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DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

Mécanique des sols II

OUVRAGES DE SOUTENEMENT

Abir Jendoubi
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2023-2024
Mécanique des sols II

PROGRAMME

• CHAPITRE 1: Résistance au cisaillement


• CHAPITRE I1: Ouvrages de soutènement
• CHAPITRE II1: Fondations superficielles
• CHAPITRE IV: Fondations profondes

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Mécanique des sols II

11 Introduction

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Les ouvrages de soutènement sont destinés à retenir les massifs de
terre qui, dans des conditions géométriques données, ne présentent
pas une stabilité satisfaisante vis à vis du glissement. Par exemple,
en vue de réaliser une fouille de grande profondeur, il est nécessaire
de prévoir un blindage des parois pour éviter l’effondrement des
terres sous l’action de leur poids propre. Le but de ce chapitre est de
déterminer les pressions exercées par le sol sur les soutènements et
réciproquement avec l’hypothèse de déformation plane.

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Comme dans le chapitre : résistance au cisaillement, il
est important a distinguer

- Le comportement à long terme et le comportement à


court terme

- Les sol pulvérulents (granulaire, sableux, grossier …)


des sols cohérents frottants (argileux, fins..)

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I- Pression des terres au repos

contrainte horizontale (sur


une facette verticale), s'il n'y
a pas de déplacement latéral

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II- Pression active (poussée) et pression passive (butée)

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II-1- Pression active (poussée)

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II-2- Pression passive (butée)

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PRESSION DES TERRES – SOLS COHÉRENTS

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Pressions en cas de surcharge

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Massif de sol à surface inclinée

La contrainte verticale appliquée à une profondeur z sur une


facette parallèle au talus est

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II-3- États de contraintes au repos, dans le cas actif et le cas passif
Les états de contraintes dans un élément de sol au repos, en cas de poussée et de
butée sont représentés par les cercles de Mohr suivants :

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On peut aussi dessiner les cercles de Mohr Complets

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Théorie de Rankine (1860)

Hypothèses :
- le sol est isotrope ;
- le mur ne modifie pas la répartition des contraintes verticales :
σv = γ.h pour un sol à surface horizontale ;
σv = γ.h.cos β pour un sol à surface inclinée d'un angle β sur l'horizontale

Pour qu’un relâchement de la contrainte horizontale contre un


ouvrage de soutènement entraîne la rupture du sol, le mur doit
nécessairement être flexible : c’est ce sur quoi s’appuie la théorie
de Rankine.

L'inconvénient est qu'on ne tient pas compte du


frottement entre l'ouvrage de soutènement et le sol.

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III- Calcul des forces de poussée et de butée
III-1- Sol pulvérulent

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III-1- Sol cohérent et frottant

a- A long terme

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III-1- Sol cohérent et frottant

b- A court terme

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Massif de sol à surface inclinée
Cas d'un sol pulvérulent

Cas d'un sol frottant et cohérent

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Massif de sol à plusieurs couches

Les contraintes de poussée et de butée sont calculées aa l'interface des couches

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Théorie de coulomb
Prise en compte du frottement mur-sol

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Généralement l’effet du frottement sur le mur est faible dans le
cas actif et il est habituellement négligée (δ = 0);
 Les valeurs de Ka à utiliser sont données dans le tableau
L’angle de frottement sol-mur est pris égal à 0;
 Dans le cas passif, l’effet du frottementsur le mur est
important mais il faut qu’il y ait déplacement du mur pour
que la friction soit mobilisée;
 Les valeurs de Kp à utiliser sont données pour différentes
valeurs de friction sol-mur dans le deuxième tableau
 Lorsqu’il est applicable, l’angle de frottement sol-mur
pourrait être :
- Mur en acier : δ = φ/3;
- Mur en béton : δ = 2φ/3 ;
- On peut aussi utiliser les valeurs typiques du tableau

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IV- Stabilité des murs de soutènement

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V- Les rideaux de palplanches

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V- Les rideaux de palplanches

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V- Les rideaux de palplanches

Les rideaux de palplanches métalliques, sont très utilisés dans les ouvrages,
aussi bien provisoires que définitifs. Cependant, l’étude de leur stabilité
dépend de leur mode de fonctionnement. On distingue alors :

- Les rideaux simplement encastrés en pied, dont la


stabilité est assurée par la réaction du sol de la partie
enterrée, appelée fiche. C’est le cas essentiellement des
batardeaux.
- Les rideaux encastrés en pied et ancrés dont la
stabilité, outre la réaction sur la fiche, est due à un ou
plusieurs ancrages enterrés dans le sol. C’est le cas des
murs de quai, etc..
- Les rideaux simplement butés en pieds et ancrés.

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APPLICATIONS

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Exercice 1

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Exercice 2

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Exercice 3

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Exercice 4

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