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Notes de Cours :

Géotechnique : mécanique des sols


Chapitre 1 –
LA MÉCANIQUE DES SOLS
ET SES APPLICATIONS EN INGÉNIERIE
1. Introduction à la Géotechnique

La Géotechnique étudie les caractéristiques des terrains (sols et roches) en vue de leur utilisation
comme matériau ou support de construction. C'est une discipline que l'on peut intégrer dans le
Génie Civil au sens large.

Le Génie Civil est une discipline plus large, que nous définirons comme l'ensemble des disciplines
de construction. Le Génie Civil dans cette définition très large englobe, outre la Géotechnique, le
calcul des structures (qui fait appel à la Résistance des Matériaux), l'étude des matériaux de
construction, les problèmes de bâtiment et d'énergie, les problèmes d'eau, d'assainissement et
d'irrigation, la conception et l'aménagement. Certains y intègrent même l'environnement.

2. Définitions

✓ Roche : En géotechnique, une roche est un agrégat naturel massif de matière minérale. En
géologie, on appelle roche tout élément constitutif de l'écorce terrestre. Cela recouvre donc
les roches au sens géotechnique, mais aussi, le pétrole...

✓ Sol : Le sol est défini par opposition au mot roche, dans sa définition géotechnique. C'est
un agrégat naturel de grains minéraux, séparables par une action mécanique légère. Le sol
est le résultat d'une altération naturelle physique ou chimique des roches. On conçoit donc
que la limite entre un sol et une roche altérée ne soit pas définie nettement. Le sol est un
matériau meuble, ce caractère étant fondamental. Il ne suffit cependant pas à définir un sol
naturel car certains matériaux produits par l'homme présentent aussi ce caractère. Par
exemple les sous produits miniers et les granulats concassés (sable, gravier, ballast...) sont
aussi des matériaux meubles. Le mécanicien des sols étudie donc aussi bien des sols
naturels que des matériaux fabriqués artificiellement à partir de sols ou de roches et
présentant un caractère meuble.

✓ Mécanique des sols : La mécanique des sols est l'application des lois mécaniques et
hydrauliques au matériau sol. Comparé aux nombreux autres matériaux étudiés en
mécanique, les bétons, les aciers, les plastiques, le bois..., le sol présente deux originalités.
C'est tout d'abord un milieu discontinu qu'il faudra donc étudier à la fois dans sa globalité
et dans sa composition élémentaire.

3. Domaines d'application

Les domaines d'application de la mécanique des sols sont nombreux et variés. Ils concernent la
profession des travaux publics, ainsi que celle du bâtiment.

➢ Milieux naturels : Le domaine d'application de la mécanique des sols ne se limite pas aux
constructions ; il comprend également des milieux naturels tels que les versants (problèmes
de glissement de terrain) et les berges de cours d'eau ou de retenues.
➢ Ouvrages en sol : Les ouvrages où le sol est le matériau de base sont aussi bien : des
remblais (routes, voies ferrées, barrages, digues de bassins en terre, plates-formes
maritimes...); ou des déblais (talus, canaux, bassins...).

➢ Ouvrages mixtes : Dans les ouvrages mixtes, le sol intervient en relation avec un autre
matériau, le béton ou l'acier par exemple. Les conditions d'ancrage dans le sol sont souvent
primordiales pour des ouvrages tels que :

• les murs de soutènements (béton, terre armée, sol renforcé par géotextile...) ;
• les palplanches utilisées dans les canaux, les ports, les constructions urbaines... ;
• les parois moulées (à fonction étanchéité ou à fonction soutènement).

➢ Fondations d’ouvrages ou de bâtiments : Dans l'étude des fondations, le sol et l'ouvrage


ne constituent pas un ensemble mixte, mais deux ensembles dont il s'agit de connaître les
interactions. Les mécaniciens des sols distinguent :

• Les fondations superficielles (semelles ou radiers);


• Les fondations profondes (pieux, puits, barrettes).
Chapitre II
Les sols : Définition et structures
1. Formation des sols
D’où proviennent les sols ?
Tout simplement des roches (minéraux), mais ils peuvent contenir aussi des matières
organiques (vases et tourbes)

Suivant les types d’altération (érosion) les sols résultant auront des compositions différentes :
Roche  la désagrégation physique et mécanique des roches consolidées donne des fragments de
roche de même composition que la roche mère : gravier, sable, limon.
Roche  l’altération physico-chimique de la roche en place ou des fragments de roche donne de
nouveaux composés : argiles.
Dans les cas les plus généraux un sol peut contenir des fragments de roche, des particules d’argile
et des matières organiques. Les vides entre ces différents éléments, généralement appelés pores ou
interstices sont remplis d’eau et d’air.
1.1. Désagrégation physique et mécanique des roches
Le facteur principal est le climat qui agit par la température et l’eau.
Sous l’action de la température et aussi des contraintes tectoniques les minéraux qui composent la
roche vont se déformer.
Si ces minéraux ont des propriétés physiques et mécaniques différentes, les déformations
différentielles provoqueront des fissures (quartz et feldspath dans le granite par exemple).
L’eau qui s’infiltre dans les fissures peut entraîner des grands éboulements par la poussée qu’elle
exerce. L’eau sous forme de glace augmentant de volume, désagrège les roches déjà fissurées.

1.2. Altération physico-chimique


C’est l’adaptation des minéraux des roches aux conditions thermodynamiques de la surface
terrestre.
L’altération chimique des roches est due à l’action de l’eau et à celle de substances dissoutes
(CO2, acides humiques…).
1.2.1. Altération des roches magmatiques et métamorphiques
L’altération des roches magmatiques et métamorphiques se produit par hydrolyse de certains
minéraux.
Elle correspond à un échange entre deux milieux, l'eau et le cristal. C’est une destruction des
minéraux par l’eau.
Certains minéraux sont inaltérables comme le quartz, d’autre par contre sont altérables, comme
le feldspath qui se transforme en argile.
Exemple: le Granite : Roche constituée de quartz + mica blanc + feldspath se transforme en Sol :
arène granitique (sol)  grains de quartz + grains de mica blanc + particules d’argile.

Un même type de roche soumis à des climats différents peut donner plusieurs types d’altération.
L'épaisseur de l'altération sera d'autant plus importante que la température est élevée et la
pluviométrie importante.
1.2.2. Altération des roches sédimentaires
Par dissolution: les calcaires sous l’action d’eaux chargées en CO2, produit des karsts (vides) et
des Argiles résiduelles de décalcification.
CaCO3 + CO2 + H2O ---> Ca(CO3H)2 + Résidus insoluble

Par dissolution: le Gypse très soluble dans l’eau provoque des fontis.

Par hydratation : l’anhydrite dont la variété hydratable augmente fortement de volume (60%)
Par oxydation à l’air humide: la pyrite (marnes noires, schistes pyriteux) : désagrégation très
rapide.
2. Les éléments constitutifs d’un sol
Un sol est un mélange :

• d’éléments solides : Provenant de la désagrégation mécanique et/ou chimique d’une roche


mère.

On distingue les minéraux non argileux (Æ>2mm et ayant le même comportement que la
roche mère : Sols pulvérulents), les minéraux argileux (kaolinite, illite et montmorillonite)
et les sols organiques (vases et tourbes)

• d’eau : Existe sous plusieurs formes (eau de constitution, interfeuillets, liée et libre).

• de gaz : Contenu dans les vides, c’est l’air pour un sol sec ou mélange d’air et de vapeur
d’eau pour un sol humide.

2.1. Le gaz
Le gaz contenu dans les vides entre les particules d’un sol est généralement de l’air lorsque le sol
est sec, ou un mélange d’air et de vapeur d’eau lorsque le sol est humide. Lorsque les vides sont
remplis d’eau, le sol est dit saturé.
2.2. L’eau
L’eau gravitaire ou libre: Celle qui peut circuler entre les grains du sol et soumise à la force de
gravité. Elle s’évapore complètement lorsque le sol est porté à une température supérieure à 100°c.
L’eau capillaire: est une partie de l’eau libre qui remonte par capillarité entre les grains. Elle est
retenue à ces endroits par des forces de capillarité (ménisque) qui créent entre les grains des forces
d’attraction.
L’eau liée ou eau adsorbée: constitue un film autour de chaque grain. Elle n’est pas mobile et ne
s’évacue qu’à des températures très élevées (entre 200 et 300°C). Ce film d’eau adsorbée joue le
rôle de lubrifiant entre les grains et son influence est importante sur les propriétés mécaniques du
sol.
L’eau de constitution: rentre dans la composition chimique des feuillets d’argile.

Particule de
Sol humide et sol très fin
non saturé

2.3. Le squelette solide


Lorsqu’un sol est le résultat d’une désagrégation physique ou mécanique d’une roche, les grains
du sol sont constitués des mêmes minéraux que la roche mère. Ils ont en général des dimensions
supérieures à 2 µm.
Lorsqu’un sol est le résultat d’une altération chimique (dissolution et hydrolyse) superposée à une
désagrégation mécanique de la roche, les particules du sol n’ont pas la même structure cristalline
que la roche mère. Elles ont en général des dimensions inférieures à 2µm (argiles).
La roche mère peut être une roche magmatique (ignée), une roche sédimentaire ou une roche
métamorphique.
3. sol grenu- sol fin- sol organique
Les grains d’un sol sont soumis à des forces d’attraction intergranulaires diverses : des forces
électriques, des forces de Van der Waals, etc. Ces forces sont en général faibles et diminuent
rapidement lorsque la distance augmente.
Quand les grains d’un sol sont de petites tailles, ils sont plus proches et le sol présente une forte
cohésion.
Suivant la dimension des grains (diamètre moyen D), nous distinguerons:
Sol grenu : D > 20 µm (les sables sont des sédiments pulvérulents)
Sol fin : D < 20 µm (les argiles sont des sols cohérents)
Lorsque les grains sont constitués de matière organique, le sol est dit organique. Les propriétés
géotechniques des sols organiques sont assez différentes de celles des sols à grains minéraux.
La tourbe résultant de la décomposition de végétaux est un exemple de sol organique.
3.1. Structure des sols grenus
Les sols grenus (sables, graviers, cailloux, blocs), sont constitués essentiellement de silice (quartz),
de calcaire et d’autres roches ou minéraux (feldspaths, micas, pyroxènes,…).
Dans l’exemple des sables on distingue plusieurs types en fonction du milieu de sédimentation et
les agents de transports:
- Les sables éoliens
- Les sables fluviatiles
- Les sables marins
- Les sables résiduels
Dans les sables, on distingue les formes de grains suivantes :
- Émoussés luisants : caractéristique du transport par l’eau
- Ronds mats, émoussés et piquetés caractéristiques du transport par le vent
- Non usés : non transportés (angles vifs)
2 autres paramètres relatifs aux grains solides tiennent un rôle important :
-- La forme des grains : arrondie, anguleuse, sphérique, en plaquette, etc.
-- La nature minéralogique des grains.
3.2. Structure des sols fins: argiles
Les argiles sont formées par un empilement de plaquettes nommées feuillets. Ces feuillets ont
une structure atomique précise, ils sont composés d’une superposition de couches tétraédriques
(SiO4) et octaédriques (Al(OH)6).

La couche tétraédrique : chaque tétraèdre est occupé par un atome de Si4+ encadré par des
atomes d’oxygène (O-2), les tétraèdres assemblés par leur sommet forment un réseau
hexagonal.

La couche octaédrique : formée d’octaèdres occupés par des atomes d’Al3+, et encadrés par
6 hydroxyles OH-.
Feuillet
Les grains d’argile sont formés par un empilement de plaquettes nommées feuillets. Ces feuillets
ont une structure atomique précise, ils sont composés d’une superposition de couches tétraédriques
(SiO4) et octaédriques (Al(OH)6).

En fonction de l’empilement des feuillets tetraédriques (T) et octaédriques (O) ainsi que, la
présence de cations échangeables ou non, on distingue plusieurs familles d’argile :
TO ou 1/1 (kaolinite)
TOT ou 2/1 (smectite, montmorillonite, vermiculite)
TOTO ou 2/1/1 (chlorite)
TO ou 1/1 (kaolinite)

Le feuillet de kaolinite résulte de la liaison d’une couche octaédrique avec une couche
tétraédrique, la liaison se fait par les atomes d’oxygène.
TOT ou 2/1 (smectite, montmorillonite, illite, vermiculite)
Le feuillet comporte 3 couches: 1 couche octaédrique comprise entre 2 couches tétraédriques.
Lorsque les nouveaux minéraux argileux sont formés à partir des micas (muscovites, biotites et
chlorites), le réseau cristallin est plus ou moins conservé, on parle de transformation (vermiculite).
Lorsqu'ils sont formés à partir de silicates qui ne sont pas en feuillets (feldspaths, amphiboles,
olivine...), le réseau cristallin du minéral d'origine est complètement détruit, on parle de
néoformation (kaolinite).
Lorsqu'ils sont formés par des microdivisions des minéraux préexistats on parle de dégradation
(illite).

La montmorillonite (Mg,Ca)O,Al2O3,5SiO2,nH2O)
La particule de montmorillonite résulte de l’empilement des feuillets élémentaires suivants : T-O-
T:

L’illite (KAl2(OH)2,(AlSi3(O,OH)10)
Cette argile à une structure analogue à la montmorillonite, mais des ions de potassium (K) sont
intercalés entre les feuillets tétraédriques. Grâce à ces ions, la liaison est relativement forte et les
molécules d’eau ne peuvent pratiquement plus s’intercaler.
Smectite (2Al2O3,8SiO2,2H2O,nH2O)
De nombreuses variétés de smectite existent, en fonction des substitutions tétra et octaédrique.
De plus la couche inter-foliaire est également de nature variable (cations mono ou divalents 1 à
3, ils sont en moindre abondance, ce qui confère aux smectite leur aptitude au gonflement en
présence d’eau.
Les cations qui assurent la compensation de déficit de charge du feuillet T.O sont principalement
Na+, Ca2+, Mg2+, et K+.
TOTO ou 2/1/1 (chlorite)
La structure de chlorite comporte un feuillet à trois couches identiques à celui de smectite associée
à une couche octaédrique brucitique dans laquelle Al3+ se substitue en partie à Mg2+ .
Elles ont une distance réticulaire de 14 Å.
3.3. Structure des sols fins: Limons
Il est difficile de distinguer un limon d’une argile à l’oeil nu, mais leurs propriétés physiques sont
différentes.
Les grains de limons résultent de la désagrégation mécanique d’une roche et leur structure est
identique à celle de la roche mère. Les grains de limons ont en général des dimensions comprises
entre 2 et 20 µm.
Les limons ne présentent pas des propriétés plastiques, mais en fait tous les sols limoneux
contiennent une certaine proportion d’argile et par conséquent présentent des propriétés plastiques.
3.4. Classification des grains
Blocs rocheux D > 200 mm
Cailloux 20 < D < 200 mm
Graviers 2 < D < 20 mm
Sables grossiers 0,2 < D < 2 mm
Sables fins 20 µm < D < 0,2 mm
Limons (silts) 2 < D < 20 µm
Argiles D < 2 µm

Cette classification est variable selon les pays et la plus part des sols naturels contiennent des
éléments de plusieurs catégories de grains de grosseurs différentes, ce qui conduit des
dénominations plus complexes.
Chapitre III:
Paramètres d’identification des sols
1. Paramètres de définition des sols
1.1. Modèle élémentaire d’un sol

Un sol étant composé de grains solides, d’eau et d’air, on peut rassembler chaque phase en un
volume partiel unique de section unit. Le schéma de la figure 1 permet de retrouver facilement
les relations suivantes (en considérant que le poids de l'air est nul):

Masses Poids Volumes

ma air Wa=0 air Va


Vv

mw eau Ww eau Vw
m W V

ms solide Ws solide Vs

Figure 1: Modèle élémentaire d’un sol

Va volume de l’air
Vw volume de l’eau
Vv volume des vides
Vv = Va + Vw
Vs volume des grains solides
V volume total du sol
V = Vv + Vs
Ws poids des grains ma masse de l’air
solides
Ww poids de l’eau mw masse de l’eau
W poids total ms Masse des garins solides
W = Ww + Ws W
1.2. Les poids volumiques

Le poids volumique (spécifique) total ou humide: 𝑊


𝛾=
𝑉

Le poids volumique des grains solides: 𝑊𝑆


𝛾𝑆 =
𝑉𝑆

Le poids volumique du sol sec: 𝑊𝑠


𝛾𝑑 =
𝑉

Le poids volumique de l’eau: 𝑊𝑤


𝛾𝑤 = = 9.81𝑘𝑁/𝑚3
𝑉𝑤

On prend souvent 𝛾𝑤 = 10𝑘𝑁/𝑚3

𝑊
𝛾𝑠𝑎𝑡 =
Poids volumique du sol saturé: 𝑉

Poids volumique déjaugé: ll est pris en compte lorsque le sol 𝛾 ′ = 𝛾𝑠𝑎𝑡 − 𝛾𝑤


est entièrement immergé

La gravité spécifique (Densité): 𝛾𝑆


𝛾𝑤 =
𝛾𝑤

A noté que pour obtenir les poids, nous multiplions les masses par l'accélération de la pesanteur
g= 9,81m/s2.
W = m.g
1.3. Les masses volumiques

1.4. Les paramètres d’état

Ils indiquent dans quelles proportions existent les différentes phases d’un sol. On définit :

La teneur en eau :
notée 𝝎, est définie par le rapport du poids de l'eau au poids des particules solides d'un volume
donné de sol. Elle s’exprime en pour-cent. Elle est facilement mesurable en laboratoire. NB : Il est
à remarquer que cette teneur en eau peut dépasser 100%.

𝑊𝑤
𝜔% = 𝑥100
𝑊𝑠
L’indice des vides :
C’est le rapport entre le volume des vides et le volume de la matière solide : L’indice des vides
peut être supérieur à 1.

Vv Va  Vw
e 
Vs Vs

Le degré de saturation :
Noté Sr indique dans quelle proportion les vides sont remplis par l'eau. ll est défini comme le
rapport du volume de l'eau au volume des vides. Il s'exprime en pour-cent.

𝑉𝑤
𝑆𝑟% = 𝑥100
𝑉𝑣

Échelle de saturation.

La porosité :
C’est le rapport du volume des vides au volume total. Elle permet de savoir si les vides sont
importants ou non. La porosité est toujours inférieure à 1.
𝑉𝑣
𝜂=
𝑉

Terrains Porosité en %

Sables moyens homogènes 36 - 38

Sables divers 30 - 32

Sables grossiers 28 - 30

Sables fins 42 - 48

Gravier homogène 26 - 30

Limon des moraines 18 - 20

Vase des marais 38 - 40

Argiles vaseuses, alluviales 48 - 52

Granite, gneiss, quartzite, diabase, gabbro 0,2 - 0,8

Schistes cristallins 0,5 - 2,15

Calcaire, marbre, dolomite 1,5 - 6,12

Craie et marnes 3,0 - 8,75

Grès 10,0 - 17,2


1.5. Relations entre les paramètres
Tous ces paramètres ne sont pas indépendants. Ils sont reliés par des relations que l’on peut
retrouver à l’aide du modèle élémentaire (Voir Tableau suivant).

1.6. Importance des paramètres

Parmi tous les paramètres définis précédemment, les paramètres sans dimensions sont
incontestablement les plus importants. Ils définissent en effet l’état du sol, c-à-d l’état de
compressibilité (lâche ou serré) dans lequel se trouve le squelette ainsi que les quantités d’eau et
d’air que contient le sol.
Le poids volumique des grains solides varie dans des limites assez faibles :
26 KN/m3 < s < 28 KN/m3
On peut donc le considérer comme constant et dans ce cas, connaissant le poids volumique de
l’eau (w = 10 KN/m3), les paramètres variables est indépendants d’un sol se réduisent à deux :
• Indice des vides : e
• Teneur en eau : w

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