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1. Généralités ........................................................................................................ 2
1. Généralités ........................................................................................................ 6
V. PERMEABILITE ............................................................................................... 11
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III. LE RETRAIT ET LE GONFLEMENT
Le retrait et le gonflement sont des changements de volume que subissent les sols à grains
fins lorsque leur teneur en eau varie. On dira d'un sol qu'il est sujet au retrait si son volume
est considérablement réduit par l'asséchement, et au gonflement si son volume augmente de
façon importante à cause d'un apport d'eau. Les changements de volume les plus importants,
donc les plus susceptibles d'entrainer des complications, sont davantage associés aux sols
contenant une forte proportion de minéraux argileux actifs, comme la montmorillonite. Ces
sols se rencontrent particulièrement dans les régions arides, où se manifestent à l’occasion
des saisons relativement humides.
1. Généralités
Le retrait survient lorsque la quantité d'eau dans le sol diminue, soit par l'abaissement de
la nappe phréatique, soit, tout simplement, par l'évaporation de l'eau souterraine en surface.
Cette diminution s'accompagne d'une remontée capillaire et, par conséquent, de tensions
capillaires qui ont pour effet d’augmenter l'attraction entre les particules du sol. Plus le sol
s'assèche, plus les particules se rapprochent et plus le volume du sol se réduit. Ce
phénomène cesse lorsque la teneur en eau du sol atteint la limite de retrait. Les sols dont
l'indice des vides est faible subissent des retraits moindres.
Quant au gonflement, il dépend à la fois de l’augmentation de la quantité d'eau dans le sol
et de la présence de minéraux argileux actifs, à travers lesquels les molécules d'eau peuvent
facilement s’infiltrer. Même la composition chimique de l'eau peut favoriser cette
infiltration. De façon générale, les gonflements dans les sols contenant des minéraux
argileux sont beaucoup plus grands dans le groupe de la montmorillonite que dans celui de
la kaolinite.
Le retrait et le gonflement se produisent dans la partie supérieure des dépôts de sol. Lorsqu'il
y a retrait, le sol s'affaisse, des fissures apparaissent, généralement en surface, et créent des
plans de faiblesse dans le sol, ce qui se traduit souvent par une diminution de la capacité du
sol à porter des charges. Un affaissement considérable et surtout irrégulier causera
évidemment des dommages importants aux ouvrages construits sur le dépôt.
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Les problèmes associés au gonflement paraissent plus fréquents et plus importants. En
gonflant, le sol a tendance à développer des pressions de soulèvement, difficile à évaluer et
à maitriser. Dans certaines conditions, les pressions de soulèvement deviennent assez
grandes pour endommager des routes ou de petits bâtiments. Il arrive même que ces
pressions soient induites par la réalisation d'un ouvrage qui, une fois en place, s'oppose au
processus d'évaporation de l'eau souterraine. Au fil du temps, l'eau s'accumulera sous
l'ouvrage et finira par saturer le sol et causer le gonflement. Sur le pourtour de l'ouvrage, il
y aura une plus grande évaporation, donc une quantité moindre d'eau dans le sol.
L'augmentation du volume du sol et des pressions de soulèvement qui en découlent sera
variable sous l’ouvrage, ce qui entrainera des mouvements différentiels.
Le retrait et le gonflement sont des phénomènes trop souvent négligés. Une étude menée
par Jones et Holtz en 1973 a démontré qu’aux États-Unis les coûts reliés aux dommages
causés par le retrait et le gonflement dans les sols à grains fins étaient supérieurs à ceux
qu'on peut attribuer aux inondations, ouragans, tornades et tremblements de terre réunis.
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Tableau 1 : estimation du gonflement probable des sols à grains fins (d’après Holtz, 1959, et
USBR, 1974)
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3. Les solutions
La gélivité est la propriété qu'ont les sols d'augmenter de volume sous l'action gel. Lorsque
le gel entraine un accroissement important du volume d'un sol, on dit que ce sol est gélif,
c'est-à-dire qu'il présente une grande gélivité. Inversement, les sols qui ne changent pas de
volume sous l'effet du gel sont non gélifs: ils ont une gélivité nulle.
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1. Généralités
Pour qu'un sol augmente de volume sous l'action du gel, il doit nécessairement contenir de
l'eau. En gelant, l'eau contenue dans les vides du sol se transforme en glace, et son volume
augmente théoriquement de 9%. Si l'eau sature complète les vides, c'est le volume du sol
qui augmentera de 9%. Une telle augmentation se traduit par un soulèvement à la surface du
sol égal à 9% de la profondeur de gel. Lorsque l'eau ne remplit que partiellement les vides
du sol, le soulèvement est moindre puisque les vides contenant de l'air absorbent une partie
de l'accroissement de volume. Quant au sol sec, son volume ne varie pas quand la
température tombe sous le point de congélation, et son comportement demeure inchangé.
Le soulèvement maximal d'un sol gelé devrait correspondre à 9% de la profondeur de gel.
Dans certains sols, toutefois, on a pu observer des soulèvements dépassant cette valeur. En
fait, des études ont révélé que les soulèvements causés par le gel étaient étroitement associés
à la formation d'épaisses lentilles de glace au niveau du front de gel (profondeur maximale
à laquelle pénètre le gel à un moment donné). La formation des lentilles de glace survient
dans les sols capillaires et dépend de la position de la nappe phréatique et de la perméabilité
du sol.
Au-dessus du front de gel, l'eau du sol se transforme en cristaux de glace, d'où une
augmentation du volume du sol d'au plus 9%. Lorsque les sols sont sujets aux remontées
capillaires, l'eau provenant de la nappe phréatique monte jusqu'au front de gel et alimente
les cristaux de glace qui s'y trouve (figure 2). Si le front de gel demeure stationnaire, les
cristaux de glace grossissent, formant d'épaisses lentilles de glace.
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Figure 2 : Formation des lentilles de glace
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Tableau 2 : classification unifiée-modèle de comportement des sols selon leur utilisation
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2. Les inconvénients de la gélivité des sols
Pour limiter les inconvénients dus au gel des sols, il faut agir sur un des trois facteurs qui
conduisent à la formation des lentilles de glace:
- la profondeur de pénétration du gel:
- la proximité d'une nappe d’eau :
- la présence d'un sol gélif.
Dans la plupart des régions habitées du Québec, la profondeur du front de gel se situe entre
un et trois mètres environ et dépend surtout des conditions climatiques, de l'épaisseur de
neige au sol et de la teneur en eau du sol. En effet, la pénétration du gel diminue avec
l'augmentation de la teneur en eau dans le sol, et l'accumulation au sol de neige non remuée
constitue un excellent isolant.
Dans le domaine de la construction routière, la méthode la plus sûre pour faire obstacle aux
effets du gel consiste à remplacer le sol gélif par un sol non gélif jusqu'au front de gel.
L'utilisation d'un isolant rigide enterré dans le sol en vue de limiter la profondeur de
pénétration du gel se présente comme une solution de rechange très intéressante. Combiné
à un bon système de drainage pour rabattre le niveau de la nappe phréatique, ce moyen peut
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se révéler aussi efficace qu’un autre pour protéger une route, une dalle sur sol ou même un
bâtiment construit sur des fondations superficielles.
Pour ce qui est des bâtiments, on élimine habituellement les complications dues au gel en
établissant les fondations sous le front de gel; les parties exposées dans la zone de gel seront
protégées par un système de drainage disposé le long de la base. De cette manière, la
quantité d'eau autour des fondations sera réduite, et la glace pourra difficilement adhérer
aux fondations et causer leur soulèvement.
V. PERMEABILITE
La perméabilité est la capacité d'un sol à laisser passer l'eau à travers ses interstices: plus
ceux-ci sont gros, plus l’eau circule rapidement et plus le sol est perméable. Des vides plus
petits signifient que l'eau s'écoule moins vite à travers le sol, donc que celui-ci est moins
perméable. Dans un sol dont les vides sont complétèrent obstrués, il n'y a pas d'écoulement:
c'est un sol imperméable.
La perméabilité est un critère de sélection important dans le choix des sols utilisés comme
matériaux de construction, de drainage ou de filtration. On se sert également de la valeur
de la perméabilité pour évaluer les débits d'infiltration sous les digues et les barrages en terre
et pour choisir un système de pompage chargé de maintenir à sec certaines zones des
travaux. La perméabilité agit aussi sur le tassement des sols. En effet, la vitesse de
tassement est fonction de la vitesse d'expulsion de l'eau des vides du sol laquelle dépend de
la perméabilité.
1. La loi de Darcy
En 1856, l’ingénieur français Darcy, alors à l’emploi du Service des Eaux, démontra que la
vitesse d'écoulement de l'eau à travers des sables propres était directement proportionnelle
au gradient hydraulique et se traduisait par l'équation suivante :
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Le coefficient de perméabilité, ou tout simplement la perméabilité, est la constante de
proportionnalité entre la vitesse d'écoulement et le gradient hydraulique. Exprimé en unités
de vitesse, il permet de quantifier la perméabilité des sols: un sol très perméable aura un
coefficient élevé, tandis qu'un sol peu perméable aura un coefficient faible.
Le gradient hydraulique se définit comme la perte de charge par unité de longueur
d'écoulement. Par définition, la perte de charge est une baisse d’énergie causée par le
frottement de l’eau s’écoulant à travers le sol. Cette baisse d'énergie se traduit
habituellement par une diminution de la pression, ou hauteur de l'eau, et se mesure à l'aide
de tubes ouverts appelés manomètres ou tubes piézométriques.
A la figure 3, un montage illustre l'équation de Darcy. La perte de charge, telle que l'impose
la nature même du montage, provoque l'écoulement de l'eau à travers le sol. Elle est égale
à la différence de hauteur entre l'entrée et la sortie de l'eau et demeure directement
proportionnelle à la longueur souhaitée, comme l'indique la pente de la ligne piézométrique,
qui est égale au gradient hydraulique. La longueur L restante constante, l’augmentation ou
la diminution de la perte de charge entrainent ainsi l'accroissement ou la réduction de la
vitesse d'écoulement de l'eau. Lorsque la perte de charge devient nulle, l'eau ne s'écoule
plus.
Si on connait les dimensions de la section de sol å travers laquelle l'eau s'écoule, on peut
exprimer l'équation de Darcy en utilisant le débit plutôt que la vitesse. Sachant que
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Figure 3 : écoulement d’eau à travers un échantillon de sol
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2. Les facteurs influant sur la valeur du coefficient de perméabilité
Le coefficient de perméabilité varie d'un sol à l'autre selon la granulométrie et la forme des
particules. Sa valeur peut aussi varier sous l'influence d'autres facteurs, dont les principaux
sont l'indice des vides, la viscosité dynamique de l'eau et le degré de saturation.
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Tableau 3 : coefficient de perméabilité de différents types de sol (d’après Hough, 1957)
En ce qui concerne les sables et les sables graveleux contenant moins de 5% de silt ou
d'argile et dont le diamètre D10 varie de 0,1 mm à 3 mm, on peut obtenir rapidement une
valeur approximative de leur perméabilité au moyen de l'équation formulée par Hazen, en
1911. Dans cette équation, le coefficient de perméabilité k (cm / s) est proportionnel au carré
du diamètre effectif D10 (cm)
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Ainsi, le coefficient de perméabilité d'un sable ayant un diamètre effectif D10 égal à 0,20
mm vaudra environ
On le sait, l'indice des vides correspond à la quantité de vides à l'intérieur d'un sol. Plus il
est élevé, plus le sol est perméable.
Le meilleur moyen de trouver le coefficient de perméabilité correspondant aux différentes
valeurs de l'indice des vides d'un sol consiste à effectuer une série d'essais de perméabilité
en faisant varier l'indice des vides et à porter les résultats sur un graphique.
Pour remplacer cette méthode expérimentale, on a élaboré certaines équations qui
établissent une relation mathématique entre le coefficient de perméabilité et l’indice des
vides. En voici une:
Cette équation donne des résultats suffisamment précis, spécialement dans le cas des sables.
Elle est toutefois sans valeur avec les silts et les argiles
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descend, la viscosité augmente, le liquide s'épaissit et s'écoule plus lentement, comme de la
mélasse froide.
Il est évident que les variations de température ont un effet moins visible sur le
comportement de l'eau que sur celui de la mélasse. L'influence de la température sur la
viscosité de l'eau demeure assez importante pour en modifier la vitesse d'écoulement.
Comme la perméabilité est liée à cette vitesse, on comprend qu'elle varie en fonction de la
viscosité: si la viscosité diminue, le coefficient de perméabilité augmentera.
On mesure généralement le coefficient de perméabilité à une température standard de 20 °
C. Si la température est différente, on ramène le coefficient à 20 ° C en utilisant l'équation
suivante:
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iv. Le degré de saturation
Le degré de saturation représente le pourcentage du volume des vides occupés par l'eau.
Lorsque le degré de saturation est inférieur à 100%, une part des vides est occupée par des
bulles d'air. Dans les sols à grains fins, surtout, la tension superficielle qui se développe au
contact de ces bulles contribuent à les maintenir solidement en place. Ainsi emprisonnées
dans le sol, elles diminuent la surface d'écoulement de l'eau, ce qui réduit d’autant la
perméabilité du sol. On peut alors améliorer les conditions d'écoulement à travers le sol en
augmentant le degré de saturation. Le coefficient de perméabilité atteint sa valeur maximale
lorsque le sol est complètement saturé.
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CHAP II : L’ECOULEMENT DE L’EAU DANS LES SOLS
Dans cette équation, l’énergie totale est exprimée en unités d’énergie par poids d’eau
ou, plus simplement, en hauteur d’eau. C’est pourquoi on remplace souvent le terme
énergie par charge hydraulique ou charge, que l’on représente par la lettre h.
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sol. Si on y applique l’expression de la charge de vitesse, on obtient une valeur
négligeable :
La charge de pression représente l’énergie produite par la pression qui s’exerce sur
l’eau en un point donné. Cette pression est engendrée par la quantité d’eau située au-
dessus du point considérée. On peut facilement la mesurer en hauteur d’eau à l’aide
d’un tube piézométrique. La charge de pression correspond alors à la distance entre le
niveau le niveau stationnaire de l’eau dans le tube et le point considéré (voir figure…)
Quant à la charge d’élévation, elle est associée à l’énergie potentielle. Elle représente
la distance qui sépare le point considéré d’une surface de référence arbitraire. Elle peut
être négative ou positive selon que le point considéré se situe au-dessous ou au-dessus
de la surface de référence. Toute surface qui facilite le calcul de la charge d’élévation
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peut servir comme surface de référence, mais on choisit souvent le niveau d’eau de la
sortie aval ou une surface imperméable.
Quand la charge hydraulique totale varie d’un point à un autre, on peut conclure qu’il
y a une perte d’énergie ou une perte de charge (∆h) causée par la friction de l’eau
s’écoulant à travers le sol.
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On calcule d’abord les charges d’élévation en prenant le niveau d’eau à la sortie du
montage comme surface de référence. Seuls les points A et B ont une valeur positive
puisqu’ils se trouvent au-dessus de la surface de référence. A titre d’exemple, calculons
la charge d’élévation au point C :
La détermination des charges de pression est un peu plus complexe. On doit d’abord
calculer la charge de pression aux points où l’écoulement ne produit pas de perte de
charge, c’est-à-dire aux points situés à l’extérieur et aux limites amont et aval du sol.
En effet, les pertes de charge ne surviennent qu’à l’intérieur du volume de sol,
l’échantillon agissant comme un bouchon poreux qui restreint l’écoulement de l’eau.
Au point A, la charge de pression est nulle puisqu’il n’y a pas d’eau au-dessus. Au
point B, le niveau d’eau dans le tube piézométrique s’élevant jusqu’à la hauteur du
point A, la charge de pression est égale à 15cm. Au point E, le tube piézométrique nous
montre que le niveau d’eau atteint la surface de référence ; la charge de pression est
donc égale à :
Pour calculer les charges de pression aux points C et D, on doit tenir compte des pertes
de charges (∆h) produites par le passage de l’eau à travers le sol, car elles abaissent les
charges de pression. On sait que la perte de charge totale du montage correspond à la
différence entre les hauteurs de l’eau à l’entrée et à la sortie. Dans le cas présent, elle
est égale à 30cm. Puisque la perte de charge est proportionnelle à la longueur du sol et
que l’on connait la charge de pression à la limite amont du sol, on calcule les charges
de pressions à l’intérieur du sol à l’aide de la formule suivante :
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Dès que l’on connait la valeur des charges d’élévation et de pression, on peut
déterminer la charge totale à chaque point de l’exemple. La perte de charge entre deux
points correspond à la différence de charge totale entre ces points. Ainsi, la perte de
charge entre A et B est nulle, alors qu’elle est de 7,5cm entre C et D.
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