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I- INTRODUCTION
Le sol a une fonction de support du végétal et des constructions. Les activités du génie civil
sont essentiellement liées au sol, quelle que soit la famille à laquelle elles s’appliquent
(bâtiment ou de travaux publics). Il importe donc de pouvoir identifier ses caractéristiques, en
fonction de ses origines, lesquelles permettent son utilisation avec à sans amélioration, avec ou
sans addition à d’autres matériaux.
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II.2 .1 :Les sols argileux :
Ce sont des sols composés d’une grande quantité de particules fines et de roches, de diamètre
inférieur à 2 microns. La finesse de ces particules en fait des sols lourds et compacts qui laissent
difficilement passer l’eau. En période de sécheresse, ils deviennent très durs et font apparaître
des crevasses. Par contre en période humide, ils deviennent étanches et retiennent en surface,
l’eau qui ne peut plus s’infiltrer en profondeur.
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long d’un cours d’eau. On le trouve donc à proximité des fleuves. Pour bénéficier de
l’appellation « sol limoneux », ce sol doit renfermer moins de 10 % d’argile. Ce type de sol
poudreux, donc poussiéreux, en période de sécheresse. Il est léger et facile à travailler.
Lorsqu’on malaxe une poignée de ce sol, il ne se compacte pas, mais s’émiette. Par contre,
lorsqu’on le piétine, il se tasse et se compacte rapidement.
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II.3.1-Minéraux :
Il s'agit d'éléments comme le limon, le sable, l'argile, etc. Ce sont eux qui déterminent sa
texture et donc confère l’appellation du sol. Ainsi, lorsqu’on est en présence d'une terre
argileuse, cela signifie que l'argile est en grande proportion parmi ses constituants minéraux
II.3.2-Matièress organique
Elles regroupent : l’azote, l’hydrates le carbone, l’oxygène et l’hydrogène. Selon sa
composition du sol en ces éléments, celui-ci peut avoir une couleur plus ou moins foncée.
II.3.3-L’air
Entre les éléments solides (squelette) ci-dessous, il y a plus ou moins d'espace où circulent
l'air et où résident une multitude d'êtres vivants.
II.3.4-L’eau
Nous l’avons dit plus haut, l’eau dans le sol est de deux types : l’eau interstitielle qui circule
entre les vides des grains solides et l’eau de constitution composante intrinsèque des grains
solides. Son départ total peut entrainer l’endommagement du grain, d’où la limitation des
températures de séchage lors des essais sur les matériaux.
Sans air, la vie dans le sol est impossible. Le bêchage, le labour, permettent en partie d'aérer le
sol. Mais c'est surtout la faune du sol qui se charge de l'aérer.
III.2 : La géotechnique
C’est la discipline qui étudie l’interaction sol-structure. Elle se sert des caractéristiques des paramètres
du sol déterminé en mécanique des sols.
D’autres études relatives au sol sont :
III.3 : La géologie
La géologie étudie les matériaux constituant la partie observable du globe terrestre, ainsi que
l’ordre suivant lequel ces matériaux sont répartis dans le temps et dans l’espace. Son but
essentiel est l’histoire de la constitution de la terre et son évolution.
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III.4- : La pédologie
La pédologie étudie spécialement la couche supérieure de l’écorce terrestre utilisée par les
racines des plantes. Elle met en lumière le rôle des couches constituants du sol.
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IV.1.2.b : La forme en feuillet : Lorsque le rapport de sa longueur sur son épaisseur est
supérieur à 10, on considère qu’une particule a une forme en feuillet. Cette forme caractérise
spécialement les particules d’argile.
IV.1.3 : La surface spécifique : Par définition, la surface spécifique (Sp) appelée aussi «
Aire massique » représente la surface totale (As) par unité de masse (M) et on l'exprime
généralement en m²/kg.
C’est la partie constituée de grains solides. Elle est déterminée par la relation :
Pour les sable et argile, cette grandeur est généralement comprise entre 2.6 et 2.7 KN/m3.
Le poids volumique de l’eau égal à 10Kn/m3, ce qui entraine une erreur relative de 2%.
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IV.1.3.3 : Le poids volumique du sol / poids volumique apparent/poids volumique
humide : il est
C’est le poids total, rapporté au volume total du sol. Il s’obtient en posant :
Il est noter que ses valeurs de principe pour les sable et argile sont telles que : Argile : 17 à 20
Kn/m3 ; sables 16 à 22 Kn/m3
Ce paramètre a une valeur identique pour les sable et argile. Cette valeur varie entre 19 et 22
Kn/m3.
IV.2 : - PROPRIETES PHYSIQUES (Sans dimensions)
Ce sont les paramètres qui permettent de se prononcer sur l’état du sol. Il peut être poreux,
lâche, humide, saturé. Ces paramètres que l’on présente ci-dessous, sont aussi appelés
paramètres d’état il s’agit de :
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IV.2.3 : Degré de saturation (Sr)
Il permet de voir pour un échantillon, le taux de remplissage des vides par l’eau. Il peut varier
de 0 à 100%. On l’exprime par la relation : avec :Vw = volume de l’eau.
Vw= volume de l’eau.
IV.2.4 : Teneur en eau (W)
C’est la quantité d’eau contenue dans un échantillon de sol ou de toute autre matière. Il est
obtenu en faisant un rapport poids humide sur poids sec. son essai permet de déterminer quel
est le pourcentage massique (W%) d’eau dans le sol étudié, c'est-à-dire quelle est la masse
d’eau présente par rapport à 100 grammes de sol sec. Sur le plan pratique, un sol se déforme
en fonction de la variation de la quantité d'eau qu'il contient. Ainsi, maîtriser la quantité d'eau,
revient à maîtriser sa portance et donc, de protéger les ouvrages qui y seront construits, par le
phénomène de retrait ou de gonflement. Ci-dessous, une illustration des deux phénomènes.
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dans ces liquides. Cette remontée est d’autant plus forte que le tube est fin. Elle dépend
de deux types de force à savoir : la force de cohésion internes ; la force d’adhésion.
N.B : la différence principale entre l'adhésion et la cohésion est que : l'adhésion est une
force d'attraction qui lie différentes molécules ou substances, alors que la cohésion est une
force d'attraction qui lie deux molécules ou substances similaires (force de van der Waals).
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V.1 : Nappes d’eau libres ou phréatiques :
Elles sont caractérisées par un niveau d’eau qui peut varier librement en fonction des apports
et des prélèvements. Elles sont généralement proches de la surface du sol.
Nappe perchée : c’est une nappe d’eau que l’on rencontre à faible profondeur. Elle alimente
traditionnellement les puits et les sources d’eau potable. C’est la nappe la plus exposée à la
pollution, et provient des eaux de surface.
Nappe captive : c’est une nappe d’eau souterraine qui circule entre deux couches de terrain ou
de sol dont l’une peu ou les deux peuvent être imperméables. Ces nappes sont sous pression.
Certaines recherches illustrent ces différentes nappes comme ci-dessous.
On va distinguer la caractérisation mécanique des sols grenus et celle des sols fins.
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Cette quantité sans dimension est appelée coefficient de Los Angeles. Ainsi :Si LA < 15 le
matériau résistent très bien aux chocs. Si LA > 40 cette résistance est dite médiocre.
Où :
M = masse séchée de l’échantillon pour l’essai (500 ou 1000g),
m = M – m’ est la masse sèche de la fraction de matériau passant au tamis de 1.6 mm
Interprétation des résultats.
Si MDE ou MDS = 10 : le matériau résiste très bien à l’usure :
Si MDE ou MDS = 35 : la résistance à l’usure du matériau est dite médiocre
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VI.2. 1.b : Vérification de l’efficacité de compactage.
Le contrôle de compactage des couches de remblais pour assise de chaussées se mesure au
moyen de l’essai de plaque. Ici, on mesure la déformabilité d’un sol au moyen d’une plaque
rigide de 60 cm de diamètre sur laquelle on exerce une charge. En fonction de son enfoncement,
on trace un diagramme contrainte-enfoncement et on calcule deux modules notés EV1 et EV2
correspondants à deux cycles de chargements de 0.25 MPa et 0.20 MPa.
e1 et e2 étant les enfoncements sous les contraintes respectives 0,25 et 0,20 MPa,
Le module du 1er chargement est : 0.1125/e1.
Le module du 2ème chargement est : 0.09/e2.
Si EV2/EV1 < 2 le compactage a été bien effectué ; Si EV2/EV1 < 1.2, il y a eu très bon
compactage.
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- l’indice portant ICIM (Indice CBR après Immersion qui est l’évolution de la portance du sol
compacté à différentes teneurs en eau et soumis à des variations de régime hydrique. La
différence ici est que l’on trempe l’échantillon dans un bac, pendant 04 jours. C’est pour
simuler le comportement du sol sous forte pluie.
Parmi les engins utilisés pour la mise en place des couches de chaussées, on cite :
La dame sauteuse ou pieds de mouton, le rouleau lisse, engins vibrant à rouleau ou à sabots
pour les sols à gros éléments et compactage en profondeur. Il peut s’agir des compacteurs à
mouton, à pneus ou lisse et vibrant.
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Plusieurs méthodes de dosage sont possibles :
VII.1.1 : Teneur en carbonate de calcium
La teneur en CaCO3 d'un sol fin est un bon indice de sa résistance mécanique et de sa sensibilité
à I ‘eau. Suivant la valeur de cette teneur, le comportement du sol évolue depuis celui d'une
argile jusqu'à celui d'une roche, la valeur de transition étant aux alentours de 60 - 70 %.
La consolidation d’u sol est une opération et un comportement du sol, lié à son tassement
naturel ou mécanique.
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Naturellement la compréhension du phénomène de consolidation du sol est difficile, voire
impossible. Pour y parvenir, on se sert d’une modélisation qui permet d’analyser le tassement
du sol à pâtir des 03 états. Initial, non drainé et drainé.
Ceci est la démonstration du principe de TERZAGHI, qui montre qu’à tout instant, la relation
est vérifiée.
Au bout d’un temps infini, toute surpression d’eau est dissipée, la charge mécanique extérieure
est intégralement portée par le squelette solide. Le tassement observé est la résultante d’une
diminution du volume de l’échantillon qui se justifie par : la compressibilité des particules
solides, la compressibilité de l’eau dans les pores, l’expulsion de l’eau des pores réarrangement
du squelette granulaire.
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VIII. 2. Notion de Consolidation d’un élément du sol
Elle est analysée du point de vue resserrement des grains du sol, après départ de l’eau et de
l’air. C’est une donnée d’ordre mécanique qui confère au sol, une qualité portance plus relevé
qu’à son état initial. En effet, la charge appliquée est progressivement transférée de l’eau (Uw)
au squelette solide le fait que l’eau soit expulsée de l’élément de sol, fait diminuer son
volume en induisant un tassement de ce dernier et de l’ouvrage fondé sur lui. Toute la charge
est transférée sur le squelette ici représenté par le ressort.
Pour une couche fine de sol où la variation de l’indice des vides (Δe) est homogène :
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IX. ASSEMENTS ET CONSOLIDATIONDES SOLS
Les matériaux se déforment lorsqu’ils sont soumis à des sollicitations externes. Dans
certains cas, comme cela se produit avec les matériaux élastiques, la réponse est
Instantanée. Pour d’autres matériaux, les déformations mettent beaucoup de temps à se
manifester. C’est le cas des argiles dont quelques centimètres de tassement différentiel
peuvent fissurer une maison à structure trop rigide. Il faut donc dans tous les cas s’en
préoccuper.
La plupart des charges appliquées aux sols par les bâtiments et ouvrages d’art sont
verticales et créent des déformations principalement verticales que l’on appelle «
tassements ». Ce phénomène de tassement est loin d’être instantané, il peut parfois durer
des années si la couche compressible est épaisse et sa perméabilité faible. L’étude de la
vitesse de tassement présente donc une importance pratique considérable.
X- DÉFINITION DES SOLS
Dans le cadre de l’amélioration des sols nous nous limiterons à l’étude des sols ayant
un comportement mécanique ne pouvant pas répondre aux besoins d’un projet du génie
civil. Nous schématiserons les sols comme étant composé de quatre phases à savoir :
- Une phase solide composé de particules minérales solides et organiques.
- Une phase liquide sous différentes formes appelées : eau libre,
- l’eau interstitielle ;
- Les gaz
Trois type de sols ressortent comme étant les plus souvent rencontrés sur un chantier :
• Sols grenus • Sols fins • Sols organiques.
XI. CLASSIFICATION DES SOLS :
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- Limons (fragment de roche mère) : mélange de très fins de sable, mêles en général à
des particules argileuses : 2μm<d
Sols organiques
Les vases et les tourbes renferment 2 types de matières organiques :
• Matière organique libre : débris végétaux et résidus animaux
• Matières organique liées : colloïde humiques fixés à la phase minérale.
Le complexe argilo humique est l’association intime de la phase argileuse et des
matières humiques. La matière organique a un rôle important dans le comportement des
sols.
XII. INTERET DE L’ETUDE DE LA CONSOLIDATION DES SOLS Une
fondation, un remblai, un barrage ou un mur de soutènement exercent sur le sol une
charge qui produit des déplacements. Comme le laisse prévoir la loi de Comportement
du sol, suivant la valeur de cette charge le sol admettra des déplacements limités ou bien
très grands le sol cède sous la charge. On voit apparaitre deux classes de problèmes à
résoudre
- La détermination de la charge limite (à ne pas atteindre) qui provoque la rupture,
- L’estimation des déplacements provoqués par la charge lorsque celle-ci est inférieure
à la charge limite.
XIII. AMÉLIORATION DES SOLS
Les méthodes d’amélioration des sols sont l’un des outils dont dispose l’ingénieur pour
résoudre les problèmes de stabilité ou de déformations qu’il rencontre lors de
l’élaboration d’un projet. De nombreuses techniques ont été développées par les
ingénieurs géotechniciens au cours du 20ème siècle. Elles permettent l’amélioration des
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caractéristiques géotechniques et les propriétés mécaniques des terrains, et, sont jugées
efficaces. Certaines de ces méthodes sont très anciennes, comme le battage de pieux de
bois dans les sols de faible portance, d'autres sont plus récentes, comme les méthodes
d'injection, de pilonnage ou de congélation. Elles ont connu, depuis une vingtaine
d'années, un développement considérable et sont maintenant utilisées comme un
élément à part entière des projets.
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