INITIATION A LA

1
MECANIQUE DES SOLS I
License 2
2 OBJECTIFS DU COURS

Connaître les paramètres d’identification des sols et leur

importance,

Connaître les composantes du sols,

Connaître les types de glissement de pente et leur causes

Savoir vérifier la stabilité des pentes

Connaître les solutions de stabilisation des pentes instables et les

calculs afférents
3 CONTENU

 UNITE 1: GENERALITES ET PARAMETRES D’IDENTIFICATION DES SOLS

 UNITE 2: ETUDE DES PENTES ET LES TECHNIQUES USUELLES DE STABILISATION DES

PENTES

 UNITE 3: LES TYPES DE MURS DE SOUTENNEMENT ET CALCUL DE LEUR STABILITE

 UNITE 1: GENERALITE ET PARAMETRES
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D’IDENTIFICATION DES SOLS
5 I.GENERALITES

 GEOTECHNIQUE =ETUDE DES PROPRIETES PHYSIQUES, MECANIQUES ET HYDRAULIQUE DES

SOLS ET DU ROC ET DE LEUR APPLICATION EN CONCSTRUCTION CIVIL

 Liée à la géologie, science qui étudie les matériaux de l’écorce terrestre

 MECANIQUE DES SOLS= APPLICATION DES LOIS DE LA MECANIQUE A L’ETUDE DES SOLS.
C’EST L’ETUDE DU COMPORTEMENT DES SOLS SOUS LEURS ASPECTS RÉSISTANCE ET
DÉFORMABILITÉ

 On utilise les données recueillies en mécanique des Sols pour étudier les ouvrages de
génie civil et de bâtiment et assurer leur stabilité en fonction des sols sur lesquels ils doivent
être fondés, ou avec lesquels ils seront construits (barrages en remblais);
6 I.2 HISTORIQUE
 Comment la géotechnique est née
 Idée d’utiliser le sol pour construire
 En 1776 COULOMB formule les premières équations pour calculer la pression des
sols sur les mûrs de soutennement, 100 ans plus tard OTTO MORH (allemand
developpe la théorie de COULOMB
 Le Français DARCY développe la théorie d’écoulement de l’eau dans les sols,
 1925 TERZHAGI rédige le 1er traité de géotechnique et inaugure la pénétration
standard
7 I.3 DOMAINES D’APPLICATION DE LA
GEOTECHNIQUE
 Transport, bâtiment, hydraulique et hygiene publique,
8 I.3 DOMAINES D’APPLICATION DE LA
GEOTECHNIQUE
9 I.3 DOMAINES D’APPLICATION DE LA
GEOTECHNIQUE
10 I.3 DOMAINES D’APPLICATION DE LA
GEOTECHNIQUE
11 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS
 Phase solide, liquide ou gazeuse

 Ces propriétés vont déterminer le comportement des sols (mou, dure sensible à
l’eau ou pas etc…) et leur résistance,
12 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS
 Phase gazeuse : composée d’air, de vapeur d’eau et/ou gaz provenant de la
décomposition des matières végétales.
Phase liquide : En général, il s’agit d’eau (douce, salée, sulfureuse ou minérale,
…) ou de pétrole. L’eau peut revêtir plusieurs formes : eau de constitution, eau
adsorbée ou eau libre. En fonction de la température, elle peut être elle-même
solide, liquide ou gazeuse.
Remarque : lorsqu’un sol est humide mais non saturé ; l’eau libre est en général
concentrée aux points de contact entre les grains. Elle est retenue à ces
endroits par
des forces de capillarité et forme des ménisques. Tandis que dans un sol saturé,
tous les interstices entres les grains son comblés d’eau. L’eau capillaire et l’eau
libre
constituent l’eau interstitielle
Phase solide : Elle est constituée de matières minérales (fines ou grossières
provenant de la désagrégation physique ou chimique de la roche) et
organiques
(provenant de la décomposition des racines ou autres êtres vivants).
13 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS
 Paramètres dimensionnels :
- teneur en eau
14 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS
 Paramètres adimensionnels :

 Dégré de saturation:
15 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS

16 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS
 II.1 Les poids et masses volumiques

 Masse volumique totale= masse volumique du solide+liquide

 Idem Poids volumique
17 II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET LA
CLASSIFICATION DES SOLS
 II.2 Les poids et masses volumiques sec

 Masse volumique totale= masse volumique du solide+liquide

 Idem Poids volumique
 UNITE 2: ETUDE DES PENTES ET LES TECHNIQUES
USUELLES DE STABILISATION DES PENTES
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19 II-LA STABILITE DES PENTES

 Les pentes tendent à se déplacer vers le bas

 Forces en présence :
 La force motrice : poids du sol déstabilisant
 La force stabilisatrice: somme des forces de résistance au cisaillement du sol selon un
plan défini
20 II-1 LES TYPES DE GLISSEMENT ET LES
CAUSES
Type de glissement
 Dépendent de la nature du sol
 Sols grenus ou pulvérulents: la résistance au cisaillement dépend de
l’enchevêtrement des particules
 Sols cohérents: la rupture survient en profondeur suivant des plans de
cisaillement dont l’emplacement, la configuration et la forme dans le dépôt ne
sont pas connus
 Glissement à flanc de talus
 Glissement au pieds de talus
Selon plan de cisaillement rectiligne, circulaire ou quelconque
Causes
 Conditions climatiques (l’eau, les vents)
 Les activités anthropiques
21 II.2 LES TECHNIQUES DE STABILISATION
DES PENTES
 Avant tout travaux d’excavation ou de construction, il faut vérifier la
stabilité de la pente en fonction des coefficients de sécurité
 Si on juge que la pente est instable, il faut la stabiliser. On peut le faire en
 Chargeant le pied de la pente
 Décharger le haut de la pente
 Réduire l’inclinaison
 Mettre des drains
 Construire un mûr de soutènement
22 II.3 LE COEFFICIENT DE SÉCURITÉ
 C’est le rapport de la force stabilisatrice sur la force motrice ou du moment
stabilisateur sur le moment moteur.
 Pour une pente donnée, on peut calculer le coefficient de sécurité suivant
plusieurs plans de rupture critiques qui auront des coefficients différents,
 Si le coefficient est inférieur à 1 la pente est jugée instable
 Si il est compris entre 1,0 et 1,2 il est jugé à la limite de la stabilité
 Si il est supérieur à 1,5 la pente est jugée stable
23 II.3 CALCUL DE LA STABILITE DE LA PENTE
 On détermine la stabilité de la pente en calculant sont coefficient de
sécurité. Le type de rupture définit la complexité du calcul. On s’intéressera
au cas simples notamment les plans de rupture rectiligne et les plans de
rupture circulaire
24 II.3.1 Plan de rupture rectiligne

 Forces stabilisatrice S=ΣSi∆li ou S=S.l

 S= force stabilisatrice par unité de longueur
 Si=résistance de cisaillement à la position i
 Longueur unitaire ou s’applique la résistance au cisaillement
 La résistance au cisaillement drainé S’=c’+σ’tanφ’
 La résistance au cisaillement non drainée S=Cu
 Le coefficient de sécurité Fs=W/Ssinа
25 II.3.1 Plan de rupture circulaire

 Forces stabilisatrice S=ΣSi∆lisinа ou S=S.l

 La variation des si compliquent le calcul, on se sert ici des moments
stabilisateur et moteur. On détermine ces moments par 2 méthodes:
 Méthode de l’arc de cercle de patterson: Ms=R.S
 Le coefficient de sécurité Fs=Ms/Mm

Méthode des tranches de fellenius: Mm=W.e

Le coefficient de sécurité Fs=Ms/Mm
On divise la zone en tranche de sol indépendants, qui on leur poids chacun
et leur bras de levier ei par rapport au centre de rupture
Ms=R Σ Si ou S=Cu.l
Mm= Σ Wi.ei
26

UNITE 3: LES TYPES DE MURS DE SOUTENNEMENT ET

CALCUL DE LEUR STABILITE
27 III-LES MURS DE SOUTENEMENT

 GENERALITES
Les murs de soutènement sont utilisés pour retenir les sols soit pour des besoins
d’espaces (milieu urbain, pente de talus importante), en terrain escarpé ou
utilisé comme butée pour des pentes instables
28 III.1-LES TYPES DE MURS DE
SOUTENEMENT
Il existe 4 types:
-Mûrs poids
29 III.1-LES TYPES DE MURS DE
SOUTENEMENT
-Mûrs cantilever
30 III.1-LES TYPES DE MURS DE
SOUTENEMENT
-Mûrs à contrefort
31 III.1-LES TYPES DE MURS DE
SOUTENEMENT
--Mûrs à caisson
32 III.2-POUSSEE DES TERRES SUR LES MURS
DE SOUTENEMENT
Les terres exercent des pressions verticales en leur sein, mais aussi des pressions
horizontales. Les sols n’étant pas des liquides, la pression horizontale diffère de
la pression verticale. Dans le cas des ouvrages de soutènement, c’est la
pression horizontale qui nous intéresse.
Cette pression horizontale dépend du type de sol
33 III.2-POUSSEE DES TERRES SUR LES MURS
DE SOUTENEMENT
 POUSSEE DES TERRES AU REPOS: relation entre contrainte horizontale et
contrainte verticale par K0
 Théorie de Rankine et cercle de Morh
 Poussée active (sol pulvérulent et sol cohérent): la contrainte horizontale du
sol sur le Mur. Le sol peut se rompre si elle diminue. Le rapport entre
contrainte verticale et horizontale est donné par Ka (coefficient de
poussée des terres), on le détermine cercle de Morh-coulomb et on en
deduit Ka
 Pression active: c’est la pression minimale que le sol va exercer sur le mur,
 Diagramme des contraintes (sols pulvérulent et sol cohérent)
34 III.2-POUSSEE DES TERRES SUR LES MURS
DE SOUTENEMENT
 Poussée passive ou butée (sol pulvérulent et sol cohérent): la contrainte
horizontale du sol sur le Mur dans le sens de la compression du sol. Le sol
peut se rompre si elle augmente.
 la relation entre la contrainte verticale et la contrainte horizontale est
notée KP,
 Diagramme des contraintes (sols pulvérulent et sol cohérent)