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S. Gheffar
Mesure des
Températures
Thé
Thémes abordés
b dé
• La ttempérature:
L é t grandeur
d mesurable
bl ou repérable
é bl ?
• Pourquoi une échelle de température ?
• L’utilisation d’une échelle de température.
• La dé
détermination
e o de la température
e pé u e d’un
d u milieueu
d’étalonnage.
• La technologie et l’étalonnage
l étalonnage de capteurs industriels
industriels.
• Les principaux problèmes liés à l’utilisation des
capteurs.
capteurs
2
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Évolution
É l ti ded la
l définition
défi iti ded lal température
t é t d
du
degré centigrade au kelvin :
notion d’échelle et d’unité.
Introduction
La température est une grandeur physique, intensive et non additive.
on pouvait la percevoir mais on ne pouvait pas la définir.
4
« Métrologie des température »
S. Gheffar
I t t matérialisant
Instrument té i li t les
l variation
i ti ded cette
tt grandeur
d :
thermomètre.
Échelle centigrade
g ((Celsius))
Points fixes :
0 température du mélange eau/glace fondante sous
t = 0,
pression atmosphérique normale (101325 Pa)
t = 100,
100 température de ll’équilibre
équilibre eau/vapeur dd’eau
eau sous la
même pression
Loi de variation dd’une physique x qui est fonction de la
une grandeur physique,
température t : x = a + bt
Graduation d’une ggrandeur thermométrique q en température
p qui
q sera
repérée selon l’équation suivante :
t = 100 [(x – x0)/(x100 – x0)]
6
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Notion d’unité
Degréé centigrade
D ti d (Celsius,
(C l i 1948)
« le degré Celsius est la variation de température qui produit une
variation de la grandeur thermométrique égale à la centième partie
de celle subie quand la température passe de 0 à 100 ».
Thermomètre universel
L i de
Loi d Mariotte-Boyle
M i B l :
(PV)t = Cte
Loi de Guy-Lussac :
à volume constant : P = P0 [1 + αt]
à pression constante : V = V0 [1 + αt]
α = 1/273,15 degré-1
8
« Métrologie des température »
S. Gheffar
P
P=P0 +Tc
0
273,15 373,15 T (K)
10
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Température thermodynamique
Cycle de Carnot : Q2/Q1 = - T2 / T1
11
12
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Le kelvin
Le kelvin est l’unité S.I. de la température.
e
• 1 Définition :
• 2e définition :
Une augmentation de température de 1 K correspond à
un accroissement de ll’énergie
énergie cinétique moyenne dd’une
une
molécule d’un gaz parfait de 1,38 10-23 J.
14
« Métrologie des température »
S. Gheffar
15
Avant de
d finir,
fi i récapitulons
i l …
Estimation sensorielle de la température.
L température
La é est une grandeur
d physique
h i macroscopique
i quii caractérise
éi
l’équilibre thermique.
La température
p est repérable
p sur une échelle ppar une autre g
grandeur p
physique
y q x,,
appelée grandeur thermométrique.
La température absolue est repérable d’une façon universelle grâce au
thermomètre à gaz parfait sur ll’échelle
échelle normale dd’hydrogène
hydrogène.
La température thermodynamique est définie comme la « mesure »
différentielle par rapport au zéro absolu de température. Elle est, théoriquement,
mesurable.
En pratique, on la repère par rapport au point triple de l’eau TR = 273,16 K.
Pour cela on utilise les instruments et les méthodes indiqués dans ll’ÉchelleÉchelle
Internationale de Température (EIT).
D’un point de vue microscopique, la température est proportionnelle à la
moyenne ded l’énergie
l’é i cinétique
i éti des
d molécules
lé l ou desd particules
ti l du d gaz
16
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Finalement
Depuis sa définition thermodynamique la température est devenue une
grandeur (théoriquement) mesurable.
En pratique,
pratique on ne peut que la repérer sur une échelle (E.I.T)
(E I T)
La mesure pratique de la température dépend du point triple de l’eau.
Si on détermine R autrement qu’à partir du point triple de l’eau, on
pourra améliorer l’exactitude sur les mesures de la température
thermodynamique.
Les travaux de recherche actuels :
Approcher d’avantage le zéro absolu
Tendre vers des températures plus élevées
Améliorer la connaissance de la constante de Boltzmann k et
en déduire la constante universelle des gaz parfaits au lieu de
faire ll’inverse
inverse à partir de la valeur du point triple de ll’eau
eau.
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T0 < T t < T p
Rayonnement
Convection
Conduction
Tt
Conduction
T0 Tp
18
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Les
es sou
sources
ces d’erreur
d e eu dans
d s les
es mesures
esu es de température
e pé u e
19
Analogie électrique
I U 2 U1 T2 T2
R R Th
Conduction : T T ; RTh
e
2 1
e
1
hc AT2 T1
Convection : ; RTh
hc A R RTh
Th
i
i
1
Rayonnement : hr AT 2 T 1 ; RTh
hr A
20
« Métrologie des température »
S. Gheffar
R th e Tt
Tp
R th i
T0
T p T t
T t T 0
T0 Tt Tt T p RRthi
the
R th e R th i
21
Autoéchauffement: problématique
Température
d’é ilib ?
d’équilibre
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« Métrologie des température »
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Cale étalon
TCale
Sol
18 °C 23
INTRODUCTION:
Comment mesurer une température ?
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« Métrologie des température »
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t é t
température de
d référence
éfé ?
comment lier l’écart de température à la hauteur du liquide ?
25
Température de référence?
Exemple:
E l température
t é t d’é ilib entre
d’équilibre t les
l
phases solide et liquide de l’eau pure sous la
pression atmosphérique.
p p q
Lier la hauteur du liquide dans la colonne à un
de écart de température
p ?
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« Métrologie des température »
S. Gheffar
Température de référence:
Température: Pourquoi affecter la température de
0°Celsius au point de glace ?
Équilibre: Dans le mélange des deux phases, le solide
peut-il être à une température différente de celle du
liquide Équilibre thermique ?
liquide.
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« Métrologie des température »
S. Gheffar
COMMENT MESURER UNE TEMPERATURE:
quelques problèmes pratiques de mesure
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La température
p n’est p
pas mesurée directement mais obtenue en
mesurant une grandeur physique à laquelle elle est reliée par une
relation « connue » !!!!
30
« Métrologie des température »
S. Gheffar
COMMENT MESURER UNE TEMPERATURE:
le thermomètre idéal
-La
La relation entre la grandeur de sortie et la
grandeur d’entrée (température) dont être connue
de façon absolue (fonction de transfert thermique),
-L’instrument
L’i t t doit
d it pouvoiri être
êt utilisé
tili é dans
d une large
l
gamme de température,
-Il doit être p
ponctuel,
-Il doit être robuste, facile d’emploi, peu onéreux,
-Il doit pouvoir être utilisé dans des milieux inaccessibles à l’homme:
domaine de température,
température localisation
localisation, environnement (chimique
(chimique,
magnétique, nucléaire, vide, ..)
…
U tel
Un t l thermomètre
th èt n’existe
’ i t pas !!!
31
32
« Métrologie des température »
S. Gheffar
U échelle
Une é h ll de
d température
t é t estt constituée
tit é de
d trois
t i éléments
élé t :
Une ffonction
U ti d de ttransfert
f t de
d ce th
thermomètre,
èt c’est
’ t à di
dire une expression
i
analytique reliant le signal de sortie à la température.
Signal de sortie = fonction (T
(T, paramètres à déterminer en utilisant des
références de température - points fixes)
Des références
D éfé d température
de t é t ( i t fixes)
(points fi ) permettent
tt t d’accéder
d’ éd à lal
détermination d’un certain nombre de couples (signal de sortie,
température) et donc aux valeurs des paramètres de la fonction de
transfert.
33
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« Métrologie des température »
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LES THERMOMETRES A RESISTANCE DE PLATINE
(de type capsule)
35
36
« Métrologie des température »
S. Gheffar
LE PYROMETRE OPTIQUE
E
Exemple
l d’un
d’ pyromètre
èt industriel
i d ti l
Domaine de température: 500°C à 3200 °C
Réponse spectrale: 0.8 μm à 1.1 μm
37
Principe
Relation R=f(T) l l (T ) l
R R (T ) (T ) (T ) 0
s s (T ) s0
Coefficient de température 1 dR
R dT
Le coefficient « alpha » dépend de :
-la
la nature du conducteur
-De la température
R100 R0
0100
100 R0
La mesure du « alpha » constitue un moyen très sensible de caractériser la
pureté d’un
d un métal
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( métalpur ) (impureté
« Métrologie des température »
S. Gheffar
LES THERMOMETRES A RESISTANCE:
C itè de
Critères d choix
h i des
d métaux
ét
Effet des impuretés:
La présence d’impuretés diminue la valeur du coefficient « alpha » qui, pour
certains alliages et dans des domaines limités de température, peut devenir
nul ((ex: constantan,, manganin
g à température
p ambiante).
)
Critère de choix:
-grande reproductibilité: métaux recuits de haute stabilité structurale et
d’une forte résistance à la corrosion,
-dimensions
dimensions réduites:
réd ites résistivité
résisti ité éle
élevée
ée et métal aisément tréfilable
tréfilable,
-grande sensibilité : dR/dT= α.R α et R grand
-Relation R = f(T) la plus simple possible.
39
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« Métrologie des température »
S. Gheffar
LES POINTS FIXES DE TEMPERATURE:
Défi i i
Définition
41
42
« Métrologie des température »
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LES POINTS FIXES DE L’ECHELLE INTERNATIONALE DE
TEMPERATURE DE 1990 (EIT
(EIT-90)
90)
Dimensions (mm)
( )
Cellules eau
Type 32 Type
16
A (diamètre extérieur) 40 30
C 360 200
D 220 100
44
« Métrologie des température »
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LES CELLULES THERMOMETRIQUES
le point fixe du gallium et dd’autres
autres métaux
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« Métrologie des température »
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LES ENCEINTES THERMOMETRIQUES
pour les grandes cellules
47
48
« Métrologie des température »
49
50
« Métrologie des température »
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METHODE DE REALISATION DES PALIERS DE TRANSITION
Méthode adiabatique
51
T ai R
(?)
thermomètre
T R
Ai (?) R en fonction de T
thermomètre
5
4,5 Ag
4
Al
3,5
(Ti ,Ri)
3
ance
Zn
Resista
25
2,5
H Sn
2
2
In
1,5 GaO
H
Hg
(T , R)
1 H2O
Ar
0,5 O2
??
Ne
H2
0
1 10 100 1000 10000
53 Te mpérature (LN(T))
R(T )
W (T )
R(273,16K ) W en fonction de T
45
4,5
3,5
2,5
1,5
0,5
0
100 1000 10000
Temperature (K) Echelle logarithmique
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« Métrologie des température »
S. Gheffar
LA FONCTION DE REFERENCE
R (T )
W (T ) W (T ) W r (T ) W (T )
R ( 273 ,16 K )
W r (T ) ??
, K:
En dessous de 273,16
1/ 6
0,65 i
12 15
ln W r A0 Ai ln(T / 273 ,16 ) 1,5 /1,5 T / 273 ,16 B0 Bi (
Wr
i
)
i 1
i 1 0,35
Au dessus de 273,16 K :
9
T 754 ,15 i W r 2,64 i
Wr C 0 C i (
9
481
) T 273 ,15 D0 Di ( )
i 1
i 1 1,64
Ai, B55
i, Ci, Di donnés dans le texte de l’échelle.
•
W (T ) Wr (T ) W (T )
etc
t …
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« Métrologie des température »
LES FONCTIONS ECARTS S. Gheffar
W (T ) Wr (T ) W (T )
Entre 13,8033
13 8033 K et 273,16
273 16 K :
5
W a W 1 b W 1 ci ln W
2 i2
(H2,Ne,O2,Ar,Hg,H2O)
i 1
i 1
(H2,Ne,O2,Ar,Hg,H2O)
Entre 54,3584 K et 273,16 K :
W a W 1 b W 1 c1 ln W
2 2
(O2,Ar,Hg,H2O)
Entre 83,8058 K et 273,16 K :
W a W 1 b W 1ln((W )
(Ar,Hg,H2O)
57
W (T ) Wr (T ) W (T )
Entre 0
0°C
C et 961,78
961 78 °C
C
W a W 1 b W 1 c W 1 d W W (660,323C
2 3 2
(Ag, Al, Zn, Sn, H2O)
Entre 0
0°C
C et 660,323 °C
C
W a W 1 b W 1 c W 1
2 3
(Al, Zn, Sn, H2O)
Entre 0°C et 419,527 °C
W a W 1 b W 1
2
( Zn, Sn, H2O)
Entre 0°C et 231,928 °C
W a W 1 b W 1
2
(Sn, In, H2O)
Entre 0°C et 156,5985 °C
W a W 1 (In, H2O)
Entre 0°C et 29,7646 °C
W a W 1 (Ga, H2O)
58
« Métrologie des température »
S. Gheffar
W (T ) Wr (T ) W (T )
W a W 1 b W 1
2
59
L’E.I.T-90
60
« Métrologie des température »
ASSOIR LES INCERTITUDES DE REALISATION DE LA TEMPERATURE:
S. Gheffar
Incertitudes typiques de laboratoires nationaux de métrologie
61
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« Métrologie des température »
LES PRINCIPAUX CAPTEURS INDUSTRIELS S. Gheffar
63
Sensibilité dR/dT
(Ohms.K-1)
Résistance
Dénomination autour de la Commentaires
ohmique à 0°C
température
ambiante
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« Métrologie des température »
S. Gheffar
LES PRINCIPAUX CAPTEURS INDUSTRIELS
le couple thermoélectrique: Principe
La force électromotrice (f.e.m) délivrée par le
couple thermoélectrique:
LA 0
dT dT
v SA dx S B
Métal A (+)
dx
V T2
0 dx LB dx
T1
En général :
E A, B (T1 , T2 ) a1 (T2 T1 ) a2 (T22 T12 ) ....
(mesures par couples thermoélectriques = mesures différentielles avec T1=0°C)
dE A, B
Le pouvoir thermoélectrique : PTE dépend de la température
65
dT
T3 T4
Métal A (+)
EA,B(T1,T2) = ?
T2
T1
T5
Métal B (-)
T4
T3
Métal A Si T4=T3
Métal C
Métal A
EA,B (T1,T2) ?
T1
T2
Métal B
66
« Métrologie des température »
LES PRINCIPAUX CAPTEURS INDUSTRIELS S. Gheffar
T5
E= SA(T2-T1)+SB(T1-T2)= (SA-SB) (T1-T2)=EA,B(T1,T2)
Métal B (-)
E = SA(T2-T3)+SC(T3-T4)+SA(T4-T1)+SB(T1-T2)
67
E = SA(T2-T1)+SB(T1-T2) = (SA-SB)(T2-T1) = EA,B (T1,T2)
Métal A
S A,B inconnu
i ?
1 T2
T1
Métal B
Métal A Métal B
T2
T1 T2 3
2
T1
Métal C
Métal C
( S A S B ) S A, B S A, B ??
68
« Métrologie des température »
LES PRINCIPAUX CAPTEURS INDUSTRIELS S. Gheffar
S A,B inconnu ?
1 T2
T1
Métal A
Mét l B
Métal
Métal B
T1 T2
2
T2
3
T1
Métal C
Métal C
d’où
d où E A, B (T1 , T2 ) E A,C (T1 , T2 ) EB , C (T1 , T2 )
voltmè
cuivre tre
Métal B cuivre
70
« Métrologie des température »
LES PRINCIPAUX CAPTEURS INDUSTRIELS S. Gheffar
la thermistance
Coefficient de
Domaine d’emploi Liquide correction de colonne
immergente
-58
58 °C
C à + 20 °C
C Mercure thallium
Mercure-thallium 0 00016
0,00016
- 38 °C
C à + 280 °C
C Mercure (sous 0 00016
0,00016
vide)
LE PRINCIPE DE L’ETALONNAGE
T?
73
Au dessus de 273,16 K :
9
T 754,15 i 9
Wr 2,64 i
Wr C0 Ci ( ) T 273,15 D0 Di ( )
481 (1) i 1 1,64 (2)
i 1
W (T ) a W (T ) 1 b W (T ) 1
2
( Zn, Sn, H2O)
H2O et T ? W(T)
Wr (T ) W (T ) a W (T ) 1 b W (T ) 1
2
d’où
d où T avec (2)
( R100 R0 )
0,00385055 C 1
100 R0
Pour t compris entre –200°C et 0°C
Rt R0 1 A t B t 2 C (t 100C ) t 3
Pour t compris entre 0°C et 850°C
Rt R0 1 A t B t2
tolérance A = 3,9083 10-3 °C-1
Température (°C) classe A classe B B = -5,775 10-7 °C-2
-200
(+/- °C)
0,55
(+/- °C)
1,3
C = -4,183 10-12 °C-4
-100
100 0 35
0,35 08
0,8
0 0,15 0,3
100 0,35 0,8
200 0,55 1,3
300 0,75 1,8
400 0 95
0,95 23
2,3
500 1,15 2,8
600 1,35 3,3
650 1,45 3,6
700 3,8
800 4,3
850 4,6
76
« Métrologie des température »
Etalonnage S. Gheffar
Code C o n d u c te u rs P o u v o ir Tenue en R e m a rq u e s
th e rm o é le c triq u e te m p é ra tu re
p o s itif n é g a tif 1 0 0 °C 5 0 0 °C 1 0 0 0 °C
°C
K N ic k e l-c h ro m e / N ic k e l-a lu m in iu m 42 43 39 0 à 1100 T rè s c o u ra n t – a d a p té a u x m ilie u x
o x y d a n ts – la rg e g a m m e d e
te m p é ra tu re
T c u iv re C u iv re - n ic k e l 46 46 46 -1 8 5 à 3 0 0 A p p lic a tio n s a u x b a s s e s
te m p é ra tu re s
J fe r C u iv re - n ic k e l 54 56 56 +2 0 à +7 0 0 U tilis a tio n e n m ilie u ré d u c te u r
N N ic k e l – c h ro m e - N ic k e l - s ilic iu m 30 38 38 0 à 1150 S ta b le – b o n n e te n u e e n m ilie u x
s ilic iu m o x y d a n ts – b o n n e te n u e a u x c y c la g e s
th e rm iq u e s
E N ic k e l - c h ro m e C u iv re - n ic k e l 68 81 81 0 à 800 P o u r u tilis a tio n s o u s v id e o u e n m ilie u
lé g è re me n t o x y d a n ts .
R P la tin e - 1 3 % p la tin e 8 10 11 0 à 1600 C o m p o rte m e n t c o m p a ra b le a u S
rh o d iu m
S P la tin e - 1 0 % p la tin e 7 10 11 0 à 1550 P o u r h a u te s te m p é ra tu re s –
rh o d iu m ré s is ta n c e à l’ o x y d a tio n e t à la
c o rro s io n – s e p o llu e fa c ile m e n t –
n é c e s s ite u n e p ro te c tio n
B P la tin e - 3 0 % P la tin e - 6 % rh o d iu m 1 5 9 +1 0 0 à +1 6 0 0 C o m p a ra b le a u x R e t S
rh o d iu m
G ((*)) tu n g s tè n e T u n g s tè n e – 2 6 % 5 16 21 +2
2 0 à +2
2320 C o m p a ra b le a u C
rh é n iu m
C (*) T u n g s tè n e – 5 % T u n g s tè n e – 2 6 % 15 19 18 +5 0 à 1 8 2 0 D é c o n s e illé e n m ilie u o x y d a n t –
rh é n iu m rh é n iu m me s u re d e s h a u te s te m p é ra tu re s
D (*) T u n g s tè n e – 3 % T u n g s tè n e – 2 5 % 13 20 20 +2 0 à 2 3 2 0 C o m p a ra b le a u C
rh é n iu m rh é n iu m
Un exemple
p de méthode d’étalonnage
g
79
•scrutateurs
scrutateurs : forces électromotrices de contact – rebonds
•connaissance de Rs
•valeur ((étalonnage)
g )–ppour la connaissance de R0
•influence de la température.
•stabilité à long terme – pour la connaissance de R0
• stabilité à court terme
•Stabilité à court terme de la source de courant
•étalonnage du voltmètre (linéarité) etc..
Exemple :
Etalonnage d d’un
un thermomètre à
dilatation de liquide par comparaison
à une température de
100 °C
C
82
« Métrologie des température »
S. Gheffar
L
Les llectures
t d
des th
thermomètres
èt s’effectuent
’ ff t t à l’oeil
l’ il nu. L'opérateur
L' é t iinterpole
t l lles llectures
t
au cinquième de division. Les thermomètres sont immergés au degré lu (immersion
totale). Cela signifie que, en principe, le haut de la colonne de liquide thermostatique est
positionné à l’interface liquide/air ambiant. Pour des raisons pratiques et pour permettre
la lecture,, la colonne de liquide
q dépasse
p de qquelques
q millimètres au-dessus de la
surface du bain.
83
•Les lectures des thermomètres s’effectuent à l’oeil nu. L'opérateur interpole les lectures
au cinquième de division. Les thermomètres sont immergés au degré lu (immersion
totale). Cela signifie que, en principe, le haut de la colonne de liquide thermostatique est
positionné à l’interface liquide/air ambiant. Pour des raisons pratiques et pour permettre la
lecture, la colonne de liquide dépasse de quelques millimètres au-dessus de la surface du
bain.
bain
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Milieu de comparaison :
85
86
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Méthode d’étalonnage
Cycle de mesure :
92
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Etablissement des résultats d’étalonnage
93
EXEMPLE : S. Gheffar
94
« Métrologie des température »
Instruments de référence :
S d étalon
Sonde ét l d référence
de éfé : sonde
d à résistance
é i t d platine
de l ti 100 raccordée
dé aux
étalons nationaux par un laboratoire accrédité en température (dès lors que
l'exploitation du certificat d'étalonnage le permet).
L’étalonnage a été réalisé avec un courant de 1 mA (continu) traversant l’élément
sensible.
Instrument de mesure associé à la sonde de référence : p
pont de mesure avec sa
résistance interne de 100 stabilisée en température.
Ce pont a été caractérisé par un laboratoire accrédité en (dès lors que l'exploitation du
certificat d
d'étalonnage
étalonnage le permet) ; sa linéarité a été définie.
Les mesures sont effectuées avec des courants de 1 mA (courant alternatif).
Milieu de comparaison
Le laboratoire vérifie une fois par an que ces caractéristiques n’ont pas
é l é
évolué.
Instrument de mesure électrique associé à la sonde à étalonner
96
« Métrologie des température »
Méthode d’étalonnage S. Gheffar
Cycle de mesure
•10 mesures sont relevées avec la sonde de référence, à raison d’une mesure toutes les
30 secondes
•10 mesures sont relevées avec la sonde à étalonner,
étalonner à raison d’une mesure tous les
30 secondes
•10 mesures sont de nouveau relevées avec la sonde de référence
•10 mesures sont relevées avec la sonde client
La durée totale du cycle est de 20 min.
Critère d’acceptation
La moyenne correspondant à chaque série de 10 mesures est calculée. Pour s’assurer de la stabilité
du bain durant le cycle de mesure, un critère d’acceptation est mis en place. L’écart entre les
moyennes
y correspondant
p à la ppremière et à la deuxième série de mesure sur la sonde étalon de
référence doit être inférieur à 0,01 °C.
Cette valeur correspond à une variation de 0,004 en résistance et de 4 10-5 sur le rapport affiché
par le pont.
pont
L’écart entre les moyennes correspondant à la première et la deuxième série de mesure de la sonde à
étalonner permet d’estimer la reproductibilité de cette sonde.
La moyenne des moyennes correspondant au même instrument est consignée dans le certificat
d'étalonnage. 97
Wt = R t / R 0,01 °C
Pour déterminer cette résistance réduite, on mesure en interne la résistance électrique aux
bornes de la sonde de référence lorsqu’elle est placée dans un point triple de l’eau. Cette
mesure est effectuée une fois par mois. L’incertitude affectant cette mesure a été établie par
le laboratoire.
La formule
L f l d’interpolation
d’i l i figurant
fi d
dans l texte de
le d l’EIT-90
l’EIT 90 est associée
ié à la
l sonde
d de
d
référence bien que celle ci ne réponde pas à toutes les spécifications figurant dans ce
document. Le laboratoire a établi (ou fait établir par un laboratoire accrédité) l’incertitude
d à cette
due tt situation
it ti (u ( fonction interpolation = 0,01
0 01 °C).
°C)
98
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Remarque :
Tous les éléments concernant le sonde étalon de référence sont notés avec un r en indice.
Tous les éléments concernant la sonde client sont notés avec un c en indice.
99
Tous les éléments concernant le sonde étalon de référence sont notés avec un r en indice.
Tous les éléments concernant la sonde client sont notés avec un c en indice.
avec :
Wt Résistance
Ré i t réduite
éd it de
d la
l sonde
d étalon
ét l mesurée
é à la
l température
t é t t.
t
Wt s’écrit :
10
1
P o u r le ty p e d e s o n d e c o n s id é r é :
X rt 1 ,3 e t X r 0 ,0 1 ° C 1
L a r e l a t io n ( 1 ) s ’é c r i t a lo r s :
t c t r
X rt C
rt X r t1 C rt X rt 3 C rt X rt . .. C rt X r tn
X r 0 ,01
3
C
C r 0 , 01 C
X r 0 ,01 C 1
C r 0 , 01 C
X r 0 ,01 C 2
C r 0 ,0 1 C
X r 0 ,01 C 3
. . . C r 0 ,0 1 C
X r 0 ,0 1 C n
C R é ta l
R é ta l
R é tal
R é t a l
t th e r m iqu e t c o up lag e t r W r 1
t r W t 2
tr W r 3
av ec :
tc tc Wt 1
C 250 250 C
rt
X rt W t X rt 1
tc tc Wt 1 ,3
C 250 2
328 C
r 0 , 01 C
X Wt X r 0 ,0 1 1
r 0 , 01 C C
tc Wt
C 2 5 0 1 ,3 3 2 0 C
R é tal
W t R é ta l
R é tal
R é ta l
L a r é s is t a n c e é le c t r iq u e d e la s o n d e à é t a lo n n e r , m e s u r é e a u x b o r n e s d u m u lt i m è t r e e s t :
R c (t ) R c R c1 R c2 R c 3 R c 4
av ec :
R c : r é s is t a n c e lu e s u r l e m u lt i m è t r e ,
R c1 : c o r r e c ti o n l ié e à l’é t a llo n n a g e d u m u lt iim è t r e ,
R c2 : c o r r e c ti o n l ié e à la d é r i v e d u m u lt i m è t r e ,
R c3 : c o r r e c ti o n l ié e à la r é s o lu t i o n d u m u lt im è t r e ,
102
R c4 : c o r r e c ti o n l ié e à la c o n n e c t iq u e ,
« Métrologie des température »
S. Gheffar
X rt
t r : Le certificat d’étalonnage de la sonde de référence fournit la relation reliant la
X r 0,01 C
résistance réduite Wt déterminée à la température de ll’élément
élément sensible.
sensible Dans le
certificat d’étalonnage figure également l’incertitude-type élargie (k=2) affectant cet
étalonnage (0,04 °C à 80 °C). A la température qui nous intéresse :
u = U/2 = 0,02
0 02 °C
C (voir document COFRAC n°n 2066 § 22.2.a).
2 a)
tr Wt 1
: correction liée à l’emploi de la formule spécifiée par l’EIT-90. Cette correction
yp telle q
est considérer comme nulle mais elle est affectée d’une incertitude-type que :
u = 0,01 °C (voir § 8.2. du présent document).
tr Wt 2
: correction liée à la dérive du thermomètre étalon. Le suivi de la sonde permet
de considérer que cette correction est nulle. Toutefois, elle est affectée, d’une incertitude
qui ne peut pas être inférieure à l’incertitude figurant sur les certificats d’étalonnage. A la
température qui nous intéresse : u = 0,02 °C (voir document COFRAC n° 2066 § 2.2.d).
103
sensible Cette correction a pu être déterminée par une étude particulière réalisée par le
sensible.
laboratoire. L’influence observée s’est avérée inférieure à la limite de détection des
instruments utilisés lors de cette étude. En conséquence la correction est estimée nulle et
ll’incertitude
incertitude correspondante retenue est calculée en fonction de cette limite de détection.
u= 3 10-6
Xrt : correction liée à la dispersion des valeurs de Xrt relevées. Correction nulle. La
2
Xrt: Correction liée à la résolution du pont ( résolution 1 10-7). La correction est nulle.
4
u= 0,3 10-7
104
« Métrologie des température »
S. Gheffar
Xrtt 5 :
Correction liée à la connectique.
connectique La correction est nulle
nulle. La sonde étalon de référence
est directement reliée au pont de mesure. L’incertitude associée à cette correction est
considérée comme négligeable.
X rt 6 : Correction liée aux flux de chaleur parasite le long de la gaine de la sonde étalon.
Elle est estimée en modifiant les conditions de couplage thermique entre l’élément sensible
de la sonde et son environnement. Dans le cas présent, tous les écarts observés sont
inférieurs ou égaux à la stabilité du bain
bain. La correction est estimée nulle,
nulle son incertitude
associée est prise égale à la stabilité du bain.
u : 2,5 10-5
X r 0,01 C : correction
2
ti liée
lié à lla répétabilité
é ét bilité d de X r 0,01 C . La
des mesures d L correction
ti estt nulle.
ll
L’incertitude associée est déterminée par une méthode de type A.
105
X r 0 ,01 C : correction liée à l’étalonnage de la cellule au point triple de l’eau. Cette correction est de 0,1
7
X r 0 ,01 C : correction liée à la mise en œuvre de la cellule au point triple de l’eau. La correction est nulle.
8
X r 0 ,01 C : correction liée à la dérive de la cellule au point triple de l’eau. La correction est nulle.
9
L'incertitude-type est de :
u(sur Xr0,01 )= 14 10-7
C)
r0 01 °C
X r 0 ,01 C : correction liée à l’évolution de X r 0, 01 C sur une durée de 1 mois. La correction est nulle.
10
L'incertitude est de :
u(sur Xr0,01 °C)= 2 10-5
Ré tal
: correction liée à la variation de la résistance étalon entre la mesure de X r 0 , 01 C et X rt . Le
Ré tal
suivi de cette résistance étalon révèle une excellente stabilité. Cette résistance a un faible coefficient
en température. De plus elle est placée dans un bain régulé à 0,01 °C. Cette correction est
considérée comme nulle et affectée d’une incertitude négligeable.
106
« Métrologie des température »
S. Gheffar
107
X rt 5 Connectique 0 Négligeable
-5
X rt 6 Couplage thermique étalon 0 2,5 10 rectangulaire 250 °C 0,007
-6
X r 0 ,01 Valeur et nature du courant 0 3 10 rectangulaire -330 °C -0,000 8
1
-7
X r 0 , 01 Répétabilité de Xr0,01 °C 0 3 10 normale -330 °C -0,000 1
2
-6
X r 0 ,01 Linéarité pont 0 2,5 10 rectangulaire -330 °C -0,000 8
3
-7
X r 0 , 01 4 Résolution pont 0 0,3 10 rectangulaire -330 °C -0,000 01
Xr 0,01 5 C
Connectique
ti 0 Né li
Négligeable
bl
-7
X r 0 ,01 Couplage thermique étalon 0 1 10 rectangulaire -330 °C -0,000 03
6
-7
X r 0 ,01 7 Etalonnage du point triple de l'eau -0,000 1 °C 14 10 normale -330 °C -0,000 5
-6
X r 0 ,01 8 Mise en œuvre du point triple de 0 2 10 rectangulaire -330 °C -0,000 7
l'
l'eau
-7
X r 0 ,01 9 Dérive point triple 0 14 10 rectangulaire -330 °C -0,000 5
-5
X r 0 ,01 10 Stabilité sur 1 mois de Xr0,01 °C 0 2 10 rectangulaire -330 °C -0,007
tc 80,030 0 °C 0,035 °C
« Métrologie des température »
S. Gheffar
109
Cet exemple correspond à l’étalonnage d’une sonde à résistance de platine de 100 par
comparaison à un niveau de température de 80 °C. Les paramètres résultant de l’étalonnage
sont la température étalon t r et la résistance électrique Rc (t) mesurée aux bornes de la sonde à
étalonner Les incertitudes portent :
étalonner.
- sur la température t c de l’élément sensible de la sonde à étalonner
- la mesure de la résistance électrique Rc (t)
L’incertitude-type composée sur Rc(t) doit donc être d’abord exprimée en °C puis ajoutée
quadratiquement à l’incertitude-type composée sur la température tc
R c
A 80 °C, 0, 39 . C 1
t
empérature Incertitude type
Incertitude-type Résistance Incertitude-type
Incertitude type Incertitude-type
Incertitude type Incertitude-
Incertitude
étalonnage sur la mesurée sur la résistance sur la résistance type globale
température mesurée mesurée exprimée d’étalonnage
d’étalonnage en °C
L’incertitude élargie est obtenue en multipliant l’incertitude type composée par un facteur
110
d’élargissement k pris égal à 2.
« Métrologie des température »
S. Gheffar
80 030 °C
80,030 C 131 196 0
131,196 0,072
0 072 °C
C
p est calculée à p
L’incertitude établie dans cet exemple partir
de l’incertitude-type estimée lors de la comparaison
multipliée par un facteur d’élargissement k égal à 2, ce qui
correspond pour une loi de distribution de type normal à
correspond,
une probabilité de recouvrement d’environ 95 %.
111
Mercii de
M d votre
t
attention
tt ti !