UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
L1 : Géographie (2020-2021)

GEODYNAMIQUE EXTERNE
Pr Guilgane FAYE
Dr Amadou Abou SY
Dr Seydou Alassane SOW

8/31/2021
Dr Cheikh Ahmed Tidiane FAYE 1
 PLAN DU COURS
Introduction
CHAPITRE 1 :
DYNAMIQUE ET FORMES DE
L’EROSION
1.1. L’érosion hydrique
1.2.L’érosion éolienne
1.3. L’érosion glaciaire
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 CHAPITRE 2 :

L’EROSION MARINE

2.1. Les formes du relief littoral

2.2. La modification de côtes
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Introduction
La dynamique externe de la terre, ou la
géodynamique externe, concerne l'évolution
dynamique de la surface de la Planète.
L'eau, la glace, le vent, sculptent les surfaces
continentales. Les paysages obtenus reflètent
la nature, la composition et l'architecture des
formations géologiques.
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Les continents s'aplanissent et tendent vers
un niveau de base, celui des océans. Si les
processus d'érosion dominent sur les
continents, ce sont plutôt les processus de la
sédimentation qui prévalent dans les océans.
Il existe un lien entre géodynamique interne
et géodynamique externe : la dynamique
reliée à la tectonique des plaques vient
souvent rajeunir les reliefs des continents ;
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la topographie des océans et son évolution
sont aussi tributaires de la tectonique des
plaques. A la surface des continents les
principaux volumes et reliefs sont mis en
place par les processus de la géodynamique
interne. Les reliefs ainsi que les roches qui les
constituent subissent l’action de l’érosion.
L’érosion est la destruction des reliefs.
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Elle consiste en une dislocation du matériel
rocheux. C’est le détachement de fragments
ou de particules de roches de leur position
initiale, ensuite un transport de débris ;
transport générateur d’usure enfin dépôt. Le
terme érosion peut avoir deux sens :
*Au sens strict, on l’identifie à un creusement
*Au sens large, elle signifie creusement plus le
résultat du creusement, donc en trois phases :
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Creusement, Transport, Accumulation d’où le
cycle : EROSION-TRANSPORT-
SEDIMENTATION (cycle: ETS)
L’érosion est en réalité une chaîne de
phénomènes physiques et chimiques qui
aboutissent à la formation de nouveaux
reliefs. En détruisant les reliefs préexistants,
l’érosion contribue à façonner des formes
nouvelles originales appelées modelés.
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Se distinguent plusieurs types d’érosion :
L’érosion géologique qui sculpte la surface
de la terre et crée les grands ensembles de
relief. Elle se fait essentiellement dans les
conditions naturelles.
L’érosion des sols plus étroitement liée aux
terres agricoles sous la forme de la mise en
valeur.
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L’érosion par le réseau hydrographique qui
est l’érosion des berges (sapement) et
creusement au fond du lit par l’écoulement
des eaux.
L’érosion marine le long des littoraux.
Le dépôt constitue le terme du cycle
sédimentaire. Les cours comportent deux
grandes parties : dynamiques et formes de
l’érosion et l’érosion marine.
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 CHAPITRE 1 :
DYNAMIQUE ET FORMES DE
L’EROSION
1. L’érosion hydrique
2. L’érosion éolienne
3. L’érosion glaciaire
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Les produits de l’érosion sont pris en
charge par des agents qui les évacuent
vers les aires de sédimentation soit
marine soit continentale.
Ces grands agents de transport sont :
*L’eau par l’érosion hydrique ;
*Le vent par l’érosion éolienne ;
*La glace par l’érosion glaciaire ;
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 I.EROSION HYDRIQUE
Les eaux courantes intéressent la quasi-totalité
de la surface terrestre sauf dans les régions
englacées en permanence et dans certaines
régions désertiques. Cette érosion hydrique
peut se présenter sous deux formes :
*Par la pluie, érosion pluviale.
*Par les fleuves, érosion fluviale.
Dans les deux cas, l’eau est l’agent
morphodynamique principal.
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 1.1. L’eau comme agent d’érosion
mécanique
Cette érosion est d’autant plus grande que la
vitesse de l’eau est importante.
La densité (quantité d’éléments) , la viscosité
(concentration d’éléments) et la vitesse
(rapidité) de l'agent de transport déterminent
la forme de l'accumulation sédimentaire (corps
sédimentaire).
8/31/2021 14
Schématiquement :
* vitesse forte : pas de dépôt
* vitesse faible : décantation,
lamination
* viscosité faible (pâteux) : courant de
traction, éléments classés
* viscosité forte : coulée de débris,
éléments en vrac.
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La viscosité dépend de la quantité de
matériaux transportés en suspension et
en solution. Elle conditionne la
compétence du fluide. Un écoulement à
forte charge est très visqueux et peut
transporter des matériaux de grande
taille. La vitesse est fonction de la pente
et de la viscosité du fluide :
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sur une même pente, une eau pure
coule plus vite qu'une eau chargée.
Un gradient de vitesse existe
depuis le fond, où la vitesse est
nulle, jusqu'à la surface où la
vitesse est maximale.
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 1.2. L’eau comme agent d’érosion chimique
L’eau est aussi un agent d’altération chimique.
En simplifiant on peut distinguer les
phénomènes de dissolution et les phénomènes
d’hydrolyse.
La dissolution est d’autant plus redoutable que
la solubilité des minéraux est élevée, les plus
vulnérables étant les minéraux des roches
salines.
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En fait c’est surtout la dissolution de la
silice et celle du carbonate de calcium qui
intervient dans les phénomènes géologiques.
Les phénomènes d’hydrolyse laissent
subsister une phase insoluble (minéral
résiduel) après la mise en solution des ions.
L’hydrolyse est favorisée par
l’augmentation de température.
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Théoriquement on aboutit à des
réactions d’équilibre, mais le lessivage,
en entraînant les produits de l’hydrolyse
et en renouvelant les ions H+, permet la
poursuite de l’altération.
Les phénomènes d’hydrolyse sont en
grande partie liés aux propriétés
particulières de la molécule d’eau.
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 POSEZ VOS QUESTIONS

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I.L’EROSION PLUVIALE :
1.1. Le Ruissellement :
Elle s’exerce dans tous les domaines
climatiques. La pluie qui tombe arrache les
particules du sol (désagrégation).
C’est sa force qui lui permet d’arracher ces
particules, ce qui provoque l’érosion par
rejaillissement Splash erosion ou battance.
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8/31/2021 27
Une averse (soudaine et abondante)
de 100mm peut faire rejaillir
300tonnes de particules/ha. Une fois
détachées, ces particules sont mises en
mouvement par l’écoulement le long
de la pente. Ainsi le Ruissellement se
déclenche dés qu’il y a une pente.
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On distingue :
Ruissellement Diffus : il désigne un
écoulement de petits filets d’eau qui
se recoupent à la faveur des
irrégularités de la topographie.
Il correspond à des écoulements de
faible capacité de transport.
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Ruissellement concentré : A la faveur
d’écoulement disposant d’une plus
forte capacité de transport et dans les
milieux dénudés, l’eau creuse des
ravines plus profondes, ces ravines se
transforment en larges ravins et
profonds de plusieurs dizaines de
mètres.
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Cas de Djoudé diabé, dans l’ile à morphil (département de Podor,
Sénégal) sur les rives du fleuve Sénégal

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 Ravinement sur sol sableux le long du Saloum au village
de Djanké Souff

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Ruissellement nappe : il est aréolaire et
apparaît lorsque l’écoulement s’effectue sous
formes de lames d’eau étalées parcourant des
pentes faibles. Ces formes d’écoulement sont
caractéristiques des milieux tropicaux, arides
et semi arides où l’intensité des pluies
provoque une saturation immédiate des sols.
 Ruissellement de saturation : lorsque le sol
est saturé par suite de pluies prolongées ;
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 Ruissellement d’intensité : lorsque
l’intensité de la pluie dépasse la vitesse
d’infiltration.
Le ruissellement est aussi fonction de la
viscosité du liquide, de sa vitesse déterminée
par la pente, ainsi que de la rugosité du fond
et de l’épaisseur de la tranche d’eau ruisselée.
Ces différentes formes de ruissellements
engendrent plusieurs formes d’érosion :
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 L’érosion en feuillets ou sheet erosion,
pelliculaire uniforme sur une surface
donnée.
 L’érosion en rigoles ou rill erosion ou en
griffes, ce qui donne une incision.
 L’érosion en ravines qui intéresse la
surface arable, mais également les
couches profondes du sol.
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Ainsi, crues et inondations se produisent
quand les eaux de pluie ou de fonte des
neiges s’accumulent plus vite que les sols
ne peuvent les absorber ou les cours
d’eau les évacuer.
L’érosion des berges ou érosion latérale
qui résulte de l’attaque des berges par
l’eau.
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Les formes d’érosion dépendent :
 De la nature du sol
 De la pente
 Du taux de couverture végétale
 De la présence ou de l’absence de
l’homme.
Le schéma qui suit présente de façon simple le
bilan hydrique de la surface terrestre.
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8/31/2021 Bilan hydrique à la surface de la terre 39
On y voit que moins de 7% de
l'eau du cycle total est disponible
pour modeler les continents par
ruissellement, mais il s'agit d'un
agent très efficace.

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 1.2. Le ravinement
Le ravinement est l’action d’entraînement
de matériaux sur les versants (érosion de
surface) et surcreusement de la surface
topographique de terrains meubles ou peu
indurés par de petits thalwegs (ravines),
qui ne sont pas le siège d’écoulement
permanent.
8/31/2021 41
Ils se développent sur les pentes et coteaux lors des
ruissellements générés par les précipitations de
forte intensité, directement par concentration des
eaux météoriques en surface ou indirectement en
subsurface depuis un horizon de terrain induré.
Les vitesses d’écoulement sont fonction de la
pente, de la teneur en eau, de la nature des
matériaux et de la géométrie de la zone
d’écoulement (écoulement canalisé ou zone
d’étalement).
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Dans les zones où se produit le ravinement,
les biens et équipements pourront être sous-
cavés ce qui peut entraîner leur ruine
complète, et/ou engravés par des matériaux
en provenance de l’amont. En contrebas,
dans les zones de transit ou de dépôt des
matériaux,
8/31/2021 43
le phénomène de ravinement peut
prendre la forme de coulées boueuses.
Ces phénomènes sont aussi liés à l’état
de la couverture végétale du sol. Toute
végétation jouant un rôle bénéfique ;
toute imperméabilisation jouant un
rôle aggravant.
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Les pratiques culturales, comme
le développement de
l’urbanisation et des réseaux de
voiries, en favorisant le
ruissellement concentré,
concourent à l’apparition de ce
type d’érosion.
8/31/2021 45
Ravinement
8/31/2021
sur sol argileux le long de la Falémé au village de Kidira
46
 POSEZ VOS QUESTIONS

8/31/2021 47
2. L’érosion Fluviale
Elle peut s’effectuer latéralement par
le sapement des berges et
verticalement par le creusement.
Cette forme d’érosion dépend de la
puissance du réseau hydrographique
et sa charge en abrasifs.
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 2.1. L’évolution de la vallée fluviale
Une vallée fluviale est une vallée creusée par
le lit d’un cours d'eau au cours de son
cheminement depuis sa source, qui peut être
un glacier ou la jonction des eaux de
ruissellement, jusqu’à son embouchure dans
la mer ou sa confluence avec un autre cours
d'eau plus important.
8/31/2021 49
Une vallée est couramment définie
comme une forme de relief creusée par
un cours d'eau et limitée par des
versants ; Elle peut également être
définie comme la face ou partie inclinée
comprise entre la base et le sommet
(d'une colline ou d'un relief
montagneux).
8/31/2021 50
C'est bien connu, les eaux de ruissellement
creusent les vallées. La profondeur, la largeur
et les formes de ces dernières se modifient
avec le temps. La vallée alluviale est aussi
appelée aussi plaine alluviale du fait que la
pente est très faible et souvent sur un terrain
très meuble formé d’alluvions. La rivière
prend toutes ses aises, s’élargit en formant
plusieurs bras et rejoint la mer.
8/31/2021 51
La vallée alluviale présente des
versants évasés, un fond large et plat
(lit majeur couvert d'alluvions)
lorsqu'elle est parcourue par une
rivière importante ou un fleuve. Cette
vallée alluviale est façonnée dans des
bas plateaux ou des plaines et des
roches peu résistantes.
8/31/2021 52
Elle comprend parfois des terrasses
fluviales, plans alluviaux étagés qui
témoignent des étapes de l'enfoncement du
lit fluvial et du creusement de la vallée.
Elle comprend parfois des terrasses
fluviales, plans alluviaux étagés qui
témoignent des étapes de l'enfoncement du
lit fluvial et du creusement de la vallée.
8/31/2021 53
La terrasse est une forme de relief plane
disposée au-dessus de la plaine d’inondation
d’un cours d’eau (terrasse fluviatile), au-
dessus du rivage, le long des littoraux
(terrasses marines), ou construite par
l’Homme au flanc d’une vallée. Les terrasses
rocheuses résultent de l’érosion exercée par
un cours d’eau ou par la mer (terrasse
d’abrasion) ;
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Les terrasses construites sont formées
d’une accumulation d’alluvions (terrasse
alluviale), de dépôts marins ou de
constructions récifales (terrasse
corallienne).Il y a ainsi alternance de
phases de sédimentation et de phase
d'érosion dans la vallée fluviatile. La
conséquence en est la formation des
terrasses fluviatiles.
8/31/2021 55
Lorsqu’un fleuve creuse sa vallée, il s’enfonce
dans ses alluvions. C’est le cas chaque fois
qu’il y a régression. On peut avoir un système
de terrasses superposées par rapport au lit
actuel. Chaque terrasse correspond à une
régression de la mer.
La formation des terrasses répond à la
succession de plusieurs phases
8/31/2021 56
Dans un premier temps, il y a accumulation
d'alluvions en phase transgressive.
Dans un deuxième temps, l'alternance des
transgressions et des régressions rend
possible l'empilement de plusieurs terrasses
les unes sur les autres. L'intensité du
creusement permet d'avoir plusieurs
dispositions possibles.
8/31/2021 57
Les terrasses fluviatiles se disposent en plans
étagés, plus ou moins symétriques, de part et
d’autre des cours d’eau.
8/31/2021 58
Elles représentent les positions successives des
lits fluviaux qui jalonnent les étapes de
l’enfoncement du réseau hydrographique,
durant le Quaternaire. Pour chaque lit, la
terrasse la plus haute est la plus ancienne, et
la plus basse la plus récente/////.
Schématiquement, les étapes d’évolution
d’une vallée fluviale sont les suivantes :
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a) Stade de la jeunesse :
Dans un premier temps, les eaux de
ruissellement creusent les vallées fluviales en
profondeur, les transformant ainsi en vallées
étroites dites en V.
Le gradient de pente du cours d'eau est très
élevé : cascades, torrents, rapides et chutes
sillonnent la vallée et sculptent des pentes
abruptes sur leur passage.
8/31/2021 60
8/31/2021 61
La cascade est une chute abrupte et
soudaine de l’eau d’une rivière ou d’un
cours d’eau sur une certaine hauteur
avant de rejoindre son lit ; l’eau peut
couler en chute libre.
Le terme cascade est également appliqué
à une chute d’eau si, en plongeant, elle
reste au contact du lit du cours d’eau.
8/31/2021 62
Les chutes d’eau ont de la valeur
car elles peuvent être utilisées
comme sources hydroélectriques.
La rapide est une section de cours
d'eau à très fort courant.

8/31/2021 63
 b) stade de la maturité :
A l'étape de la maturité, le cours d'eau
aplanit ses reliefs et diminue son gradient
de pente ; il commence alors à éroder
latéralement, élargissant la vallée et
créant, par ses dépôts, une plaine
d'inondation ou vallée alluviale.

8/31/2021 64
Cette dernière se construit par
l'apport constant de sédiments issus
de l'érosion en amont et par
l'épandage dans la vallée de ces
sédiments durant les périodes de
débordement dues aux crues.
8/31/2021 65
8/31/2021 66
c)Stade de vieillesse
Ce stade est atteint lorsque celle-ci
est beaucoup plus large que les plus
larges méandres du cours d'eau. A
noter que les tributaires du cours
d'eau principal, contribuent eux
aussi à aplanir les reliefs adjacents.
8/31/2021 67
8/31/2021 68
L’évolution de la vallée fluviale en fonction de
l’écoulement de l’eau. Une vallée est vive
lorsque son point bas est occupé par un cours
d'eau permanent. Et selon les lieux
géographiques et les différentes natures de
terrains, elle peut devenir sèche, morte ou
aveugle. La vallée est sèche si l'écoulement a
cessé faute d'alimentation en eau ou lorsque
toutes les eaux s'infiltrent dans le lit mineur.
8/31/2021 69
Elle est morte si la rivière l'a abandonnée au
profit d'un autre tracé. C’est une vallée qui a
perdu ses eaux au profit d’une vallée voisine
dont les rives sont plus basses (Val de l'Asne à
Toulouse où les eaux de la vallée de la Moselle
(rivière) ont été captées par la Meuse (fleuve).
Une vallée aveugle est une vallée qui a perdu
ses eaux par infiltration dans le sol calcaire et
qui est fermée en aval par une muraille.
8/31/2021 70
 2.2.Du rôle morphodynamique des fleuves
Les fleuves et les rivières, écoulements
concentrés, prennent en charge les matériaux
issus des versants, à l'état dissous (carbonate
de calcium, par exemple) ou de débris
solides, qui, en s'entrechoquant, acquièrent
un émoussé caractéristique (sables, graviers
et galets).
8/31/2021 71
L'énergie déployée par les cours d'eau en fait
de puissants agents d'érosion, dont le rôle se
manifeste surtout dans le façonnement des
vallées, par approfondissement du talweg
(axe du fond de la vallée) et sapement latéral
des berges. Torrents, rivières et fleuves sont
capables d'éroder leur substrat et de
transporter et d'accumuler des sédiments.
8/31/2021 72
L'érosion est d'autant plus importante
que la vitesse, la turbulence et la
charge sédimentaire du cours d'eau
sont élevées.
Dans le cas des substrats peu
consolidés, la turbulence du courant
suffit à creuser le fond du cours d'eau
et à saper les berges.
8/31/2021 73
Pour entailler les formations rocheuses
dures, le courant doit transporter des
sédiments grossiers (sables, graviers) qui
jouent le rôle d'abrasif. L'érosion
fluviatile est particulièrement
importante dans la partie haute d'un
cours d'eau.
8/31/2021 74
Elle produit des vallées en V dans les
substrats meubles et des gorges à parois
verticales dans les roches consolidées. Dans
les sinuosités des cours d'eau, ou méandres,
l'érosion a lieu sur la rive qui est à l'extérieur
du méandre, où la vitesse du courant est la
plus élevée. Ce phénomène conduit à la
migration des méandres vers l'aval.
8/31/2021 75
 Erosion et de dépôt dans un cours d'eau méandrique
8/31/2021 76
8/31/2021 77
 POSEZ VOS QUESTIONS

8/31/2021 78
3) Erosion Eolienne :
Le vent constitue un facteur important
d'érosion et de transport des sédiments
à la surface de la planète. Il est
particulièrement actif dans les régions
sèches où la végétation est quasi-
absente, comme les déserts.
8/31/2021 79
Les régions désertiques, qu'on définit
comme les régions qui reçoivent moins
de 20mm de précipitations/an, couvrent
près du tiers de la surface terrestre. Les
grands déserts du monde (Sahara,
Kalahari, Gobi, les déserts d'Australie)
se trouvent entre les latitudes 10° et 30°
de part et d'autre de l'équateur.
8/31/2021 80
8/31/2021
Localisation des déserts 81
Le vent est le principal agent de
l’érosion dans les zones désertiques,
mais il n’est efficace que quand sa
vitesse est ≥ à 4m/s c’est le seuil
dynamique : il érode
par déflation, par corrasion,
mais aussi, il accumule.
8/31/2021 82
3.1. Déflation éolienne.
La déflation est le balayage par le vent des
débris meubles et fins. Son résultat est un tri
de matériaux où seuls les grossiers restent
en place. Le paysage formé est le REG.
La corrasion est l’attaque de la roche même
dure, par le vent armé d’abrasifs
notamment les grains de quartz.
8/31/2021 83
La corrasion modèle des cailloux en facettes
légèrement concaves, l’une
perpendiculairement au vent dominant, les
autres obliquement. Elle dégage les plans de
schistosité et les diaclases des roches par
l’érosion différentielle des parois. Elle sculpte
des buttes et des sillons dans les argiles, les
schistes et les grés.
8/31/2021 84
La forme de ces reliefs est allongée dans la
direction du vent. Elle est dominée par un
abrupt du côté du vent c’est un Yardang.
Dans les déserts, l'agent principal d'érosion et
de transport des matériaux est le vent. Si le
vent peut agir si efficacement pour éroder et
transporter les particules, c'est qu'il n'y a ni
humidité, ni végétation.
8/31/2021 85
Le vent peut exporter de fortes quantités de
sol, 1mm de sol exporté équivalant à une
perte de 10 à 15 tonnes de particules /ha,
taux bien supérieur à la régénération des sols
dans les écosystèmes secs.
Le vent qui balaie la surface du sol entraîne
donc facilement ces particules.
Les particules sont transportées selon trois
modes.
8/31/2021 86
8/31/2021 87
Les plus grosses se déplacent par roulement
ou glissement (traction) à la surface du sol,
sous l'effet de la poussée du vent ou des
impacts des autres particules.
Les particules de taille moyenne (sables) se
déplacent par bonds successifs (saltation).
Les particules très fines (poussières) sont
transportées en suspension dans l'air (lœss),
souvent sur de très grandes distances.
8/31/2021 88
Enfin le vent accumule sous forme de deux
structures importantes des déserts : les
pavements de désert et les champs de dunes.

8/31/2021 89
 3.2. L’accumulation Eolienne
Cette accumulation définit la notion de bilan
sédimentaire ;
- bilan sédimentaire positif (BS+) lorsque, dans
un secteur soumis à des vents porteurs de
particules sableuses, le dépôt est
quantitativement plus élevé que l’exportation
-bilan en équilibre : lorsque l’arrivage et le
départ de particules s’égalisent ;
8/31/2021 90
- bilan sédimentaire négatif (BS-)
lorsque, dans un secteur soumis à des
vents porteurs de particules sableuses, la
déflation et l’exportation sont
supérieures à l’apport.
Les sables transportés par le vent
s'accumulent sous forme de dunes.
8/31/2021 91
Ces dernières se déplacent, sous l'action
du vent, par saltation des particules sur
le dos de la dune ; elles viennent se
déposer sur le front de la dune, soit par
avalanche,

8/31/2021 92
soit parce qu'elles sont piégées par le
tourbillon que fait le vent à l'avant de
la dune (flèche courbe). C'est ce qui
cause la structure interne en
laminage; parallèles inclinées qui
indiquent le sens du déplacement de
la dune.
8/31/2021 93
Ce sont les formations dunaires qui expriment le
mieux, la part du vent dans la morphogénèse
des zones arides. Le vent creuse des cuvettes sur
les surfaces unies des plateaux (hamada) où on
rencontre les Dreikenter cailloux façonnés par le
vent. La notion de bilan sédimentaire permet de
classer l’ensemble de tous les édifices éoliens en
deux grandes familles: dunes de dépôts; dunes
d’érosion; dunes en croissants
8/31/2021 94
(1) les dunes de dépôts : lorsque le bilan
sédimentaire est positif
Ce groupe de dunes se range en trois sous-
familles:
o Les dunes transverses dans un régime éolien
monodirectionnel,
o Les dunes linéaires (sifs), réponse à un régime
bidirectionnel;
o et les dunes en pyramides, réponse à un régime
tri-ou multidirectionnel;
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(2) les dunes d’érosion : lorsque le bilan est
négatif.
Dans cette famille, on a des dunes de déflation en
deux sous-familles:
o Les dunes longitudinales
o Les édifices paraboliques.
o Les dunes longitudinales :
Elles comprennent :
La dune élémentaire ou nebka qui est une dune
d’obstacle : rocher, touffe de végétation.
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Ces nebkas évoluent en flèches
mobiles. Il peut s’agir de dunes
isolées où d’un champ de dunes
dont la densité est fonction de la
vitesse du vent et de la densité du
champ en obstacles.
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 Ex : Zone côtière Nord du Sénégal.

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(3)Les dunes en croissant : appelées
Barkhanes ou dunes mobiles à la
surface des Hamadas ;
Ces dunes ont un profil transversal
dissymétrique puisqu’elles associent un
versant au vent et un autre sous le vent
avec une pente de l’ordre 20° à 32°.
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Ces dunes sont organisées en colonies,
soudées par leurs cornes, elles
s’allongent et constituent des cordons
transversaux de Barkhanes appelés
dunes en W.
Ex : En Mauritanie et au Nord du
Sénégal.
Bilan sédimentaire et type de dépôt.
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Bilan sédimentaire 1. positif 2. négatif
apport>départ apport<départ
accumulation dominante déflation dominante

régime éolien types de dunes types de dunes

Un vent dominant édifice barkhanique dunes longitudinales
barkhane (à pavage de type reg)
chaîne barkhanique édifice parabolique (genèse
chaîne transversale en milieu de couverture
végétale)
Deux vents dominants dune linéaire (sif)
Trois ou plus de trois dunes en pyramides (ghourd)
directions éoliennes
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- Les chaînes barkhaniques ou les dunes
transverses des ergs à bilan sédimentaire
positif: les ergs chinois du Takla-Makan et de
Baidan Jaran en sont les exemples les plus
représentatifs. Elles expriment un bilan
sédimentaire positif.
- Les dunes longitudinales, parallèles au vent,
sont des édifices d’érosion dans un BS négatif.
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- Les ghourds sont des pyramides de sable, du
sommet desquelles s’échappent plusieurs bras
dont le profil est un dièdre.
Leur diamètre varie de 500 à 1000 m, et leur
hauteur de 50 à 400 m.
La mobilité des bras sinueux qui s’en
échappent, rend difficile l’implantation
d’axes de circulation ou de centres d’activités
entre les édifices.
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-Les complexes dunaires ( ERG≠
REG) se signalent par des massifs
dunaires avec des ergs de plusieurs
2
milliers de km .
Ex : le grand ERG occidental
Roub al Hari a la même superficie
que la France.
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• (1)A l’ouest du Sahara du nord au sud :
grand erg occidental, erg Raoui, ergs Chech
et Iguidi, erg Ijafène, ergs du Trarza, du
Mreyge et Azamad, ergs du Maqteir et
Ouarane, ergs du Telak et du Ferlo.
• (2)A l’est du Sahara, du nord au sud :
ergs Calansho et great sand sea, ergs libyo-
tchadiens et de Sélima, erg du Mourdi,
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ergs du Manga et goz du Kordofan, et erg
Haoussa.
(3)Au sud du Sahara, dans la zone sahélienne:
les ergs du Sahel mauritanien, celui du
Manga au Tchad-Niger, l’erg haoussa, les goz
du Soudan.
A l’intérieur de ces ergs, on peut rencontrer
une stratigraphie et un matériel lacustre.
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*Les dunes paraboliques ont une disposition
inverse de celle des barkhanes.
Il s’agit de dépressions plus ou moins ovales
ou circulaires limitées par un bourrelet bien
développé à un seul côté : Diamètre 50 à 200
m, et hauteur 10 à 20m. Tandis que la
barkhane est une forme de translation
migratoire, la dune parabolique est une forme
de remaniement par déflation sur place.
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La DP caractérise un milieu semi aride : Ex :
le Trarza. La juxtaposition des DP donne des
dunes en râteau.
*Enfin les aklés qui sont des nappes de sable
modelées en champ de dunes irrégulières
correspondant à des masses épaisses et
uniformes de sable.

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Ex : au Nord de la boucle du Niger.
On estime que dans les zones arides et
semi-arides 24% des terres cultivées et 41
% des pâturages sont touchés par une
dégradation modérée à grave, due à
l’action du vent.
Le transfert de poussières des déserts dans
10
le monde est de 10 t/an.
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*En Afrique, on estime à plus de 100millions de
tonnes par an, le volume de poussières entraînées
vers l’ouest au dessus de l’atlantique.
*En zone sahélienne, plus 270 millions de tonnes
par an occasionnent une perte de couche de 30
mm d’épaisseur par m².
*Chaque année, l’envahissement par le désert dû
à l’érosion éolienne, ensevelit 210 000 ha de terres
productives en chine.
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 POSEZ VOS QUESTIONS

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o EROSION
o FORMES DE RELIEF
4. Erosion Glaciaire
Actuellement les glaces occupent environ
15 millions Km² soit 1,5 fois la surface de
l’Europe. La plus grande partie est occupée
par l’Antarctique et le Groenland.
Au maximum de l’extension quaternaire, la
glace courait le ¼ des terres émergées,
soit 42 millions Km².
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L’érosion glacière s’effectue par les
glaciers qui sont au nombre de 3 types :
-(1)De cirque, qui se logent dans les
cirques des montagnes en zone tempérée.
-(2)De vallée, se présentant sous forme
de réseau dendritique.
-(3)De piedmont, sous forme de lobes
entrant en coalescence.
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4.1.Erosion
Trois écoles apprécient de façon différente le
travail du glacier :ultra-glacialistes; les anti-
glacialistes; les transactionnels;
*(1)Les Ultra- glacialistes (école de Grenoble)
font de la glace le plus actif agent d’érosion.
La glace peut creuser profondément et
indépendamment de la typographie
préglaciaire.
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L’auge glaciaire peut dépasser 1500m de
profondeur : C’est la théorie du lit glaciaire.
*(2)Les Anti- glacialistes soutiennent que les
glaciers protègent les reliefs qu’ils recouvrent,
mais les débris superficiels sont transportés.
L’avancée du glacier déblaie le matériel
dégagé par la gélivation pendant la période
froide de l’englaciation : c’est l’hypothèse du
défonçage périglaciaire.
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*(3)Les transactionnels admettent que le
glacier érode, mais ne peut pas aménager une
topographie.
Mais pour E de Martonne, le glacier peut
aménager une topographie fluviatile,
transformant les bassins de réception en
cirques et les vallées en auge.
Enfin selon Flint, c’est l’état lithologique de la
surface périglaciaire qui joue un grand rôle.
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Le glacier débite en gros blocs les roches
fragmentées en diaclases. Il agit par
frottement et par abrasion sur les contre -
pentes et sur les roches non diaclasées.
L’abrasion est efficace si le glacier est armé de
débris.
Durant la glaciation, l'écoulement des glaces
creuse à nouveau les vallées.
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Le glacier arrache des matériaux
au substrat rocheux ; tout ce
matériel sédimentaire produit
directement par l'action de
rabotage de la glace sur la roche,
porte le nom général de moraine.
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Les eaux de fonte du glacier
redistribuent les matériaux glaciaires sur
une plaine d’épandage ; il y a tout un
cortège de dépôts qu'on dit fluvio-
glaciaires. Le retrait du glacier laisse sur
place tous ces dépôts qui caractérisent
les paysages glaciaires.
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 4.2. Les formes de relief
Elles comprennent le cirque, la vallée, les
plaines et les plateaux glaciaires.
*(1)Le cirque.
C’est une dépression en demi- cercle dominée
par des parois abruptes. Il comprend des
cirques en forme de niches accrochées au
flanc de la montagne et des criques en
escaliers.
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Moraine latérale: dépôt morainique aux
marges du glacier confiné.
Drumlin: moraine de fond remodelée par
l'avancée du glacier.
*La vallée glaciaire:
Elle se trouve dans les montagnes et résulte de
l’action d’une langue glaciaire. Elle peut être
en U en V ou en berceau avec un fond plat ou
monotone.
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* Plaines et plateaux
Ils sont appelés Fjell ou Fjeld en Scandinavie,
et sont des surfaces ondulées peu prononcées.
L’accumulation se fait sous un glacier actif et
on a un paysage de Drumlins. Les Drumlins
sont des collines en forme de dos de Baleine.
Moraine frontale: dépôt formé au front du
glacier, quand le glacier a atteint son avancée
maximale et qu'il est stationnaire,
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par l'amoncellement des fragments
rocheux de toutes tailles arrachés au
substrat par le glacier, ainsi que des
sédiments produits par l'abrasion de la
glace sur la roche.
Ce mélange de sédiments s'appelle un till.
Moraine de fond: dépôt morainique sous
le glacier.
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8/31/2021 124
8/31/2021 125
8/31/2021 126
Voici les principaux dépôts qui
caractérisent le paysage postglaciaire :
Esker: dépôt fluvio-glaciaire
serpentiforme formé par des cours
d'eau confinés qui se situaient à
l'intérieur ou sur le glacier; la fonte du
glacier laisse un lacet de sédiments.
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Kame: dépôt fluvio-glaciaire dans une
cavité ou une dépression du glacier qui,
après la fonte, forme de petits
monticules.
Kettle: dépression dans une moraine ou
un dépôt fluvio-glaciaire créée par la
fonte d'un bloc de glace emprisonné
dans les matériaux
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 POSEZ VOS QUESTIONS

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