rien n’existe en dehors de l’État. Il va donc s’intéresser à tous les domaines économique,
religieux, familiale, artistique, intellectuel,etc.. L’État organise la famille, produits son propre art, sa
propre vision du beau et du vrai. Toute les libertés individuelles disparaissent de la Constitution.
Rien n’existe en dehors des corporations. Le fascisme est donc une forme très particulière
d’idolâtrie de l’État et de négation de l’individu et de ses libertés.
⇒ Porte vestige d’une doctrine totalitaire.

§3 / Le nazisme

Hitler, né en 1889, dans une famille autrichienne. Et il suivra une scolarité moyenne. En 1908, il
tente d’intégrer les beaux Art à Vienne mais il est recalé. Il va alors rencontrer des activistes
allemands racistes et il va peu à peu développer un antisémitisme primaire. Il voit dans le judaïsme
la source de toutes les difficultés et il va connecter cette pensée à la théorie de l’évolution. Il
envisage alors de reconstruire une race pure : Arienne et de repenser le gouvernement du monde.

25.10

Lundi 22 novembre : Galop d’essai

En 1919 ; Hitler adhère au parti Nat°L socialiste dont il devient un mbr influent → Président en
1921. All.gne vit alors une période de crise économique, la misère s’y installe et le discours d’Hitler
qui a pour particularité de flatter le peuple allemand va s’enraciner. Il tente alors un Coup d’Etat qui
va échouer et sera condamné à 5 ans d’emprisonnement, durant lesquels il va rédiger Meine Kampf,
qui est un exposé confus, hostile, médiocre, extrêmement raciste et violent. Et apparaît l’idée que
génétiquement le peuple allemand à un rôle déterminant. Car il descend (selon lui) d’une race pure :
Arienne. Et il en déduit qu’il y a un certains nombre de « dégénérés » qui nuisent à la pureté de la
race. Et en Premier lieu, les juifs. Tous les éléments d’un massacre était déjà exposé. A sa sortie de
prison, il reprend en main son parti, met en place toute une symbolique, gestuelle particulière, un
décorum particulier et son partis obtiendra de plus en plus de siège au parlement allemand.
En 1932, il sera alors nommé « chancelier » et les arrestations vont commencé à se multiplier. Le
parlement allemand va être incendier et pour assurer la sécurité : Hitler obtient du président
allemand les pleins pouvoir. Et instaure l’État d’urgence. Pouvoir avec lesquels s’entame une
stratégie de répression à l’égard des opposant politique : Torture, assassinat, disparition. Les
syndicats sont dissous et la partis devient partis unique.
En 1934, le président décède et Hitler, proclame la fusion des fonctions de président et de
chancelier. Le peuple accepte par référendum avec 89 % d’avis positifs. Hitler a donc maintenu son
pouvoir avec l’appui de l’immense majorité du peuple allemand. Il mettra alors en place le
programme politique nazi ; le parlement est privé de ses fonctions, la Constitution est écartée et les
professeur de Droit Constitutionnel enseigne désormais que : « La parole du Führer est au sommet
de la hiérarchie des Normes » : La politique d’extermination des races impures va alors se
développer, tous comme une politique d’extension du territoire allemand provoquant la 2GM. Après
l’intervention des alliés en 1945, Hitler se suicidera après avoir épousé sa maîtresse (Eva Brown) et
brûlé ses chiens.
Conclusion :
Le Nazisme est une vision totalitaire du monde qui repose sur une base raciste. Cette pensée est
dominé par le supposé constat de DARWIN, selon lequel « Au sein des espèces seules les
dominantes survivent » : d’où l’idée d’un travail génétique sur le peuple allemand. Et cela a
engendré des décisions humainement, moralement, éthiquement : inacceptable : il s’agissait
d’éliminer tous les éléments juger impurs : Juifs, Homosexuel, les personnes handicapés, les
malades. La législation sur le mariage a interdit le métissage entre les races et c’est mise en place
une politique de mariage forcé afin que les individus les plus purs se reproduisent entre eux comme
dans un élevage de chiens. Et c’est comme cela que la nazisme a organisé l’holocauste.
Mise en œuvre d’un État entier au profit d’une idéologie délirante et avec des moyens ...17H25

Chapitre 3 : les régimes démocratique.

Le terme « démocratie » provient du mot « démos » qui signifie « le peuple » et « cratos » qui
signifie le pouvoir. Il s’agit donc d’un régime qui accorde le pouvoir au peuple.

Section 1 / La définition de la démocratie

§1/ L’existence de critère juridique


Bcp contestation/Réflexion :
Certains pensent : Ɵ démocratie seulement constater absence : « Démocratie et le vole de la
joconde » → Ɵ CritR.
Mais nous :

3 critères :
→ Concept universaliste : valable partout et pour tous, fondé sur l’égalité des citoyens. Les
Hommes naissent et demeurent libres et égaux en Droit : Art 1 DDHC. Ɵ Dem. Si base inégalité.
→Régime Rationnel et encadré : Le pouvoir politique doit respecter la volonté du peuple qui
s’exprime par les élections ; Le suffrage universel doit impérativement être appliqué ; les élections
doivent être libres et périodiques : permettant ainsi la représentation du peuple.
→ Implique : Pluralisme politique : c'est à dire expression de différents courants politiques. Un
régime où la libre expression est réprimé : Ɵ régime démocratique.
⇒ l’élection est souvent confondu avec la démocratie mais elle ne suffit pas il faut
évidemment des institutions élus qui représentent le peuple mais il faut aussi que le
régime qui est mis en place respecte les Droit et Libertés Fondamentaux.

§2/ L’existence de critère politique

1er critère : La valeur de la démocratie

Caractérisée par un Principe de tolérance qui est une valeur fondamental de la société :- Ɵ
d’uniformité entre individus → implique doit tenir compte des différences → Jamais de vérité
absolu en Démocratie : La minorité n’est pas écrasée par la majorité :
- le fonctionnement repose sur le consensus, ainsi l’opposition n’est jamais réprimée.
- Au-delà tolérance démocratie repose sur le libéralisme : fondée sur le principe de liberté.
La liberté est la Règle et la restriction est l’exception.
2ème critères : forme d’organisation et d’abord la séparation des pouvoirs : Exécutif, législatif,
juridictionnel ≠ Confusion des pouvoirs : Forme dictature. La démocratie nécessite un État de Droit
Constitutionnel

3ème critère : Direction de la démocratie


Incompatible avec une personnalisation de l’autorité et cela conduit généralement à limiter les
mandats présidentiels. Alors que dans tous les régimes autoritaires ils sont illimités.

Section 2 : Diversité des catégories de démocratie :

§1/ La démocratie Directe

Forme la plus pure de démocratie fondée sur la souveraineté populaire, théorisé par J-J
ROUSSEAU au 18° s : « Contrat Social » : ici la souveraineté appartient au peuple et est
équitablement partagée entre chaque individu. Chaque citoyen possède une part égale de
souveraineté.
Ce système implique que le peuple s’autogouverne c'est à dire qu’ils prennent directement les
décisions : Cela n’empêche pas l’existence d’élus mais ne sont que les mandataires du peuple
titulaire d’un mandat impératif. Cela signifie que les élus sont dans l’obligation de respecter la
volonté des électeurs et dans le cas contraire peuvent être révoqués.

Le principal défaut : Largement utopique : En pratique elle est quasi impossible à réaliser :
Ex : de la démocratie athénienne du 5° av JC est un mauvais exemple : Le pouvoir était
effectivement assuré par des assemblée de citoyens sauf que moins de 10 % de la population était
citoyen athénien : étaient exclus Femmes, esclaves et les métèques.

§2/ La démocratie indirecte ou représentative

Forme la plus rependue de démocratie et repose sur le concept de souveraineté national théorisé par
SIEYES : Dans son ouvrage « Qu’est ce que le Tiers État » La souveraineté n’appartient plus au
peuple mais à une représentation transcendantale du peuple : La nation : Seule titulaire de la
souveraineté : Or, Fiction Juridique : c'est à dire par d’existence tangible. Il est donc nécessaire
d’élire des représentants de la nations afin de prendre les décisions : sont titulaire d’un mandat
représentatif : c'est à dire qu’ils sont libre de leurs décisions : jamais lié à la volonté des électeurs :
ne peuvent jamais être révoqué.

§3 La démocratie semi-directe

Cette démocratie combine les caractéristiques des 2 précédentes ; Actuellement, la plupart des
démocratie sont semi-directe. Elle fonctionne comme une démocratie représentative : Sur la
représentation de la Nation mais elle est complétée par certains éléments de démocratie directe. On
y trouve notamment ; des référendums ou encore un Droit de révocation des élus, ou encore un
Droit de veto populaire : qui permet au peuple de s’opposer à l’entrée en vigueur d’une loi. On peut
également trouver un Droit d’initiative populaire qui permet au peuple d’initier le vote d’une loi.

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