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En dehors des conventions internationales signées et ratifiées par le Niger : la convention sur
la diversité biologique, la convention cadres des nations unies sur les changements et la
convention sur la lutte contre la désertification. Le Niger possède des textes législatif
nationaux entre autre l’ordonnance n 97-001 du 10 janvier 1997 qui comprend 14 articles, la
loi n 98-56 du 29 décembre 1998, la loi 2018-28 du 14 mai 2018, le décret n 2000-397/
PRN/ME/LCD du 12 octobre 2000, le décret n 2000-398/ME/LCD du 20 octobre 2000,
l’ordonnance n 93-16 du 2 mars 1993, la loi n 2007-01 du 31 janvier 2007, et enfin la loi n
2001-032 du 31 décembre 2001. A tout cela s’ajoute le cadre institutionnel.
Dans le but de réaliser une installation de parc éolien dans le nouveau site de l’UDDM, une
étude d’impact environnementale a été réalisée au sein de ce dernier.
2. Situation géographique du site
Le nouveau site de l’UDDM est situé à environ 900 m à l’Est du site de l’IUT vers le site
avicole entre les coordonnées 13°29’ altitude Nord 7°08’ longitude Est. Le parc éolien sera
installé au Nord-Ouest dans le nouveau site de l’UDDM.
3. Description du projet
L’étude d’impact environnementale est un processus formel qui évalue les conséquences
potentielles d’un projet sur l’environnement. Ce processus est généralement conduit par une
équipe multidisciplinaire de professionnelles de l’environnement et d’autres domaines. Nous
avons à ce niveau élaboré d’abord une étude technique qui prend en compte :
Le choix du site : le site est situé au Nord-Ouest de la tente marocaine, au Sud de la
ferme avicole de la FASE et à l’est du portail Ouest du nouveau site.
La détermination de la capacité à produire : il s’agit d’installer une puissance de 200
Kw soit 5 éoliennes de taille moyenne(12m) avec 40 kw de puissance chacune.
La libération de terrain : un terrain de 1000 m2 serait approprié pour
l’implémentation de la centrale
Le recrutement de la de main d’œuvre : nous avons choisi de recruter 20 ouvriers
pour les travaux
Ensuite s’en suit les travaux d’installation dont :
La fondation
L’installation du mat
Le montage de la nacelle
Le montage des hélices
Ensuite vient :
La mise en place du poste de transformation
La mise en place du poste de livraison
La mise en place des lignes de transports et de branchement aux usagers
Enfin nous avons le plan de gestion de la centrale
La mise en marche
La distribution
La maintenance
4. Cadrage préalable
Milieu Physique
Air Sol Eau
Poussière lors de la Accentuation des rejet d’hydrocarbures
libération du terrain risques d’érosion ( carburant , huile)
et du terrassement Perte de terre avec infiltration dans
Présence de agricole et végétale les nappes lors du
poussière lors du Présence de déchets chantier, de la
creusé des fondations et de remblais maintenance ou en
Emission du CO2 Rejet cas d’accidents
dans l’air lors du d’hydrocarbures qui
transport des vont modifier la
équipements texture du sol avec
Poussière lors du infiltration dans le
démentiellement sol
Milieu Biologique
Faune Flore
Perte de territoire animalier Atteinte à des stations d’espèces
Risque de collision avec les rares, menacées, ou protégés
éoliennes (fondation, réseau électrique,
Dérangement des animaux chemins d’accès)
Piétinement du site par les engins
Dégradation de la végétation
Milieu Humain
Santé Sécurité Revenu
Le nouveau site de l’UDDM est composé d’une variété d’écosystème toute importante pour
l’environnement, leur étude est indispensable pour prédire les impacts que va leur engendrer
l’installation du parc éolien. L’étude d’impact environnemental étant une étude qui vise à
évaluer les impacts potentiels d’un projet, d’une politique ou d’une activité proposée sur
l’environnement avant qu’elle ne soit mise en œuvre. Elle est généralement réalisée avant le
début du projet ou de l’activité pour identifier les effets potentiels sur l’environnement et
prendre des, mesures pour les atténuer et les minimiser.
L’analyse de l’état initial du site apparait en ce sens comme une phase très importante car elle
permet de mettre l’accent sur les composantes valorisées de l’écosystème et les processus
environnementaux ainsi que les interactions et leurs interconnections.
Figure 1 : image satellitaire du site d’installation du parc éolien
L’étude de l’état de référence du site nous a amenés à faire une étude du contexte climatique,
du relief ; des sols, de la végétation ; des ressources en eaux, des ressources fauniques,
forestière, et halieutique de la région de Maradi de façon général vu l’homogénéité de certains
facteurs tels que le vent, la température, la vitesse du vent, la direction du vent, température,
la vitesse du vent, la direction du vent.
Le contexte climatique et moyenne météorologique tout au long de l’année
La ville de Maradi a un climat tropical semi-aride avec une saison pluvieuse de juin en
septembre. La ville est située au Sud du Niger près de la frontière avec le Nigéria. Nous
sommes de la zone du sahel, qui en été reçois des pluies apporter par la mousson africaine. A
Maradi la saison pluvieuse est oppressant et nuageux dans l’ensemble, la saison sèche est
ventaux et partiellement nuageux et le climat est très chaud tout au long de l’année. Au cours
de l’année, la température varie généralement de 14° C à 40°C et est rarement inférieur à
12°C ou supérieur à 42°C.
Le vent
Cette section traite du vecteur vent moyen horaire étendu (vitesse et direction) à 10 m au-
dessous du sol. Le vent observé à un emplacement donné dépend fortement de la topographie
locale et d’autre facteurs, et la vitesse et la direction du vent instantané varient plus que les
moyennes horaires. La vitesse horaire moyenne du vent à Maradi connait une variation
saisonnière considérable au cours de l’année. La période la plus vertueuse de l’année dure 6,2
mois, du 3 Novembre au 8 mai, avec des vitesses du vent moyennes supérieurs à 13,9 km/h.
Le mois le plus venteux de l’année à Maradi est janvier, avec une vitesse horaire moyenne du
vent de 18,6 km/h. La période la plus calme de l’année à Maradi est septembre avec une
vitesse horaire moyenne du vent de 9,3 km/h.
Les sols
Les sols sont de type ferrugineux tropical. Les vallées fossiles sont essentiellement
concentrées dans la zone des cultures pluviales.
Les sous-sols
La végétation
Le couvert végétal de la région est du type savane arborée dans le Sud et arbustive au Nord.
Sur notre site, nous avons identifiés des ligneux et quelques herbacées ligneux.
Les ligneux (voir photos en annexe) :
Le tapis herbacé :
Pedicellatum
Le menemia indentata
Le prupelia lappacca
La faune
Le site abrite des oiseaux, des serpents, des insectes, des souris, des lézards, des hérissons