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École Supérieure Polytechnique (ESP)

Licence 1 Génie Chimie


Année scolaire 2019/2020
Cours de Physique
Dr. CAMARA Ibrahima (LPAO-SF/ESP/UCAD)

Chapitre 1. Grandeurs physiques et mesure

Chapitre 2. La thermométrie

Chapitre 3. Calorimétrie

Chapitre 4. Gaz parfait

Chapitre 5. Premier principe de la thermodynamique

Chapitre 6. Second principe de la thermodynamique

Chapitre 7. Entropie
Chapitre 2. La thermométrie

I. Généralité

II. Repérage des températures

III. Échelles thermométriques

IV. Dilatation des solides

V. Dilatation des liquides

VI. Résumé du cours


I. Généralité

La thermométrie est le domaine de la physique qui concerne la mesure de la
température.

La température est une grandeur physiques qui caractérise l’état d’échauffement
d’un corps.
I. Généralité

La thermométrie est le domaine de la physique qui concerne la mesure de la
température. Parmi les grandeurs

La température est une grandeur physiques qui caractérise l’état d’échauffement
d’un corps.

Une idée grossière de la température nous fournie par les sensations du corps
humain :
- Impressions ressenties par le visage
- Les mains nous permettent d’apprécier à quelques degré près, la température
ambiante
I. Généralité

La thermométrie est le domaine de la physique qui concerne la mesure de la
température. Parmi les grandeurs

La température est une grandeur physiques qui caractérise l’état d’échauffement
d’un corps.

Une idée grossière de la température nous fournie par les sensations du corps
humain :
- Impressions ressenties par le visage
- Les mains nous permettent d’apprécier à quelques degré près, la température
ambiante

Toutefois nos impressions sensorielles ne sauraient permettre une mesure, ni un
repérage des températures parce qu’elles varient :
- d’un individu à un autre
- suivant la partie de l’individu en contact avec le corps
- selon les sensations qui ont précédé immédiatement le contact avec le corps
I. Généralité

Pour définir avec plus de précision la température d’un


corps, quelque soit son état, il faut concevoir et réaliser
un appareil de mesure plus sensible et plus fidèle
que nos sens
II. Repérage des températures
La température est une grandeur intensive qui peut être mesurée de deux façons
différentes : à l’échelle atomique et au niveau macroscopique.
II. Repérage des températures
La température est une grandeur intensive qui peut être mesurée de deux façons
différentes : à l’échelle atomique et au niveau macroscopique.
Echelle atomique : elle est liée à l’énergie cinétique moyenne des constituants de la
matière
II. Repérage des températures
La température est une grandeur intensive qui peut être mesurée de deux façons
différentes : à l’échelle atomique et au niveau macroscopique.
Echelle atomique : elle est liée à l’énergie cinétique moyenne des constituants de la
matière
Au niveau macroscopique : un très grand nombre de grandeurs physique sont affectées
par les changements de la température. Telles sont, par exemple, certaines
grandeurs :
Géométriques : longueur, surface, volume
Mécanique: pression
Électromagnétique : résistance électrique, magnétique
Pour repérer les températures, il faut utiliser un dispositif dans lequel ces grandeurs
physiques changent de valeur lorsque le dispositif se réchauffe ou se refroidit
II. Repérage des températures
La température est une grandeur intensive qui peut être mesurée de deux façons
différentes : à l’échelle atomique et au niveau macroscopique.
Echelle atomique : elle est liée à l’énergie cinétique moyenne des constituants de la
matière
Au niveau macroscopique :

Exemple : Si à chaque température θ, il correspond une


Valeur de la grandeur G, on peut définir une relation
G=f(θ) qui est appelée échelle thermométrique
Et le dispositif qui permet de relier G et θ constitue
le thermomètre

Suivant la nature de G, le thermomètre peut porter des noms particuliers :
thermomètre à mercure, thermo-couple, pyromètre etc
II. Repérage des températures
Thermomètre à mercure, thermo-couple, pyromètre etc

Thermocouple
C'est un thermomètre électrique. Il est constitué de deux fils métalliques différents soudés
entre eux à leurs extrémités. Si ces deux soudures ne sont pas à la même température, il
apparaît dans le circuit une force électro-motrice que l'on mesure avec un voltmètre.
Suivant le domaine de température où l'on se trouve, on choisit les métaux. Le couple le
plus courant est le platine/platine rhodié à 10% (de 0 °C à 1 700 °C).


Pyromètre (thermomètre infrarouge) : il permet de mesurer la température sans
contact avec le corps. Il est utilisé pour des domaines de températures plus élevées.
III. Échelles thermométriques
Pour déterminer la température d'un système, on choisit un phénomène physique qui
en dépend. On définit alors une échelle thermométrique, qui est la loi rattachant la
variation de la grandeur thermométrique avec celle de la température.
Par commodité, on a adopté une loi linéaire comme relation entre la température θ et
la grandeur thermométrique G : l
θ= a + bG
Les constante a et b sont appelées pointsfixes de l’échelle.
III. Échelles thermométriques
Pour déterminer la température d'un système, on choisit un phénomène physique qui
en dépend. On définit alors une échelle thermométrique, qui est la loi rattachant la
variation de la grandeur thermométrique avec celle de la température.
Par commodité, on a adopté une loi linéaire comme relation entre la température θ et
la grandeur thermométrique G : θ= a + bG
Les constante a et b sont appelées pointsfixes de l’échelle.
III.1. Échelle centésimale
On a choisi 0 pour la première température et 100 pour la seconde et on divise
l'intervalle 0-100 en cent parties égales.
L'échelle Celsius est de ce type : les points fixes sont la glace fondante et l'ébullition
de l'eau.
III. Échelles thermométriques
Pour déterminer la température d'un système, on choisit un phénomène physique qui
en dépend. On définit alors une échelle thermométrique, qui est la loi rattachant la
variation de la grandeur thermométrique avec celle de la température.
Par commodité, on a adopté une loi linéaire comme relation entre la température θ et
la grandeur thermométrique G : θ= a + bG
Les constante a et b sont appelées pointsfixes de l’échelle.
III.1. Échelle centésimale
On a choisi 0 pour la première température et 100 pour la seconde et on divise
l'intervalle 0-100 en cent parties égales.
L'échelle Celsius est de ce type : les points fixes sont la glace fondante et l'ébullition
de l'eau.
III.2. Échelle Fahrenheit
Le premier point fixe, glace fondante à 32 °F et deuxième point, le corps
humain à 98,6 °F.
III. Échelles thermométriques
Pour déterminer la température d'un système, on choisit un phénomène physique qui
en dépend. On définit alors une échelle thermométrique, qui est la loi rattachant la
variation de la grandeur thermométrique avec celle de la température.
Par commodité, on a adopté une loi linéaire comme relation entre la température θ et
la grandeur thermométrique G : θ= a + bG
Les constante a et b sont appelées pointsfixes de l’échelle.
III.1. Échelle centésimale
On a choisi 0 pour la première température et 100 pour la seconde et on divise
l'intervalle 0-100 en cent parties égales.
L'échelle Celsius est de ce type : les points fixes sont la glace fondante et l'ébullition
de l'eau.
III.2. Échelle Fahrenheit
Le premier point fixe, glace fondante à 32 °F et deuxième point, le corps
humain à 98,6 °F.
III.3. L’échelle Kelvin du
Elle est définie à partir d’un seul point de référence, le point triple de l'eau, dont on
peut fixer la valeur par convention. Cette valeur est 273,16 K.
III. Échelles thermométriques
Pour déterminer la température d'un système, on choisit un phénomène physique qui
en dépend. On définit alors une échelle thermométrique, qui est la loi rattachant la
variation de la grandeur thermométrique avec celle de la température.
Par commodité, on a adopté une loi linéaire comme relation entre la température θ et
la grandeur thermométrique G : θ= a + bG θ

Les constante a et b sont appelées pointsfixes de l’échelle.


III.1. Application dans le cas d’une éhelle centésimale
θ= a + bG; à θ=0°C on fait
correspondre G0;
θ=100°C on fait correspondre G100
III. Échelles thermométriques

Les deux températures sont appelées points fixes de l’échelles

Échelle centésimale

l’échelle centésimale ou échelle celcius a pour ponts fixes : la température de la
glace fondante (0 °C) et la température d’ébullition de l’eau (100 °C).

Il existe aussi d’autres types d’échelles :
- Échelle Kelvin
- Échelle Rankin
- Échelle Fahrenheit
IV. Dilatation des solides

IV.1. Dilatation linéaire

Des expériences montrent que la longueur d’un fil augmente avec la température.

Soit l0 la longueur d’un fil à θ0 et l sa longueur à θ on a :

λ est le coefficient de dilation linéaire du solide considéré, il s’exprime en °C-1


IV. Dilatation des solides

IV.1. Dilatation linéaire

Des expériences montrent que la longueur d’un fil augmente avec la température.

Soit l0 la longueur d’un fil à θ0 et l sa longueur à θ on a :

Remarque1 : Si θ0=0, l’équation devient l=l0(1 + λ.θ)


λ est caractéristique du solide considéré. Son ordre de grandeur est :
Al 2.4 10-5 °C-1
Fe 1.2 10-5 °C-1
Cu 1.8 10-5 °C-1
Verre (0.7 – 0.9) 10-5 °C-1
IV. Dilatation des solides

IV.2. Dilatation volumique

a)La sphère passe à travers l’anneau


b) On chauffe la sphère metallique avec un bec bunsen
c) La sphère ne passe plus à travers l’anneau : son volume a augmenté
IV. Dilatation des solides

IV.2. Dilatation volumique


Considérons une boîte de dimension x0,y0et z0
telle que V0=x0*y0*z0 à la température
initiale 0°C
Le volume passe alors à V tel que
V=x*y*z
x=x0(1 + λ*θ)
Or y=y0(1 + λ*θ) V=x0y0z0 (1 + λ*θ)3
z=z0(1 + λ*θ)
IV. Dilatation des solides

IV.2. Dilatation volumique


Considérons une boîte de dimension x0,y0et z0
telle que V0=x0*y0*z0 à la température
initiale 0°C
Le volume passe alors à V tel que
V=x*y*z
x=x0(1 + λ*θ)
Or y=y0(1 + λ*θ) V=x0y0z0 (1 + λ*θ)3
z=z0(1 + λ*θ)

(1 + λ*θ)3=1 + 3λθ + 3λ2θ2 + λ3θ3 =(1+ 3λθ) car on peut négliger 3λ2θ2 et λ3θ3 . (1 + ε) n≈ 1
+ nε Si ε est très faible
Donc V=V0(1+ 3λθ)=V0(1+ kλθ)
avec kλ=3λ représente le coefficient de dilatation volumique
V. Dilatation des liquides
Considérons un ballon surmonté d'un tube de verre de faible diamètre. L'eau remplit le
ballon et atteint un niveau A dans le tube. Plongeons le ballon dans l'eau très chaude.

On observe que le niveau du liquide baisse jusqu'en B et remonte ensuite en C au-dessus


du niveau A.

La descente de A en B du liquide correspond à la dilatation du ballon.


Le liquide se dilate après le ballon.
Le liquide se dilate davantage que le ballon puisque le point c est au-dessus du point a.

La différence entre la dilatation du liquide et celle du ballon s'appelle la dilatation


apparente.
La variation réelle de volume du liquide, qui ne tient pas compte de la variation de volume de
l'enveloppe s'appelle la dilatation absolue.
V. Dilatation des liquides

V.1. Dilatation absolue des liquides


Soit V0 le volume du liquide à 0°C

Soit V le volume du liquide à θ

Pour un intervalle de temps faible, le
Volume suit une loi de la forme : V=V0(1 + kθ).


l’enveloppe ne se dilatant pas, le coefficient k qui est rattaché au liquide s’appelle
coefficient de dilatation absolue
V. Dilatation des liquides

V.1. Dilatation absolue des liquides


Soit V0 le volume du liquide à 0°C

Soit V le volume du liquide à θ

Pour un intervalle de temps faible, le
Volume suit une loi de la forme : V=V0(1 + kθ).


l’enveloppe ne se dilatant pas, le coefficient k qui est rattaché au liquide s’appelle
coefficient de dilatation absolue

Ordre de grandeur de k :
Hg 0.18 10-3 °C-1
Alcool 1.12 10-3 °C-1
Eau 0.207 10-3 °C-1
V. Dilatation des liquides

V.2. Dilatation apparente des liquides


Considérons un liquide de coefficient de dilation absolue k, contenu dans une éprouvette
dont le coefficient de dilation linéaire est λ. Nous allons étudier la dilatation
apparente du liquide dans l’enveloppe ainsi considérée.

- Pour le récipient (solide) : µ = µ0 (1 + 3λθ)


- Pour le liquide : V =V0(1 + kθ)
V. Dilatation des liquides

V.2. Dilatation apparente des liquides


Considérons un liquide de coefficient de dilation absolue k, contenu dans une éprouvette
dont le coefficient de dilation linéaire est λ. Nous allons étudier la dilatation
apparente du liquide dans l’enveloppe ainsi considérée.

- Pour le récipient (solide) : µ = µ0 (1 + 3λθ)


- Pour le liquide : V =V0(1 + kθ) A changer
V. Dilatation des liquides

V.2. Dilatation apparente des liquides


Considérons un liquide de coefficient de dilatation absolue k, contenu dans une
éprouvette dont le coefficient de dilation linéaire est. Nous allons étudier la
dilatation apparente du liquide dans l’enveloppe ainsi considérée.
- Pour le récipient (solide) : µ = µ0 (1 + 3λθ)
- Pour le liquide : V =V0(1 + kθ)

x=x0(1 + kθ)(1 -3λθ)= (1 + kθ -3λθ – 3kλθ2)=(1 + kθ -3λθ )


néglisable
x=x0(1 + (k -3λ)θ ); on pose ka=k -3λ. ka représente le coefficient de dilatation
apparente.
Donc
x=x0(1 + kaθ)
VI. Points clefs à retenir

VI.1. Loi de dilation linéaire d’un solide dont la température initiale est égale à 0°C

l=l0(1 + λ*θ);
λ est le coefficient de dilation linéaire du solide donné

VI.2. Loi de dilation volumique d’un solide dont la température initiale est égale à 0°C

V=V0(1+ kλθ); avec kλ=3λ


kλ est le coefficient de dilation volumique du solide donné
VI. Points clefs à retenir

VI.3. Loi de dilation absolue d’un liquide dont la température initiale est égale à 0°C

V=V0(1 + kθ);

VI.4. Loi de dilation apparente d’un liquide dont la température initiale est égale à 0°C

x=x0(1+ kaθ); avec ka=k -3λ


ka est le coefficient de dilation apparente du liquide considéré
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