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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université M'Hamed Bougera Boumerdes
Faculté de Technologie
Département de Génie Mécanique

Exposé du Module 
thermodynamique appliqué
1ere année master Electromécanique

Groupe : B

 BENTERKIA Abderrahim
AMMOURIA Charef eddine
Sommaire :
1. Introduction général :..................................................................................................................2
Chapitre 1 : notion de température........................................................................................................3
1. Introduction :..................................................................................................................................4
2. Echelles de température..................................................................................................................4
3. Comparaison des échelles de température......................................................................................5
Chapitre 2 : notion de quantité de chaleur............................................................................................8
1. Introduction....................................................................................................................................9
2. La quantité de chaleur : grandeur mesurable..................................................................................9
3. Unités de quantités de chaleur......................................................................................................10
4. Equivalence travail - chaleur........................................................................................................10
6. Chaleur massique.........................................................................................................................11
7. Chaleur massique des solides.......................................................................................................11
8. Influence de la température...........................................................................................................12
9. Chaleur massique des liquides......................................................................................................12
10. Chaleur massique d’un gaz.......................................................................................................13
11. Chaleur latente de changement d’état.......................................................................................14
Chapitre 3 : LA CALORIMÉTRIE et travail......................................................................................15
1. la calorimétrie :.............................................................................................................................16
2. Travail reçu et travail fourni .....................................................................................................17
3.Travail des forces de pression sur un fluide …………………………………………………………………………...18
Chapitre 4 : Thermodynamique – 1er principe...................................................................................20
1. Introduction :................................................................................................................................21
2. Énoncé..........................................................................................................................................21

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1. Introduction général :

La thermodynamique statistique a pour but d’expliquer ou de prédire


des phénomènes macroscopiques et de calculer les grandeurs thermodynamiques
d’un système macroscopique à partir de l’aspect microscopique ou moléculaire,
c’est-à-dire des données expérimentales et théoriques sur les particules individuelles
qui constituent le système considéré. La complexité du problème (nombre immense
de degrés de liberté) rend alors indispensable le recours à des méthodes statistiques
qui permettent le passage du microscopique au macroscopique où seules les valeurs
moyennes des grandeurs physiques, et éventuellement leurs fluctuations, sont
observées

La thermodynamique classique ou phénoménologique et la thermodynamique


statistique sont des moyens d’étude à partir de données différentes ; elles ont toutes
deux pour but d’établir les fonctions thermodynamiques. Le lecteur pourra, pour ce
qui concerne les définitions des grandeurs thermodynamiques, se reporter aux autres
articles de la présente rubrique, en particulier l’article « Thermodynamique
chimique. »

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Chapitre 1 : notion de température

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1. Introduction :

Le sujet de cette conférence est la notion de température et conjointement celle de


chaleur. Tout cela fait partie du domaine de la physique que l’on appelle la
thermodynamique. Cette conférence se veut interactive, donc n’hésitez pas `à intervenir et
`a poser des questions; je vous présenterai d’ailleurs quelques expériences simples, que
vous pouvez reproduire chez vous, pour lesquelles je ferai appel `a des volontaires. Pour
commencer, une première question : qu’est-ce que la température pour vous
L’échelle de température la plus courante est le degré Celsius, dans laquelle la glace
(formée d'eau) fond à 0 °C et l'eau bout à environ +100 °C dans les conditions standard de
pression. Dans les pays utilisant le système impérial (anglo-saxon) d’unités, on emploie
le degré Fahrenheit où la glace fond à +32 °F et l'eau bout à +212 °F. L’unité
du Système international d'unités (SI), d’utilisation scientifique et définie à partir
du zéro absolu, est le kelvin1 dont la graduation est presque identique à celle des degrés
centigrades.

Figure01 : les notions de température

2. Echelles de température
Deux ‘échelles de température usuelles sont utilisées dans le monde :
– l’´échelle Celsius (18e siècle) impose le zéro `a la température `à laquelle l’eau gelé et
la température de 100 degrés correspond `a l’eau bouillante. On verra que cette d´entions
doit ˆêtre complétée par une autre information.

4
– l’´échelle Fahrenheit (1724, promoteur du thermomètre `a mercure) impose pour le zéro
un m´lange d’eau, de glace et de sel; pour 30 degrés l’eau pure gelée; et pour 96 degrés la
température dans la bouche d’un homme sain. La correspondance entre ces ´échelles est
de nos jours la suivante :
−17,8◦C 0◦C 37,8◦C 100◦C 0◦F 32◦F 100◦F 212◦F
Actuellement, la d´entions de l’´échelle de température est la donnée du point triple de
l’eau1 `a 0,01◦C.

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Figure 02 : température absolue et température relative

3. Comparaison des échelles de température

Dans le domaine de la météorologie, la température s'écrit T° et on parle de T° éolien, pour


exprimer la température ressentie sous l'effet du vent, aussi connue sous température
subjective, impression de chaud ou froid, ou encore température au vent, voir en détail
le refroidissement éolien.

La température sèche correspond à la température classique donné par un thermomètre mais


protégé de l'humidité et des radiations. Sur un diagramme de l'air humide, la courbe de
température constante est une droite verticale.

On mesure la température humide avec un thermomètre sur lequel de l'eau s'évapore. On


utilise généralement de la mousse mouillée que l'on ventile. La température humide est
toujours inférieure à la température sèche ; elles sont d'autant plus égales que l'humidité
relative est proche de 100%.L'illustration pratique de ces mesures sont faites par exemple
dans un psychromètre Pescara

En médecine on mesure la température corporelle.

Pour les corps (entité) composés de plusieurs phases (Ex : de l'air humide : liquide dans un
gaz) on parle de gradient adiabatique.

4. MESURES ET REPÉRAGES DES TEMPÉRATURES

    L'appareil qui sert à repérer les températures s'appelle un thermomètre. Les premiers
dispositifs destinés à indiquer une température ont été inventés à la fin du XVI siècle, par
Galilée en particulier : c'était un tube ouvert rempli d'eau. L'influence de la pression
atmosphérique faussait donc les résultats. C'est en 1654 que le Grand-Duc de Toscane,

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Ferdinand II, inventa le tube scellé : le thermomètre à dilatation tel que nous le connaissons
était né.

a) Les thermomètres à dilatation des liquides. Ce sont les plus répandus. Une variation
de température provoque la dilatation du liquide mais aussi de l'enveloppe en verre.
    Dans la pratique, ces thermomètres couvrent une zone s'étendant de -180 °C à +650
°C suivant le liquide choisi (mercure, alcool, toluène, pentane). Ils donnent de bons
résultats mais il faut pour cela apporter quelques corrections.
b) Les thermomètres à dilatation des solides. On peut les utiliser jusqu'à 1 000 °C et
leur précision est de quelques degrés. On trouve aussi des thermomètres à bilame qui
conviennent dans la régulation des températures de 30 °C à 300 °C.
c) Les thermomètres électriques. Ils utilisent le fait que la résistance d'un filament
métallique augmente avec la température.
    Le métal le plus utilisé est le platine (-250 °C à 1 000 °C). Pour des températures ne
dépassant pas 300 °C, on peut utiliser le nickel.
    On peut aussi utiliser une thermistance CTN qui est un composant électronique

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Chapitre 2 : notion de quantité de chaleur

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1. Introduction

En thermodynamique, la chaleur est l'énergie échangée lors d'un transfert thermique vers


ou depuis un système thermodynamique en raison d'une différence de température et par
des mécanismes autres que le travail thermodynamique ou le transfert de matière1,2,3,4,5,6.

Le transfert de chaleur est un processus impliquant plus d'un système, et non une propriété
d'un seul système. En thermodynamique, l'énergie transférée sous forme de chaleur contribue
au changement de la fonction d'état d'énergie interne ou d'enthalpie du système. Ceci doit
être distingué de la conception du langage ordinaire de la chaleur comme propriété d'un
système isolé.

2. La quantité de chaleur : grandeur mesurable


Chauffons un litre d’eau avec une source de chaleur uniforme et ´étudions les variations de
température. On constate que la température s’´l’Eve régulièrement. Donc : La quantité de
chaleur absorbée par l’eau est donc proportionnelle `a l’´élévation de température.
Remplaçons le litre d’eau par deux litres d’eau, on constate que pour provoquer la même
´élévation de sa température il faut fournir deux fois plus de chaleur.
La quantité de chaleur ´échangée par l’eau pour s’´échauder de t `a t + ∆t est proportionnelle
`a la masse de cette eau.

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Figure01 : Dilatation linéaire

3. Unités de quantités de chaleur


L’unité usuelle de quantité de chaleur est la calorie (abréviation : cal) dont la d´entions
est :
 La calorie est la quantité de chaleur n´nécessaire pour ´élever de 14,5 ˚C a`
15,5˚C, sous la pression atmosphérique normale, la température d’un gramme d’eau.
Unités multiples : – la kilocalorie (103cal) – la thermie (106cal

4. Equivalence travail - chaleur


Les machines thermiques assurent la transformation de la chaleur en ´énergie m´mécanique.
On peut donc considérer la chaleur comme une forme d’´énergie et exprimer chaleur et
´énergie m´mécanique dans la même unité, c’est `à dire en Joule. L’´équivalence travail
chaleur s’exprime par la loi :

 1cal èquivant `a 4, 1855 J


 1kcal èquivant `a 4, 1855 kJ
 1th èquivaut `a 4, 1855 MJ

5. Principe des ´échanges de chaleur.


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Lorsqu’il y a ´échange de chaleur entre deux corps, la quantité de chaleur gagnée par l’un
est ´égale `a la quantité de chaleur cédée par l’autre.
Remarque : Il faut que les ´échanges de chaleur ne soient accompagnés d’aucun travail.
Principe des transformations inverses.
La quantité de chaleur qu’il faut fournir `a un corps pour le faire passer d’un ètat initial 1
`a un ´état final 2 est ´égale `a celle qu’il restitue lorsqu’il revient de l´état 2 `a l’Etat 1.

Exemple : L’eau qui sèchauffe de 10˚C a` 40˚C absorbe une quantité de chaleur égale a` celle
qu’elle restitue quand elle se refroidit de 40˚C a` 10˚C

6. Chaleur massique
Soit Q la quantité de chaleur qu’il faut fournir a` la masse m d’une substance pour élever sa
température de t1 a` t2 sans changement d’État. On appelle chaleur massique moyenne de la
substance, entre t1 et t2 la grandeur

Unités
 δQ : quantité de chaleur en cal ou en J
 m : masse du corps en kg
 cmoy : chaleur massique moyenne cal .kg−1 .K−1 ou en J .kg−1 .K−1
 (t2 − t1) : diffèrence de température en ˚C ou en ˚K

7. Chaleur massique des solides


Dans le cas des solides, on considère que les chaleurs massiques ne varient pas en
fonction de la pression.

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Remarque : Influence de la nature des corps
La chaleur massique des solides d´dépend de la nature du corps. Le tableau suivant
donne les chaleurs massiques de quelques corps dans les conditions normales de température
et de pression : P = 1 atm. Et t = 0˚C.

8. Influence de la température
En général la chaleur massique d’un solide est une fonction croissante de la
température. Aux basses températures, la chaleur massique des solides tend vers 0. Aux
hautes températures la chaleur massique ne subit que de faibles variations. Dans un domaine
de température qui d´dépend du corps considère la chaleur massique croit rapidement ( fig 1 ).

9. Chaleur massique des liquides


Comme pour les solides, on considère que les chaleurs massiques des liquides ne
varient pas en fonction de la pression.
Remarque :
Les chaleurs massiques des liquides sont inferieures a` celle de l’eau, et pour la plupart
des liquides organiques elle est de l’ordre de 0,5kcal .kg−1. K−1. Chaleur massique de
quelques liquides, P = 1 atm et t = 0˚C

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Figure 02 :Chaleur massique du cuivre en fonction de la température

10.Chaleur massique d’un gaz


Quand on chauffe un gaz, il peut subir une variation de volume et produire un travail
extérieur. Ce travail retire au gaz une quantité d’énergie susceptible d’accroitre son
èchauffement.
La quantité de chaleur qu’il faut fournir a` une masse m de gaz pour élever sa
température de t1 a` t2 est fonction de la manière dont s’exécuté l’échauffement. Bilan
thermique élémentaire Pour obtenir la même variation de température, il faut fournir plus de
chaleur lorsque le volume varie
Remarque
Si Q est fonction des conditions l’échaudement : il en est donc de même pour la chaleur
massique c

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Figure03 : èchauffement d’un gaz `a volume variable

Figure04 : èchauffement d’un gaz `a volume variable

11.Chaleur latente de changement d’état


Lorsqu’il y a changement d’état physique des corps purs (solide → liquide,), il n’y a
pas l’effet habituel de variation de la température, malgré l’échange de chaleur.
Définition
On appelle chaleur latente de changement d’état d’une substance, la quantité de
chaleur L n´nécessaire pour exécuter, `a température constante, le changement d’état de
l’unité de masse du corps, la pression restant constante et égale `a la pression d’équilibre entre
les deux états

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Chaleur latente de quelques corps :

Chapitre 3 : LA CALORIMÉTRIE et travail

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1. la calorimétrie 
Hors équilibre thermique, les trois modes de propagation de la chaleur interviennent en
général dans des proportions diverses. Pour mesurer correctement la propagation de la chaleur
selon un seul mode, il faut s’arranger pour supprimer, ou au moins atténuer les deux autres.
La figure ci-contre schématise un calorimètre, qui est un instrument qui sert à mesurer les
échanges thermiques entre fluides et matériaux étudiés.

Les premières expériences sérieuses de calorimétrie datent du XIXe siècle13. Pour mesurer la
chaleur nécessaire à élever la température de diverses

Figure01 : CALORIMÉTRIE

Substances, on a tout naturellement utilisé l’eau comme référence, ce qui a conduit à la


définition d’une unité pratique, la calorie.
 Déf. La calorie est la chaleur nécessaire pour élever un gramme d’eau de 14,5°C à
15,5°C, à pression normale.
Aujourd’hui cette unité n’a plus cours légal ; la chaleur est en fait une forme d’énergie, au
même titre que l’énergie mécanique, électrique ou chimique. Elle est donc mesurée en joules.

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Expérience de Joule14 (1850)
Cette expérience établit l’équivalence entre le travail mécanique et la chaleur. L’appareil
utilisé est un calorimètre à l’intérieur duquel se trouve de l’eau brassée par des ailettes
tournant grâce à un mécanisme entraîné par un poids. (Voir figure ci-contre.) Il est donc
possible de mettre en relation le travail mécanique et l’élévation de température de l’eau,
Dont on connaît la masse M. ¾
 Travail cédé par le poids : mgh W =∆ ¾
 Chaleur gagnée par l’eau : T Mc ∆Q =∆T
Où c = 1 cal/g et ∆T = différence de température mesurée.
L’expérience doit naturellement être réalisée très soigneusement. Aujourd’hui, le facteur de
conversion entre calories et joules et donné par :

Travail (W)
Soit un système subissant l’action de forces extérieures pendant son déplacement dans un
référentiel galiléen. Chacune de ces forces peut augmenter ou diminuer l’énergie du système.

Dimension, Unité :
• Le travail a la même dimension qu’une énergie [W] = M L2 T–2 • Le travail est exprimé en
joule (1 J = 1 N m)

2. Travail reçu et travail fourni


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• Si la force Fext appliquée à un objet est globalement dans le sens du déplacement de l’objet :

Figure travaille des forces de pression et transfert thermique

Alors dwfext = Fext· dl > 0,


le travail de Fext est positif. La force a fourni de l’énergie au système, celui-ci a reçu de
l’énergie sous forme de travail moteur.
• Si la force Fext appliquée à l’objet est globalement dans un sens opposé au déplacement de
l’objet :

1. π/2 < θ < 3π/2

2. alors dWFext = Fext· dl < 0, le travail de Fext


est négatif. La force a diminué l’énergie du système, celui-ci a cédé de l’énergie sous
forme de travail résistant.

3. Travail des forces de pression sur un fluide


Le système considéré est un fluide contenu dans une enceinte fermée par une paroi mobile de
surface S. Le tout est immergé dans un milieu extérieur constituant un réservoir de pression
Pet susceptible de varier avec le temps t. Le milieu extérieur exerce une force sur le piston
mobile

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avec next : vecteur unitaire normal à la surface et dirigé de l’extérieur vers l’intérieur
(n ext = e x)
Sous l’’action de cette force, le piston se déplace :

Le travail élémentaire de cette force sur le déplacement dl vaut :


δ W = Fext· dl = Fext· dex = Pext Sdx
δ W = Pext dVext

δ W = Pext dVext où dVext est la variation infinitésimale de volume du milieu extérieur. Elle est
opposée à la variation infinitésimale de volume du système :
dV = – dVext
D’où :
δW = – Pext dV
δ W correspond à l’énergie mécanique fournie au système par le milieu extérieur :
- δ W > 0 pour une compression (dV < 0), le milieu extérieur cède de l’énergie au système.
L’énergie interne de celui-ci s’accroît,
- δ W < 0 pour une détente/dilatation (dV > 0), le milieu extérieur reçoit de l’énergie du
système. L’énergie interne de celui-ci diminue

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Chapitre 4 : Thermodynamique – 1er principe

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1. Introduction :
Le premier principe de la thermodynamique décrit le bilan des échanges d’énergie
d’un système avec son milieu extérieur et exprime la conservation de l'énergie de l'ensemble
{système + milieu extérieur} pour un système fermé limité par une surface au travers de
laquelle peuvent s'effectuer des échanges énergétiques. Le premier principe exprime
l'équivalence entre les diverses formes d'énergie

2. Énoncé 
Le premier principe de la thermodynamique exprime la conservation de l'énergie de
l'ensemble {système + milieu extérieur} pour un système fermé limité par une surface au
travers de laquelle peuvent s'effectuer des échanges énergétiques.
Il s'écrit sous forme de bilan où, dans un repère galiléen, la variation d'énergie totale du
système entre deux états (i) et (f) est égale à la somme des travaux et chaleurs reçus par le
système pendant son évolution entre ces deux états :

∆U + ∆EC + ∆EP = W + Q
∆U = Uf – Ui ; ∆EC = ECf – ECi ; ∆EP = EPf – EPi

Le premier principe exprime l'équivalence entre les diverses formes d'énergie.


• En Mécanique, on néglige généralement les effets thermiques (∆U et Q n’apparaissent pas),
le 1er principe s’écrit alors :
∆EM = ∆EC + ∆EP = W(Fext) Théorème de l’énergie mécanique
• Tous les systèmes que nous étudierons dans le cadre de ce cours sont supposés au repos dans
le référentiel galiléen :
→ ∆EC + ∆EP = 0 Le 1er principe se résume alors à :
∆U = Uf – Ui = W + Q
• Pour une transformation infinitésimale où le système passe d’un état (P, V, T) à un état
décrit par (P + dP, V + dV, T + dT) en recevant (au sens algébrique) les quantités
élémentaires de chaleur δ Q et de travail δ W, le premier principe s’écrit :
dU = δ Q + δ W
• L’énergie interne U est une fonction d’état (qui ne dépend pas du chemin suivi) bien qu’elle
soit la somme de deux grandeurs qui ne sont pas des fonctions d’état

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Reprenons l’exemple du paragraphe :

Le premier principe impose que :


∆U = Uf – Ui = W1 + Q1
∆U = Uf – Ui = W2 + Q2
D’où :
W1 + Q1 = W2 + Q2 Comme W1 ≠ W2, alors Q1 ≠ Q2

7.6 Transformations remarquables d’un G.P.


Examinons, à l’aide du premier principe de la thermodynamique, la variation d’énergie
interne et les échanges de chaleur et de travail dans quelques transformations simples.
Soit un système S constitué de n moles d’un gaz, supposé parfait, enfermé dans une enceinte
de volume V au repos.
Les variables P, V et T étant liées par l’équation d’état, seules 2 variables parmi 3 sont
nécessaires pour décrire la variation de U.

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