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GROUPE SCOLAIRE PROGRES DU BAHOUN

Burkina Faso
Groupe N°7 Unité-Progrès-Justice
Prof : Mr TRAORE Date de passage :
Heure :
Membre du groupe
NABIE Bedess
KAHOUN Hatuenko
OUEDRAOGO Wao-wendé
SAVADOGO Balguissa
BOUE José

Thème : La dégradation de l’environnement due à l’action de


l’homme :Le déboisement

PLAN
INTRODUCTION
I. Définition
1. Le déboisement
II. Causes ,Conséquences ,Moyen de lutte
1. Causes
a. L’agriculture et l’élevage
b. La construction ,l’urbanisation et les activités minières
2. Conséquences
a. Conséquences sur les Sols
b. Conséquences sur la Pluviométrie et le climat
c. Conséquences sanitaires pour la population
3. Moyen de lutte
CONCLUSION
SOURCE :
INTRODUCTION
Protéger les ressources naturelles est une préoccupation ancienne : en 252 avant J.C.,
l'empereur de l'Inde Ashoka promulgua le premier édit connu sur la protection des
animaux et des forêts. Depuis deux décennies, la prise de conscience d'une accélération
des destructions d'écosystèmes (forêt pluviales) ;destruction sans exploitation des
ressources  en forêt amazonienne, brûlage du bois sans utilisation comme matière
première ou comme combustible domestique) s'est faite, entraînant des réactions
d'alarme non seulement des scientifiques et gestionnaires d'espaces protégés, mais aussi
d'économistes (élaboration de stratégie du développement durable. Enfin, l'exploitation
forestière, lorsqu'elle est excessive et peu soucieuse du développement durable,
représente une menace réelle pour nos forêts.

I. Définition
1. Le déboisement
Le Déboisement désigne la coupe ou l'abattage de tous les arbres dans un lieu ou une
forêt, sans programme de repeuplement ou de régénération. Comme les racines des
arbres sont indispensables pour fixer la couche arable, le déboisement peut provoquer
l'érosion du sol. De plus, de nombreux experts estiment que le déboisement des arbres
contribue au réchauffement climatique car les arbres absorbent les gaz à effet de serre
et fournissent de l'ombre. Selon la Banque Mondiale '' les forêts tiennent lieu de pièges à
carbone et absorbent le dioxyde de carbone atmosphérique. En conséquence, le
déboisement est néfaste pour le développement durable dans la mesure où il accroît les
émissions de gaz à effet de serre et la disparition de la diversité biologique. Entre 1990 et
2005, la surface forestière mondiale a été réduite de 1,3 million de kilomètres carrés, soit
3 % de sa surface totale. Quarante pour cent des forêts de la planète se situent en
Amérique latine et en Afrique subsaharienne, les deux régions qui contribuent le plus au
déboisement mondial. L’Amérique latine et les Caraïbes ont perdu 7 % de leurs forêts
en l’espace de 15 ans, l’Afrique subsaharienne 9 %.
2. Causes Conséquences Moyen de lutte
1. Causes
Dans le monde, la perte des surfaces forestières est causée par de multiples
facteurs, certains humains et d’autres naturels. Parmi les facteurs naturels, on a
des incendies pouvant affecter les arbres ou les parasites.
Mais ce sont surtout les activités humaines qui sont responsables de la
déforestation au niveau mondial.
D’après le rapport de l’état mondial des forêts publiées par la FAO en 2016,
prés de 80% du déboisement est causé par l’agriculture. Les 20%restants se
repartissent entre la construction d’infrastructures (routes, barrages), d’abord
puis les activités minières et enfin l’urbanisation.
Dans le détail, voici quelques causes majeures du déboisement :
a. L’agriculture et l’élevage
L’agriculture qui représente 80% du déboisement peut s’agir soit
d’agriculture commerciale soit agriculture de subsistance (agriculture
paysanne locale notamment dans les pays en développement).
-L’agriculture de subsistance représenterait 30 à 35% du reboisement
mondiale.
L’agriculture commerciale ou industrielle (grandes cultures et élevages)
représenterait 45 à 50% du déboisement.

L’élevages serait la cause d’environ 14% du déboisement au niveau mondiale.


b. La construction, l’urbanisation et les activités minières
La construction d’infrastructure représenterait 8% du déboisement.
Les activités minières seraient responsables d’environ 6% de a perte des forêts et
l’urbanisation 5% contrairement à ce qu’on entend souvent les industries forestières ne
sont donc pas parmi les grandes responsables de la déforestation.
L’explication est simple : les entreprises de l’industrie forestières exploitent le plus
souvent des surfaces de forêt de culture, c’est-à-dire des forêts qui sont régulièrement
replantées afin d’être exploitées de façon durable.

2. Conséquences
Les conséquences du déboisement, outre l'appauvrissement des sols, sont importantes
pour l'environnement et pour les populations humaines. Il existe un lien évident entre la
disparition des forêts et le réchauffement climatique. En effet, les arbres disparus
n'emprisonnent plus d'énormes quantités de gaz carbonique présent dans l'air, gaz qui
contribue à l'effet de serre.
D'autre part, les forêts incendiées produisent des tonnes de gaz carbonique, accentuant
l'effet de serre. Le déboisement cause la désertification dans certaines régions à risques,
particulièrement en Afrique. La destruction des habitats forestiers pour de nombreuses
espèces favorise la transmission des maladies infectieuses à l’homme, par le contact
affirmé avec les moustiques, singes, rongeurs porteurs de virus ou de bactéries
potentiellement dangereux pour l’homme.
a. Conséquences sur les Sols
La déforestation expose davantage les sols aux rigueurs du climat : le lessivage par les
pluies non freinées par la végétation emporte l'humuset découvre la roche-mère. Faute
de racines pour retenir le sol, les glissements de terrains sont souvent favorisés en
bordure de falaise, etc.
b. Conséquences sur la Pluviométrie et le climat
Depuis les années 1980, de nombreux modèles et simulations informatiques laissaient
penser que la déforestation récente et actuelle réduit fortement la pluviométrie (théorie
« des sicaionniste ». En croisant des analyses satellitaires et météorologiques, les
scientifiques ont récemment (2012) confirmé que — à grande échelle en zone
tropicale(Amazonie et bassins du Congo notamment) — la déforestation a cet effet de
diminution des pluies, non seulement localement, mais aussi à échelle régionale et
jusqu'à des milliers de kilomètres de là, même quand des pâturages ou cultures
remplacent ces forêts (les pâtures contribuent en zone tropicale bien mieux que les
champs à recharger les nappes, mais les forêts sont encore plus performantes (dix fois
plus que les pâtures) ; les forêts tropicales interceptent 50 % environ de la pluie. Cette
eau est acheminée vers les nappes ou rendue à l'atmosphère via l'évapotranspiration qui
contribue à recharger l'atmosphère en humidité, source de nouvelles pluies (« Sur plus
de 60 % des zones tropicales terrestres, l'air qui a circulé sur une zone extensivement
végétalisée dans les quelques jours qui précèdent, produit au moins deux fois plus de pluie
que de l'air ayant circulé sur une zone peu végétalisée »).
Sur cette base, on peut estimer qu'au rythme actuel de conversion des forêts, le bassin de
l'Amazone (l'un des plus grands du monde) pourrait subir une perte d'environ 12 % de
sa pluviométrie en saison des pluies, et une baisse de 21 % en saison sèche en 2050. Et il
faut s'attendre à ce que des réductions s'étendent jusqu'au bassin hydrographique
du Río de la Plata à des milliers de kilomètres au sud de l'Amazonie, dans le sud du
Brésil, au nord de l'Argentine, du Paraguay et de l'Uruguay. Si le Brésil respecte son
engagement à limiter les taux « historiques » de déboisements (de 80 %) d'ici l'an 2020,
ces prévisions pourraient cependant être revues à la baisse.
c. Conséquences sanitaires pour la population
Une étude scientifique publiée par l'American society of tropical médicine and
hygiène rapporte que la déforestation a un lien direct avec la propagation
du paludisme dans l'Amazonie péruvienne. Partant du constat que, dans les zones
déboisées, le taux de moustiques porteurs de la malaria est 278 fois supérieur à celui
relevé dans les zones boisées, cette étude montre que le nombre de moustiques
contaminés est inversement proportionnel à la densité de boisement de la zone où ils
évoluent. La déforestation amènerait donc un risque sanitaire supplémentaire aux
populations vivant à proximité des zones déboisées.
De plus, une autre étude de l'université McGill de Montréal rapporte que les méthodes
d'extraction pétrolières, la construction de routes ainsi que l'urbanisation qui
provoquent la déforestation auraient pour conséquence de libérer du mercure et de l'1-
hydroxypyrene dans les cours d'eau. Une fois ces poisons libérés dans l'eau, ils seraient
absorbés par les poissons dont se nourrissent les populations vivant aux abords de ces
cours d'eau. Ces populations absorberaient donc des taux de mercure et d'1-
hydroxypyrene dépassant les taux maximaux recommandés par l'OMS.

1) Moyen de lutte
Les politiques, méthodes et mécanismes adoptés pour soutenir et développer les rôles
écologique, économique, social et culturel multiples des arbres, des forêts et des terres
forestières souffrent de graves insuffisances.
Des objectifs pour lutter contre le déboisement :
 Renforcer les institutions forestières nationales pour accroître la portée et
l’efficacité des activités relatives à la gestion, à la conservation et au
développement durable des forêts et pour assurer l’utilisation et la production
durables de biens et services forestiers, tant dans les pays développés que dans les
pays en développement.
 Renforcer et améliorer les compétences humaines, techniques et professionnelles,
ainsi que les connaissances et capacités nécessaires pour élaborer et appliquer
efficacement des politiques, des plans, des programmes, des recherches et des
projets de gestion, de conservation et de développement durable de tous les types
de forêts et de ressources provenant des forêts .
 Les gouvernements, intervenant à un niveau suffisamment élevé et agissant, le
cas échéant, avec le soutien des organisations sous- régionales, régionales et
internationales, devraient renforcer les moyens institutionnels de promouvoir les
rôles et fonctions multiples de tous les types de forêts et de végétation, y compris
les ressources connexes provenant des terres et des forêts .
 Passer en revue et, au besoin, modifier les mesures et les programmes relatifs à
tous les types de forêts et de végétation, et aux ressources connexes provenant des
terres et des forêts .
 Créer, mettre au point et maintenir un système efficace de vulgarisation
forestière et d’éducation du public pour assurer une prise de conscience plus
grande et une meilleure compréhension du rôle multiple et de la valeur des
arbres, des forêts et des terres forestières et obtenir une meilleure gestion.
 D’établir des liens avec les autres systèmes et sources de données utiles pour
appuyer la gestion, la conservation et le développement des forêts, tout en
développant ou en renforçant les systèmes d’information géographique, selon que
de besoin .
 La survention et baisse de prix de gaz est aussi une solution pour lutter contre le
déboisement .Nous avons également la sensibilisation des population sur les
conséquences graves de déboisement à savoir l’avancée du desert.

Conclusion
Les arbres, sont les grands protecteurs de l’environnement. Aujourd’hui notre
environnement est menacé, par l’action de l’homme qui coupe et détruit les forêts.
Plusieurs causes sont à l’ origine de ce phénomène. Les conséquences sont si grandes que
si rien n’est fait d’ici tôt ou tard notre environnement sera contraint à l’avancer du
désert

SOURCE : https://fr.wikipedia.org

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