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LYCÉE PRIVÉE LA MISÉRICORDE Burkina Faso

Unité-Progrès-Justice
Groupe N°1
Thème : La dégradation de l’environnement due à l’action de l’homme : Les
conséquences d’exploitation minières et les grands travaux
Prof : Mr KO

Membre du groupe
KABORE Assami
ZOROME Aboubacar
SAWADOGO Maminata
DOUMBOUE Albert
SAWADOGO Moussa
BAMBIO Nazin

Plan
INTRODUCTION
I. Les conséquences d’exploitation minières
1. DEFINITION
2. Les conséquences de la dégradation des sols
3. La pollution du milieu
4. La Désertification de l’environnement
II. Les grands travaux
1. Les conséquences de la dégradation des sols
2. La pollution du milieu
3. La Désertification de l’environnement

Conclusion
Source :
INTRODUCTION
Dans de nombreux pays de l’Afrique sud-saharienne en général, et au Burkina
Faso en particulier, les rendements agricoles sont faibles en certains endroits,
à cause de la pauvreté des sols cultivables .Cette pauvreté des sols est du à
l’action de certains facteurs climatiques
Nous aborderons ici, de façon succincte l’étude de ces phénomènes et nous
indiquerons quelques moyens à mettre en œuvre pour en juguler les effets
néfastes.
Un sol, s’il n’est pas protéger peut s’appauvrir par la perte de ces éléments
nutritifs ; c’est alors que l’on parlera de la dégradation du sol. Qu’est –ce qui
en fait, peut causer cette dégradation ?
I. Les conséquences d’exploitation minières

1. DEFINITION
Le mot dégradation peut signifier :
 en astronomie, la rétrogradation des corps ;
 en écologie, la détérioration des sols ;
 en sociologie, la dégradation sociale, physique ou psychologique ; la
dégradation des conditions de travail
 la dégradation militaire est la destitution d'un soldat de son grade et de ses
insignes ;
 la dégradation d'un bien, d'un édifice ou d'une propriété ;
 la dégradation d'un polymère. Voir aussi Grade.
La dégradation de l’environnement diminution de la capacité de
l’environnement à répondre aux objectifs et besoins sociaux et écologiques

2. Les conséquences de la dégradation des sols


Au Burkina Faso, l’orpaillage contribue aux revenus des populations rurales.
Cependant, cette activité utilise des technologies mal adaptées qui causent des
impacts négatifs sur l'environnement et les ressources naturelles, en l’occurrence
les sols. Dans un contexte du cours de l’or favorable, le nombre de mines
artisanales s’est accru et il est pertinent de s’appesantir sur la question, étant
entendu aussi que peu d’études ont été menées, jusque-là, sur l’orpaillage en
relation avec la dégradation des sols. La présente étude consiste alors à évaluer
les impacts physiques de l’orpaillage sur les terres dans la zone agricole
aménagée de Bomboré. Pour appréhender le phénomène et le quantifier, il s’est
agi d’opérer une analyse combinatoire de la morphopédologie, de l’aptitude
culturale des sols, de l’occupation spatiale des activités de l’orpaillage ainsi que
les compositions chimiques des sols. Les résultats obtenus indiquent que les
impacts négatifs de l’orpaillage sur les sols vont de modéré à élevé avec une
diminution des terres arables. Par ailleurs, les données hydrochimiques de la
nappe souterraine ont été utilisées pour établir l’hydrofaciès des eaux. Les
valeurs alcalines du pH et la teneur très élevée en cations basiques des eaux
souterraines, ont montré que la nappe a une grande capacité tampon qui lui
permet de fixer les substances potentiellement toxiques telles que les métaux
lourds. Toutefois, en l’absence des mesures d’atténuation adéquates, la
dégradation des terres agricoles sera exacerbée entrainant une diminution de la
capacité tampon de la nappe et une mobilisation transversale des métaux lourds.
La majorité des sites visités connaît une pollution et/ou une contamination du
milieu. On peut citer deux sources essentielles d’exposition et de contamination
associées à l’utilisation et la manipulation du mercure :
« Les vapeurs de mercure produites lorsque l’amalgame est chauffé à des
températures supérieures à 350°C pour la récupération de l’or. Ces vapeurs sont
en partie inhalées par les orpailleurs et les personnes vivant sur le site.
La vapeur de mercure peut être transportée assez loin par les vents. Elles se
déposent sur les sols, les végétaux, les plans d’eau et les aliments non protégés
ou même être précipitées sous forme de pluie acide, etc.. ;
Les rejets directs de mercure sous forme liquide au cours des opérations
d’amalgamation du concentré d’or dans les sols dont le lessivage par les eaux de
ruissellement favorise la mobilisation et la dispersion des métaux lourds dans
l’environnement, notamment dans les eaux de surface (fleuves, rivières, lacs,
barrages et retenues d’eau), et dans les eaux souterraines par infiltration. La
méthylation du mercure est favorisée par les conditions physico-chimiques du
milieu aqueux, conduisant ainsi à la forme la plus toxique et dangereuse du
mercure pour la santé publique, et

3. La pollution du milieu
Les mines contribuent à la dégradation de l’environnement et comportent des risques
de pollution. Selon le rapport du projet Initiative pauvreté environnement (IPE) de mai
2011, les activités minières industrielles représentent une menace pour les
écosystèmes naturels, notamment pour les sites protégés et les sites à haute valeur
de conservation. Les camps miniers produisent des déchets qui peuvent polluer les
sols et les cours d’eau qui traversent les sites protégés. Toutefois, la menace n’est
pas seulement due aux impacts directs comme la déforestation, la pollution et la
destruction des ressources naturelles, mais est liée également aux impacts indirects
générés par le développement des infrastructures (routes). Les routes ouvrent des
accès à des sites jusque-là intacts et éloignés, les soumettant à des menaces
comme le braconnage. Elles ont également pour effet de fragmenter l’habitat,
réduisant ainsi les mouvements de la faune sauvage. L’exploitation des mines à ciel
ouvert entraine aussi des impacts d’ordre esthétique.
Le même rapport indique également que l’exploitation minière est source de
plusieurs maladies et risques de par ses différentes activités. Généralement, les
travailleurs et les riverains des sites miniers et artisanaux sont exposés à de
multiples risques pour leur santé et leur sécurité.

1. La Désertification de l’environnement
La désertification est un phénomène naturel ou non qui a pour origine
des changements climatiques et/ou les conséquences d'activités humaines. Ce
mot décrit une aridification locale, reflétant la dégradation des terres menant à
des conditions biotiques de type désertique. La théorie de l'avancée du désert
de Lamprey (1975), qui était liée à l'observation de variations de couvert
végétal dues à la variabilité climatique, a depuis évolué vers une approche d'un
phénomène plus diffus.
Selon la Convention des Nations Unies sur la désertification, le terme
"désertification" désigne la "dégradation des terres dans les zones arides,
semi-arides et sud-humides". La désertification est un phénomène naturel, la
conséquence des variations climatiques et des activités humaines et peut
entraîner la détérioration de la végétation, l’érosion des sols et le déplacement
de populations.
Les causes :
- La déforestation
- Les dérèglements du climat (faibles précipitations, sécheresses intenses et
récurrentes…), accentués par le réchauffement climatique
- L’érosion des sols (agriculture sur brûlis, non respect des périodes de
jachère, épuisement des nappes phréatiques…)
- Les conséquences :
- La dégradation des conditions de vie (famines, maladies, difficultés d’accès à
l’eau…)
- La destruction des écosystèmes et de la biodiversité
- La détérioration des terres arables, qui deviennent inexploitables
- Les déplacements de populations, sources de conflits diplomatiques
La désertification dans le monde
Aujourd’hui, 1,2 milliards de personnes sont menacées par la désertification
dans une centaine de pays. Trois régions sont particulièrement concernées :
- La région du Sahel, en Afrique de l’Ouest, où la surexploitation des sols et la
déforestation ont accentué la désertification naturelle. La désertification au
Niger force les populations à quitter leurs villages.
- La Chine : un vaste plan de reboisement a été mis en place ces dernières
années pour lutter contre la désertification en Chine, qui engloutissait 34 000
km2 par an à la fin du XXe siècle.
- L’Australie, où les excès du pâturage et la sécheresse ont accéléré la
désertification des régions semi-arides du centre.
La désertification en un chiffre
10 millions : nombre moyen d’hectares gagnés chaque année dans le monde
par la désertification, selon l’ONU. Une perte qui coûterait environ 42 milliards
de dollars par an.
La désertification dans l'actualité
Selon un rapport du Fonds international pour le développement agricole
(IFAD), la désertification menace près de 40% des terres dans le monde, soit
5,2 milliards d’hectares. Des engagements internationaux de lutte contre la
désertification devraient être pris lors d'une conférence des Nations Unies qui
aura lieu en Argentine, du 21 septembre au 2 octobre 2009 .
III. Les grands travaux
1. Les conséquences de la dégradation des sols
Cette dégradation conduit à des pertes de plusieurs centaines de millions d’hectares
et à des situations de pauvreté de plus en plus graves pour des centaines de millions
de personnes. Il est urgent que des mesures d’atténuation de ce phénomène soient
prises et renforcées.

Au-delà de la fourniture de sols, de végétation, d’eau et d’éléments nutritifs pour les


activités agro-pastorales, donc à l’économie, les écosystèmes des terres arides
rendent des services à l’environnement et à la société : séquestration du carbone,
contribution à la biodiversité végétale et animale, fourniture de zones de loisirs et de
tourisme, amélioration de la qualité de la vie. Pour toutes ces raisons, ils méritent
d’être protégés.

Le Burkina Faso est considéré comme un pays à faible revenu où, en 2009, près de
la moitié de la population vivait encore en dessous du seuil de pauvreté. Le secteur
agricole représentait alors environ 35% du produit intérieur brut et 85% de la
population active. Jusqu’en 2003, le secteur aurifère était dominé par une
exploitation artisanale, à petite échelle, et sa contribution à l’économie du pays était
alors minime. En 2007, le Gouvernement entreprit de nombreuses réformes visant à
augmenter les revenus du secteur minier; ce dernier, dominé principalement par
l’exploitation de l'or, joue depuis lors un rôle de plus en plus déterminant dans
l'économie du Burkina Faso. L’érosion se produit lorsque la couche supérieur du sol
est balayée. Elle peut avoir plusieurs conséquences ;

 mise à découvert des racines des plantes , arbres, buissons et arbustes,


 amincissement progressif du sol,
 perte d’éléments nutritifs naturels,
 décapage du sol,
 perte de la base de soutien des racines,
 réduction de la superficie de terre fertile.
Pour y remédier, les cultivateurs développent des stratégies variées. Ces techniques
visent toutes le contrôle de l’érosion, le maintien de la matière organique et des
propriétés physiques du sol.
L'une des techniques les plus efficaces est le cordon pierreux. C'est un alignement
de pierres rangées selon les courbes de niveau. Ces ouvrages sont réalisés en
lignes continues ou discontinues faisant en sorte que les extrémités des parties
continues sont parfois recourbées vers l'amont .

2. La pollution du milieu
La pollution des sols et des sous-sols : les polluants issus de l’agriculture, de
l’élevage, de l’industrie et des décharges d’ordures s’infiltrent dans le sol et le sous-
sol. Les terres cultivables sont alors souillées et peuvent devenir infertiles à long
terme. Les polluants (comme des métaux lourds provenant de déchets d’usine) sont
souvent retrouvés dans nos aliments et posent de graves problèmes de santé
publique.
3. La Désertification de l’environnement
Depuis le milieu du siècle dernier, les effets conjugués des variations climatiques et
de l'activité humaine entraînent une désertification croissante au Sahel. Les
ressources naturelles et les richesses environnementales ne cessent de se dégrader
d'année en année, de manière inexorable. Le Sahel subit une diminution globale de
la pluviométrie, mais également un appauvrissement des sols du à une
surexploitation agricole et à un déboisement progressif des savanes initiales par la
coupe du bois de chauffe, les feux de brousse et la divagation des animaux. Sur le
plan environnemental, on assiste à une désertification par détérioration du couvert
végétal, érosion de la couche humique et gâtification des sols, les terres deviennent
arides et stériles, entraînant des répercussions évidentes sur la production agricole
et, par voie de conséquence, sur les conditions de vie des populations rurales d’une
manière générale.
Les agriculteurs du Burkina Faso, et plus particulièrement ceux vivant dans les zones
sahéliennes de ce pays, sont aujourd'hui confrontés à un grave problème de sécurité
alimentaire et de paupérisation grandissante. Conflits d’usage et migrations
massives en constituent les conséquences majeures.

CONCLUSION
Au XXIe siècle, la protection de l'environnement est devenue un enjeu majeur,
en même temps que s'est imposée l'idée d'une dégradation à la fois globale et
locale de l'environnement, à cause des activités humaines. La préservation de
l'environnement est un des trois piliers du développement durable et a été
désigné comme l'un des huit objectifs du millénaire pour le développement.
Pour protéger et restaurer les sols, il faut donc intervenir de façon globale. Les
mesures à prendre doivent viser aussi bien les composantes naturelles que les
facteurs humains. Savoir protéger un sol, c’est savoir mettre en œuvre des moyens
destinés à prévenir les causes de la dégradation de ce sol.
Savoir restaurer les sols, c’est savoir mettre un terme à la dégradation des sols en
améliorant la gestion de ces sols. Lutter contre la désertification et agir contre la
dégradation progressive des richesses environnementales au Sahel se présente
aujourd'hui comme une urgence.
Source :wikipédia,www .exposetesidés.com

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