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Ministère de l’Enseignement Supérieure et

De la Recherche Scientifique

Ecole Nationale Polytechnique

Département de génie des procédés et environnement


1er Année GPE

Travaux pratique de La Chimie de Surface

Professeur : N. Boudrahem

Binôme : BELMEKKI Rania


BOUANANE Mohammed Abdelnour
TP 1 : Cinétique de l’adsorption du violet cristallisé sur du
charbon actif :
But de TP :
Le but de ce TP est l'étude de la cinétique de l'adsorption « l’ordre du
mécanisme d’absorption » du violet cristallisé sur du charbon actif.

Partie théorique :
Le violet cristallisé :
Il s'agit d'un colorant violet dont l'intensité de la couleur augmente avec le
nombre de groupes méthyle. Il est couramment utilisé comme teinture
pour le papier, comme composant de l'encre noire pour l'impression ou
pour les stylos à bille. La forme cristallisée de ce violet, dont la formule
brute est C25H30N3Cl, peut être synthétisée à partir de diméthylaniline
C8H11N et de tétrachlorure de carbone CCl4.

Structure chimique du violet cristallisée


Charbon actif :
Initialement employé comme adsorbant, ce matériau a ensuite été utilisé comme
catalyseur. Il peut être fabriqué à partir de diverses matières organiques riches en
carbone, telles que le bois, l'écorce, la pâ te de bois, les coques de noix de coco, les
coques de cacahuètes, les noyaux d'olives, ainsi que la houille, la tourbe, la lignite et
les résidus pétroliers.
L'adsorption et le charbon actif:
L'utilisation de l'adsorption est une méthode efficace pour éliminer la matière
organique, surtout lorsque la charge moléculaire est élevée et la polarité est faible. Le
charbon actif est ainsi une solution idéale pour éliminer les phénols, les
hydrocarbures saturés qui sont des molécules insolubles et résistantes à l'ozone, les
pesticides, les métaux lourds, les agents tensio-actifs, ect…

Le spectrophotomètre :
Le spectrophotomètre est un équipement qui sert à évaluer l'absorbance d'une
solution à une longueur d'onde spécifique ou sur une plage déterminée du spectre.
Conformément à la loi
de Beer-Lambert, l'absorbance d'une solution est proportionnelle à la concentration
des substances en solution, à condition que l'on se place à la longueur d'onde à
laquelle la substance
absorbe les rayons lumineux. C'est pourquoi la longueur d'onde est ajustée en fonction
de la substance dont on souhaite mesurer la concentration.
Spectrophotomètre

D'après la loi de Beer-Lambert, l'absorbance A est fonction de la


concentration C de la solution, Ɛ et de la longueur de solution à traverser L.
A = I0 I = Ɛ. L. C = K. C

 C : concentration.
 Ɛ : coefficient d'absorption molaire.
 L : la longueur de solution à traverser.
 K : pente de la droite A=f(C).

Fonctionnement du spectrophotomètre
Partie expérimentale :
Matériel utilisé :

 Béchers.
 Fiole jaugée.
 Pipette
 Balance électrique
 Eprouvette
 Chronomètre
 Spectrophotomètre.
 Cuves d'un

Produits utilisés :

 Charbon actif.
 Violet cristallisé.
 Eau distillé .

Mode opératoire :
1. Introduire dans un bécher 30g de charbon actif en poudre.
2. A t=0, Introduire dans le bécher 400mL de solution de
violet cristallisé 20mg/L et agiter.
3. Toutes les 5 minutes on prélève 5mL du surnageant jusqu’à 50min,et
avant le prélèvement laisser le mélange décanter, à l'aide d'une
pipette graduée, on le met dans la cuve du spectrophotomètre on lit
l’absorbance de chaque solution à chaque fois grâ ce à un
spectrophotomètre.
4. On Préparer une courbe d’étalonnage à partir de la solution mère
(20mg/l) en préparant des dilutions adéquates (15 ; 10 ; 5 ; 2.5mg/l )
ensuite on détermine leurs absorbances à chaque fois pour calculer
les concentration a l'aide de la loi de beer-lambert .
Calculs :
Courbe d’étalonnage : λ=580nm
C(mg /l) 20 15 10 5 2.5
Abs 1.5282 1.0018 0.7184 0.4346 0.1918
V S.mère(ml) 20 15 10 10 10
Veau distillée ajouté(ml) 0 5 20 40 80

20×15
C2=15mg/l ; C1V1=C2V2 ; V1=15ml ; V2= = 20𝑚𝑙 ; Veau=5ml.
15
20×10
C2=10mg/l ; C1V1=C2V2 ; V1=10ml ; V2= = 20𝑚𝑙 ; Veau=5ml.
10
20×10
C2=5mg/l ; C1V1=C2V2 ; V1=10ml ; V2= = 40𝑚𝑙 ; Veau=30ml.
5
20×10
C2=2.5mg/l ; C1V1=C2V2 ; V1=10ml ; V2= = 80𝑚𝑙 ; Veau=70ml.
La courbe est une droite qui passe par l'origine d'équation Abs=f(C) et qui a
une pente =0,0719.
Abs = 0,0719C

1. Le graphe de la concentration résiduelle de la solution en fonction du


temps :
T(min) 5 10 15 20 25 30 42
Abs 1.1727 0.8818 0.5287 0.3967 0.3566 0.3555 0.3476
C(mg /l) 16.31 12.26 7.35 5.52 4.96 4.94 4.83

A = I0 I = Ɛ. L. C = K. C

K : la pente de la courbe de tendance = 0.0719 l/mg

1.1727 0.8818
C1 = = 16.31mg/l C2 = =12.26mg /l
0.0719 0.0719
0.5287 0.3967
C3 = =7.35mg/l C4 = =5.52mg/l
0.0719 0.0719

0.3566 0.3555
C5 = =4.96mg /l C6 = =4.94mg/l
0.0719 0.0719
0.3 76
C7 = =4.83mg/l
0.0719
C(mg/l)

1 dC/dT=-
6 1,16
mg/l/min
1
4

1 dC/dT=-876
2 10⁻³
mg/l/min
1
0

dC/dT=-589
10⁻³
6 mg/l/min
dC/dT=-341 10⁻³
mg/l/min
dC/dT=- dC/dT=113
4 dC/dT=-132 10⁻³ 10⁻³
mg/l/min60,1 10⁻³ mg/l/min
mg/l/min
2

5 10 15 20 25 30 35 40
T/min
Courbe de la concentration résiduelle de la solution en fonction du
temps
T (min) 5 10 15 20 25 30
V(mg/L.min) -1.16 -0.876 -0.589 -0.341 -0.132 0.113

Le moins (-) signifie que la diminution de la concentration


2. Le temps nécessaire à l’obtention de l’équilibre :
D’après le graphe de la concentration résiduelle en fonction du temps, on
remarque que cette concentration résiduelle diminue de façon conséquente
puis devient stagnante à partir de t=25min, donc on conclue que le temps
nécessaire à l’obtention de l’équilibre est de 25 minutes.
4-Détermination de l'ordre du mécanisme
d'adsorption :

La vitesse de réaction du mécanisme d’adsorption :


V = k [C]n donc : ln v = ln k + n*ln [C]
Donc pour calculer l’ordre du mécanisme on doit tracer le graphe ln (V) en
fonction de ln [C] et pour cela on doit d’abord calculer les vitesses :
C(mg /l) 16.31 12.26 7.35 5.52 4.96 4.94
V(mg/L.min) 1.16 0.876 0.589 0.341 0.132 0.113
Ln(C) 2.79 2.5 1.99 1.71 1.6 1.59
Ln(V) 0.15 -0.13 -0.53 -1.08 -2.02 -2.18

Graphe de ln(V) en fonction de ln(C)

ln v = ln k + n*ln
[C] n=1,9674 2
 donc l’ordre de la réaction est 2 « pseudo-second ordre »

Discussion des résultats :


La vitesse de diffusion est influencée par la taille et la forme du soluté, ainsi que par la
texture poreuse. Cette étape est souvent le facteur limitant dans les processus de
traitement de l'eau par adsorption. Une fois cette étape terminée, le soluté est adsorbé
sur le solide.

Conclusion :
Plusieurs facteurs influencent l'adsorption du violet cristallisé sur charbon,
notamment la concentration du liquide et le temps de contact. Au début de
l'expérience, la vitesse d'adsorption est plus rapide que celle de désorption,
mais à l'équilibre, les deux vitesses sont égales. Si le temps de contact est
prolongé, un phénomène de désorption prédomine.

Ainsi, pour obtenir une masse précise d'une substance donnée, il existe un
temps optimal d'exposition de l'adsorbâ t (violet cristallisé) à l'adsorbant
(charbon actif). Plus ce temps est court, moins l'énergie
nécessaire est importante
TP n°2: Isotherme de l’adsorption du violet
cristallisé sur du charbon actif
But du TP :
Ce TP a pour but l’étude de la réaction d’hydrolyse du violet cristallisé pour
ainsi déterminer l’ordre de la réaction ainsi que la constante de vitesse par
la méthode de spectrophotométrie.
Introduction  :

 Le violet cristallisé :
Le violet cristallisé est un sel composé d’un ion chlorure et d’un cation
violet souvent utilisé dans le domaine médicale.
 L’adsorption :
L'adsorption est un traitement efficace pour enlever la matière organique,
particulièrement quand la charge moléculaire est importante et la polarité
est faible. Le charbon actif peut donc être utilisé pour enlever les phénols, les
hydrocarbures saturés qui sont des molécules insolubles difficilement
attaquables par l'ozone, les pesticides, les métaux lourds, les agents tensio-
actifs.
L'adsorption est un processus où un solide est employé pour enlever une
substance soluble de l'eau. Dans ce process, le charbon actif est le solide.

 Le charbon actif :
Le charbon activé est une poudre noire insoluble, sans odeur ni saveur,
obtenue par pyrolyse de substrats organiques et lavée à l'acide pour
éviter tout relargage de produits toxiques. L'activation par un courant
gazeux oxydant à haute température (600 à 900°C) permet d'obtenir un
fin réseau de pores, ce qui augmente la surface spécifique de 1000 à
3500 mètres carré/g et multiplie par 2 ou 3 son pouvoir d'adsorption.
Cette grande surface rend le charbon actif idéal pour l'adsorption.
C'est précisément cette structure poreuse qui permet au charbon actif
d'agir comme adsorbant.
L'effet adsorbant est un phénomène physique qui permet l’épuration,
l'action chimique qui se met en place lors de l'adsorption va éliminer les
substances toxiques (produits indésirables, médicaments, métaux lourds,
pesticides, engrais, additifs alimentaires, etc.) 
Il existe deux formes de charbons actifs: le charbon actif en poudre (PAC) et

le charbon actif granulaire (GAC).

 La spectrophotométrie :
La spectrophotométrie est le domaine qui étudie l’énergie transportée par
les rayonnements électromagnétiques dans le domaine du spectre visible
de la lumière (400 --- 800 nm).
On utilise cette méthode qui consiste à mesurer l’absorbance d’une
solution colorée afin de déterminer la concentration d’une espèce dans la
solution à partir de la loi de Beer-Lambert, qui relie l’absorbance à la
concentration.
Les mesures de l’absorbances sont faites avec un appareil appellés
spectrophotomètre.
Matériel et produits utilisés  :
-Spectrophotomètre
-Cuves en plastique
-Pipette
-6 flacons de 100ml
- Charbon actif
-Violet cristallisé (C25H30N3+, Cl-)

Manipulations :
On introduit dans 6 flacons du charbon actif respectivement dans les
quantités suivantes : 6g, 8g, 10g, 12g, 14g, 16g.
Puis dans chaque flacon on introduit 100ml de solution de violet
cristallisée concentrée à 25mg/L.
On attend 45min, en agitant toutes les 5min, on prélève dans des cuves en
plastiques des échantillons du surnageant de chaque flacon et on les insère
dans le spectrophotomètre pour lire leurs absorbances.
Exploitation des résultats :
Etalonnage  :

Concentration 0.02 0.015 0.01 0.005 0.0025


(g/l)
Absorbance 1.6366 1.0953 0.8680 0.442 0.2086

1.8 A=kC
1.6
f(x) = 0.0800965289256199 x
1.4 R² = 0.996148900410238
1.2
1
Absorbance

0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25

Concentration (mg/l)

La courbe d’étalonnage nous donne alors k par identification comme


A=kC, le coefficient k est la pente de la droite donc k=0.080.
Flacon 1 2 3 4 5
Qté de charbon 6 8 10 12 16
(g)
Absorbance 0.7416 0.5782 0.5346 0.4780 0.3992
Concentration 9.27 7.23 6.68 5.975 4.99
finale (mg/l)
Masse de violet 0.927 0.723 0.668 0.5975 0.499
restante (mg)
Masse de violet 1.573 1.777 1.832 1.9025 2.001
adsorbée (mg)
Qté adsorbée X/m 0.262 0.222 0.1833 0.1585 0.125
(mg/g)

La quantité de départ de violet cristallisé dans chaque flacon est connue


par quelques simples calculs :
m=CV C=25mg/l V=100ml
m=2.5mg
la masse de violet cristallisé restant dans chaque flacon se calcul de la
même manière, on a noté les résultats dans le tableau précédent.
Par une soustraction, on en déduit la quantité qui a été adsorbé, de là on
peut tracer le graphe de l’isotherme d’adsorption X/m=f(Ce).
X/m=f(Ce)
0.3

0.25

0.2
X/m (mg/g)

0.15

0.1

0.05

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Ce (mg/L)

Le graphe x/m=f(Ce) est similaire à une courbe de type C .


On vérifie s’il suit les isothermes de Langmuir et de Freundlich 
Isotherme de Freundlich  :

L’isotherme de Freundlich est donné par la loi suivante sous forme de


logarithme pour pouvoir faire la linéarisation :

log ( mX )=log ( K )+ 1n log (C )


f e

Log Ce 0.967 0.859 0.825 0.776 0.698


Log X/m -0.582 -0.654 -0.737 -0.800 -0.903

0 Log X/m = Log f(Ce)


0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95 1
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
Log X/m

-0.5
-0.6 f(x) = 1.22963613550815 x − 1.74964981179423
-0.7 R² = 0.965246677112133
-0.8
-0.9
-1
Log Ce

D’après le graphe, on a : Kf =0.0178 et n=0.814


log
X
m ( )
=¿ 1,229Log(Ce) - 1,749

X 1 /n
=Kf . Ce
m
X 1.229
=0.0178 Ce
m
Somme

X/mthé 0.275 0.202 0.184 0.160 0.128

X/mthé - X/mexp 0.013 0.020 0.001 0.0015 0.003

X/mthé - moy(X/mexp) 0.085 0.012 0.007 0.0315 0.065

(X/mthé - X/mexp)2 1.69*10- 4*10-4 1*10-6 2.25*10- 9*10-6 5.81*10-


4 6 4

(X/mthé- 7.23*10- 1.44*10- 4.9*10-5 9.92*10- 4.23*10- 1.26*10-


3 4 4 3 2
moy(X/mexp))2
moy(X/mexp) = 0.190

R2=0.956
Le tracé de Log X/m=f(LogC) donne bien une droite et le coefficient de
corréation est proche de 1 , et le n<1 révèle une faible adsorption selon
le modèle de Freundlich, cette faible adsorption est dû e à la forte
concentration de violet cristallisé ce qui fait que le charbon actif sera
rapidement saturé et ne pourra adsorbé qu’une petite quantité de la
solution, on peut alors penser que l’isotherme suit le modèle de
Freundlich.

Isotherme de Langmuir  :
L’isotherme de Langmuir est donnée par la loi suivante sous la forme
inverse pour pouvoir faire la linéarisation :

1
∗1
m qm KL 1
= +
X Ce qm

1/C 0,108 0,138 0,15 0,167 0,2


m/X 3,82 4,5 5,46 6,31 8
m/X = f(1/Ce)
9
8
7 f(x) = 47.1341568021959 x − 1.5746723280151
R² = 0.97180418972649
6
5
m/X

4
3
2
1
0
0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2 0.22
1/Ce

D’après le graphe, on a : qm=-0.635 et KL=-0.033


m 47.13∗1
= −1.574
X Ce
X qm . K L .C e
=
m 1+ K L . C e
X 0.021C e
=
m 1−0.033 C e

Somme

X/mthé 0.280 0.199 0.180 0.156 0.125

X/mthé - X/mexp 0.018 0.023 0.003 0.0025 0

X/mthé - moy(X/mexp) 0.09 0.009 0.01 0.034 0.065

(X/mthé - X/mexp)2 3.24*10 5.29*10- 9*10-6 6.25*10- 0 8.65*10-


-4 4 6 4

(X/mthé- 8.1*10- 8.1*10-6 1*10-4 1.16*10- 4.23*10- 1.36*10-


3 3 3 2
moy(X/mexp))2

R2=0.94
Le tracé de m/X= f(1/Ce) donne bien une droite et le coefficient de
corréation est proche de 1, mais les coefficient de Langmuir et le qm sont
négatif, ce qui est impossible, alors on peut affirmer que cette adsorption
ne suit pas le modèle de Langmuir.

Conclusion  :
L’adsorption du violet cristallisé par le charbon actif en granulé donne
un isotherme qui suit la loi de Freundlich, qui indique une faible
adsorption du violet en raison de sa forte concentration en solution.
TP n°3: Isotherme de l’adsorption de l’acide
acétique sur du charbon actif
But du TP :
Ce TP a pour but l’étude de la réaction d’hydrolyse du violet cristallisé pour
ainsi déterminer l’ordre de la réaction ainsi que la constante de vitesse par
la méthode de spectrophotométrie.
Introduction  :
 L’adsorption :
L'adsorption est un traitement efficace pour enlever la matière organique,
particulièrement quand la charge moléculaire est importante et la polarité
est faible. Le charbon actif peut donc être utilisé pour enlever les phénols, les
hydrocarbures saturés qui sont des molécules insolubles difficilement
attaquables par l'ozone, les pesticides, les métaux lourds, les agents tensio-
actifs.
L'adsorption est un processus où un solide est employé pour enlever une
substance soluble de l'eau. Dans ce process, le charbon actif est le solide.

 Le charbon actif :
Le charbon activé est une poudre noire insoluble, sans odeur ni saveur,
obtenue par pyrolyse de substrats organiques et lavée à l'acide pour
éviter tout relargage de produits toxiques. L'activation par un courant
gazeux oxydant à haute température (600 à 900°C) permet d'obtenir un
fin réseau de pores, ce qui augmente la surface spécifique de 1000 à
3500 mètres carré/g et multiplie par 2 ou 3 son pouvoir d'adsorption.
Cette grande surface rend le charbon actif idéal pour l'adsorption.
C'est précisément cette structure poreuse qui permet au charbon actif
d'agir comme adsorbant.
L'effet adsorbant est un phénomène physique qui permet l’épuration,
l'action chimique qui se met en place lors de l'adsorption va éliminer les
substances toxiques (produits indésirables, médicaments, métaux lourds,
pesticides, engrais, additifs alimentaires, etc.) 
Il existe deux formes de charbons actifs: le charbon actif en poudre (PAC) et

le charbon actif granulaire (GAC).

Matériel et produits utilisés  :


-Pipette
-6 flacons de 100ml
- Charbon actif
-acide acétique
-hydroxyde de sodium
-burette graduée
-indicateur coloré phénolphtaléine
Manipulations :
On introduit dans 6 flacons 5g de charbon actif
Puis dans chaque flacon on introduit les volumes d’eau et d’acide acétique
à 0.2N suivant le tableau :
Flacon 1 2 3 4 5 6
Volume H2O (ml) 0 20 30 35 40 45
Volume acide (ml) 50 30 20 15 10 5
Concentration 0.2 0.12 0.08 0.06 0.04 0.02
mol/l
Quantité d’acide 0.01 0.006 0.004 0.003 0.002 0.001
mol

On attend 30min, en agitant toutes les 10min, on prépare une solution de NaOH
à 0.1N, on laisse décanter les flacons pendant 15min avant de titrer 10ml de
surnageant des flacons 1, 2, 3 et 25ml des flacons 4, 5, 6 avec la solution de
soude en présence d’indicateur coloré phénolphtaléine.

Exploitation des résultats :


Flacon 1 2 3 4 5 6
Volume H2O (ml) 0 20 30 35 40 45
Volume acide (ml) 50 30 20 15 10 5
Concentration 12000 7200 4800 3600 2400 1200
(mg/l)
Quantité d’acide 0.01 0.006 0.004 0.003 0.002 0.001
(mol)

Volume titré 10ml 25ml


Flacon 1 2 3 4 5 6
V(NaOH)eq 5 3 1.7 1.7 1.2 0.6
(ml)
Concentration 3000 1800 1020 408 288 144
d’acide finale
(mg/l)
Quantité 150 90 51 20.4 14.4 7.2
d’acide restante
(mg)
Quantité acide 450 270 189 159.6 105.6 52.8
adsorbée (mg)
x/m (mg/g) 90 54 37.8 31.92 21.12 10.56

C1V1 = C2V(NaOH)eq
C1=C2V(NaOH)eq/V1
M=60g/mol
X/m=f(Ce)
100
90
80
70
60
X/m (mg/g)

50
40
30
20
10
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
Ce(mg/L)

Le graphe x/m=f(Ce) est similaire à une courbe de type L, on peut alors


en déduire une adsorption faible de l’acide acétique par notre charbon
actif et des molécules d’adsorbat orientées à plat.
On vérifie s’il suit les isothermes de Langmuir et de Freundlich :

Isotherme de Freundlich  :
L’isotherme de Freundlich est donné par la loi suivante sous forme de
logarithme pour pouvoir faire la linéarisation :
log ( mX )=log ( K )+ 1n log (C )
f e

Log Ce 3,477 3,255 3,01 2,611 2,459 2,158


Log
X/m 1,954 1,732 1,5775 1,504 1,325 1,02366
Log X/m=f(LogCe)
2.5

2
f(x) = 0.623131307452429 x − 0.243063047911287
R² = 0.945185886098058
1.5
Log X/m

0.5

0
2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Log Ce

On trouve d’après le graphe que : Kf=0.57 et n=1.6


Alors :
log ( mX )=0.623 log (C )−0.243
e

X
=Kf . Ce1 /n
m
X
=0.57 . Ce0.623
m

(X/m exp )moy =40.90


Somme

X/mthé 83.80 60.96 42.79 24.18 19.46 12.64

X/mthé - X/mexp 6.20 6.96 4.99 7.74 1.66 2.08

X/mthé - moy(X/mexp) 42.9 20.06 1.89 16.72 21.44 28.26

(X/mthé - X/mexp)2 38.44 48.44 24.90 59.91 2.76 4.33 178.78

(X/mthé- 1840. 402.40 3.57 279.56 459.67 798.63 3784.24


41
moy(X/mexp))2

Le calcul du coefficient de régression donne R2=0.95


Le tracé de Log X/m=f(LogC) donne bien une droite et le coefficient de
corréation est proche de 1 , on aurait pu dire que cette adsorption suit le
modèle de Freundlich, mais le n est proche de 1 et dans ce cas
l’adsorption serait difficile selon ce modèle, on peut alors penser que
l’isotherme ne suit pas malgré cela le modèle de Freundlich.
Isotherme de Langmuir  :
L’isotherme de Langmuir est donnée par la loi suivante sous la forme
inverse pour pouvoir faire la linéarisation :
1
∗1
m qm KL 1
= +
X Ce qm

1/Cf 0,000333 0,000556 0,00098 0,00245 0,00347 0,00694


m/X 0,011 0,0185 0,026455 0,0313 0,0473 0,0947

m/X= f(1/Ce)
0.1
0.09
f(x) = 11.9352172491466 x + 0.00891019752288658
0.08 R² = 0.975736704748746
0.07
0.06
0.05
m/X

0.04
0.03
0.02
0.01
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008
1/Ce

On trouve KL=6.71*10-4 et qm=125(mg/g)


m 11.93∗1
= + 0.008
X Ce
X qm . K L .C e
=
m 1+ K L . C e
X 0.083875 .C e
=
m 1+ 6.71∗10−4 .C e
Comparatif entre X/mexp =f(Ce) X/m exp
et X/mthé =f(Ce)
X/m thé

100

90

80

70

60

50

40
X/m (mg/g)

30

20

10

0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500

Ce (mg/L)

Le tracé de m/X= f(1/Ce) donne bien une droite et le coefficient de


corréation est proche de 1 , et on a les quantités adsorbés théoriques qui
sont supérieurs aux valeurs expérimentales d’après le graphe
précédent , de plus l’isotherme étant de type L alors on peut affirmer que
cette adsorption suit le modèle de Langmuir

Somme

X/mthé 83.50 68.40 50.77 26.85 20.23 11.01

X/mthé - X/mexp 6.5 14.4 12.97 3.07 0.89 0.45

X/mthé - moy(X/mexp) 42.6 27.5 9.87 14.05 20.67 29.89

(X/mthé - X/mexp)2 42.25 207.36 168.22 9.42 0.79 0.20 428.24

(X/mthé- 1806.2 756.25 97.42 197.40 427.25 893.41 4177.98


5
moy(X/mexp))2
R2= 0.91
Conclusion  :
L’adsorption de l’acide acétique sur un charbon actif sous forme de
granulé donne un isotherme de type L qui suit la loi de Langmuir,
néanmoins pour les concentrations qu’on a prises qui sont plutô t élevées
l’adsorption est faible car l’adsorbant sature vite au vue de la
concentration élevée de l’acide.

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