Le tassement

Le tassement c’est une diminution de volume de certains sols (vases, tourbes, argiles,.....),
sous l’effet des charges appliquées et à la fluctuation de niveau des nappes souterrains. Ce
phénomène peut être de grande extension et affecte des agglomérations entières à titre d’exemple
le cas de la ville de Mexico, construite sur des alluvions (Figure I.9), s’est tassée de sept mètres
depuis le début du siècle due à l’exploitation excessive de la nappe d’eau .
Figure I.9: Schéma explicatif des phénomènes: tassement à Mexico.
I -2-2-3 Le Fluage et la Solifluxion
A- Fluage
Le fluage est souvent très visible, les troncs des arbres sont distordus et les poteaux
électriques s’inclinent. C’est pourquoi l’installation des drains devient une nécessité
pour diminuer ce phénomène, souvent dévastateur pour les installations souterraines
amenées à rupture. Une zone susceptible au fluage à long terme est souvent difficile à
identifier, les vitesses d’évolutions sont en effet très lentes et l’infiltration d’eau dans la
Chap. I Mouvements de terrain et causes d’instabilités
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terre meuble, va diminuer sa résistance mécanique, et peut entrainer une situation de fluage.
Figure I.10: Phénomène de fluage.
Figure I.11: Le phénomène de fluage
B- Solifluxion
Les phénomènes de solifluxion représentent un cas particulier de fluage. C’est un phénomène
d’écoulement des sols en surface (superficielle) sur des pentes très faibles, il est dû à l’alternance de
période de gel et dégel, ou saison sèche et pluvieuse, (Figure I.12). La solifluxion se repère par la
présence d’ondulations du sol et par l’inclinaison des arbres.
Figure I.12: Phénomène de solifluxion
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Figure I.13: Phénomène de la Solifluxion.
I.2.2.4. Retrait et Gonflement
Le retrait et gonflement est un phénomène spécifique aux sols fins argileux en particulier les
argiles avec un pourcentage élevé en montmorillonite (Figure I.14). Ils sont liés aux
variations de la teneur en eau des sols argileux qui gonflent avec l’humidité (pluie) et se
rétractent avec dessiccation.
Figure I.14: Schéma simplifier retrait-gonflement.
I.2.2.5. Le Fauchage
Le fauchage est un phénomène de basculement vers l’aval des sommets de versants rocheux
en place sous l’effet de la gravité. Ce sont surtout les formations litées, schisteuses, montrant
une structure en colonnes séparées par des discontinuités avec un pendage important
(inclinées ou sub-verticales) qui sont affectées.
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I.3. Les glissements terrain
I.3.1. Définition de glissement :
Les glissements de terrains sont des phénomènes naturels qui résultent du mouvement de
descente le long d’une pente, sous l'effet gravitationnelle. Selon Sève et Durville (1996), les
glissements se produisent lorsque les contraintes de cisaillement, dues aux forces motrices
telles que le poids, excèdent la résistance du sol le long de la surface de rupture, la forme de
cette dernière dépend en partie de la structure géologique du site. Ces mouvements peuvent
être parfois précéder de signes précurseurs, ou être brutales.
Ces instabilités se produisent le plus souvent dans les dépôts des sols cohérents meubles et
plus particulièrement dans les dépôts argileux, sur des pentes modérées à raide de 10° à 40°,
avec des déplacements de quelque mm à plusieurs mètre par an, lorsque il y a rupture, le
mouvement peut atteindre des mètre par jour durant la période la plus active.
Les quantités de masses de sol affectées par les glissements varient de quelques mètres cubes
(glissements pelliculaires) à plusieurs dizaines de millions de mètres cubes, ainsi ils
constituent une menace sous deux aspects :
 Premièrement, le déplacement de la masse de sol ou de roche provoque le bris (casse) ou
la destruction des ouvrages situés dans la zone de terrain en mouvemen ;.
 Deuxièmement, l'étalement de la masse résultant de ce mouvement, qu'on appelle débris,
peut être la source de dommages majeurs, voire meurtriers.
I. 3.2. Caractéristiques des glissements de terrains
Les principales caractéristiques des glissements de terrains sont les suivantes :
 Présence d'une ou plusieurs surfaces de glissement de faible épaisseur, ou d'une zone de
matériel fortement remanié, séparant de façon continue les terrains en place de la masse
glissée elle-même ;
 Mobilisation de matériaux meubles (terrains de couverture, dépôts quaternaires), la
surface de glissement ou la zone de rupture peut être localisée dans des terrains meubles ;
 Dimensions très variables, tant en surface (quelques dizaines de m2 à plusieurs km2) qu'en
épaisseur (de 2 m à plusieurs centaines de mètres), et ce qui donne en termes de volumes
(quelques m3 à quelques milliards de m3) ;
 Ampleur des mouvements généralement variable en fonction du temps, sur le long terme,
un glissement de terrain présente un déplacement régulier, mesuré en mm/an à