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I. EROSION HYDRIQUE
1.1 Définition de l’érosion hydrique
1.2 Facteurs causal de l’érosion hydrique
1.3 Facteurs conditionnant l’érosion hydrique
1.3.1 Nature et l’état du sol
1.3.2 Nature et l’état de la végétation
1.3.3 Pente
1.3.4 Activités humaines
1.4 Mécanismes de l’érosion hydrique
1.4.1 Attaque du sol par les gouttes de pluie
1.4.2 Ruissellement
1.5 Formes de l’érosion hydrique
1.5.1 Erosion de rejaillissement (Splash)
1.5.2 Erosion en nappe (superficielle)
1.5.3 Erosion en rigoles
1.5.4 Erosion en ravines (ravins)
1.5.5 Erosion des berges
1.6 Conséquences de l’érosion hydrique
1.6.1 Conséquences directes
1.6.2 Conséquences indirectes
1.7 Méthodes de lutte contre l’érosion hydrique
1.7.1 Pratiques culturales de CES
1.7.1.1 Travail du sol
1.7.1.2 Fertilisation
1.7.1.3 Systèmes de cultures
1.7.2 Ouvrages et structures de dissipation du ruissellement
1.7.2.1 Cordons pierreux
1.7.2.2 Diguettes en terre
1.7.2.3 Bandes d’herbes ou haies anti-érosives
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1.7.2.4 Murets et terrasses
1.7.2.5 Diguettes filtrantes
1.7.3 Ouvrages de captage du ruissellement
1.7.3.1 Zai
1.7.3.2 Demi-lune
1.7.3.3 Tranchées de reboisement
1.7.3.4 Banquettes
1.7.4 Protection des pentes par le reboisement
1.7.5 Stabilisation des ravins
1.7.6 Protection des berges
1.7.6.1 Fixation par la végétation
1.7.6.2 Etablissement des épis ou jetées
1.7.6.3 Les digues de protection de berge
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I. EROSION HYDRIQUE
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Introduction
Le sol est un capital précieux puisque l’homme en tire les moyens de sa
subsistance. Donc il faut le conserver, le préserver. Du sol nous en tirons tous
les produits agricoles, fourragers, forestiers et l’eau. La conservation des sols,
c’est l’art d’utiliser les sols correctement en vue de satisfaire les besoins
immédiats mais aussi tout en préservant ces derniers pour les besoins futurs.
C’est aussi une utilisation durable en vue du maintien de la fertilité du sol et des
ressources en eau. Pour que le sol conserve sa capacité de produire, il faut
nécessairement compenser les pertes en éléments nutritifs ; empêcher la
dégradation des propriétés physiques (structure); éviter le décapage des horizons
supérieurs qui referment le plus de matière organique c’est à dire lutter contre
l’érosion.
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- La vitesse de chute des gouttes
La perméabilité des couches profondes : Si les couches ne font que passer l’eau,
il y aura saturation des couches qui entraînera le ruissellement.
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ruissellement. Il faut noter aussi l’importance de la litière, les racines (en fixant
le sol, en augmentant l’infiltration).
La matière organique augmente la stabilité de la structure dont élève la
résistance à l’érosion.
1.3.3 Pente
L’érosion augmente avec l’inclinaison de la pente. On a observé aussi que, plus
la pente est longue, plus les pertes en terre augmentent. On lutte contre le
ruissellement sur une longue pente en diminuant la longueur de la pente c’est à
dire entreposer des ouvrages tout au long de la pente.
1.3.4 L’homme
Ce sont toutes les pratiques menées par l’homme et qui ont pour conséquence la
diminution de l’érosion. Ainsi le reboisement, les différentes façons culturales
(travaux du sol), les systèmes de production (paillage, branchage), la
fertilisation, la jachère, les travaux en courbe de niveau, etc. limitent l’érosion.
D’autre part, le défrichement, le surpâturage, le feu de brousse sont des facteurs
qui augmentent l’érosion dont l’homme est à l’origine.
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1.4.2 Ruissellement
Il se déclenche lorsque le sol ne peut plus absorber toute la pluie qui tombe.
L’apparition du ruissellement est fonction de la capacité d’absorption du sol.
Cette capacité d’absorption est liée à l’intensité de la pluie. En effet, si la pluie
tombe, les particules les plus fines viennent colmater la porosité du sol et
l’infiltration d’eau est impossible. La capacité d’absorption du sol dépend aussi
de l’humidité initiale du sol et de la structure du sol. Un sol humide voit ses
pores saturés et toute autre eau qui tombe ne peut que ruisseler. La cohésion
d’un sol c’est à dire la stabilité des agrégats joue sur la capacité d’absorption.
Ainsi plus les agrégats sont instables, plus la capacité d’absorption diminue. Les
pertes des terres sont fonction de la capacité d’arrachage, capacité de transport
par le ruissellement. Ils se sont subdivisés en deux grands groupes : ceux liés à
l’impact des gouttes de pluie et ceux liés au ruissellement.
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en interposant un écran (couvrir le sol avec des grosses feuilles par exemple ;
donner une bonne cohésion au sol, rendre le sol résistant) pour éviter
l’éclatement des agrégats.
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horizons de surface et ensuite les horizons de profondeur et cela peut intéresser
jusqu’à la roche. Pour lutter contre l’érosion en ravins, il faut créer des barrages
dans les ravins pour diminuer la vitesse afin que l’eau s’infiltre ou coule plus
doucement.
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Dans la zone sahélienne, l’état de dégradation de l’environnement est très
poussé. Pour y pailler des méthodes de lutte anti-érosive ont été importées. Ces
méthodes importées se sont vues vouées à l’échec. Face à cet échec, on a essayé
d’associer la population comme main d’œuvre. C’est ainsi que les techniques
traditionnelles ont été améliorées pour lutter contre l’érosion. Les principes de
base de la lutte anti-érosive sont :
- Techniques culturales ;
- Ouvrages anti-érosifs
- Reboisement.
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- Augmentation de l’érosion splash ;
- Augmentation de l’effort de travail ;
- Augmentation du ruissellement et de l’érosion si le billonnage est fait
selon le sens de la pente
Les avantages de cette technique sont :
- Augmenter l’épaisseur des sols projetés par les racines ;
- Diminuer l’excès d’eau dans les terres lourdes ;
- Favoriser la production de plantes à tubercules.
1.7.1.2 La fertilisation
Lorsqu’un champ est cultivé, les récoltes entraînent la mobilisation des
éléments nutritifs. Ces derniers proviennent du sol. La fertilisation consiste
à ramener au champ des éléments qui ont été prélevés du sol. La
fertilisation a pour effet de
- Augmenter le développement des plantes ;
- Favoriser la croissance des végétaux qui entrent le recouvrement du
sol ;
- Augmenter la densité des cultures donc entraîne la limitation de
l’érosion ;
- Augmenter la masse des racines donc augmente la fixation du sol qui
limite l’érosion.
1.7.1.3 Les systèmes de culture
Le paillage
Il consiste à recouvrir les interlignes des cultures par une couche de paille ou par
de couche de résidus végétaux morts. Cette couche est appelée paillis ou mulch.
Le paillage a pour effets de :
- Freiner le ruissellement ;
- Diminuer l’érosion rejaillissement (splash) ;
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- Augmenter la cohésion des agrégats par la fourniture de matière
organique produite par sa décomposition ;
- Freiner l’évaporation ;
- Accroître la porosité du sol par le fait qui attire les des termites qui
creusent des galeries dans le sol ;
- Piéger des sables éoliens, semences, etc. qui permettent d’augmenter
l’infiltration ;
- Faire obstacle au développement des mauvaises herbes par le fait que
les mauvaises poussées ne reçoivent plus de lumière
La jachère
C’est une terre en repos qui est hors culture mais inscrite dans une rotation des
cultures.
La jachère permet de :
- Rétablir le taux des matières organiques qui augmentent la cohésion
des agrégats ;
- Favoriser la remontée biologique qui développe la couverture du sol
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une bande qui limite le ruissellement et ainsi de suite. Cette disposition permet
de minimiser le ruissellement.
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1.7.2.2 Diguette en terre
La diguette est réalisée dans les bas-fonds plus ou moins ravivés et dont la
culture a été abandonnée en tout ou en partie, les diguettes en terre ont pour
objectifs :
- De freiner les eaux de crue et les épandre sur les terres cultivables du bas-
fond dans le but d’arrêter l’érosion par ravinement ;
- De provoquer à l’amont de la diguette une augmentation de l’infiltration
de l’eau et une sédimentation de sables, argiles et débris organiques ;
- De favoriser l’infiltration et récupérer les terres pour l’agriculture ou
améliorer nettement leur productivité à l’amont de la diguette.
Les diguette en terre doivent être établies sur la même courbe de niveau si non,
il y aura la formation des brèches. Pour construire des diguettes en terre, la terre
est prélevée en aval et cela entraîne la création d’une fosse ou tranchée qui va
collecter de l’eau. La diguette en terre ne doit jamais être submergées. Pour cela
il faut mettre au dessous de la diguette un déversoir (pavée de grosses pierres)
qui permet de verser l’eau de l’autre côté. Il faut donner à la diguette une
hauteur suffisante. Pour renforcer l’effet de la diguette, il faut planter.
Diguette en terre
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1.7.2.3 Bandes d’herbes ou haies anti-érosives
Elles ressemblent aux bandes des cultures alternées. Elles ont pour fonction de :
- Ralentir le ruissellement et provoquer le dépôt des particules = rôle de
« filtre » ;
- Améliorer l’infiltration (racines, matière organique, fixation, etc.) ;
- Créer la formation progressive des terrasses ;
- Servir de brise vent ;
- Protéger les champs contre la divagation des animaux (haies vives
défensives).
Pour que ce dispositif soit efficace, il faut :
- La distance entre deux bandes soit petite, que le ruissellement ne puisse
pas prendre de vitesse. Cela est nécessaire surtout quand la pente est
forte ;
- Les bandes (haies) soient suffisamment larges de manière à ce qu’elles
puissent casser le ruissellement ;
- Les haies mises en place doivent pérennes et continues. (Ex. Andropogon
gayanus).
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Ces derniers sont mis sur des versants à forte pente et surtout lorsque les
diguettes, les bandes enherbées et les cordons pierreux ne sont pas efficaces. Les
fonctions des murets sont :
- Ralentir le ruissellement ;
- Forcer l’eau à s’infiltrer ;
- Servir de base à la constitution d’une terrasse.
Une terrasse est une parcelle plane et horizontale que l’on construit sur le
versant. Les terrasses se présentent toujours par des marches d’escalier
délimitées par des murets.
Les murets doivent être :
- Profondément encrés sur une même ligne de niveau, sinon le
déchaussement de ces derniers peut entraîner leur effondrement ;
- Sur une base large, le centre de gravité proche du sol ;
- Sur un sol stable pour éviter un éventuel effondrement sur sol instable ;
- La base du muret d’en haut doit correspondre au sommet du muret d’en
bas.
La construction directe des terrasses est très coûteuse donc la construction
progressive (celle des murets) est conseillée.
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entraîner une submersion de la digue. Pour évacuer cette eau, il faut créer un
déversoir qui canalise les eaux au centre. Si le bas-fond est plat, on peut
aménager un grand déversoir sur toute la longueur de la digue.
Lorsque la Digue Filtrante fonctionne, on aura une succession de terrasses sur
toute la longueur de cette dernière. Pour cela il faut que le sommet de la Digue
aval corresponde à la base de la digue amont.
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fond du trou une à deux poignées de fumier et recouvrir avec une légère couche
de terre. A la première pluie, il faut semer.
Les avantages de cette technique sont :
- Simple ;
- Peu coûteux ;
- Conserver l’humidité du sol ;
- Limiter très considérablement le ruissellement et l’érosion ;
- Augmenter le rendement.
Le Zaï ou tassa
Elles sont mises en place sur les glacis ou sur les plateaux sur sol limono -
argileux ou sablo -argileux à pente faible et où la végétation a disparu.
Le but visé est de capter les eaux de ruissellement en amont en faisant des
excavations en forme de croissant pour les utiliser pour les cultures et pour les
plantes. La zone concernée est celle où la pluviosité est marginale. Les demi-
lunes sont des cuvettes qu’on ouvre perpendiculairement sur la ligne de grande
pente et sur les courbes à niveau. Pour les cuvettes on a un diamètre de 4 m et
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une profondeur de 15 à 25 cm (cas de la demi-lune agricole), la demi-lune
forestière a un diamètre de 2 m et une profondeur de 15 à 25 cm. Sur les lignes,
l’écartement est de 4 m et c’est aussi l’écartement entre les lignes. Elles sont
disposées en quinconce sur le versant.
Pour les cultures, 15 à 20 poquets/ouvrage sont conseillés alors que pour la
revégétalisation, 1 plant par ouvrage est conseillé pour éviter l’effet de
concurrence entre les plants.
Les avantages de cette technique sont :
- Simple à matérialiser ;
- Peu coûteux ;
- Conserve suffisamment d’humidité.
8m
4m 4m
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sur sol profond même graveleux. Une tranchée est une excavation à deux
compartiments séparés par un gradin central qui reçoit le plant.
Les fonctions des tranchées sont :
- Capter les eaux de ruissellement ;
- Favoriser l’infiltration qui augmente le taux de quantité d’eau disponible
dans le sol ;
- Revégétalisation ;
- Limiter le ruissellement et l’érosion sur terres en aval (vallée).
Tranchées de reboisement
1.7.2.9Les banquettes
La banquette est un ouvrage en terre, en pierres ou mixte, en forme de diguette
antiérosive, réalisée selon les courbes de niveau. Elle peut être continue ou
discontinue, perméable ou imperméable.
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Les fonctions des banquettes sont :
- Capter l’eau de ruissellement et faciliter sa circulation et son infiltration
sur toute la surface traitée ;
- Augmenter la superficie agricole ;
- Révégétaliser les glacis.
Banquette sylvo-pastorale
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Ces ouvrages peuvent être construits en béton, en gabions, en digues, en
disposant des pierres sèches, en utilisant des fascines. Mais il faut toujours fixer
avec de la végétation pérenne.
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Epis de berge de Kori
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- Améliore le sol en matières organiques.
Ainsi, la végétation constitue la meilleure protection contre le vent, raison pour
laquelle l’érosion éolienne est à craindre dans les zones arides.
Sur la végétation
- Blessures profondes ;
- Racines déchaussées ;
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- Déracinement des plants ;
- Ensevelissement des cultures, des arbres, arbustes, arbrisseaux et des
herbacées ;
- Déformation des cimes ;
- Chablis ;
- Frottures ;
- Torsion ;
- Augmentation de l’évapotranspiration ;
- Baisse des productions.
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- régulariser la température ;
- baisser l’évaporation et la transpiration ;
- augmenter la productivité.
Comme effets négatifs on peut noter :
- l’action néfaste de l’ombrage sur les cultures ;
- la compétition entre les arbres et les cultures ;
- le refuse pour des prédateurs.
Caractéristiques :
- Le rideau doit être perméable ;
- Il est orienté perpendiculairement à la direction des vents dominants ;
- La longueur du rideau dépend de la parcelle à protéger ;
- L’épaisseur du rideau est variable 2 à 10 rangées.
Les façons culturales
- Utilisation des résidus végétaux ;
- Pratiques culturales ;
- Le travail du sol.
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Photo de brise vent inerte (palissade)
Caractéristiques :
- les palissades doivent être parallèles entre elles et perpendiculaires à la
direction des vents dominants ;
- elles doivent être érigées en intervalles rapprochés, ceci pour tenir
compte de la compétence des vents.
Lorsqu’il existe des vents secondaires ou lorsque les vents changent de
direction, il est conseillé de procéder à un cloisonnement des palissades c'est-à-
dire la confection de quadrillage.
A l’intérieur des quadrillages on peut également recouvrir le sol de paille ou
brindilles (Paillage ou Mulching) pour protéger la surface du sol. Ce paillage
permet l’incorporation de la matière organique au sol.
Lorsque le sable est stabilisé, il faut immédiatement procéder à la plantation
d’arbres. A ce niveau, le choix des espèces est très important. Il est toujours
conseillé de planter des espèces peu exigeantes, résistantes aux vents, ayant un
bon développement racinaire et résistantes à la sécheresse.
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Lutte mécanique ou stabilisation de la dune
Technique de la palissade ;
Définition
Principe
Nature
Perméabilité
Hauteur apparente
Profondeur de la fouille
Matériaux utilisés
Distance de la palissade par rapport au site à protéger
Quadrillage
Entretien du réseau de stabilisation.
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Elle consiste à empêcher la divagation des animaux sur le site traité durant 2 ans
voir 3ans pour permettre la reprise et le développement des plants plantés, ainsi
que le maintien des ouvrages (palissades) sur place.
Conclusion :
Une bonne stratégie de lutte contre l’ensablement et la désertification en général
est celle qui vise à atteindre les objectifs suivants :
1. Agir à la source même du mal pour en éliminer les causes ;
2. Sensibiliser l’opinion publique et notamment les populations concernées sur
les problèmes et les méfaits de la désertification en les faisant participer
activement à l’effort national ;
3. Intégrer la lutte contre la désertification dans le cadre d’une action globale de
développement économique et social des régions touchées ;
4. Agir globalement et totalement dans des territoires circonscrits, mais à une
échelle régionale suffisante pour servir de démonstration certaine et pouvant
être de bonne référence pour une éventuelle extrapolation.
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