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Préambule
Chapitre II : Les Fondation Superficielles
5.58 m
56.29 m
58.2 m
-1.91 m
Chapitre II : Les Fondation Superficielles
Chapitre II : Les Fondation Superficielles
1: Définition
Une fondation est l'élément de construction constitue la partie inférieur
(infrastructure) qui transmet la charge de l'ouvrage (superstructure), dans
les conditions les plus favorables, au terrain de fondation. Les éléments
géométriques qui la définissent sont :
q
B, la largeur de la fondation ;
L, la longueur ;
Df, l'encastrement qui est la profondeur
de la base de la fondation.
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2: Type de fondation
Les fondations superficielles sont des fondations faiblement
encastrées. Les fondations profondes reportent les charges
dans les couches profondes, mais aussi dans les couches
superficielles qu'elles traversent. Pour différencier ces deux
types de fondation on
b b b
b
a b c d
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4. Catégorie de fondation
Les fondations se divisent en deux catégorie :
A : aire de la semelle.
Qu : est la charge limite ou capacité portante de la semelle. C'est la
charge maximale que peut supporter celle-ci et qui entraîne la rupture du
sol. Elle est limitée conventionnellement à S=B/10
Cisaillement générale
C A B
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7. Hypothèses d’études
Le dimensionnement des semelles de fondation se base sur les
hypothèses suivantes :
- les charges sont centrées sur les semelles,
- le sol est homogène,
- les semelles sont rigides,
- le diagramme de répartition des pressions sur le sol est
uniforme,
- la transmission des charges appliquées aux semelles s’effectue
par l’intermédiaire de bielles obliques et symétriques par rapport
à l’axe. Ces bielles de béton comprimé engendrent des efforts
de traction à la base des semelles. Les armatures équilibrent ces
efforts de traction,
- l’état limite de stabilité de forme est satisfait,
- l’état limite de service vis-à-vis des déformations est satisfait
(les tassements différentiels ne sont pas à prendre en compte.
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8. Détermination de la contrainte ultime
La contrainte limite ultime, notée qu, est déterminée à partir des
caractéristiques du sol sur lequel elle repose.
qu est déterminée à partir :
- d'essais en laboratoire, d'essais pénétrométriques, d'essais
pressiométriques
9. Détermination de qu à partir des essais en laboratoire
L'essai à la boîte à cisaillement ou l'essai triaxial permettent de
déterminer l'angle de frottement interne ϕ, et la cohésion c d'un
sol. La contrainte limite ultime, pour une semelle de largeur B
soumise à une charge centrée verticale, est déterminée avec la
formule suivante (selon Terzaghi 1943) :
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Attention : si la semelle
de fondation est
inclinée, ou si la charge
est inclinée sur la
semelle, ou si le terrain
est en pente, le
coefficients Nγ, Nq, Nc
changent de valeur.
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10. Détermination de qu à partir des essais
pénétrométriques
Les essais pénétrométriques permettent de déterminer un effort
de pointe noté qc ou qd selon le type de pénétromètre.
11. Détermination de qu à partir de l'essai au pénétromètre
statique
Pour une semelle de largeur B soumise à une charge centrée
verticale et d'encastrement D, la valeur de
la contrainte limite ultime est :
σ
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Béton de propreté : C’est un béton maigre (dosage minimum de
150 kg/m³ de ciment. Son épaisseur est > 4 cm et sa largeur
supérieure, en général, à celle de la semelle. Il n’est jamais coffré.
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Afin de respecter l’enrobage, les armatures sont positionnées sur
le béton de propreté par l’intermédiaire de cales.
Coffrage et bétonnage
La semelle peut être coffrée latéralement ou bien coulée
directement dans la fouille, selon ses dimensions et la tenue des
terres. Le bétonnage est effectué en une seule fois sans reprise
de bétonnage.
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Joint de rupture
Un joint de rupture doit être prévu entre 2 ouvrages voisins,
lorsqu’ils subissent des différences importantes de charge,
s’appuient sur des sols de natures différentes ou possèdent des
fondations de natures différentes (cas d’un ouvrage à construire
contre un ouvrage ancien).
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Joint de dilatation
Un ouvrage soumis à de grandes différences de température va
subir des dilatations d’autant plus importantes que cet ouvrage est
long.
En régions tempérées il est donc prévu de disposer des joints de
dilatation tous les 30 m.
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Fondations sur sol en pente
Dans ce cas les fondations se trouvent à des niveaux différents et
les semelles supérieures peuvent exercer une poussée sur les
semelles inférieures qui ne sont pas dimensionnées en
conséquence, ou risquent d’amorcer un glissement d’ensemble.
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Afin de résoudre ce problème il existe 2 solutions :
1. Soit respecter une pente de 2 pour 3 entre les 2 semelles.
2. Soit, si cela s’avère impossible, exécuter des redans en gros
béton.
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Fondation sur sol gonflant (sol argileux)
Dans ce cas il peut se produire, après terrassement de la fouille,
un gonflement par déchargement du poids des terres excavées ou
par augmentation de la teneur en eau du sol. On peut alors soit
effectuer une purge (ôter le sol argileux pour le remplacer par un
meilleur sol), soit traiter le sol en place (à la chaux par exemple)
ou soit en tenir compte dans les calculs.
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FIN
Glissement d’un talus
Affaissement du sol
L’érosion
Gonflement - retrait
Liquéfaction du sol