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Résumé : Séance 1
MSGCGE
Composantes de la séance
• L’origine des séismes et les composantes sismiques
• Le risque sismique
• Aléa local
• Effets de site
• Evaluation de l’effet de site en terme de Vs30, HVSR et H/V
• Interaction sol structure
• Spectre de réponse élastique
• Application de traitement de signal sur Geopsy
Origine d’un séisme:
Le séisme est un mouvement transitoire et passager, provoqué par la libération brutale d’énergie
(contraintes) accumulée durant des années dans la région sismoactive . Cette énergie se propage sous forme
d’ondes sismiques génératrices d’une série de mouvements vibratoires de la surface de la terre.
Action sismique
Méthodes probabilistes
Méthodes déterministes
Le risque sismique est présent partout à la surface du globe, son intensité variant
d'une région à une autre.
Chaque année, il y a plus de cent cinquante séismes supérieurs ou égaux à 6 sur l'échelle de
Richter (c'est-à-dire des séismes destructeurs) à la surface du globe.
Au Maroc, c'est à la région d’Al- hoceima et à Agadir que le risque sismique est le plus élevé.
En effet, ces deux zones sont situées à la frontière de plaque lithosphériques.
Aléa local:
Lors des grands séismes historiques, l’analyse des intensités a amené les scientifiques à
attribuer au sol des effets sur la distribution des dommages. Différents types de sol
modulent en effet la sévérité des ondes sismiques et en conséquence la distribution des
dommages. C’est ce que l’on appelle les effets de site. En général, on distingue les effets liés
à la nature des sols de ceux liés à la topographie.
LES EFFETS LIÉS À LA TOPOGRAPHIE :
Plusieurs observations ont montré que le mouvement sismique du sol était perturbé par la présence de
topographie marquée. C’est l’hypothèse avancée pour expliquer les dommages importants observés lors du
séisme de Lambesc (1906) sur le village de Rognes, situé sur un relief marqué. Quelques exemples montrent
ailleurs des destructions plus marquées au sommet des reliefs: par exemple lors du séisme de San Fernando
(1971), en 1987 lors du séisme de Whittier Narrows (California, 1987) ou en 1994 au cours du séisme de
Northridge (Californie) de 1994. Pour ce dernier cas, Spudich, un sismologue de l’US Geological Survey, observa
de fortes amplifications du mouvement sismique généré par une série de répliques entre le haut et le bas d’un
mont situé dans Los-Angeles.
La présence et la localisation de cette amplification sont étroitement liées à la caractéristique de l’onde
sismique incidente (longueur d’onde) et à la géométrie de la pente. Ces effets mal connus sont attribués à
l’interférence entre le relief et les ondes, ou parfois à l’interférence qui se produit entre les ondes directes
venant du séisme, et celles qui se focalisent dans le relief.
LES EFFETS LIÉS À LA GÉOLOGIE.
Les effets de site de nature géologique ont quant à eux bénéficié
d’un grand nombre d’observations systématiques. La plupart des
villes exposées aux séismes dans le monde ont présenté des
dommages variables en fonction de la nature du sol, d’autant plus
qu’elles sont quasi systématiquement fondées sur des
remplissages alluvionnaires.
- Dans le cas des amplifications de site dominées par la résonance verticale, de nombreux
des études dans la littérature ont montré que:
- La fréquence fondamentale de résonance estimée par le H / V est en bon concordance avec
celle estimée par la méthode SSR
- l'amplification du pic H / V est généralement une valeur inférieure pour le amplification
obtenue en appliquant la méthode SSR
- Le H / V peut échouer dans la détermination de l'amplification à des fréquences plus
grandes que le fondamental, en raison de l'amplification de la composante verticale. En
particulier, pour les effets de site complexes (par exemple 2D Effets de site 3D), peut ne
parvient pas à estimer l'amplification du site.
T=0,075H puiss(3/4)
T=1/F
Comportement d’un bâtiment lors d’un séisme :
Lors d’un séisme, c’est le sol qui est moteur. Les sollicitations mécaniques engendrées
par le séisme sont diverses et il est certain qu’une bonne connaissance de son action
permettrait de mieux construire et minimiser les dégâts. Les séismes se manifestent à la
surface du sol par un mouvement de va-et-vient, Le mouvement est caractérisé par le
déplacement et l’accélération du sol. Les constructions sont liées au sol par leurs
fondations, éventuellement par leurs parties enterrées (sous-sol). Les éléments de
construction solidaires au sol suivent ces déplacements. Cependant les parties en
élévation ne suivent pas instantanément le mouvement et il s’ensuit une déformation
de la structure. Si les constructions ont été conçues et réalisées suivant les règles de l’art
en zone sismique, elles passeront par leur position initiale et se mettront à osciller. Au
cours du mouvement, le bâtiment parasismique doit réagir dans un temps très court
(quelques dizaines de secondes) sans dommage majeur. La rupture survient si le
bâtiment n’a pas été conçu pour résister à ces mouvements [12].
La règlementation parasismique au Maroc a
commencé après le tremblement de terre du 29
Février 1960 à Agadir . Les règlements appliqués à
la construction parasismique à partir de ce séisme
sont :
B) LE REGLEMENT DE CONSTRUCTION
PARASISMIQUE : RPS2011
Effet sur les structures
Effet sur le sol
Sur les ouvrages
En quoi consiste une
construction parasismique ?
Deux techniques :
• http://falstad.com/fourier/
• http://www.geopsy.org/
• https://usgs.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=8ac19bc33
4f747e486550f32837578e1
• http://www.orfeus-eu.org/data/eida/
• https://www.iris.edu/hq/
• https://peer.berkeley.edu/sites/default/files/webpeer-2012-08-
bernard_r._wair_jason_t._dejong_and_thomas_shantz.pdf