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Plan de travail

INTRODUCTION

1- Les glissements de terrain, comment ça marche

 Les chutes
 Des bascules 
 Le glissement circulaire ou rotationnel
 Les glissements plan 

2- Causes (directes ou indirectes) et facteurs favorisant

3- Prévention contre le risque de glissement de terrain


Les terrassements
Les dispositifs de drainage
Introduction d’éléments résistants
Consequqnces et etude

CAS D’ETUDE : ACL CONSTANTINE


1- Situation geographique
2- Trace urbain
3- Hierchisation urbaine
4- Etude socio economiaque
5- Aspect physique
 Topographie
 Hydrogeologie
 Hydrotechnique
 Climatologie
 Vulnirabilite

6- La ville face au risqué


7- Causes
8- Consequances sur la population et le cadre batis
9- La chronologie du risqué
10- La politique de la prevention du risque
INTRODUCTION

La stabilité de toute pente est menacée par la pesanteur. Entre la déformation


imperceptible de certains versants et la chute incessante des blocs dans les couloirs de
la haute montagne, les glissements de terrain couvrent une large catégorie de
mouvements le long des pentes. Ils sont fréquents et constituent un risque permanent
dans presque toutes les régions du monde. En France, où de nombreuses communes
sont menacées, c'est le deuxième risque naturel après les inondations. Leur étude et
leur surveillance, qui doivent permettre la prévision de leur déclenchement, sont
devenues une priorité en matière de catastrophes naturelles.

https://www.universalis.fr/encyclopedie/glissements-de-terrain/
Les glissements de terrain, comment ça marche

Un glissement de terrain est un mouvement de roches, de débris ou de terre sur


une une pente sous l'influence de la gravité. Il se produit lorsqu'une masse
normalement stable est perturbée soit par des causes naturelles comme des pluies
torrentielles, des tremblements de terre, une éruption volcanique, la fonte des
neiges et des feux de forêt...ou par l'activité humaine, notamment la construction de
routes et l'exploitation minière. On dénombre 4 catégories de glissements de
terrain :

Les chutes : des morceaux de roches se détachent d'une falaise, basculent dans
le vide et, dans certains cas, rebondissent et roulent avant de s'arrêter.

Des bascules : une masse de roche ou de terre se détache et bascule vers


l'avant. Le point de rupture se trouve souvent à la base d'un bloc de roche.

Le glissement circulaire ou rotationnel : il survient le long d'une surface « en


cuillère ». Les blocs de terre tournent sur eux-mêmes à la surface de rupture.

Les glissements plan : ils ont souvent lieu le long d'une faille. La masse de terre
se détache et glisse directement vers le bas, souvent à grande vitesse.

Le flux, un torrent de boue, de rochers, d'eau et même d'arbres dévale une pente à
grande vitesse, entraînant parfois des bâtiments avec lui. La coulée de débris peut
se produire sans signe précurseur ; elle peut être très meurtrière et causer
d’importants dégâts. Des milliers de personnes sont tuées chaque année dans des
glissements de terrain.

https://www.geo.fr/environnement/les-glissements-de-terrain-comment-ca-marche-199700
Causes (directes ou indirectes) et facteurs favorisant

 Diminution des résistances du sol et sous-sol : le cas le plus fréquent est la diminution
de l'angle de frottement interne des argiles sous l'effet de l'eau. Dans quelques rares
cas, cette dernière est vaporisée (du fait des énergies libérées par les très grandes
masses en jeu), son effet est alors multiplié (avéré à l'éboulement du mont
Granier de 1248). Des paramètres hydrologiques sont très souvent en cause dans les
glissements de terrains.
 Augmentation des charges en amont, comme la construction d'un ouvrage.
 Diminution des appuis en pied de pente, comme un terrassement mal pensé et trop
raide, ou à une échelle différente le retrait d'un glacier.
 Plus rarement, un facteur déclenchant anthropique peut intervenir, comme une vibration
de machine, une explosion, un séisme induit, la déforestation de pente, etc.
 Séisme en cours.
 Séquelles d'un séisme passé ; des séquelles « structurelles » peuvent rendre le sol et
sous-sol plus vulnérable à un glissement de terrain. Ce dernier peut être induit par un
nouveau séisme ou simplement par de fortes pluies (en ayant réorganisé les
écoulements d'eaux souterraines), même plusieurs décennies après le séisme en
cause. Des études récentes ont montré qu'un mouvement de sol peut être dans ces
conditions jusqu'à 30 fois plus important que dans les régions voisines épargnées par le
séisme précédent.
 Augmentation de la chaleur : le sol d'une pente desséchée peut s'effriter, ce qui peut
provoquer un « glissement sec », ou ensuite induit par de fortes pluies.
 Hydro-climatologie et Hydrogéologie de la zone. En raison du réchauffement global,
les glaciers de montagne fondent anormalement vite, en libérant d'importantes masses
d'eau, alors que dans le même temps des pergélisols ou des glaces qui maintenaient la
cohérence de certaines pentes ou roches se délitent, provoquant des avalanches de
roches (de plus en plus fréquentes en Alaska, dans les Alpes et l’Himalaya).

Billard, T. Muxart, E. Derbyshire, Y. Egels, M. Kasser, J. Wang, Glissements de terrain induits par les pluies dans les
lœss de la Province de Gansou, Chine In Annales de Géographie, Armand Colin, 1992 , p. 520-540.

Alfonsi, Relation entre les paramètres hydrologiques et la vitesse dans les glissements de terrains, Exemples de La
Clapière et de Séchilienne (France), Revue française de géotechnique no 79, 1997, p. 3-12

Jane Qiu, Killer landslides: The lasting legacy of Nepal’s quake A year after a devastating earthquake triggered killer
avalanches and rock falls in Nepal, scientists are wiring up mountainsides to forecast hazards, Nature, 25 avril 2016
Prévention contre le risque de glissement de terrain
La prévention contre le risque de glissement de terrain consiste à réaliser des travaux permettant de
stabiliser les sols susceptibles de présenter des signes d’instabilité. Pour cela, trois catégories de
travaux de stabilisation sont possible

Les terrassements

Ces méthodes permettent de stabiliser les terrains en faisant extraire une certaine masse de roche
pour lui donner un état d’équilibre.

 L’allègement en tête de glissement : ce procédé consiste à alléger la tête du glissement


afin de diminuer la masse des terrains et réduire les forces exercées. Les pentes raides
des talus peuvent aussi être atténuées pour diminuer les risques de glissement, ce
procédé n'est réalisable que si le talus possède une dimension réduite.
 La purge totale : cette solution n'est applicable que sur un glissement de terrain de taille
réduite et après que le glissement ait eu lieu. cela consiste à dégager le matériel glissé.
 La substitution partielle : cette méthode substitue la purge totale si elle ne peut être
réalisée. Elle consiste à réaliser des bêches, des contreforts et des masques.
 Le chargement en pied : ce précédé consiste à édifier un ouvrage de butée pour mieux
soutenir la charge des terrains et retenir les déplacements. Celui-ci est souvent associé
à du drainage.

Les dispositifs de drainage


L’eau est considérée comme le facteur prépondérant de l’instabilité et donc des glissements
des terrains. Ce dispositif permet de réduire l’action de l’eau (drainage, dissolution…) ainsi que de la
canaliser pour l’évacuer hors des terrains instables.

 Drainage de surface : Ce procédé a pour but de canaliser les ruissellements de surface


pour minimiser les infiltrations d’eau qui causeront l’instabilité des terrains.
 Tranchées drainantes : Ce sont des ouvrages qui permettent de rabattre le niveau des
nappes phréatiques diminuant ainsi les pressions interstitielles au niveau de la surface
de rupture.
 Drainage profond : Ce procédé a pour but d’évacuer les eaux à l’intérieur du massif et
dans la masse instable.

Introduction d’éléments résistants


Celle-ci a pour but de réduire ou arrêter les déformations des terrains, elles ont donc une influence
sur les conséquences des glissements de terrain.

 Enrochement : Cette méthode permet de contrer l’avancée des matériaux en installant


des blocs de roches au pied du terrain instable.
 Gabions : Muraille de pierres entourée de grillage métallique pour stopper l’évolution du
terrain vers la route.
 Ouvrage rigide : Il s’agit d’un mur qui sera composé de deux parties :
1. Partie inférieure rigide en béton installée sur le pied du glissement avec ancrage ;
2. Partie supérieure souple composée de pierres emboîtées.

 Nappe géosynthétique : Il s’agit d’une nappe géosynthétique installée sur le terrain


instable fixée par des ancrages et associée à du béton projeté. Cela a pour but de
bloquer le mouvement du sol. Un mur de soutènement est souvent installé le long de la
route pour bloquer la progression du terrain sur la route.
 Systèmes d’ancrages : On y compte deux types :

1. Un ancrage passif : il est constitué par des armatures (barres d’acier) scellées dans
la roche. Ce procédé permet de fixer un volume de roche instable sur un faciès
stable se trouvant en profondeur ;
2. Un ancrage actif : constitué de barres en acier scellées au fond de trous au-delà de
la zone instable et mises en tension.

 Nappe de géotextile biodégradable et écran en rondins de bois entrecroisés : Elle est


composée de deux parties :

1. Une partie supérieure composée de géotextile biodégradable favorisant la


revégétalisation ;
2. Une partie inférieure composée de rondins de bois entrecroisés avec un
remplissage de petits blocs
Autre méthodes
Boisement : la plantation d'arbres sur un terrain sensiblement instable peut diminuer voir
stopper son glissement

« Stabilisation des glissements de terrain » [archive], sur observatoire-regional-risques-paca.fr (consulté le 24


novembre 2016

« Prévention contre les glissements de terrain » [archive], sur http://rme.ac-rouen.fr/ [archive], septembre


2004 (consulté le 21 décembre 2016)

« Comment protéger un bâtiment contre les glissements de terrain et les coulées de boue », KVF \ AEAI, 2005 (lire
en ligne [archive])

Christian Chapeau et Jean-Louis Durville, « l'eau et les risques de glissements de terrain », geosciences, septembre


2005

« Les mouvements de terrain », prévention des risques naturels, mai 2011 (lire en ligne [archive])


Conséquences et études

Outre les dégâts humains et matériels qui surviennent parfois, ces évènements peuvent modifier
(parfois significativement) le paysage, créer des lacs ou petites retenues d'eau, plus ou moins
durables ou instables, affecter des infrastructures et modifier le fonctionnement de la circulation
locale de l'eau et des sédiments, ce qui affecte aussi les écosystèmes. Ils laissent notamment des
traces dendochronologiques, qui permettent de rétrospectivement les étudier , ce qui intéresse aussi
des disciplines scientifiques telles que la paléosismique, la datation des glissements de terrain et
la dendrogéomorphologie.
L'imagerie satellitaire, aérienne et par drones (utilisés au Népal par exemple) et l'amélioration des
technologies GPS ont permis d'utiliser la photogrammétrie numérique pour mieux comprendre les
conséquences et la nature de certains types de glissements de terrain, dont en France
au Sauze dans les Alpes-de-Haute-Provence

L’aspect physique
LA TOPOGRAPHIE

La ville de Constantine s’étale sur un terrain caractérisé par une topographie très accidentée, marquée
par une juxtaposition de plateaux (600 à 700 m d’altitude), de collines, de dépressions
composé principalement de chaînes calcaires et marno-calcaires dont les principaux sont 
HAUTEUR DE LA MONTAGNE
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
UI A A
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AO KAR ACH E E L S l o
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Série 1 Série 2 Série 3


DJEBEL ZOUAOUI (1316M)
DJEBEL KERKARA (1187M)
DJEBEL OUACHA (1281M)
Parallèlement à ces montagnes, une série, d'envergure bien moins accentuée, sillonne la région, il s'agit
de :
DJEBEL KELAL (941M)
DJEBEL OULED SELEM (921m) djebel HOUSSIN (934m)
DJEBEL DJENANE el lobba (1000m).

SYNTHESE

La ruptures brutales de pentes donnant ainsi un site hétérogène, responsable d’une urbanisation
discontinue et différenciée

HYDROGRAPHIE

A l’ouest, le mellah et son affluent : CHAABET EL MERDJA

Au sud, le Rummel et le boumer Zoug

SYNTHESE

La présence du le mellah et rhume est favorise le risque de inondation


HYDROGEOLOGIE

Les formations gréseux  :

il s’agit des grés numidiens d’âge oligocène, il correspondant à d’épaisses barres gréseuses, parfois à
dragées de quartz, alternant de minces niveaux argileux ; leur épaisseur

Les formations quaternaires  : se sont les alluvions récentes formées le long du RHUMEL et du boumer
Zoug ; les terrasses, glacis et les formations de villafranchien. Leurs épaisseur généralement faible, ces
formations ont une extension spatiale considérables, ce qui détermine des nappes phréatiques plus ou
moins continues, elles sont largement répandues dans la zone amont du RHUMEL et du boumer Zoug.

o Les pentes: on peut distinguer 04types de terrains a L’ACL

o Les terrains favorables aux constructions : Le relief de ces terrains est généralement moins
chahuté, ne présentant aucun glissement avec des pentes inférieures à 10%.

o Les terrains moyennement favorables aux constructions: malgré les conditions géologiques
favorables la construction reste entravée par les pentes qui peuvent aller jusqu'à 15%.

o Les terrains peu favorables à défavorables aux constructions: Ce sont des terrains de versants
et des collines ayant des pentes supérieures à 20%

o Les terrains défavorables aux constructions: Ce sont des terrains difficilement ou


pratiquement inaccessibles tels que les zones montagneuses, les versants raides, les collines
isolées, les ravins,
LA CLIMATOLOGIE

Pluie annuelle totale en (mm)

Année 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

392, 506, 463,


P(mm) 360,8 419,8 347,8 256,6 536,9 521 264,1 426,4 570,3 514,2 390,5 485,2 534,6
8 5 5

PRECIPITATIONS MOYENNES SAISONNAIRES

250
197,35
200
P (m m )

139,17
150 119,7

100
37,26
50

0
Automne Hiver Printemps Ete

Temps (saison)

RELATION  : PRECIPITATION-TEMPERATURE

DIAGRAMME OMBROTHERMIQUE

80 30
70
25
60
50 20
P(mm)

T (°C)

40 15
30
10
20
10 5
0 0
J F M A MA JU J At S O N D

Temps (mois)

P Tmoy(°c)
Si P/T > 1…………..cela entraîne un régime très sec ;

Si 1> P/T > 2 ……… cela entraîne un régime sec ;

Si 2> P/T > 3 ……… cela entraîne un régime subhumide ;

Si P/T < 3 ……… …..cela entraîne un régime humide.

SYNTHESE

D'après le diagramme Ombrothermique la période sèche s'étale de la fin de mois de Mai jusqu'a la fin de
mois d'Octobre (4mois).

ETUDE HYDROTECHNIQUE
SYNTHESE

Le groupement des communes (Constantine-El Kharroub-Ain Smara-Didouche Mourad-Hamma


Bouziane) appartient au grand bassin versant du Kebir Rhumel; il chevauche sur trois sous bassins
versants; Oued Rhumel_Seguen (10-04), Oued Boumer Zoug (10-05) et Oued Rhrumel_Smendou (10-
06).

international examples of glissement de terrain

Honduras, Guatemala, Nicaragua, El Salvador 1998


L’impact:

Environ 10 000 personnes ont été tuées dans les inondations et les glissements de terrain qui se sont
produits dans toute la région. Le volcan Casitas au Nicaragua a connu d'importantes coulées de débris.
Impossible de différencier les décès dus aux glissements de terrain des décès dus aux inondations.

Ecuador (Napo) 1978

L’impact:

1 000 tués ; de nombreux kilomètres d'oléoduc et d'autoroute transéquatoriens détruits ; pertes totales : 1
milliard de dollars américains (1987 $)
Colombia (Tolima) 1985

L’impact:

Quatre villes et villages détruits ; L'écoulement dans la vallée de la rivière Lagunillas a tué plus de 20 000
personnes dans la ville d'Armero.

China (Gansu) 1983

L’impact:

237 morts ; enterré quatre villages; rempli deux réservoirs

Refrences:
https://www.usgs.gov/natural-hazards/landslide-hazards/science/catastrophic-landslides-20th-century-
worldwide?qt-science_center_objects=0#qt-science_center_objects

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